8.22.2014

D'anciennes sculptures et des autels Mayas découverts au Guatemala

Une équipe d'archéologues au Guatemala a découvert une maison du conseil vieille de 700 ans, avec des autels, des brûleurs d'encens et des images sculptées d'animaux .

Située sur le site de Nixtun-Ch'ich' dans le Petén, la maison a "deux salles à colonnades construites côte à côte. Les salles étaient décorées d'images sculptées de "reptile", perroquet et tortue," écrit Timothy Pugh, professeur au Queens College in New York.

Le brûleur d'encens, montrant la tête d'Itzamna, chaman des dieux Mayas. Credit: Photo by Don Rice
 

Un groupe Maya, appelé Chakan Itza, aurait utilisé cette maison du conseil comme lieu pour tenir des réunions, des cultes aux dieux, faire des alliances et officier des cérémonies de mariage.

"Fondamentalement, presque tous les évènements religieux et politiques devaient avoir lieu en cet endroit" ajoute Pugh.

Les dirigeants qui se rassemblaient ici devaient exercer un pouvoir dans la communauté et peut-être dans la région. Parmi les artéfacts, il y a un brûleur d'encens montrant la tête d'Itzamna qui était le "chaman des dieux" selon Pugh.

 Les sculptures de reptile et de perroquet ornaient autrefois les murs du couloir, alors qu'une tortue sculptée ornait deux autels. Parmi les brûleurs d'encens, certains semblent avoir une forme de plant de Ceiba, qui avait une grande importance aux yeux des Mayas; et aujourd'hui encore il s'agit de l'arbre national du Guatemala.


Le centre de la communauté.

La maison du conseil de Nixtun-Ch'ich' fait environ 50m sur 50m et devait faire parti d'une colonie florissante.

 Les expéditions précédentes d'archéologues avaient trouvé un énorme terrain de jeu de balle sur le site, le second plus grand du monde Maya. Le plus grand est celui de Chichen Itza, une cité depuis laquelle on pense que les ancêtres des Chaken Itza avaient migré.

La maison du conseil semble avoir été utilisée entre 1300 et 1500 après JC, et probablement encore quelques temps après.

La maison du conseil Maya avait deux autels, chacun d'entre eux avait à l'origine une tortue sculptée dessus. Credit: Photo by Timothy Pugh

Selon Pugh, vers cette époque, les Chakan Itza ont décidé de détruire la maison du conseil et ont déplacé le siège du pouvoir; chose qu'ils semblaient faire régulièrement.
"Les Mayas accordaient une grande attention au temps et aux calendriers" ajoute le professeur, "après un certain cycle de temps, ils déplaçaient le siège du pouvoir dans un nouvel emplacement." Afin de détruire la maison du conseil, "ils ont mené un rituel qui effaçait le pouvoir de cet espace. Ils ont détruit les autels et recouvert le bâtiment" avec une grande quantité de boue.


Un héritage vivant.

Les espagnols ont conquis la région de Petén au Guatemale à la fin du 17ème siècle. Le peuple Itza a subi de nombreuses pertes suite à la conquête et aux maladies européennes contre lesquelles ils n'étaient pas immunisés.

Cependant, les Itza, ainsi que d'autre peuples Mayas, ont persisté et continuent de vivre aujourd'hui.
De nombreux Itza parlent espagnol, bien que la langue Itza soit encore parlée par un petit nombre d'individus.


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8.18.2014

Une tombe vieille de 4000 ans découverte à Louxor

Des archéologues espagnols, en collaboration avec le Ministère des Antiquités ont découvert une nouvelle tombe à Louxor datant de la période de la 11ème dynastie (2046 avant JC - 1991 avant JC).

Mohamed Ibrahim, Ministre des Antiquités, a fait remarquer que le tombeau appartenait à l'un des hommes d’état ou hauts fonctionnaires qui vivaient sous la 11ème dynastie.

Photo publiée le 9 Juin 2014, par le Ministère Egyptien des Antiquités montre les chambres intérieures d'un ancien  tombeau pharaonique  vieux de plus de 4000 ans et supposé appartenir à un personnage important de la onzième dynastie dans l'ancienne ville de Louxor. (AFP PHOTO / HO / Ministère égyptien des antiquités)


La tombe a été découverte lors de fouilles faites par les archéologues espagnols à Abu Deraa.
Selon Ali Al-Asfar, fonctionnaire du ministère, la tombe contenait des poteries et ustensiles utilisés sous la 17ème dynastie, ce qui suggère qu'elle a été réutilisée au cours de cette période.

Joe Galan, chef de l'expédition espagnole, a expliqué que cette découverte prouve la présence de nombreuses tombes appartenant à la 11ème dynastie dans la région d'Abu Deraa à Louxor. Il a ajouté que cette découverte apportait un nouvel éclairage sur la dynastie qui dirigeait Louxor, ancienne capitale d'Egypte appelée Thèbes.

Galan a fait remarquer qu'un tombeau datant de la même dynastie a été découvert il y a cinq ans dans la même région. La tombe contenait une momie bien préservée avec des arcs et des flèches, que l'on peut aujourd'hui voir dans le Musée de Louxor.

La tombe a été découverte par hasard, au cours de fouilles dans le tombeau de Djéhouty de la 17ème dynastie, où l'expédition avait trouvé deux chambres dont l'une a débouché sur un passage vers la tombeau nouvellement découvert.

La conception et la taille du passage ont suggéré que la tombe appartenait à la 11ème dynastie.

Plus tôt en Juin, Ibrahim annonçait la découverte d'une tombe dans la zone de Koba El-Hawa au sud d'Assouan. Le tombeau contenait neuf momies qui appartenaient à la Période Tardive (664 avant EC - 332 avant EC)

Un cercueil en bois contenant une momie conservée, qui serait une personne ayant vécue à la même époque, avait été aussi découvert dans la même zone.


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8.14.2014

La plus ancienne inscription arabe découverte par une équipe franco-saoudienne

Une équipe franco-saoudienne à mis au jour, à Najran, ce qui pourrait être la plus ancienne inscription en alphabet arabe.

Photo publiée par la Commission Saoudienne pour le Tourisme et les Antiquités (SCTA) montrant quelques unes des stèles trouvées dans le Royaume et portant des inscriptions arabes. (AN photo)

L'épigraphe Frédéric Imbert, professeur à l'Université d'Aix-Marseille, a trouvé l'inscription arabe nabatéenne à 100km au nord de Najran près de la frontière avec le Yémen: "la première chose qui rend cette découverte importante est le fait que c'est un mélange de texte, appelé arabe nabatéen, la première étape de l'écriture arabe. Ce texte n'a été vu auparavant qu'au nord d'Hejaz, dans le Sinaï et le Levant."

De plus, ces inscriptions sont datées. La période indiquée correspond aux années 469-470 après JC.

C'est ainsi la plus ancienne forme d'écriture arabe connue à ce jour, le "chaînon manquant" entre le nabatéen et l'arabe.
Ancienne inscription nabatéenne à Wadi Rum. Credit: Brian Searwa.

Cette découverte, qui est importante pour l'histoire de la Péninsule Arabique et l'histoire du langage, est un succès pour le réseau des missions archéologiques financées par le ministère français des Affaires étrangères et du développement international, qui a exécuté 148 projets cette année dans plus de 60 pays à travers le monde.

De nombreux exemples de graffitis et d’inscriptions, essentiellement des noms et salutations, témoignent de l'alphabétisation généralisée dans la culture nabatéenne, qui s'étendait jusqu'au nord de la Mer Morte.

Aucune littérature nabatéenne n'a survécu à l'exception de quelques lettres.

Abu Lawha, le plus grand tombeau nabatéen sur le site archéologique de Mada'in Saleh, à 1043 km au nord-ouest de la capitale Riyad, Arabie Saoudite. (AP)


Merci à Quentin pour l'info !
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8.11.2014

Pays de Galles: un mystérieux objet en cuivre découvert dans un tombe du Néolithique

La découverte d'un mystérieux objet en cuivre sur le site d'une tombe néolithique , à Anglesey, pourrait aider les archéologues à répondre à des questions cruciales.

L'artéfact en cuivre découvert lors de fouilles archéologiques à Perthi Duon. Photo courtesy of Dr George Nash.


Le Dr Georges Nash, qui a dirigé les fouilles sur le site de Perthi Duon, près de Brynsiencyn, estime que la découverte pourrait donner du poids à l'idée d'un Age du Cuivre Britannique, qui est actuellement débattue par les archéologues.

D'après Nash, le site de Perthi Duon "est la tombe à chambre la moins connue du Néolithique". On pense que c'était un dolmen à portique, un type de tombe à chambre unique souvent construit au début de la période du Néolithique, et il remonterait aux alentours de 3500 avant JC.

Le site a été étudié dès 1723, lorsque l'antiquaire Henry Rowlands avait visité et dessiné la tombe, qui alors se tenait debout.
Le Dr Nash, de l'Université de Bristol, a expliqué que le monument était dans un état de ruines au début du 19ème siècle et avait été incorporé dans une haie.

Une équipe internationale d'archéologues du Welsh Rock Art Organisation a récemment fouillé le site et découvert plusieurs éléments significatifs. Parmi eux, il y avait ce curieux artéfact en cuivre qui pourrait être un bijou porté il y a des milliers d'années.

Selon l'universitaire: "Cet objet pourrait être une importante découverte qui renforcerait la notion d'une Age du Cuivre dans les iles Britanniques. Les objets en cuivre du Néolithique Britannique (4000 à 2000 avant JC) et de l'Age du Bronze Ancien (2500 à 1800 avant JC) sont considérés comme rares".

Perthi Duon près de Brynsiencyn, site de fouille du Welsh Rock Art Organisation.

l'Age du Cuivre arrive après l'ère Néolithique et est considéré comme faisant partie de l'Age du Bronze. La période est définie comme une phase de l'Age du Bronze dans laquelle les métallurgistes n'ont pas encore découvert que le bronze pouvait être fabriqué en ajoutant de l'étain au cuivre.

Alors qu'un Age du Cuivre est reconnu depuis longtemps en Europe, la question reste débattue par les archéologues pour les Britanniques.

Selon le Dr Nash: "la grande question en archéologie actuellement est de savoir s'il y a eu un Age du Cuivre en Grande Bretagne. Est-ce que le cuivre est arrivé avant le bronze ? Cette découverte semble suggérer qu'il y a eu un Age du Cuivre."

L'artéfact en cuivre fera l'objet de tests scientifiques afin d'en apprendre plus sur ses origines.




Plan de l'antiquaire de Perthi Duon, daté de 1802 et dessiné par le Révérend John Skinner.


Le labourage autour du monument au cours de la fin du 20ème siècle a engendré de nombreuses perturbations dans les restes archéologiques.

D'autres découvertes faites sur le site comprennent des zones de pierre compactées qui, autrefois, devaient former un monticule en forme de haricot autour de la chambre. Ils ont aussi trouvé une pierre circulaire rarissime qui devait soutenir une pierre de bordure servant à délimiter la forme du monument.

Des tessons de poterie ont aussi été trouvés.

Pour le Dr Nash: "ces découvertes montrent clairement que ce monument était un dolmen à portique, un des plus anciens monuments Néolithique de ce type au Pays de Galles. Plus important encore, l'architecture de Perthi Duon semble avoir servi de modèle pour d'autres dolmens à portique dans ce qu'on appelle la province de la mer d'Irlande. Ces fouilles nous permettent maintenant de mieux comprendre les pratiques rituelles et funéraires qui avaient lieu il y a quelques 5500 ans."

 A l'époque Néolithique, les morts étaient déposés dans la chambre après leur crémation ou, des années plus tard, après leur démembrement.


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8.07.2014

Une ancienne épave romaine trouvée dans la mer de Ligurie

Des plongeurs ont découvert un bateau, près de la côte italienne, vieux d'environ 2000 ans.

L'épave, découverte dans la mer près de la ville de Varazze dans la région de Ligurie, serait un navire commercial de l'époque romaine.


Des pêcheurs de la région ont dit qu'ils ont trouvé des tessons de poterie dans leurs filets pendant des années, ce qui a incité les plongeurs de la police à lancer des recherches.

 Le bateau serait dans un très bon état de conservation. "La particularité, ici, est que cette épave est presque intacte" a confirmé le Lieutenant Colonel du groupe des plongeurs de la police, Francesco Schilardi, "nous pensons qu'il date entre le 1er siècle avant JC et le 1er siècle après JC".

 La boue du fond de la mer avait caché, mais aussi protégé, l'épave jusqu'ici.

Les plongeurs estiment que l'étude du navire devrait aider à comprendre les activités commerciales dans la région.

 Le bateau aurait voyagé sur des routes commerciales entre l'Espagne et ce qui est maintenant le centre de l'Italie. Il était chargé de plus de 200 amphores en argiles qui devaient contenir des poissons, du vin, de l'huile et des céréales.

 Selon le groupe de plongeurs qui a découvert le navire, il est possible techniquement de le remonter. Cependant, c'est désormais aux autorités italiennes de décider s'il faut lancer une telle opération complexe et coûteuse.

Pour le moment, la zone a été sécurisée et la pêche ou les passages de bateau sont interdits.

Merci à Hugo pour l'info !
Source:
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8.04.2014

Vents et tempêtes révèlent de nouveaux géoglyphes à Nazca

Des vents violents ainsi que des tempêtes de sable au Pérou ont révélé des géoglyphes inconnus parmi les anciennes Lignes de Nazca.

Eduardo Herrán Gómez de la Torre, pilote et chercheur, a découvert les nouvelles formes alors qu'il survolait le désert.

Ces figures apparaissent dans le secteur de Changuillo. Une ligne en zigzag, des camélidés, un oiseau et d'autres lignes sont observées.

Il pense que l'un des géoglyphes représente un serpent de 60 mètres de long et 4 mètres de large, près du célèbre "colibri".

Un oiseau, des camélidés (peut-être des lamas) et une ligne en zigzag figurent aussi parmi ces découvertes gravées dans le sol sur les collines de la Vallée El Ingenio et de Pampas de Jumana.

Les archéologues sont en train d'essayer de confirmer si ces lignes correspondent à la culture Paracas dans la région d'Ica du Pérou. La civilisation Paracas a vécu entre 800 et 100 avant JC et influença la civilisation Nazca à travers ses textiles complexes, ses céramiques et ses gégoglyphes...

Selon Ruben Garcia Sota, directeur de l'Ica’s archaeological authority, ces découvertes sont "une précieuse contribution à notre connaissance des anciens Nazca".

Pour l'archéologue Orefici Giuseppe Pecci, ces géoglyphes confirment la relation étroite entre les anciennes œuvres d'art et l'eau (voir à ce sujet l'article: Theorie: les lignes de nazca... une carte des sources souterraines ?).

Les Lignes de Nazca couvrent environ 450 Km² et ont été gravées dans le sol sur plus de 1000 ans, entre 500 avant JC et 500 après JC.

L'UNESCO,  qui a classé ce site au patrimoine mondial en 1994, décrit les Lignes de Nazca comme "une réalisation artistique unique et magnifique qui est inégalée dans ses dimensions et sa diversité partout dans le monde préhistorique"

 Leur qualité, leur taille et continuité sont une des grandes énigmes de l'archéologie et l'on se demande si elles n'étaient pas utilisées pour des rituels astronomiques.

 Des animaux, des oiseaux, des insectes, des plantes et des êtres imaginaires sont dépeints ainsi que des lignes et de formes géométriques de plusieurs kilomètres de long.

 La plus grande créature est un pélican de 280 mètres de long. La plus étrange est un être avec deux mains dont une avec quatre doigts.

Des objets du quotidien comme des métiers à tisser, sont aussi visibles.
 
Source:

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7.28.2014

L'étude du pollen permet de résoudre une énigme vieille de 3200 ans

Il y a plus de 3200 ans, les civilisations florissantes dans et autour de l'Israël moderne se sont soudainement effondrées, pour des raisons qui sont longtemps restées un mystère.

L'expert en pollen, Dafna Langgut, examine des échantillons de pollen de la mer de Galilée.

Aujourd'hui, les professeurs Israël Finkelstein et Dafna Langgut de l'Institut Archéologique Sonia et Marco Nadler de l'Université de Tel Aviv Univ, et le professeur Thomas Litt de l'Université de Bonn ont trouvé une réponse grâce au pollen récupéré au fond des lacs d'Israël.

Dans une étude publiée dans Tel Aviv: Journal of the Institute of Archaeology of Tel Aviv Univ, les chercheurs expliquent que la sécheresse a entrainé la chute du Bronze Ancien de l'ancien Levant sud.

Et, conséquence de ce changement climatique "en un court laps de temps, le monde de l'âge du bronze s'est effondré", explique Finkelstein.

Une analyse, en haute en résolution, de grains de pollens prélevés dans les sédiments sous la mer de Galilée et sur la rive occidentale de la mer Morte, appuyée par une chronologie de la datation au radiocarbone, a permis de mettre en évidence la période de cette crise entre 1250 et 1100 avant JC.

L'étude a utilisé une combinaison unique d'analyse technologique, historique et archéologique pour fournir une image la plus large possible de la catastrophe écologique.

Il y a plusieurs années, Finkelstein a reçu une subvention du Conseil européen de la recherche pour mener des recherches visant à reconstruire l'Israël antique.
Le projet se compose de 10 pistes, dont l'étude de l'ADN ancien et l'archéologie moléculaire.


Pour la partie concernant le changement climatique, les chercheurs ont extrait environ 18 mètres d'échantillons de sédiments vaseux gris du centre de la mer de Galilée dans le nord d'Israël.
Des perceuses ont traversé 304 mètres d'eau et 20 mètres dans le lit du lac, pour récupérer des preuves datant des neuf derniers millénaires.

A Wadi Zeelim dans le sud du désert de Judée, sur les marges occidentales de la Mer Morte, les chercheurs ont extrait manuellement huit noyaux de sédiment, chacun d'environ 50cm de long.

"Le pollen est la matière organique la plus durable dans la nature", explique Langgut, chercheuse en pollen qui a effectué le travail d'échantillonnage. "Ces particules nous parlent de la végétation qui a grandi dans le voisinage du lac dans le passé et témoignent donc des conditions climatiques dans la région."

Les résultats ont montré une forte diminution, à l'âge du bronze tardif, des arbres méditerranéens comme les chênes, les pins et les caroubiers. Il y a eu aussi une baisse similaire de la culture locale des oliviers, que les experts interprètent comme la conséquence de périodes répétées de sécheresses.

Ces sécheresses ont probablement été aggravées par les vagues de froid, provoquant la famine et le mouvement des populations du nord vers le sud.

Des études récentes sur les grains de pollen menées par des spécialistes dans le sud-est de l'Anatolie, à Chypre, le long de la côte nord de la Syrie et du delta du Nil ont obtenu des résultats similaires, ce qui indique que la crise était régionale.

Après est arrivé une période humide qui a permis la récupération et les réimplantations, selon les chercheurs, permettant finalement la naissance des royaumes de l'époque biblique, dont l'ancien Israël et Juda.

Relecture par Marion Juglin
Source:

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