8.04.2014

Vents et tempêtes révèlent de nouveaux géoglyphes à Nazca

Des vents violents ainsi que des tempêtes de sable au Pérou ont révélé des géoglyphes inconnus parmi les anciennes Lignes de Nazca.

Eduardo Herrán Gómez de la Torre, pilote et chercheur, a découvert les nouvelles formes alors qu'il survolait le désert.

Ces figures apparaissent dans le secteur de Changuillo. Une ligne en zigzag, des camélidés, un oiseau et d'autres lignes sont observées.

Il pense que l'un des géoglyphes représente un serpent de 60 mètres de long et 4 mètres de large, près du célèbre "colibri".

Un oiseau, des camélidés (peut-être des lamas) et une ligne en zigzag figurent aussi parmi ces découvertes gravées dans le sol sur les collines de la Vallée El Ingenio et de Pampas de Jumana.

Les archéologues sont en train d'essayer de confirmer si ces lignes correspondent à la culture Paracas dans la région d'Ica du Pérou. La civilisation Paracas a vécu entre 800 et 100 avant JC et influença la civilisation Nazca à travers ses textiles complexes, ses céramiques et ses gégoglyphes...

Selon Ruben Garcia Sota, directeur de l'Ica’s archaeological authority, ces découvertes sont "une précieuse contribution à notre connaissance des anciens Nazca".

Pour l'archéologue Orefici Giuseppe Pecci, ces géoglyphes confirment la relation étroite entre les anciennes œuvres d'art et l'eau (voir à ce sujet l'article: Theorie: les lignes de nazca... une carte des sources souterraines ?).

Les Lignes de Nazca couvrent environ 450 Km² et ont été gravées dans le sol sur plus de 1000 ans, entre 500 avant JC et 500 après JC.

L'UNESCO,  qui a classé ce site au patrimoine mondial en 1994, décrit les Lignes de Nazca comme "une réalisation artistique unique et magnifique qui est inégalée dans ses dimensions et sa diversité partout dans le monde préhistorique"

 Leur qualité, leur taille et continuité sont une des grandes énigmes de l'archéologie et l'on se demande si elles n'étaient pas utilisées pour des rituels astronomiques.

 Des animaux, des oiseaux, des insectes, des plantes et des êtres imaginaires sont dépeints ainsi que des lignes et de formes géométriques de plusieurs kilomètres de long.

 La plus grande créature est un pélican de 280 mètres de long. La plus étrange est un être avec deux mains dont une avec quatre doigts.

Des objets du quotidien comme des métiers à tisser, sont aussi visibles.
 
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7.28.2014

L'étude du pollen permet de résoudre une énigme vieille de 3200 ans

Il y a plus de 3200 ans, les civilisations florissantes dans et autour de l'Israël moderne se sont soudainement effondrées, pour des raisons qui sont longtemps restées un mystère.

L'expert en pollen, Dafna Langgut, examine des échantillons de pollen de la mer de Galilée.

Aujourd'hui, les professeurs Israël Finkelstein et Dafna Langgut de l'Institut Archéologique Sonia et Marco Nadler de l'Université de Tel Aviv Univ, et le professeur Thomas Litt de l'Université de Bonn ont trouvé une réponse grâce au pollen récupéré au fond des lacs d'Israël.

Dans une étude publiée dans Tel Aviv: Journal of the Institute of Archaeology of Tel Aviv Univ, les chercheurs expliquent que la sécheresse a entrainé la chute du Bronze Ancien de l'ancien Levant sud.

Et, conséquence de ce changement climatique "en un court laps de temps, le monde de l'âge du bronze s'est effondré", explique Finkelstein.

Une analyse, en haute en résolution, de grains de pollens prélevés dans les sédiments sous la mer de Galilée et sur la rive occidentale de la mer Morte, appuyée par une chronologie de la datation au radiocarbone, a permis de mettre en évidence la période de cette crise entre 1250 et 1100 avant JC.

L'étude a utilisé une combinaison unique d'analyse technologique, historique et archéologique pour fournir une image la plus large possible de la catastrophe écologique.

Il y a plusieurs années, Finkelstein a reçu une subvention du Conseil européen de la recherche pour mener des recherches visant à reconstruire l'Israël antique.
Le projet se compose de 10 pistes, dont l'étude de l'ADN ancien et l'archéologie moléculaire.


Pour la partie concernant le changement climatique, les chercheurs ont extrait environ 18 mètres d'échantillons de sédiments vaseux gris du centre de la mer de Galilée dans le nord d'Israël.
Des perceuses ont traversé 304 mètres d'eau et 20 mètres dans le lit du lac, pour récupérer des preuves datant des neuf derniers millénaires.

A Wadi Zeelim dans le sud du désert de Judée, sur les marges occidentales de la Mer Morte, les chercheurs ont extrait manuellement huit noyaux de sédiment, chacun d'environ 50cm de long.

"Le pollen est la matière organique la plus durable dans la nature", explique Langgut, chercheuse en pollen qui a effectué le travail d'échantillonnage. "Ces particules nous parlent de la végétation qui a grandi dans le voisinage du lac dans le passé et témoignent donc des conditions climatiques dans la région."

Les résultats ont montré une forte diminution, à l'âge du bronze tardif, des arbres méditerranéens comme les chênes, les pins et les caroubiers. Il y a eu aussi une baisse similaire de la culture locale des oliviers, que les experts interprètent comme la conséquence de périodes répétées de sécheresses.

Ces sécheresses ont probablement été aggravées par les vagues de froid, provoquant la famine et le mouvement des populations du nord vers le sud.

Des études récentes sur les grains de pollen menées par des spécialistes dans le sud-est de l'Anatolie, à Chypre, le long de la côte nord de la Syrie et du delta du Nil ont obtenu des résultats similaires, ce qui indique que la crise était régionale.

Après est arrivé une période humide qui a permis la récupération et les réimplantations, selon les chercheurs, permettant finalement la naissance des royaumes de l'époque biblique, dont l'ancien Israël et Juda.

Relecture par Marion Juglin
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7.24.2014

Un site funéraire d'une culture inconnue découvert au Pérou

MAJ 06/08/17
De archéologues polonais de l'Université de Wroclaw ont découvert plus de 150 tombes appartenant à une culture inconnue à ce jour, au Pérou.

Un site funéraire d'une culture inconnue découvert au Pérou
Les momies enveloppées dans des linceuls et des tapis. L'un des morts a un arc. Photo: Archives of the Tambo Project of the University of Wrocław.

Le site, datant du 4ème ou 7ème siècle après JC, montre que la partie nord du Désert d'Atacama a été habitée par une communauté agricole avant l'expansion de la civilisation de Tiwanaku (ou Tiahuanaco)

L'équipe, de l'Institut d'Archéologie de l'Université de Wroclaw, mène des recherches dans le sud du Pérou depuis 2008.

Le cimetière a été découvert dans le delta du Rio Tambo, dans la partie nord du Désert d'Atacama
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Un site funéraire d'une culture inconnue découvert au Pérou
Vue de la vallée du Rio Tambo. Photo: Archives of the Tambo Project of the University of Wrocław.

"Ces tombes ont été creusées dans le sable sans structures en pierres; cela les a rendues très difficiles à localiser et elles ont donc échappé aux pilleurs de tombes" explique le professeur Józef Szykulski, directeur du projet de recherche, dans lequel sont impliqués des chercheurs péruviens et colombiens.

 Les conditions climatiques du désert ont permis de préserver le contenu des tombes. "Ces sépultures appartiennent à un peuple pratiquement inconnu, qui a habité la région avant l'expansion de la civilisation de Tiwanaku. Des objets trouvés dans les tombes individuelles indiquent qu'ils avaient une hiérarchie sociale établie" ajoute l'archéologue.

Dans les tombes, les archéologues ont trouvé une grande coiffure en laine de camélidé qui a pu servir de casque.

Certains des corps étaient enveloppés dans des tapis, d'autres dans des linceuls en coton, et d'autres encore dans des filets ce qui signifierait que la pêche était une des activités pratiquées.

"Dans certaines tombes, nous avons trouvé des arcs et carquois avec des flèches dont les pointes sont en obsidiennes. C'est une découverte très intéressante, car les arcs sont très rares au Pérou" selon le professeur Szykulski.

Objets trouvés dans l'une des tombes. Photo: Archives of the Tambo Project of the University of Wrocław.


Une autre découverte intéressante: le squelette d'un jeune lama qui prouve que cet animal a été apporté au delta du Rio Tombo plus tôt qu'on ne le pensait.

 Dans certaines tombes d'hommes, les archéologues ont trouvé des massues avec des embouts en pierre ou en cuivre. "Ces objets, avec les arcs, symbolisent le pouvoir; cela montre que des représentants de l'élite ont été inhumés ici" explique le professeur.

 Ils ont aussi trouvé des outils de tissage richement décorés et de nombreux articles de bijouterie, dont un objet en cuivre et tumbaga (un alliage d'or et de cuivre).

Des tiges de roseau étaient attachées aux oreilles des morts et dépassaient au-dessus de la surface des tombes. Les scientifiques supposent que cela servait d'outil de "communication" rituelle entre les morts et les vivants de la communauté.

 Le professeur Szykulski a annoncé que les archéologues polonais ont aussi découvert des tombes de la civilisation de Tiwanaku dans le delta du Rio Tambo, datant du 7ème au 10ème siècle après JC: "Ces tombes en pierres contiennent des récipients en céramique, des outils et des armes. Cette découverte est sensationnelle car l'on pensait qu'à cette période la civilisation de Tiwanaku n'avait pas atteint cette région".

 Ces travaux archéologiques menés au Pérou par l'Institut d'Archéologie de l'Université de Wroclaw font partie d'un projet de recherche interdisciplinaire visant à analyser le processus d'implantation, à l'ère précolombienne, dans les vallées fluviales du sud du Pérou.

Relecture par Marion Juglin
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7.22.2014

Des objets d'une ancienne cité sumérienne trouvés dans un placard

Étonnant ce que l'on peut trouver dans une université après un bon nettoyage...

La boite dans laquelle ont été trouvés les objets provenant de la fouille archéologique de Sir Leonard Woolley à la cité sumérienne d'Ur. AP Photo/ University of Bristol

Les chercheurs de l'université de Bristol ont ainsi découvert une boite contenant des matériaux d'une fouille de l'archéologue Sir Leonard Woolley dans la cité sumérienne d'Ur. La boite était nichée tout en haut d'une armoire.

"Je classerai cela dans la même catégorie que -j'ai trouvé un Monet dans le grenier de ma grand-mère- " a dit Tamar Hodos, Maitre de conférence en archéologie.

 Les chercheurs ont extrait de la boite de la poterie, des graines, des rondelles de pomme carbonisées et des ossements d'animaux.

Le tout datant de 4500 ans et provenant d'une tombe fouillée en Irak dans les années 1920 et 1930 avec l'appui du British Museum et du Musée de l'Université de Pennsylvanie.

 Les matériaux avaient été analysés et décrits dans d'anciennes revues. Les chercheurs sont ravis, car les archéologues de l'époque ne ramenaient pas toujours de tels éléments organiques.

 Ici, Tamar Hodos a photographié les matériaux trouvés dans la boîte. AP Photo/ University of Bristol

Les fiches à l'intérieur de la caisse cataloguent scrupuleusement l'endroit où ont été trouvés les artéfacts, ainsi que les numéros d'identifications uniques ayant trait à la fouille.

 L'ensemble a été donné au British Museum qui va évaluer son importance. "Il ne fait aucun doute que cela provient de la fouille de Wooley" explique Hodos.

Mais personne ne sait comment cette caisse est arrivée à Bristol qui n'a eu aucun lien avec cette fouille archéologique...

Relecture par Marion Juglin
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7.21.2014

Une maison préhistorique ainsi que de nombreux objets mis au jour en Ecosse

Un habitat du Néolithique, qui serait la maison la plus ancienne du sud-ouest de l’Écosse, a été découvert  lors de la création d'une voie de contournement dans la région de Dumfries and Galloway.

Restes d'une maison du Mésolithique à Dunragit © GUARD Archaeology Ltd

Il y avait aussi deux cimetières contenant 20 incinérations de l'Age du Bronze, une paire de colliers en jais rarissime et des outils en silex utilisés au Mésolithique.

Les travaux sur la nouvelle intersection de Dunragit ont ainsi mis au jour une grande variété d'artéfacts sur 7000 ans d'histoire en Écosse.

Des paléochenaux s'entrecroisant sur ​​le bord d'un ancien estuaire avaient dissimulé une maison qui daterait de 6000 avant JC; il y a avait aussi une herminette de pierre perforée utilisée pour travailler le bois.

On pense que les restes de ces habitants du Néolithique se trouvent dans un complexe cérémoniel non loin. Il avait été fouillé par l'Université de Manchester il y a une dizaine d'années. Trois anneaux concentriques de poteaux en bois avaient été découverts grâce à la photographie aérienne.

Aucun ossement n'a survécu dans l'un des cistes où les colliers ont été trouvés. Les archéologues envisagent quand même de faire des tests chimiques pour savoir si les corps avaient été retirés des tombes ou bien déposés rituellement, à la fin du troisième et deuxième millénaire avant notre ère.

D'après les scientifiques, les colliers sont d'une qualité "exceptionnelle", originaires du Yorkshire ce sont les premiers exemplaires de leur sorte à être trouvés en Écosse récemment.

Sur les 20 incinérations, les restes d'un adulte ont été trouvés dans une urne intacte.


Un village de l'Age du Fer

Six rotondes de l'Age du Fer révèlent ainsi le seul village de l'Age du Fer jamais trouvé dans le Galloway. Elles datent d'environ 2000 ans et contiennent des traces de métallurgie et une broche de l'Age du Fer Romano-Britannique.

La broche de l'Age du Fer Romano-Britannique. © Guard Archaeology

Les experts ont observé avec incertitude l'impact que les Romains ont pu avoir sur ​​la communauté. Elle avait, semble-t-il, utilisé une voie romaine qui passait à proximité du site.

Les autres découvertes comprennent des déchets de débitage et plus de 13500 microlithes de silex. Cela devait être le cœur de l'activité des occupants du Mésolithique qui devaient exploiter les ressources en poissons et mollusques et des terrains de chasse.

La poterie de style Beaker pourrait les relier à une immigration européenne.

La nouvelle voie de contournement, l'A75, a été choisie afin d'éviter de perturber les sites archéologiques et les cropmarks. Les restes ont été découverts lors de l'enlèvement de la couche arable.

Relecture par Marion Juglin
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7.15.2014

Un ancien camp militaire Romain découvert à Carnuntum en Autriche

Les archéologues ont découvert un des plus anciens camps militaire Romain sur le site de Carnuntum, au bord du Danube près de Vienne.

Reconstruction virtuelle du camp de marche à Carnuntum. source photo: C: 7reasons, M.Klein

La découverte de ce vaste camp militaire, qui ferait la taille de six terrains de football, a pu être faite grâce à l'utilisation d'un engin radar à haute technologie: il peut détecter des objets profondément enfouis dans le sol.

Ce camp a été trouvé sur  le site du parc archéologique Carnuntum, situé en Basse-Autriche entre Vienne et la capitale Slovaque de Bratislava. Il a été découvert près des restes d'un ancien village.

Les chercheurs estiment qu'il s'agirait du plus ancien camp militaire sur le site de Carnuntum.

Il y a quelques années, dans la même zone, une immense école de gladiateurs romains qui se trouvait à l'origine sur les bords du Danube avait été mise au jour. Les restes avaient également été découverts grâce aux nouvelles techniques archéologiques non-invasives comme la cartographie aérienne et les radars à pénétration de sol. (voir l'article: Les archéologues recréent virtuellement une école romaine de gladiateurs en Autriche)

 L'engin avec radar à pénétration de sol. Source photo: C: LBI ArchPro, Geert Verhoeven


Le radar permettra aux chercheurs de cartographier en trois dimensions les vestiges de la ville romaine, en relevant les ondes électromagnétiques sur un écran d'ordinateur.


D'ici la fin de l'année 2014, ils espèrent couvrir 4 kilomètres carrés avec cette technologie

Plus de photos disponibles sur ce site: Carnuntum



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7.10.2014

Des fouilles archéologiques dans une grotte australienne révèlent des objets vieux de 45000 ans


Une fouille archéologique a mis au jour des artéfacts révélant une ancienne occupation, si vieille qu'elle rivalise avec les dates de sites montrant les traces des premières occupations humaines en Australie...

Source photo: The Sydney Morning Herald: "Archaeological cave dig unearths artefacts from 45,000 years ago"

Les scientifiques ont découvert des objets en os d'animaux et des charbons de bois dans la grotte Ganga Maya (signifiant selon les propriétaires traditionnels "maison de la colline") dans la région de Pilbara dans l'Ouest de l'Australie.

Ces artéfacts font l'objet d'un article scientifique non publié à l'heure actuelle.

La datation au radio carbone a révélé une première utilisation de la grotte il y a plus de 45000 ans.

La grotte, près d'une mine active en minerai de fer, a d'autant plus d'importance qu'elle aurait été occupée continuellement depuis la période glaciaire jusqu'à environ il y a 1700 ans.

Kate Morse, Directrice de l'archéologie à Fremantle heritage consultancy Big Island Research, reste prudente sur l'importance du site car seule une zone de un mètre carré et de 139cm de profondeur a été fouillée.

Lorsqu'on lui a demandé si le site pouvait être la plus ancienne implantation humaine, elle a répondu: "Nous n'avons qu'une seule datation et il serait préférable d'en avoir d'autres avant de faire une telle déclaration. C'est certainement un site très ancien. Je pense que c'est une zone que les gens ont d'abord traversé lorsqu'ils ont commencé à explorer l'Australie. Ils sont venus du Sud-Est de l'Asie à travers les eaux et sont arrivés au Nord de l'Australie et ils ont tracé leur chemin depuis la côte en suivant les systèmes fluviaux intérieurs."

Selon le Dr Morse, elle n'a appris que cette semaine que d'autres sites plus anciens dans la région de Kimberley et du Territoire du Nord étaient en cours d'étude: "Le travail a été concentré dans la région de Pilbara en raison du développement qui s'y passe. C'est une découverte fantastique. L'apport archéologique est important car, alors que beaucoup de sites ont été inégalement occupés, le nôtre a été occupé à l'intérieur et extérieur, continuellement, même lors de la période glaciaire il y a 18 à 22,000 ans." et, ajoute-t-elle, "Nous avons trouvé du charbon de bois, des artéfacts en pierre et en os d'animaux. Nous avons analysé l'os pour voir s'il s'agissait d'un restant de nourriture ou bien d'un animal mort dans la grotte. Des traces de brûlures suggèrent qu'il pourrait s'agir d'un reste de repas."


Un site exceptionnel menacé par l'exploitation minière.

 La découverte a cependant engendré des divisions au sein de la communauté dont un aîné, Eddy McPhee, pense que la compagnie minière, Atlas, et Yamatji Marlpa Aboriginal Corporation (YMAC) représentant les propriétaires traditionnels Njamal, prévoient de détruire les sites sacrés: "plus de recherches doivent être faites par un archéologue indépendant et les propriétaires traditionnels Njamal pour protéger la zone. La compagnie minière va détruire la grotte Ganga Maya et ses alentours, où il y a d'autres grottes et un point d'eau à proximité. Cela a une signification culturelle importante pour la région. L'exploitation minière doit cesser."

La société Big Island affirme travailler en collaboration avec les propriétaires traditionnels et l'YMAC sur le projet et que cela a été soutenu par la société Atlas. De nouvelles fouilles sont prévues dans un futur proche.

Yamatji déclare dans un communiqué qu'une zone tampon de 50 mètres protège la grotte et qu'il n'y aura pas de perturbation. D'autres réunions sont prévues pour discuter sur la façon dont le site doit être protégé et géré dans l'avenir.


Malgré tout il existe une pétition, trouvée sur le site Wakep-up World: 45,700 Year Old Artefact Overlooked as Mining Approved at Sacred Ganga Maya Cave (des artéfacts vieux de 45700 ans négligés alors que l'exploitation minière est autorisée sur le site sacré de la Grotte Ganga Maya):

"Nous demandons à Colin Barnett, premier ministre de l'Australie Occidentale de cesser l'activité minière sur le site Sacré autochtone Ganga Maya Cave en Australie occidentale. S'il vous plaît prenez un moment pour signer et partager notre pétition:


Avec votre aide, nous pouvons protéger notre histoire sacrée."

Relecture par Marion Juglin

Source:

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