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8.05.2020

Convergence culturelle: le flûtage préhistorique amérindien retrouvé sur des sites en Arabie


Des pointes en pierre flûtées, vieilles de 8 000 à 7 000 ans, ont été découvertes dans les sites archéologiques de Manayzah au Yémen et d’Ad-Dahariz au Sultanat d’Oman.

Ces pointes de projectiles ont une forme sophistiquée et particulière. Elles incluent des pointes de lances et de flèches.

Or, le flûtage est une technique préhistorique qui jusqu’à présent n'a été constaté que sur des sites amérindiens vieux de 13 000 à 10 000 ans.


Le flûtage est une technique spécifique qui implique l'extraction d'un éclat sur la longueur d'une pointe de projectile, laissant une rainure ou une dépression distincte à la base de la pointe de lance ou de flèche. Photo: Rémy Crassard, CNRS

Selon l’étude menée par une collaboration internationale d’archéologues, comprenant des scientifiques du CNRS1, de l’Inrap, d’Ohio State University et du Max Planck Institute for the Science of Human History, les différences entre les datations et les zones géographiques impliquent qu’il n’existe aucune connexion entre les populations qui ont conçu ces pointes.

Il s’agit donc d’un exemple de convergence culturelle, pour une technique nécessitant un haut niveau de savoir-faire.

Bien que les procédures de flûtage soient similaires entre l’Amérique et l’Arabie, la finalité des pointes était différente : les pointes américaines étaient flûtées pour faciliter l’emmanchement, permettant d’attacher la pointe au reste de la flèche, alors que le flûtage en Arabie était lié à la démonstration d’une capacité à concevoir mentalement des outils en pierre.

L'étude a été publiée dans PLOS ONE: "Fluted-point technology in Neolithic Arabia: An independent invention far from the Americas"

Source:

1.08.2011

Découverte d'une ancienne ville sur l'île de socotra

Après quatre années de fouilles, une équipe archéologique russe a découvert une ancienne ville sur l'île de Socotra, au Yémen.

Cette ancienne cité nommée "Khajlah" est située près de la ville de Hidibu, la principale ville de l'île.  According to the team, the ancient city Khajlah estimated to stand at the second century BC. Selon l'équipe, cette ville date du IIe siècle avant JC.


La découverte d'anciennes maisons, rues et ruelles indique que la ville était autrefois une cité administrative et religieuse sur l'île de Socotra. L'île de Socotra est un groupe de quatre îles dans l'océan Indien.

La plus grande île (Socotra) a une superficie de 95 pour cent de l'ensemble des îles et est très isolée.


Trois des espèces végétales de l'île n'existent nulle part.

Le Centre for Middle Eastern Plants, d'Edinburgh a réalisé des études sur le terrain concernant la végétation; il en ressort que 307 des 825 des espèces de plantes sur l'île de Socotra sont rare, dont l'arbre sang-dragon.


Source:

7.18.2008

Yémen: des traces d'irrigation de plus de 5000 ans


Sur les hauts plateaux désertiques du sud du Yémen, une équipe d'archéologues a découvert de nouvelles preuves de transitions anciennes de la chasse et de l'élevage à l'agriculture irriguée, il y a 5200 ans.

Dans le cadre d'un programme plus vaste de recherches archéologiques, Michael Harrower de l'Université de Toronto et l'équipe du projet "Roots of Agriculture in Southern Arabia" (RASA) ont exploré les bassins de l'oued Sana: 174 anciennes structures d'irrigation ont été étudiées, ainsi que des modèles de topographie et d'hydrologie;enfin, des éleveurs de chameaux et de chèvres et des fermiers de cultures irriguées ont été interrogés.

"L'agriculture au Yémen apparait relativement tard en comparaison avec d'autres régions du Moyen-Orient, où l'agriculture s'est développée pour la première fois vers la fin de la dernière période glaciaire il y a environ 12000 ans», a déclaré Harrower, un post-doctorant au département d'anthropologie. "Nos résultats montrent que l'agriculture dans le sud du Yémen nécessitait des technologies de ruissellement et de détournement pour exploiter les écoulements des eaux de la mousson (en été) sur un terrain accidenté et dans un paysage social où l'eau est une ressource rare."


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Le projet RASA:

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