Dernière mise à jour: 08/07/2012
Située la plus à l'est de toute l’Océanie, l'Ile de Pâques est célèbre pour ses vestiges mégalithiques des Rapanui. Le patrimoine archéologique comprend environ 900 statues de pierre, les moaïs, de 4 m de hauteur en moyenne, et près de 300 terrasses empierrées au pied de ces statues, les ahû.
Cependant, d'après Jean Hervé Daude, chercheur indépendant, "de nouveaux éléments laissent entrevoir que des Incas seraient allés jusqu'à l'Île de Pâques, permettant ainsi de lever le voile sur plusieurs des grands mystères de l'île."
Ainsi, pense-t-il que si la culture Pascuan est autant différenciée de la culture polynésienne c’est qu’elle a pu profiter d'un contact avec une autre culture: la culture inca. Cela aurait pu se faire lors du passage de l’Inca Tupac, explorateur avide de nouvelles terres.
Il serait parti avec son armée ainsi que des Orejones: une troupe d’élite portant un turban autour de la tête et se laissant allonger les lobes des oreilles. Un certain nombre d'entre eux seraient restés sur l'île de Pâques, impressionnant de leur culture les Pascuans, notamment en architecture monumentale.
Tout porterait à croire qu’on leur doit la vaste majorité des constructions monumentales de l’Île ; avec l'aides des polynésiens, ils auraient été les constructeurs des tupa, des ahu, des moaï et de leur pukao. Ils seraient aussi, sur l’Île de Pâques, à l’origine du travail de l'obsidienne, de l’observation des mouvements du Soleil, de la Lune et des étoiles, du culte de l’Homme-oiseau et de Makemake, l’utilisation de la peinture pour colorer les moaï et décorer des plafonds de grottes, les représentations totémiques d’animaux sud-américains sous forme de masques, de peintures rupestres ou de pétroglyphes, etc...
Ces apports culturels impliquent une implantation incas sur une période de temps nécessairement longue.
Les Orejones et leurs descendants seraient donc, d'après Jean Hervé Daude, à l’origine de l’essor de l'ile dans une grande variété de domaines culturels et en un très court laps de temps.
Les Pascuans d’origine polynésienne auraient donc eu à composer avec la présence d’Incas sur leur Île.
Ainsi, deux peuples se sont côtoyés sur l’Île : les « Petites oreilles », d’origine polynésienne, et les « Longues oreilles », d’origine inca.
Avec le temps, les descendants des Orejones auraient vu leur pouvoir diminuer jusqu'à un point où les Pascuans d’origine polynésienne auraient repris le contrôle de l’Île. Seuls les vestiges incaïques étant une trace de leur passé sur l'Île.
Liens:
- Le site de l'auteur de la théorie: Jean Hervé Daude
- La thèse résumée par son auteur: Île de Pâques l'empreinte des Incas
- Vidéo: Île de Pâques, l'empreinte des Incas
- Bibliographie sur l'Ile de Pâques
- La dernière étude publiée par Jean Hervé Daude: "Île de Pâques - Guerres de clans et chute des moai" (PDF)
Ce n'est pas nouveau.
RépondreSupprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Thor_Heyerdahl
RépondreSupprimerEn effet, ce document ne révèle rien de neuf. Des informations similaires existent déjà sur ce thème.
Rien de nouveau dans ce document; des écrits bien dcumentés provenant d'autres chercheurs existent déjà et depuis longtemps sur ce thème.
RépondreSupprimerRien de nouveau, en effet, mais rien de vraisemblable à l'avenant.
RépondreSupprimerLes sculptures monumentales que l'on attribue aux Incas sont en fait celles de leurs ancêtres, les Incas eux-mêmes reconnaissant avoir investi des sites existants. L'architecture des "ancêtres" est ostensiblement plus massive, ce qui n'enlève rien à sa technicité, bien au contraire. Les structures incas sont venues se "poser" dessus.
Enfin, et en rapport direct avec l'article ci-dessus, les constructions de l'île de Pâques s'apparentent à celles des prédécesseurs des Incas et non à celles de ces derniers.
Voilà donc une étude qui vient une fois encore renforcer la sempiternelle banalisation du mystère pascuan.
http://lumieresurlestemps.blogspot.fr/