En Turquie, des érudits de la période classique ont trouvé la description d'un dieu non répertorié à ce jour. Il s'agit de reliques d'un culte vieux de 2000 ans qui ont été trouvées lors de fouilles archéologiques.
Les archéologues de Münster ont mis au jour un relief Romain unique, dépeignant un dieu inconnu, dans un ancien sanctuaire en Turquie.
D'après les premières estimations, la stèle en basalte, haute d'un mètre cinquante et qui fut utilisée comme contrefort dans le mur d'un monastère, représente un dieu de la fertilité ou de la végétation.
C'est ce qu'ont déclaré, l'érudit classique et directeur des fouilles, Prof. Dr. Engelbert Winter, et l'archéologue Dr. Michael Blömer, du Cluster d'Excellence "Religion et Politique", après leur retour du site sacré dédié au Dieu Jupiter Dolichenus près de l'ancienne ville de Doliche dans le sud-est de la Turquie: "L'image est remarquablement bien préservée. Cela fournit des informations précieuses sur les croyances des Romains et sur la continuité de l'existence des anciennes traditions du Proche Orient. Cependant, des recherches plus approfondies sont nécessaires pour pouvoir identifier de manière précise la déité."
Lors de la saison de fouilles 2014, l'équipe a découvert des objets de toutes les périodes sur les 2000 ans d'histoire du lieu de culte. Il y avait un épais mur d'enceinte du sanctuaire remontant à l'âge du fer, mais aussi des fondations du principal temple Romain du dieu Jupiter Dolichenus qui est devenu l'une des plus importantes déités de l'Empire Romain au 2ème siècle après JC.
Son sanctuaire est situé près de la ville de Gaziantep au sommet de la montagne Dülük Baba Tepesi haute de 1200m.
Les archéologues ont trouvé la stèle dans les restes du monastère Chrétien, qui fut érigé sur le site de l'ancien sanctuaire au début du Moyen Age.
Un dieu barbu avec des symboles astraux
L'archéologue Blömer décrit l'image ainsi: "La stèle de basalte montre une déité poussant d'un calice de feuilles. Sa longue tige sort d'un cône orné de symboles astraux. Sur les côtés du cône poussent une longue corne et un arbre que la déité serre d'une main. Les éléments picturaux suggèrent qu'il s'agit d'un dieu de la fertilité."
Il y a des détails iconographiques frappant, comme la composition de la barbe ou la posture des bras, qui pointent vers une création de l'Age du Fer du 1er siècle avant JC.
Ainsi, cette nouvelle découverte apporte des informations sur une question clé du projet de recherche B2-20 du Cluster d'Excellence: la continuité des croyances religieuses locales.
D'après le Professeur Winter, "La stèle apporte des informations sur la façon dont les anciennes traditions orientales ont survécu aux époques depuis l'Age du Fer jusqu'à la période Romaine".
Les activités de fouilles en 2014 se sont concentrées sur l'exploration du monastère médiéval de Mar Solomon (Saint Salomon). "Les ruines bien préservées du complexe du monastère ont permis de nombreuses conclusions concernant la vie et la culture dans cette région entre l'Antiquité Tardive et l'époque des croisades" précise le Professeur Winter.
Jusqu'à 2010, lorsque l'équipe internationale a découvert les restes du monastère, les spécialistes ne le connaissaient alors qu'à partir de sources écrites.
Pour l'archéologue Blömer, "Toutes les découvertes de cette saison de fouilles sont d'importantes pièces de puzzle, contribuant à la connaissance de chaque phase de la longue histoire de ce lieu sacré"
Des travaux sur un parc archéologique sont en cours, afin de rendre le complexe du temple et les ruines du monastère accessibles au grand public.
Sources:
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Foto: Peter Jülich
Les archéologues de Münster ont mis au jour un relief Romain unique, dépeignant un dieu inconnu, dans un ancien sanctuaire en Turquie.
D'après les premières estimations, la stèle en basalte, haute d'un mètre cinquante et qui fut utilisée comme contrefort dans le mur d'un monastère, représente un dieu de la fertilité ou de la végétation.
C'est ce qu'ont déclaré, l'érudit classique et directeur des fouilles, Prof. Dr. Engelbert Winter, et l'archéologue Dr. Michael Blömer, du Cluster d'Excellence "Religion et Politique", après leur retour du site sacré dédié au Dieu Jupiter Dolichenus près de l'ancienne ville de Doliche dans le sud-est de la Turquie: "L'image est remarquablement bien préservée. Cela fournit des informations précieuses sur les croyances des Romains et sur la continuité de l'existence des anciennes traditions du Proche Orient. Cependant, des recherches plus approfondies sont nécessaires pour pouvoir identifier de manière précise la déité."
La stèle en basalte avec le dieu inconnu, utilisée comme contrefort dans les murs de l'abbaye.Photo: Asia Minor Research Centre
Lors de la saison de fouilles 2014, l'équipe a découvert des objets de toutes les périodes sur les 2000 ans d'histoire du lieu de culte. Il y avait un épais mur d'enceinte du sanctuaire remontant à l'âge du fer, mais aussi des fondations du principal temple Romain du dieu Jupiter Dolichenus qui est devenu l'une des plus importantes déités de l'Empire Romain au 2ème siècle après JC.
Son sanctuaire est situé près de la ville de Gaziantep au sommet de la montagne Dülük Baba Tepesi haute de 1200m.
Les archéologues ont trouvé la stèle dans les restes du monastère Chrétien, qui fut érigé sur le site de l'ancien sanctuaire au début du Moyen Age.
Un dieu barbu avec des symboles astraux
L'archéologue Blömer décrit l'image ainsi: "La stèle de basalte montre une déité poussant d'un calice de feuilles. Sa longue tige sort d'un cône orné de symboles astraux. Sur les côtés du cône poussent une longue corne et un arbre que la déité serre d'une main. Les éléments picturaux suggèrent qu'il s'agit d'un dieu de la fertilité."
Il y a des détails iconographiques frappant, comme la composition de la barbe ou la posture des bras, qui pointent vers une création de l'Age du Fer du 1er siècle avant JC.
Ainsi, cette nouvelle découverte apporte des informations sur une question clé du projet de recherche B2-20 du Cluster d'Excellence: la continuité des croyances religieuses locales.
D'après le Professeur Winter, "La stèle apporte des informations sur la façon dont les anciennes traditions orientales ont survécu aux époques depuis l'Age du Fer jusqu'à la période Romaine".
Les activités de fouilles en 2014 se sont concentrées sur l'exploration du monastère médiéval de Mar Solomon (Saint Salomon). "Les ruines bien préservées du complexe du monastère ont permis de nombreuses conclusions concernant la vie et la culture dans cette région entre l'Antiquité Tardive et l'époque des croisades" précise le Professeur Winter.
Jusqu'à 2010, lorsque l'équipe internationale a découvert les restes du monastère, les spécialistes ne le connaissaient alors qu'à partir de sources écrites.
Pour l'archéologue Blömer, "Toutes les découvertes de cette saison de fouilles sont d'importantes pièces de puzzle, contribuant à la connaissance de chaque phase de la longue histoire de ce lieu sacré"
Des travaux sur un parc archéologique sont en cours, afin de rendre le complexe du temple et les ruines du monastère accessibles au grand public.
Relecture par Marion Juglin
Sources:
- AlphaGalileo: "Unique Roman Relief Discovered"
- Westfälische Whilelms Univserität Münster: "Unique Roman Relief Discovered"
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Il s'agit en réalité d'un Mandragore connu depuis l' antiquité : fruit de la solitude d'Adam .
RépondreSupprimerDudhaim chez les hébreux et Yabinhin chez les chaldéens provoque l'extase lors des cérémonies d'initiation.