5.12.2007

Théorie de l'Out of Africa: entre remise en cause et confirmation...

MAJ 09/02/16
Un squelette d'un être humain moderne datant d'environ 40.000 ans, découvert en 2003 dans la grotte de Tianyuan donne un coup de frein à la théorie de la dispersion de l'homme moderne à partir de l'Afrique.

En effet, ces fragments, représentant l’un des squelettes humains les plus anciens en Eurasie orientale, possèdent pour la plupart des caractéristiques correspondant à celles des humains modernes, mais une minorité de traits s’apparente davantage à des hommes plus primitifs, notamment sur les dents et les mains...


S’appuyant sur cette découverte, les chercheurs estiment qu’il n’y a pas eu qu’une seule migration d’homo sapiens venu d’Afrique orientale vers l’Europe et l’Asie, du fait que des ossements légèrement plus jeunes et ayant le même mélange de caractéristiques morphologiques ont aussi été découverts en Eurasie orientale.

Suite à cette nouvelle, qui date d'avril 2007, de nouvelles recherches, menées par la "University of Cambridge" et "Anglia Ruskin University" ont permis de découvrir, grâce à l'ADN, que les populations aborigènes d'Australie venaient du même groupe de colonisation que leurs voisins de Nouvelle-Guinée.
Les résultats montrent qu'ils ont les mêmes caractéristiques génétiques qui ont été associés à l'exode d'Afrique il y a 50.000 ans.
D'après les docteurs Toomas Kivisild et Peter Forster, entre autre, la théorie de l'Out of Africa serait donc bien correcte...

Sources:

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