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3.06.2009

Découvertes des plus anciennes traces de domestication du cheval

Chevaux dans la steppe du Kazakhstan.© Robin Bendrey

Des recherches, menées par les universités d'Exeter et de Bristol, suggèrent que les chevaux étaient élevés à la fois pour la viande et pour le lait.
Les résultats poindraient ainsi le tout début de la domestication du cheval et de l'origine des races de chevaux que nous connaissons aujourd'hui.

Les chercheurs ont retrouvé les origines de la domestication des chevaux dans la culture Botaï au Kazakhstan, il y a 5500 ans; soit 1000 ans plus tôt qu'on ne le croyait.

Leurs résultats suggèrent que les chevaux ont été domestiqués pour l'équitation, mais aussi pour les vivres (viande et lait).

L'analyse d'anciens restes osseux a montré que ces chevaux étaient similaires aux chevaux domestiques de l'âge du bronze et différents des chevaux sauvages de la même région.

Les éleveurs auraient dont sélectionnés les chevaux sauvages pour leurs caractéristiques physiques, qui ont ensuite été affinées grâce à l'élevage.
L'équipe a utilisé une nouvelle technique de recherche des dommages causés par les chevaux attelés ou bridés.
Les résultats ont montré que les chevaux ont été effectivement exploités et montés.

En utilisant aussi une nouvelle méthode d'analyse des résidus de lipides, les chercheurs ont également analysé la poterie Botaï et ont trouvé des traces de matières grasses provenant du lait de cheval.

Le Dr Alan Outram de l'Université d'Exeter, a ainsi déclaré: «La domestication du cheval est connu pour avoir eu une immense importance sociale et économique, à promouvoir les communications, les transports, la production alimentaire et la guerre. Nos résultats indiquent que les chevaux ont été domestiqués environ 1000 ans plus tôt qu'on ne le pensait. Ceci est important car cela modifie notre compréhension de la façon dont ces premières sociétés se sont développées ".

Les chevaux semblent avoir été domestiqués, de préférence à l'adoption d'une économie basée sur l'élevage domestique de bovins, d'ovins ou de caprins.
Ils ont l'avantage de pouvoir s'adapter à des hivers rigoureux et ils sont capables de paître toute l'année, même dans la neige.


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Ils ont participé à cette étude:

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