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8.18.2014

Une tombe vieille de 4000 ans découverte à Louxor

Des archéologues espagnols, en collaboration avec le Ministère des Antiquités ont découvert une nouvelle tombe à Louxor datant de la période de la 11ème dynastie (2046 avant JC - 1991 avant JC).

Mohamed Ibrahim, Ministre des Antiquités, a fait remarquer que le tombeau appartenait à l'un des hommes d’état ou hauts fonctionnaires qui vivaient sous la 11ème dynastie.

Photo publiée le 9 Juin 2014, par le Ministère Egyptien des Antiquités montre les chambres intérieures d'un ancien  tombeau pharaonique  vieux de plus de 4000 ans et supposé appartenir à un personnage important de la onzième dynastie dans l'ancienne ville de Louxor. (AFP PHOTO / HO / Ministère égyptien des antiquités)


La tombe a été découverte lors de fouilles faites par les archéologues espagnols à Abu Deraa.
Selon Ali Al-Asfar, fonctionnaire du ministère, la tombe contenait des poteries et ustensiles utilisés sous la 17ème dynastie, ce qui suggère qu'elle a été réutilisée au cours de cette période.

Joe Galan, chef de l'expédition espagnole, a expliqué que cette découverte prouve la présence de nombreuses tombes appartenant à la 11ème dynastie dans la région d'Abu Deraa à Louxor. Il a ajouté que cette découverte apportait un nouvel éclairage sur la dynastie qui dirigeait Louxor, ancienne capitale d'Egypte appelée Thèbes.

Galan a fait remarquer qu'un tombeau datant de la même dynastie a été découvert il y a cinq ans dans la même région. La tombe contenait une momie bien préservée avec des arcs et des flèches, que l'on peut aujourd'hui voir dans le Musée de Louxor.

La tombe a été découverte par hasard, au cours de fouilles dans le tombeau de Djéhouty de la 17ème dynastie, où l'expédition avait trouvé deux chambres dont l'une a débouché sur un passage vers la tombeau nouvellement découvert.

La conception et la taille du passage ont suggéré que la tombe appartenait à la 11ème dynastie.

Plus tôt en Juin, Ibrahim annonçait la découverte d'une tombe dans la zone de Koba El-Hawa au sud d'Assouan. Le tombeau contenait neuf momies qui appartenaient à la Période Tardive (664 avant EC - 332 avant EC)

Un cercueil en bois contenant une momie conservée, qui serait une personne ayant vécue à la même époque, avait été aussi découvert dans la même zone.


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3.13.2014

Une statue de la fille du roi Amenhotep III découverte à Louxor


Une statue de la fille du roi Amenhotep III, grand-père de Toutankhamon et roi d'Egypte il y a environ 3350 ans, a été mis au jour par une équipe d'archéologues égyptiens et européens.

Bien que le visage de la statue de calcite soit érodé, et que les pieds restent à découvrir, la perruque ronde de la princesse est clairement visible. Elle porte aussi un ménat (grand collier). Photo: Egyptian Ministry of Antiquities via AFP

La statue de la princesse Iset a été découverte dans le temple du pharaon Amenhotep III, sur la rive ouest du Nil, dans la ville du sud de Louxor.

Cette nouvelle découverte est la première représentation connue d'Iset, seule avec son père, a indiqué le ministère des antiquités.
Les sculptures exposées au Musée égyptien, elle et ses frères et sœurs, représentent le règne de la 18ème dynastie.

La statue fait 1,7 mètre de haut et fait partie d'une immense statue en albâtre de 14 mètres: Amenhotep III lui-même.

La statue d'Iset se trouve assise entre les pieds du roi.

Son nom et son titre royal sont inscrits près de ses pieds, mais son visage a souffert de l'érosion.

Amenhotep III a régné sur une ère qui a vu la renaissance de l'art égyptien. Il a été succédé par son fils Akhénaton: adorateur du soleil, il aurait, pour certains chercheurs, lancé la première religion monothéiste du monde connu.

Certains des plus grands monuments de l'Égypte ancienne ont été construits sous le règne d'Amenhotep III.


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3.08.2014

Une tombe de la XVIIème dynastie de l'Egypte ancienne découverte à Louxor

Une tombe pratiquement intacte datant de 1600 avant JC, d'un homme appelé Neb, éclaire la XVIIème dynastie de l'Egypte ancienne.

C'est la constatation importante faite par les chercheurs du Projet Djehouty, dirigée par le Conseil supérieur espagnol de la recherche scientifique (CSIC) et réalisé à l'extrême nord de la nécropole de Dra Abou el-Naga à Louxor, l'ancienne Thèbes.

Photo: Luxor Times Magazine

Le sarcophage, selon le chercheur et chef de projet du SCCI José Manuel Galan, contribue à améliorer la connaissance d'une période historique peu connue: la XVIIème dynastie.
Thèbes devenait alors la capitale du royaume, contribuant ainsi au futur empire et à la domination égyptienne sur la Palestine, la Syrie et la Nubie.

Le corps de Neb a été trouvé dans la chambre sépulcrale, creusée dans la roche à quatre mètres de profondeur.
Le sarcophage, qui fait deux mètres de long et un demi-mètre de large, est en bonne état avec les couleurs de la décoration originale.

L'entrée de la chambre, selon le chercheur du SCCI, était parfaitement fermée avec des ornements: elle n'a donc jamais été ouverte après l'inhumation du corps.

La petite pièce contenait aussi un sarcophage en bois décoré dans le style «rishi», qui signifie «ali» en arabe et est caractéristique de la XVIIème dynastie.

"Une paire d'ailes écartées a été peinte sur le cercueil, comme si une déesse ailée embrassait le mort, lui assurant une protection dans la vie après la mort'', a déclaré Galan. Le chercheur a souligné que "le style du sarcophage avait été utilisé très modérément et sur une courte période de temps, quand l'Égypte n'était pas encore unifiée. Quelques-uns de ce genre ont été trouvés dans leur lieu d'origine et ont été bien documentés dans leur contexte archéologique''.

Photo: Luxor Times Magazine

Une inscription sur la partie supérieure du cercueil contient l'invocation d'une offrande à un homme appelé Neb, dont la momie est encore à l'intérieur du cercueil et apparemment en bon état.

La découverte a eu lieu lors de fouilles archéologiques avec 16 Espagnol et 4 experts étrangers, confirmant que Dra Abou el-Naga était l'endroit où les membres de la famille royale et les courtisans de la XVIIème dynastie étaient enterrés, en 1.600 avant JC.
C'est une période clé pour comprendre les origines de l'empire égyptien, la structure et les principes de fonctionnement de l'administration de Thèbes.

La dynastie a régné dans une ère historique appelée Période Intermédiaire (entre 1800 et 1550 avant JC). Elle se caractérise par le règne de gouverneurs d'origine syro-palestinienne dans le Delta oriental.
C'est une époque de grande complexité politique lorsque le pouvoir effectif était entre les mains des dirigeants locaux.

Relecture par Marion Juglin
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4.08.2013

Des sépultures de la 17ème dynastie mises au jour à Dra Abou el-Naga


Les sépultures de quatres personnages ont été mises au jour sur la colline de Dra Abou el-Naga à Louxor (l'ancienne Thèbes).

Ils appartenaient à l'élite de la 17e dynastie dans l'ancienne Egypte, il y a environ 3.550 ans.

C'est dans le cadre du Projet Djehuty (Djehuty était un important fonctionnaire qui a vécu sous le règne d'Hatchepsout.), dirigé par le Conseil national de recherches espagnol (CSIC) que la découverte a été faite.

Image Credit: Spanish National Research Council


Ces découvertes, faites au cours de la 12ème campagne de fouilles archéologiques du projet, font la lumière sur une période historique peu connue. Thèbes devenait la capitale du royaume et l'Egypte étendait sa domination de la Palestine et la Syrie au nord jusque sur la Nubie au sud.

Le projet est dirigé par le chercheur José Manuel Galán de l'Institut des langues et cultures de la Méditerranée et du Proche-Orient (ILC).

La 17ème dynastie appartient à la période historique appelée Deuxième Période Intermédiaire de l'Egypte (entre 1800 et 1550 avant JC), caractérisée par l'hégémonie des dirigeants d'origine syro-palestinienne installés dans le delta oriental.
C'est une période de grande complexité politique dans laquelle la monarchie ne contrôlait pas tout le territoire et le pouvoir réel était entre les mains des dirigeants locaux.


Intefmose et Ahhotep 

Le propriétaire de l'un des tombeaux trouvés était un personnage appelé Intefmose. Les trois inscriptions trouvées à l'intérieur (l'une d'elles accompagnée d'un portrait en relief) le nomment «fils du roi». D'après Galán: "Nous pensons qu'Intefmose pourrait être le fils de Sobekemsaf, l'un des premiers rois de la 17ème dynastie, au sujet de laquelle nous avons très peu d'informations historiques".

Le tombeau d'Intefmose se compose d'une petite chapelle construite avec des briques d'adobe, érigée en face d'une tombe à puits (environ sept mètres de profondeur) qui mène à une chambre funéraire.
À travers un trou dans le fond de cette salle, on trouve l'accès à la chambre funéraire d'un second tombeau découvert par des archéologues au cours de cette campagne.

Le second tombeau appartient à Ahhotep, officier de haut rang, aussi appelé «porte-parole de Nekhen», ville mieux connue sous le toponyme grec de Hiérakonpolis.

Dans la chambre funéraire, les archéologues ont trouvé (dans le cadre des objets funéraires) trois figurines funéraires en terre cuite (ouchebtis), peintes et avec le nom du défunt écrit sur le front.  
Galán ajoute: "Deux de ces ouchebtis ont été trouvés à l'intérieur de deux petits sarcophages en argile, décoré d'une inscription sur les côtés et sur le dessus. Le troisième était enveloppé dans neuf toiles de lin, comme s'il s'agissait d'une momie réelle. Chacun de ces tissus portait des traces d'écriture à l'encre noire. Ces figurines ont un style très original et naïf, ce qui leur donne un charme particulier et un caractère unique".

En outre, au cours de cette campagne archéologique, Galán et son équipe ont déterré le cercueil intact d'un garçon qui a vécu il y a environ 3.550 années, ainsi qu'un ensemble d'ouchebtis et de draps funéraires d'un autre enfant, le prince Ahmès-Sapair, qui a vécu pendant la transition de la 17ème à la 18ème dynastie.


L'hommage de Djehuty à la dynastie 17ème.

Cette série de découvertes confirment, selon Galán et son équipe, que la colline Dra Abou el-Naga, à la lisière nord de la nécropole de l'antique Thèbes, était le cimetière de la famille royale des 17ème et 18ème dynasties, ainsi que de leurs principaux courtisans.

Les récentes mises à jour permettent de contextualiser les découvertes faites au cours des campagnes précédentes dans les tombes de Djehuty: le superviseur du trésor de la reine Hatshepsout (vers 1470 avant J.-C.) et Hery, un courtisan.

Le chef du projet Djehuty conclut: "Contrairement à ce faisaient le reste des courtisans à cette époque, autour de 1470 avant JC, Djehuty n'a pas placé son tombeau dans les environs de Deir el-Bahari, où le temple de la reine Hatchepsout avait été érigé, mais il a choisi la colline de Dra Abou el-Naga pour son repos éternel, un demi-kilomètre plus au nord, car c'est là que les membres de la 17ème dynastie étaient enterrés ".

Dans un contexte politique fragmenté, la 17ème dynastie, originaire de Thèbes, la ville la plus importante du sud, dirigea la reconquête et l'expulsion des dirigeants du Nord (appelée «Hyksos»), unifia le pays et contribua au germe d'une nouvelle étape historique dans l'Egypte, le Nouvel Empire, le temps des grands rois qui devaient forger l'empire égyptien à partir de sa nouvelle capitale, Thèbes.


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6.23.2009

Une tombe de 3500 ans découverte dans la nécropole de Louxor


Une mission archéologique égyptienne dirigée par le Dr Zahi Hawass, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités (SCA), a découvert un tombeau datant de la 18ème dynastie (1570-1315 avant JC) dans la nécropole de Dra Abou el-Naga, sur la rive ouest de Louxor.

D'après Hawass la tombe appartient au superviseur des chasseurs: Amon-em-Opet.

Le tombeau date de peu de temps avant le règne d'Akhenaton (1372-1355 avant JC).
Sept sceaux funéraires portant le nom d'Amenhotep-Ben-Nefer, le berger du bétail d'Amon, ont été retrouvés dans la cour de la première tombe; tandis que des sceaux portant le nom de Eke, le messager royal et superviseur des soins du palais ont été retrouvés dans la cour de la seconde.
En outre, des restes non identifiés de momies ont été trouvés, ainsi qu'une collection de figures d'Ushabti en argile brûlée et en faïence.

Vue aérienne de Dra Abou el-Naga

C'est dans la zone autour de Dra Abou el-Naga qu'avait été trouvé des instruments utilisés dans les funérailles du chef des travaux de la reine Hatchepsout, appelé Djehuty.

Des outils avaient été trouvés près de la tombe. Ces instruments utilisés par les prêtres et les membres de la famille de Djehuty au cours de ses funérailles ont été découverts par hasard au cours d'un nettoyage de routine de la cours de la tombe.

Dra Abou el-Naga a également révélé environ 42 pots en argile et 42 bouquets jetés dans la tombe de la victime à la fin des rites funéraires.
Pendant le nettoyage de la zone en face de la tombe, les archéologues sont tombés sur les restes de quelque six mètres de mur; il s'agissait en fait de la façade de la tombe. Plus tard, un sarcophage en bois a été trouvé à l'intérieur d'une petite fosse. Il comprenait les os d'une femme non identifiée qui remonte à l'ère du Nouvel Empire.
Des études antérieures sur les vestiges révèlent qu'il pourrait datait de 500 ans avant la construction de la tombe de Djehuty.

Dans les environs du sarcophage, l'équipe a découvert deux sépultures remplies de pots en argile de la 18ème dynastie .

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