Les causes de la disparition des populations vivant en Europe avant l'arrivée des hommes modernes, il y a 40 000 ans environ, sont au cœur de nombreux débats.
Une équipe multidisciplinaire franco-américaine, réunissant archéologues, modélisateurs du climat du passé, paléoclimatologues et écologues, montre que la détérioration climatique ne serait pas responsable de l'extinction de ces populations. Pour le démontrer, les chercheurs ont utilisé un algorithme réservé jusqu'à présent à la prévision de l'impact des changements climatiques sur la biodiversité.
Contexte:
En dépit d'une longue histoire d'enquête, il existe un débat considérable débat autour des causes de la disparition des Néandertaliens: est-ce en raison du changement climatique ou bien à cause de la compétition avec l'Homme Moderne ?
Méthodologie et principaux résultats:
Il a été utilisé une nouvelle méthode intégrant des données archéologiques et chronologiques avec des simulations paléoclimatiques de haute résolution.
Ils ont reconstitué le climat de cette époque et analysé la dispersion des sites occupés par les derniers néanderthaliens et les premiers hommes modernes avec un algorithme appelé GARP.
Grâce à cette méthode originale et performante, les chercheurs ont identifié les territoires occupés par les premiers Homo sapiens arrivant en Europe et les derniers néanderthaliens. Ils ont pu comprendre le rôle de chaque facteur climatique dans leurs distributions respectives.
Les résultats indiquent que les néanderthaliens et les hommes modernes ont exploité des niches identiques, et auraient pu continuer de le faire en l'absence de contact.
Conclusions et signification:
L’étude conclut que les néandertaliens du sud de la péninsule ibérique auraient été les derniers à disparaître car ils auraient été préservés de la compétition directe avec les hommes modernes par la phase froide, au cours de laquelle les deux populations auraient exploité des territoires distincts. Pour les auteurs, la disparition de Néandertal serait donc due à la compétition avec Sapiens sapiens.
Source:
Liens:
L'équipe pluridisciplinaire:
Une équipe multidisciplinaire franco-américaine, réunissant archéologues, modélisateurs du climat du passé, paléoclimatologues et écologues, montre que la détérioration climatique ne serait pas responsable de l'extinction de ces populations. Pour le démontrer, les chercheurs ont utilisé un algorithme réservé jusqu'à présent à la prévision de l'impact des changements climatiques sur la biodiversité.
Contexte:
En dépit d'une longue histoire d'enquête, il existe un débat considérable débat autour des causes de la disparition des Néandertaliens: est-ce en raison du changement climatique ou bien à cause de la compétition avec l'Homme Moderne ?
Méthodologie et principaux résultats:
Il a été utilisé une nouvelle méthode intégrant des données archéologiques et chronologiques avec des simulations paléoclimatiques de haute résolution.
Ils ont reconstitué le climat de cette époque et analysé la dispersion des sites occupés par les derniers néanderthaliens et les premiers hommes modernes avec un algorithme appelé GARP.
Grâce à cette méthode originale et performante, les chercheurs ont identifié les territoires occupés par les premiers Homo sapiens arrivant en Europe et les derniers néanderthaliens. Ils ont pu comprendre le rôle de chaque facteur climatique dans leurs distributions respectives.
Les résultats indiquent que les néanderthaliens et les hommes modernes ont exploité des niches identiques, et auraient pu continuer de le faire en l'absence de contact.
Ces cartes indiquent la distribution potentielle, selon l'algorithme GARP, des néanderthaliens (A, C, E) et des hommes modernes (B, D, F) au cours de phases climatiques successives. Du gris au rouge, la cohérence aux modèles est croissante. Les cercles indiquent les sites archéologiques considérés :
- A et B : avant la détérioration climatique Heinrich 4,
- C et D : pendant la détérioration Heinrich 4,
- E et F : pendant la phase de réchauffement suivante (GI8).
- A et B : avant la détérioration climatique Heinrich 4,
- C et D : pendant la détérioration Heinrich 4,
- E et F : pendant la phase de réchauffement suivante (GI8).
Conclusions et signification:
L’étude conclut que les néandertaliens du sud de la péninsule ibérique auraient été les derniers à disparaître car ils auraient été préservés de la compétition directe avec les hommes modernes par la phase froide, au cours de laquelle les deux populations auraient exploité des territoires distincts. Pour les auteurs, la disparition de Néandertal serait donc due à la compétition avec Sapiens sapiens.
Source:
Liens:
- Plos ONe: "Neanderthal Extinction by Competitive Exclusion" (PDF)
- GARP ("Genetic Algorithm for Rule-set Production")
L'équipe pluridisciplinaire:
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