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12.07.2015

La mémoire collective des Aborigènes remonte à plus de 7000 ans !

MAJ 17/12/16
La société Aborigène a gardé en mémoire les côtes australiennes telles qu'elles étaient il y a plus de 7000 ans. C'est ce que conclu le professeur de géographie Patrick Nunn de l'Université Sunshine Coast en Australie.

La mémoire collective des Aborigènes remonte à plus de 7000 ans !
Carte de l'Australie montrant les lieux de chaque histoire Aborigène qui ont l'objet de l'étude.

L'étude s'est intéressée aux histoires aborigènes dans 21 lieux tout autour de la côte australienne (Aboriginal Memories of Inundation of the Australian Coast Dating from More than 7000 Years Ago). Chacune d'entre elles décrivait un temps ou la mer était beaucoup plus basse qu'aujourd'hui.

Selon le professeur Nunn, les niveaux actuels de la mer en Australie ont été atteints il y a 7000 ans et les histoires parlant des côtes s'étirant plus loin dans la mer remontent donc avant cette période.


Les histoires rapportent des changements

"Ces histoires parlent d'un temps où la mer commençait à arriver sur les terres et à les recouvrir, et des changements que cela a provoqué sur la façon dont ils vivaient (les changements dans le paysage, l'écosystème et les perturbations que cela a causé dans leur société)" explique Nunn, "il est important de noter que ce n'est pas qu'une histoire qui décrit ce processus. Il y a de nombreuses histoires, toutes sont cohérentes dans leur récit, à travers les 21 sites tout autour des côtes australiennes".

Le professeur Nunn a rapporté s'être intéressé à la façon dont les histoires peuvent parfois rencontrer la science lorsqu'il était en poste à l'Université du Pacifique sud dans les îles fidji.

Il a expliqué que les souvenirs véhiculés par les histoires des Aborigènes d'Australie qu'il a étudié semblent n'avoir aucune correspondance dans aucune autre culture. "Tout ce qui remonte à plusieurs milliers d'années, presque 10000 ans dans certains cas, est tout à fait exceptionnel" dit-il, "c'est une remarquable période de temps quand on considère notre propre mémoire et ce que nous pouvons nous rappeler, et encore, avec l'aide de livres et autres supports. Je pense que ces histoires ont résisté aussi longtemps en raison de la dureté de l'environnement naturel de l'Australie, ce qui signifie que chaque génération a dû transmettre les connaissances à la génération suivante afin d'assurer sa survie".

Source:
Mise à jour du 17/12/2016:

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3 commentaires:

  1. Ce professeur Nunn a une conclusion un peu "nationaliste", d'autres cultures peuvent se prévaloir de souvenirs aussi anciens voire plus, notamment les tamouls.
    et dommage que l'archéologie officielle n'accorde toujours d'importance aux nombreux récits de cette montée des eaux au 6 ème millénaire BC. notre histoire la plus ancienne est sous la flotte...

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  2. Anonyme11:15 AM

    Commentaire étrange:
    A aucun moment "CE" professeur Nunn ne fait de prosélytisme, il explique juste qu'une partie de l'histoire précoloniale australienne a été conserve par la transmission orale.
    Pour les tamouls merci pour l'info mais je vais vérifier.
    C'est quoi l’archéologie officielle? il y en a t'il une autre non-officielle (archéologie interdite :) )?
    La montée des eaux en 6000bc est une fumisterie créationniste pour évoquer le déluge.
    La "montée des eaux" a proprement parler commence a la fin de la dernière glaciation soit quelques milliers d’années avant.
    salut

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  3. C'est vrai qu'il est un peu facile d'affirmer qu'une mémoire collective peut se transmettre oralement pendant des milliers d'années sans connaître un seul changement... Si on en trouve la "preuve" dans le fait que les légendes aborigènes évoquent des terres qui étaient recouvertes par les eaux, alors on peut affirmer que les Grecs ont connu les fontes du Tryas récent sur la base du Critias de Platon...

    Par définition, l'authenticité d'une transmission orale est invérifiable (faute de comparaison possible), il reste la bonne foi de ceux qui la transmettent, après tout on peut leur accorder le bénéfice du doute

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