1.29.2015

Un ancien charme écrit en grec et citant la Bible trouvé dans une bibliothèque

Mise à jour 08/02/15

Un charme sur un papyrus vieux de 1500 ans serait le premier à faire référence au Dernier Repas et à utiliser la magie dans un contexte Chrétien.

Le texte écrit au dos d'un reçu pour taxe de grain

Le fragment a été trouvé dans la bibliothèque John Rylands de l'Université de Manchester par la chercheuse Dr Roberta Mazza.
Elle a expliqué que c'était "un exemple incroyablement rare de la Bible devenant significative pour les gens ordinaires". Elle suppose que le charme avait été mis dans un médaillon pour protéger des dangers son porteur.

Le document, écrit en Grec, est à la bibliothèque depuis 1901, mais avait été ignoré jusqu'à ce que le Dr Mazza tombe dessus.


Doublement fascinant

Sur un coté, il y a un mélange de passages bibliques du livre des Psaumes et du livre de Mathieu. Sur l'autre coté,  il y a une partie d'un reçu pour paiement d'une taxe de grain.

D'après le Dr Mazza, le fabricant de l'amulette "a du découper un morceau du reçu pour écrire le charme sur l'autre coté, puis il a plié le papyrus pour le mettre dans un médaillon".

Elle précisé que l'utilisation de charmes écrits était une ancienne pratique égyptienne qui avait été adoptée par les premiers Chrétiens. Ils remplaçaient les prières aux dieux Greco-Romains et Egyptiens par des passages de la Bible. Le papyrus a du appartenir, à l'origine, à un villageois vivant près d'Hermopolis, aujourd'hui Al Ashmunin, dans l'est de l'Egypte.

"Nous pensons maintenant que la connaissance de la Bible était mieux intégrée que nous ne le pensions au 6ème siècle après JC" estime le Dr Mazza.


Voici la traduction du texte (Mise à jour du 08/02/15):

 "Craignez, vous tous qui régnez sur la terre
Sachez, peuples et nations, que le Christ est notre dieu
Car il a parlé et est venu à être, il commande et ils furent créés;
Il mit tout sous nos pieds et nous a délivré de la volonté de nos ennemis.
Notre dieu a préparé une table sacrée dans le désert
Et donna la manne à manger à la nouvelle alliance, le corps immortel du Seigneur et le sang du Christ versé pour nous en rémission des péchés."

Je ne suis pas sûr du tout de ma traduction, donc la voici aussi en anglais telle que publié par la chercheuse:

Fear you all who rule over the earth.
Know you nations and peoples that Christ is our God.
For he spoke and they came to being, he commanded and they were created; he put everything under our feet and delivered us from the wish of our enemies.
Our God prepared a sacred table in the desert for the people and gave manna of the new covenant to eat, the Lord’s immortal body and the blood of Christ poured for us in remission of sins.”

Sources:

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1.26.2015

Un temple vieux de 6000 ans découvert dans un village préhistorique en Ukraine


Un temple vieux de 6000 ans contenant des figurines aux formes humaines et des restes d'animaux sacrifiés a été découvert dans un grand village préhistorique en Ukraine.

Credit: courtesy Nataliya Burdo and Mykhailo Videiko/Institute of Archaeology NAS of Ukraine, Kyiv.

Construit avant l'invention de l'écriture, le temple mesure environ 60 mètres sur 20 mètres. C'était un bâtiment de deux étages fait de bois et d'argile et entouré d'une coursive. L'étage était divisé en 5 pièces selon les archéologues Nataliya Burdo et Mykhailo Videiko.

A l'intérieur du temple, les archéologues ont trouvé les restes de huit plateformes en argile, qui ont pu servir d'autel.
Une plateforme à l'étage contient "de nombreux ossements d'agneaux brûlés, ce qui est associé au sacrifice" ajoutent Burdo et Videiko, de l'Institut d'Archéologie de l'Académie Nationale des Science d'Ukraine. Les planchers et les murs des cinq pièces à l'étage "sont décorés de peinture rouge, ce qui devait créer une atmosphère cérémonielle".

 Le rez-de-chaussée contient sept plateformes supplémentaires et une coursive parsemée d'ossements d'animaux et de fragments de poteries.


Un grand village.

Le temple, qui avait été découvert en 2009, est situé dans un village préhistorique près de la ville actuelle de Nebelivka.
De récentes recherches, utilisant des relevés géophysiques, ont montré que le village préhistorique faisait 238 hectares. Il comprenait 1200 constructions et près de 50 rues.

D'autres sites préhistoriques, d'une taille similaire, ont été trouvés en Ukraine et dans d'autres parties de l'Europe de l'Est.

Ces sites sont parfois attribués à la culture Trypillienne, ou Cucuteni. Le nom provient du village de Trypillia en Ukraine où des artéfacts de cette ancienne culture ont été trouvés la première fois.

Les archéologues avaient découvert que lorsque ce village préhistorique avait été abandonné, ses structures, dont le temple qui vient d'être découvert, avaient été complètement brûlées. C'était une pratique courante que l'on retrouve sur les autres sites de la culture Trypillienne.


Ornements et figurines

Des fragments de figurines, dont certaines ont une forme humaine, ont été trouvés dans le temple. Comme les découvertes faites sur d'autres sites de la culture Trypillienne, certaines de ces figurines ont le nez qui ressemble à un bec et les yeux qui sont dissemblables, l'un légèrement plus grand que l'autre.

Les figurines aux formes humaines. Credit: courtesy Nataliya Burdo and Mykhailo Videiko/Institute of Archaeology NAS of Ukraine, Kyiv.

Des ornements faits en os et en or ont aussi été trouvés dans le temple. Ceux en or font moins de 2.5cm et devaient se porter sur les cheveux.

A l'époque où prospérait ce site préhistorique, d'autres centres urbains se développaient au Moyen Orient. Et le temple qui vient d'être découvert est similaire, sous certains aspects, aux temples des 5ème au 4ème millénaire avant JC qui furent construits dans les cités du Moyen Orient; comme ceux d'Anatolie et de Mésopotamie.

Ainsi, par exemple, un temple vieux de 6000 ans dans l'ancienne cité d'Eridu, dans l'actuelle Irak, avait aussi un étage partitionné en pièces similaires.

Relecture par Marion Juglin
Source:

1.22.2015

Les secrets révélés des rouleaux carbonisés d'Herculanum

Une prouesse technologique a été réalisée par des chercheurs du CNRS-IRHT (Institut de recherche et d'histoire des textes), du CNR italien et de l'ESRF (synchrotron de Grenoble), dans l'étude des rouleaux de papyrus ensevelis par l'éruption du Vésuve en 79 et découverts à Herculanum il y a 260 ans.

Les secrets révélés des rouleaux carbonisés d'Herculanum
 Le rouleau mesure 16cm de longueur  © Bibliothèque de l'Institut de France / Photo D. Delattre

A l'aide d'une nouvelle technique d'imagerie non invasive par rayons-X, les chercheurs ont pu faire apparaître des lettres grecques cachées au cœur même du rouleau carbonisé.


Grâce aux résultats, ils ont pu émettre une hypothèse concernant l'auteur du texte.


Cette étude laisse espérer que l'ensemble des papyrus de la bibliothèque antique d'Herculanum puisse être déchiffré. Cette bibliothèque ensevelie sous plusieurs couches de matériaux volcaniques lors de l'éruption du Vésuve avait été redécouverte il y a 260 ans à Herculanum.

Ces documents sont un trésor culturel unique car il n'existe probablement pas d'autre copie des textes qu'ils contiennent. Ces rouleaux carbonisés sont extrêmement fragiles. Les tentatives pour les ouvrir et en lire le contenu risquent de les fragmenter voire de les détruire.

Aussi, au cours des dernières décennies, différentes techniques d'imagerie avaient été mises en œuvre pour tenter de lire les papyrus sans les dérouler, en vain jusqu'à aujourd'hui.

L'encre utilisée dans l'Antiquité était fabriquée à partir de carbone issu des résidus de fumée. Celle-ci a donc une densité quasi identique à celle de la feuille de papyrus brûlée, ce qui la rend difficile à distinguer via l'utilisation classique des rayons X.


Un nouvel outil: la tomographie X en contraste de phase


Les chercheurs ont donc utilisés la tomographie X en contraste de phase (XPCT) pour mieux percevoir la différence entre l'encre et le papier en utilisant la différence d'indice de réfraction.

 Coupe tomographique de l'épaisseur du papyrus. Les séquences de lettres trouvées se situent dans une couche cachée du fragment.  © CNRS-IRHT UPR 841 / ESRF / CNR-IMM Unité de Naples

Cette technique exploite également le fait que l'encre ne pénètre pas dans les fibres végétales et les lettres forment donc un très léger relief à la surface du papier. Cette différence de quelques centaines de microns permet d'amplifier le contraste entre les deux composantes du rouleau et de faire apparaître les lettres.

En étudiant par XPCT deux papyrus d'Herculanum issus de la collection de l'Institut de France les chercheurs ont donc pu lire des mots se situant sous plusieurs couches de papier ou sur des spires du rouleau déformées et collées entre elles. Ils ont également réussi à reconstituer un alphabet grec presque complet pour un papyrus encore enroulé.


Une partie de l'alphabet reconstitué depuis le rouleau de papyrus PHerc.Paris. 4.

Le rouleau carbonisé pourrait contenir un texte du philosophe épicurien Philodème, rédigé au premier siècle avant J-C au sein de son école.

Cette avancée technique permettant de détecter les traces d'encre au sein d'un rouleau de papyrus carbonisé sans compromettre son intégrité était attendue depuis longtemps. En la développant davantage, il sera possible d'obtenir l'image d'un papyrus dans son ensemble en quelques heures d'analyse sous la ligne de lumière d'un synchrotron.

À terme, ce serait l'ensemble des textes philosophiques contenus dans les rouleaux de la « Villa des papyrus » d'Herculanum qui pourraient être déchiffrés.

Reconstitution en 3D d'un des rouleaux étudiés :


Merci à Morgan pour l'info !
Source: CNRS

1.15.2015

De l'orichalque découvert dans une épave ?

Après le dernier article concernant l'épave d'un bateau phénicien datant de 2700 ans, cette fois cela concerne un bateau ayant coulé à peu près à la même période...

Des explorateurs sous-marins ont découvert des pièces de métal coulé non identifiées dans une épave vieille de 2600 ans

L'épave du bateau découverte au large des côtes de la Sicile.

L'archéologue italien Sebastiano Tusa a expliqué que les 39 lingots trouvés sur le fond marin sont uniques et qu'ils pourraient bien être de l'orichalque, le métal mythique.

L'épave est à 30 mètres de profondeur et à 300 mètres de la côte sicilienne.

Bien que l'orichalque n'est connu du monde moderne qu'à travers la littérature ancienne, les plongeurs pensent que leur récente découverte est le fameux métal décrit par Platon.

Les anciens Grecs pensaient que l'orichalque abondait dans la cité perdue (ou mythique) d'Atlantis. Les Romains connaissaient aussi ce métal et l'appelaient "cuivre d'or".

Les lingots découverts dans l'épave. Photo: Opinion Bolivia

 Afin de déterminer la composition des 39 lingots, l'équipe archéologique a analysé par fluorescence à rayons X les métaux coulés.  Il est apparu que les métaux étaient composés principalement de cuivre et de zinc avec de petites traces de fer, de nickel et de plomb.

La découverte de ces métaux implique la présence d'ateliers d'artisanat dans la ville côtière de Gela dans le sud de la Sicile. Gela a connu son apogée à l'époque de la colonisation grecque en 689 avant JC.

Le bateau qui a coulé il y a 2600 ans pourrait avoir transporté des biens vers l'île alors qu'il naviguait en pleine tempête.

Jusqu'à présent, la composition et origine de l'orichalque restent contestées. Certains experts le compare à l'ambre quand d'autres y voient une base de cuivre pour sa composition; cependant, la plupart d'entre eux pensent que cet alliage se rapproche plus de l'airain.

Le Dr Enrico Mattievich, professeur de physique à la retraite et spécialiste en minéralogie, estime plutôt que l'orichalque a été fabriqué par les anciens péruviens au cours de l'ère Chavin, car il ressemble à la composition d'alliages métalliques trouvés dans certains artéfacts Précolombiens.
De plus, les anciens habitants des Andes étaient connus pour leur savoir-faire dans le travail des métaux.

Mattievich a ajouté que les métaux découverts par Sebastiano Tusa et son équipe ne sont pas de l'orichalque mais plutôt des pièces d'alliage de cuivre, de zinc et de plomb.

Alors que la classification des 39 lingots continue de faire polémique chez les experts, l'équipe archéologique va commencer une nouvelle phase d'exploration de l'épave et de son contenu.

Merci à Ghislain pour l'info !

Relecture par Marion Juglin
Sources:
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1.12.2015

Découverte d'une épave de bateau phénicien près de Malte

Une équipe internationale de chercheurs a découvert les restes d'un bateau phénicien qui avait coulé dans les eaux au large de l'Ile de Malte vers 700 avant JC.

Un champ d'amphores sur le site du naufrage.

Longue d'environ 15 mètres, il s'agit de l'une des plus anciennes épaves découverte en Méditerranée. Elle a été trouvée à 125 mètres de profondeur, sur les fonds marins sablonneux de l'ile de Gozo, la seconde plus grande île de l'archipel maltais.

"Il y a de fortes chances que la coque en bois soit encore présente, enterrée dans le sable" estime Timmy Gambin, maitre de conférences en archéologie maritime à l'Université de Malte, et co-directeur du projet.

Gambin et ses collègues de l'Université de Texas A&M et de l'Agence Nationale de Recherche (ANR) ont trouvé la cargaison du bateau éparpillée sur 210m². Pour Gambin, c'était "dans un état de conservation fantastique". Le fond sablonneux a dû amortir l'impact lorsque le navire a sombré, laissant les jarres et céramiques intactes.
D'après les chercheurs, le bateau transportait une cargaison mixte de jarres et de meules.

 Les meules. Image credit: © Groplan project / Timmy Gambin, University of Malta.

Environ 20 meules faites en pierre volcanique, pesant environ 30kg chacune, ont été identifiées sur le site. "Les pierres, provenant probablement de Sicile, ont été transportées pour y être vendues ailleurs en Méditerranée" précise Gambin.

Les chercheurs ont également repéré une cinquantaine d'amphores de 7 types différents. Cela indiquerait que le bateau serait passé dans de nombreux ports avant de couler.

Comme les autres bateaux de commerce phéniciens, celui-ci a dû s'arrêter en Sardaigne et à Malte pour vendre sa cargaison. Selon Gambin, sa route a dû inclure des ports d'escale dans le sud de l'Italie, en Sicile, Malte et peut-être en Afrique du Nord, dans ce qui est aujourd'hui la Tunisie.

Originaire du Liban actuel, les phéniciens étaient maitres en construction de navires et, en tant que commerçants, ils sillonnaient la Méditerranée entre 1550 et 300 avant JC.
Ils ont développé le premier alphabet et ont créé le précieux pourpre extrait du murex (escargot) et utilisé comme pigment pour les vêtements royaux.

Gravure d'une birème, un bateau phénicien.

Sur leurs routes commerciales, ils utilisaient Malte comme plateforme et point d'ancrage. En effet, les commerçants phéniciens auraient été les premiers habitants connus de Malte.

"Le naufrage devrait apporter de nouvelles informations sur la navigation et le commerce phénicien en Méditerranée centrale au cours de la période archaïque" ajoute Gambin, "jusqu'à présent, on en sait peu sur les premiers contacts des marins phéniciens avec les îles maltaises"

Une modélisation haute résolution en 3D du site, basée sur plus de 8000 photographies de l'épave, est en cours de réalisation par l'ANR. La localisation exacte sera gardée secrète jusqu'à ce que l'équipe finisse ses recherches.

Relecture par Marion Juglin
Source:

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1.10.2015

Quand les plantes étaient utilisées avant l'agriculture

Sur le site préhistorique d'Al Khiday, situé le long du Nil au Soudan, les archéologues ont découvert les preuves montrant que les habitants préhistoriques du lieu consommaient des quantités significatives de plantes pour leurs qualités nutritionnelles mais aussi médicinales.

Une des tombes du Méroïtique Tardif fouillées dans le cimetière, celle d'un jeune homme. Photo: Donatella Usai/Centro Studi Sudanesi and Sub-Sahariani (CSSeS)

L'équipe a analysé les composés chimiques d'échantillons et des microfossiles de la plaque dentaire calcifiée de dents humaines de 14 individus provenant de sépultures du site.
Ces tombes couvrent trois périodes différentes: le pré-Mésolithique, le Néolithique et le Méroïtique Tardif.
Les chercheurs ont pu déterminer que ces hommes avaient ingéré une plante spécifique, le souchet pourpre (Cyperus rotundus), pendant au moins 7000 ans, soit sur des périodes pré-agricoles et agricoles.

Largement considérée de nos jours comme une mauvaise herbe, le souchet pourpre était apparemment une denrée de base importante pour cette population préhistorique.

"En extrayant la substance de ces échantillons d'ancien tartre dentaire, nous avons trouvé que, plutôt qu'être un nuisible, le souchet pourpre était un aliment et probablement que ses vertus médicinales étaient connues" estime l'auteur qui a dirigé l'étude, Karen Hardy, "nous avons aussi découvert que ces gens mangeaient d'autres plantes, et nous avons trouvé des traces de fumée, de cuisine et des fibres végétales mâchées pour préparer les matières premières. Ces petits détails biographiques s'ajoutent aux éléments de plus en plus nombreux prouvant que les hommes préhistoriques avaient une compréhension détaillée des plantes bien avant le développement de l'agriculture".

Le souchet pourpre

Cette découverte donne un aperçu sur la connaissance que les hommes préhistoriques avaient sur l'écologie et sur les propriétés thérapeutiques potentielles des plantes.

En plus des bénéfices nutritionnels du souchet pourpre, il inhibe un type spécifique de Streptococcus ce qui contribue à abaisser le niveau des cavités dentaires. Cela explique pourquoi les dents des squelettes mis au jour sur le site ont peu de cavités.

Relecture par Marion Juglin
Source:

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1.06.2015

Mise au jour du tombeau d'une nouvelle reine Pharaon: Khant Kaous III

Des archéologues ont découvert le tombeau d'une reine jusque-là inconnue en Egypte.

La tombe a été trouvée à Abou Sir (Abousir), au sud-ouest du Caire et appartiendrait à la femme ou à la mère du Pharaon Néferefrê qui régna il y a 4500 ans.

La tombe date de la 5ème Dynastie des Pharaons, il y a environ 4500 ans.

Le Ministre Egyptien des Antiquités, Mamdouh el-Damaty, a précisé que son nom, Khentakawess (Khant Kaous en français) a été trouvé inscrit sur un mur dans la nécropole. Mr Damaty a ajouté que la cela ferait d'elle Khant Kaous III.


La tombe a été découverte dans le complexe funéraire du Pharaon Néferefrê.

 Le nom de la reine a été trouvé inscrit sur un mur.

Miroslav Barta, directeur de la mission de l'Institut Tchèque d'Egyptologie et auteur de la découverte a expliqué que la localisation de la tombe de la reine leur a fait penser qu'il s'agissait de la femme du pharaon.
Les archéologues Tchèques ont aussi trouvé environ 30 ustensiles en calcaire et en cuivre.

 Une trentaine de récipients ont été trouvés dans la tombe.

Pour Mr Damaty, cette découverte devrait aider à mieux cerner certains aspects mal connus de la 5ème Dynastie, qui, avec la 4ème Dynastie, auraient été témoins de la construction des premières pyramides.

Abou Sir fut utilisé comme un cimetière de l'Ancien Empire pour les Egyptiens de la capitale Memphis.

Merci à Audric pour l'info !
Relecture par Marion Juglin
Source:
  • BBC: "Queen Khentakawess III's tomb found in Egypt"
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