3.27.2014

Des pétroglyphes découverts par un drone dans l'Utah

Une vidéo réalisée par Bill Clary, vendeurs de drones d'affaires, révèle des pétroglyphes filmés en haut d'un mur de canyon dans le sud de l'Utah (vidéo sur Youtube).

 Image courtesy Jonathan Bailey

Jerry Spangler qui dirige l'Alliance Archéologique du Plateau du Colorado (Colorado Plateau Archeological Alliance - cparch.org) a examiné cette vidéo: "Ce que vous m'avez montré est ce que nous appelons le Style vannier de San Juan. De larges épaules et de fines jambes. C'est un style très classique faite par le peuple vannier (basketmaker) entre 500 et 8600 avant JC ".

Spangler pense qu'il est fort possible que les pétroglyphes vus dans la vidéo soient passés inaperçus pendant des siècles, voire plus. Il a ajouté qu'il y a encore probablement des milliers de sites archéologiques à découvrir dans l'Utah. Et il y a des centaines de sites connus, qui n'ont pas encore été entièrement documentés.

"Certains de ces sites sont si difficiles d'accès, que, pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas les étudier", ajoute-t-il.

Spangler estime que les drones pourraient devenir un outil de recherche précieux, mais il pense aussi qu'il pourrait être difficile pour des organisations comme le Bureau of Land Management, le National Park Service, et des organisations comme la sienne de suivre les découvertes, comme celle que Clary aurait faite.

Spangler ajoute que le pillage et le vandalisme des sites archéologiques a longtemps été un problème, et craint que le partage d'informations en ligne n'amplifie de tels comportements.

Il espère que Clary, et d'autres, restent discrets au sujet des informations concernant les lieux et les accès; car chaque découverte est unique, et les découvertes futures pourraient apporter des indices sur l'histoire humaine.

Pour Spangler "plus on le garde éloigné de la vue, plus il est susceptible de rester intact".

Relecture par Marion Juglin

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3.24.2014

Des chercheurs étudient des routes commerciales âgées de 5000 ans au Moyen-Orient


Des recherches archéologiques sur le site de Tel Erani, en Israël, constituent une étude clé pour le projet Routes commerciales du Proche-Orient (project Trade Routes of the Near East-TRoNE).
Ces travaux sont menés par le personnel de l'Institut d'archéologie de l'Université Jagellonne de Cracovie.

 Murs de la ville visibles lors des fouilles. Photo: Trône

Les chercheurs ont conclu leur première saison de travail qui a eu lieu en Août 2013. C'est le seul projet de fouilles menées actuellement par les archéologues polonais en Israël.

"Notre objectif est de déterminer le tracé des routes commerciales reliant l'Egypte au Moyen-Orient au cours du Bronze Ancien, à savoir, au quatrième millénaire avant JC", a expliqué le Dr Joanna Dębowska-Ludwin, coordinatrice du projet.

L'un des principaux volets du projet sont les fouilles à Tel Erani près d'Ashkelon en Israël.
C'est l'un des sites préhistoriques les plus importants dans le pays. Il est considéré par les experts comme la clé de l'ancienne colonisation de l'Egypte dans la région du Levant.

Jusqu'à présent, il n'a pas fait  l'objet d'une recherche globale. Les archéologues ont expliqué que le phénomène de "colonisation ancienne" impliquait l'expansion des réseaux commerciaux par les Egyptiens dans la région du sud de l'Israël d'aujourd'hui et la bande de Gaza.

Fragment du mur de la ville. Photo de Karolina Rosińska-Balik

A partir de ces avant-postes, les matières premières et produits exotiques étaient importés vers le Nil au cours de la formation de l'Etat égyptien, il y a plus de 5000 ans. Ces biens comprenaient du cuivre, mais aussi du vin qui était considéré comme un produit de luxe.

"Nous ne savons pas s'il s'agissait de colonies égyptiennes, ce qui confirmerait la théorie d'une colonisation partielle de la région par les Egyptiens, ou bien s'il s'agissait de marchands occasionnels venant d'Egypte par le Sinaï, par la route côtière. Jusqu'à présent, des preuves de cette activité n'ont été observées qu'à l'autre extrémité de la route: en effectuant des recherches à Tell el- Farcha dans le Delta du Nil, où nous avons découvert un certain nombre d'importations en provenance de la Palestine. Maintenant, nous avons l'occasion de confronter nos connaissances de l'Egypte avec ces nouvelles données obtenues en Israël " explique Marcin Czarnowicz, l'un des archéologues impliqués dans le projet.

Ce n'est pas la première étude à Tel Erani, mais le site n'a pas été entièrement exploré, et les scientifiques n'ont pas encore toutes les réponses.

"L'un des succès de cette saison est de confirmer la présence de la muraille de la ville, construite en briques de boue, et la détermination de son épaisseur de près de 8 m. Nous attendons les datations précises. Il y a, cependant, des similitudes évidentes dans la structure de la paroi avec l'architecture de brique d'Egypte à la même période" ajoute le Dr Dębowska-Ludwin.

Dans la deuxième zone d'étude, les archéologues polonais ont découvert des traces de la présence égyptienne à la fin du quatrième millénaire avant J.-C.. Cela est confirmé par d'anciennes découvertes de poteries du Nil dans ce site.
"Nous avons trouvé des fours dont la conception est typiquement égyptienne et une grande quantité de moules pour la cuisson du pain égyptien. Cela signifie que, au moins temporairement, la colonie étudiée a été habitée par les Egyptiens. Jusqu'à présent, cette question était à l'étude .." ajoute l'archéologue.

Selon les scientifiques, la première saison de travail a rejeté l'idée populaire qu'il y a 5000 ans Erani avait été capturé par l'armée égyptienne du roi Narmer: "Ce fut la conclusion des chercheurs israéliens conduisant les travaux dans ce domaine dans les années 1950. Cependant, lors de notre étude, nous n'avons pas détecté de signes de détérioration qu'aurait pu causer une telle invasion".

La prochaine saison de fouilles aura lieu à l'automne 2014.

Relecture par Marion Juglin
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3.20.2014

Une baguette rituelle de 9000 ans avec des visages humains découverte en Syrie


Les archéologues ont mis au jour une ancienne baguette avec deux visages humains gravés, dans le sud de la Syrie.
L'objet, vieux de 9000 ans a été découvert près d'un cimetière où environ 30 personnes ont été enterrés sans leur tête. Il y avait un espace de vie à proximité.

"La découverte est très rare. C'est unique," a déclaré le co-auteur Frank Braemer, archéologue au Centre National de la Recherche Scientifique en France (CNRS).

La baguette vieille de 9,000 ans avec des visages gravés découverte en Syrie. (Ibanez et al, Antiquity)

La baguette, qui a probablement été utilisée dans un rituel funéraire perdu depuis longtemps, est l'une des seules représentations naturalistes de visages humains à cette époque et en ce lieu, explique Braemer.


Un site ancien.

Les chercheurs ont d'abord découvert la baguette lors de fouilles en 2007 et 2009 sur un site dans le sud de la Syrie appelé Tell Qarassa, où une colline artificielle, faite de débris de la vie humaine quotidienne s'est progressivement élevée au cours des millénaires.

 (Bien que de nombreux sites archéologiques, superbes, ont été pillés ou bombardés depuis le début de la guerre civile syrienne, ce site est dans une zone assez calme, et a échappé aux dommages jusqu'ici.)

D'autres éléments archéologiques sur le site suggèrent que ces anciens habitants étaient parmi les premiers paysans au monde. Ils consommaient de l'amidonnier (une variété de blé), de l'orge, des pois chiches et des lentilles. Et, ils élevaient ou chassaient des chèvres, des gazelles, des porcs et des cerfs.


Une baguette mystérieuse.

Après que les squelettes et la baguette furent enterrés, il semble que quelqu'un ait creusé et enlevé les crânes, les plaçant dans la partie habitée de la colonie.

La baguette osseuse a probablement été sculptée dans la côte d'un auroch, l'ancêtre sauvage de la vache, et faisait environ 12cm de long.

Deux visages d'aspect naturel, avec les yeux fermés, ont été sculptés dans l'os, mais la baguette a été intentionnellement brisée aux deux extrémités. Il devait probablement y avoir d'autres visages gravés.

Le but et le symbolisme de cette relique restent un mystère. "Elle est clairement liée à des rituels funéraires, mais quel genre de rituels, cela est impossible à dire," ajoute Braemer.

Cette découverte marque une transition dans la culture vers un intérêt accru pour la forme humaine.

Les anciens artéfacts montrent en général des représentations schématiques ou stylisées de l'homme, mais des représentations réalistes d'animaux.

L'art découvert (dans ce qui est aujourd'hui la Jordanie et l'Anatolie) à la même époque représentait  aussi de délicates représentations naturelles de la forme humaine. Cela suggère que cette tendance a émergé simultanément dans les régions du Moyen-Orient.

L'innovation artistique pourrait être liée à la volonté émergente de créer des représentations matérielles de l'identité et de la personnalité, écrivent les auteurs de l'étude.


Pourquoi a-t-on déterré les crânes ?

La raison pour laquelle quelqu'un a déterré les crânes et les a placé dans le lieu de vie reste un mystère.

Mais les archéologues ont fait des découvertes similaires à Jéricho, en Israël, datant d'il y a environ 9.000 ans: les crânes des ancêtres étaient recouverts de plâtre et peint avec les traits du visage, et exposés dans les espaces de vie.

Peut-être était-ce une forme de culte des ancêtres: les visages humains représentant la présence d'êtres surnaturels vivant sous une forme humanisée.

Cependant, il est aussi possible que les têtes exposées étaient les trophées d'ennemis vaincus.

Relecture par Marion Juglin
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3.17.2014

Les monuments de Petra auraient été construits selon des orientations astronomiques

Lors du solstice d'hiver, le soleil est filtré dans le monastère de Petra, en Jordanie, illuminant le podium d'une divinité. Au même moment, la silhouette de la montagne d'en face dessine la tête d'un lion, une bête sacrée.

Ce sont là quelques-uns des exemples tirés d'une étude menée par des chercheurs de l'Institut d'Astrophysique des Canaries et le CSIC (Espagne). Ils ont montré comment les événements célestes ont influencé l'orientation des grandes constructions des Nabatéens.

 Au cours du solstice d'hiver, la lumière du soleil couchant illumine le podium  du monastère de Petra, depuis lequel on peut voir la silhouette de la tête d'un lion. / J. A. Belmonte – A. C. González-García



Le mouvement du Soleil dans le ciel de Petra a déterminé la manière dont les monuments de cette ville (et d'autres villes Nabatéennes) ont été érigés.

Il s'agit d'une analyse statistique de la position spatiale de leurs palais, temples et tombeaux, menée par les chercheurs de l'Institut d'Astrophysique des Canaries (IAC), la SCCI en Espagne, et l'Université de Pérouse (Italie).


La religion nabatéenne.

Les résultats, publiés par le Nexus Network Journal, montrent que ces grands bâtiments ont été construits en tenant compte des équinoxes, des solstices et autres événements astronomiques significatifs pour la religion nabatéenne.

Les Nabatéens ont prospéré au cours du premier siècle avant JC et du premier siècle de notre ère dans ce qui est aujourd'hui la Jordanie et les pays voisins.
"Les monuments nabatéens sont de merveilleux laboratoires où les caractéristiques du paysage et les événements du soleil, de la lune et des autres étoiles interagissent," souligne Juan Antonio Belmonte, chercheur et coordinateur de l'étude, "les orientations astronomiques font souvent partie d'un plan élaboré, et, sont la possible marque de la nature astrale de leur religion (...)".


Les marqueurs de Solstice 

Un exemple frappant, celui d'Ad Deir, le monastère de Petra.
Lors du solstice d'hiver, la lumière du soleil couchant entrant par la porte du monument illumine le Motab sacré. Il s'agit d'un podium où des blocs de pierre, représentant des divinités (comme le dieu Dushara), sont placés.
"L'effet est spectaculaire, et n'aurait pas été observable les quelques jours les plus proches de ce solstice", a commenté Belmonte, qui souligne également comment, juste à ce moment, un autre phénomène curieux se produit...

Observé depuis le Motab lui-même, le coucher du soleil recrée l'aspect de la tête d'un lion, la bête de la déesse nabatéenne Al Uzza, sur les rochers d'en face.

Les calculs mathématiques montrent aussi que le tombeau de l'Urne suit un plan astronomique: il s'agit d'un autre monument célèbre où le roi Malichos II serait enterré.

Sa porte principale est centrée sur le coucher de soleil de l'équinoxe, quand le jour est égal à la nuit. De plus, les rayons de soleil pendant les solstices d'été et d'hiver, pointent sur les deux angles du bâtiment.

 Les alignements dans le tombeau de l'Urne à  Petra. Image: J. A. Belmonte-A. C. González-García – Creative Commons

"Cet ensemble étonnant de trois alignements dans le plan de la tombe, en combinaison avec des caractéristiques importantes dans l'horizon lointain ne peut guère être attribué au hasard," Souligne Belmonte.

Lorsqu'en 446  après JC, l’évêque chrétien Jason convertit le tombeau de l'Urne en cathédrale de Petra, les marqueurs du solstice ont également servi de référence dans la détermination du réveillon de Noël (24 Décembre) et de Saint-Jean-Baptiste (24 Juin), date à laquelle le monument fut consacré à la nouvelle religion.

Relecture par Marion Juglin
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3.13.2014

Une statue de la fille du roi Amenhotep III découverte à Louxor


Une statue de la fille du roi Amenhotep III, grand-père de Toutankhamon et roi d'Egypte il y a environ 3350 ans, a été mis au jour par une équipe d'archéologues égyptiens et européens.

Bien que le visage de la statue de calcite soit érodé, et que les pieds restent à découvrir, la perruque ronde de la princesse est clairement visible. Elle porte aussi un ménat (grand collier). Photo: Egyptian Ministry of Antiquities via AFP

La statue de la princesse Iset a été découverte dans le temple du pharaon Amenhotep III, sur la rive ouest du Nil, dans la ville du sud de Louxor.

Cette nouvelle découverte est la première représentation connue d'Iset, seule avec son père, a indiqué le ministère des antiquités.
Les sculptures exposées au Musée égyptien, elle et ses frères et sœurs, représentent le règne de la 18ème dynastie.

La statue fait 1,7 mètre de haut et fait partie d'une immense statue en albâtre de 14 mètres: Amenhotep III lui-même.

La statue d'Iset se trouve assise entre les pieds du roi.

Son nom et son titre royal sont inscrits près de ses pieds, mais son visage a souffert de l'érosion.

Amenhotep III a régné sur une ère qui a vu la renaissance de l'art égyptien. Il a été succédé par son fils Akhénaton: adorateur du soleil, il aurait, pour certains chercheurs, lancé la première religion monothéiste du monde connu.

Certains des plus grands monuments de l'Égypte ancienne ont été construits sous le règne d'Amenhotep III.


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3.12.2014

Une piscine romaine découverte dans les thermes de Lugo en Espagne


Le Balneario de la ville de Lugo, en Galice, n'est pas considéré comme l'une des grandes attractions du patrimoine de la ville.

Pourtant, d'après l'archéologue Francisco Herves (Arqueoconsulting) il s'agit de "l'un des plus gros complexe thermal construit dans la péninsule nord-ouest."

D'ailleurs, de récentes fouilles effectuées dans les thermes ont montré leur importance archéologique.

Photo: La Voz de Galicia

Les fouilles ont mis au jour une piscine romaine dont les restes ont été localisés à l'intérieur et l'extérieur du bâtiment.

Le directeur des thermes, Garaloces Antonio, et l'archéologue Francisco Herves précisent que la piscine mesure 6,50 mètres de longueur, depuis l'intérieur, et un peu plus de deux mètres de large.

Les traces d'un escalier longitudinal y ont aussi été trouvées.

Photo: La Voz de Galicia

Dans la partie qui était autrefois la chaufferie, des structures complexes semblent correspondre à un sudatorium.

Une chaussée en opus signinum (mortier romain imperméable) borde la partie de la piscine située à l'intérieur du bâtiment.
 Sous cette chaussée ont été trouvés les restes d'un certain nombre de canaux en pierres.

Herves a fait remarquer que la conception de la piscine repose sur d'excellentes caractéristiques.
Des plâtres étanches ont été utilisés à plusieurs reprises: trois phases ont été observées dans les travaux de rénovation.

Merci à Hugo pour l'information !

Relecture par Marion Juglin

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3.10.2014

Le plus ancien fromage au monde découvert sur des momies chinoises parfaitement conservées


Le plus ancien fromage du monde a été trouvé sur le cou et la poitrine de momies parfaitement conservées, enterrées dans le désert de sable de Chine.

La beauté de Xiaohe. Photo by Screenshot

Datant de 1615 avant notre ère, les amas de matière organique jaunâtre ont fourni des preuves directes de la plus ancienne méthode de fermentation de produits laitiers connue.

Les individus ont probablement été enterrés avec le fromage afin qu'ils puissent le savourer dans l'au-delà.

Bien que la fabrication du fromage est connue, sur des sites en Europe du Nord, dès le sixième millénaire avant notre ère et était courant dans l'Egypte et la Mésopotamie au troisième millénaire avant notre ère, aucun reste de fromage ancien n'a été retrouvé jusqu'à présent.

Le fromage vieux de 3600 ans a été découvert lors de fouilles archéologiques entre 2002 et 2004 au cimetière de Xiaohe, dans le désert inhospitalier du Taklamakan dans le nord-ouest de la Chine.

Les morceaux de fromage (pointés par les flèches) ont été trouvés sur le cou et la poitrine d'une momie féminine connue sous le nom de "La beauté de Xiaohe." L'encart montre une vue agrandie d'un morceau de fromage. Photo: Yimin Yang and Yusheng Liu

Les chercheurs ont recueilli 13 échantillons de matière organique jaunâtre sur 10 tombes et momies, dont celle appelée "la beauté de Xiaohe", une momie de femme vieille de 3800 ans aux traits caucasiens et enveloppée dans un linceul de belle facture.

L'analyse des protéines a montré que la matière organique n'était pas du beurre ou du lait, mais un fromage fabriqué à partir de la fermentation du kéfir.

Le cimetière a été construit sur une grande dune naturelle et héberge des centaines de mystérieuses momies aux traits caucasiens. Elles sont enterrées dans des cercueils en bois massif ressemblant à des bateaux à l'envers.

Des analyses ADN récentes ont montré que la population était mixte, européenne et asiatique.

Taklamakan signifie littéralement "allez et vous n'en sortirez pas." La région, avec ses sables, hyper-secs et salés, qui est extrême chaude en été et froide en hiver, apporte les conditions parfaites pour la momification naturelle. En outre, les cercueils en forme de chaloupe étaient couverts de plusieurs couches de peau de vache, qui les isolaient de l'air, de l'eau et du sable comme s'ils étaient «sous vide».

Relecture par Marion Juglin
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