Les anciennes civilisations, aussi bien en Inde qu'en Chine, connaissaient les changements saisonniers; aussi, elles comprenaient et utilisaient le paysage en conséquence. C'est ce que rapportent des géo-archéologues qui ont mené une étude dans les deux pays.
Au cours d'une conférence, sur l'adaptation homme/environnement à Alamgirpur, un site archéologique préhistorique dans l'ouest de l'Uttar Pradesh, et sur des sites préhistoriques sur les rives du Fleuve Jaune en Chine, deux jeunes géo-archéologues ont dit avoir des preuves que des civilisations préhistoriques s'étaient adaptées aux inondations, aux périodes de sécheresse ainsi qu'aux moussons.
Sayantani Neogi, associé de recherche postdoctoral au Murray Edwards College, Université de Cambridge, rapporte que tous les sites préhistoriques autour d'Alamgirpur, considérée comme la limite la plus à l'est de la civilisation Harappéenne, étaient situés dans les plaines inondables d'un ancien affluent de la rivière Yamuna.
"Les analyses de sédiments nous ont apporté la preuve que ces sites étaient situés sur des digues (ou talus naturels des rivières). Ces peuples préhistoriques étaient suffisamment intelligents pour s'installer sur une digue afin de profiter des bénéfices des inondations de la rivière. En même temps, le site lui-même n'était pas affecté par les inondations." a expliqué Ms Neogi lors de la conférence à l'Indian Museum.
Lors de son discours mené avec Yijie Zuhang, maître de conférence au Chinese Archaeology, Institute of Archaeology, University College, Ms Neogi a précisé que l'étude géo-archéologique du sol du site a montré l'apparition d'une phase sèche puis d'une phase humide, révélant la présence de mousson.
A partir d'études de cas en Chine, Yijie Zhuang a supposé la présence d'ingénierie pré-hydraulique utilisée dans la construction de barrages comme l'ont révélé de récentes fouilles.
Se référant aux sites archéologiques le long du Fleuve Jaune, Yijie Zhuang rapporte que depuis l'âge du bronze, les gens ont fait des tentatives pour se protéger des inondations. "Lorsque les inondations arrivaient, les gens se retiraient et revenaient lorsque les inondations reculaient." dit-il, ajoutant que "la géo-archéologie a contribué a améliorer la compréhension de l'adaptation humaine"
Bien que la géo-archéologie soit utilisée régulièrement dans les recherches archéologiques occidentales, c'est un champ de recherche relativement nouveau en Asie.
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Au cours d'une conférence, sur l'adaptation homme/environnement à Alamgirpur, un site archéologique préhistorique dans l'ouest de l'Uttar Pradesh, et sur des sites préhistoriques sur les rives du Fleuve Jaune en Chine, deux jeunes géo-archéologues ont dit avoir des preuves que des civilisations préhistoriques s'étaient adaptées aux inondations, aux périodes de sécheresse ainsi qu'aux moussons.
Le Fleuve Jaune en Chine.
Sayantani Neogi, associé de recherche postdoctoral au Murray Edwards College, Université de Cambridge, rapporte que tous les sites préhistoriques autour d'Alamgirpur, considérée comme la limite la plus à l'est de la civilisation Harappéenne, étaient situés dans les plaines inondables d'un ancien affluent de la rivière Yamuna.
"Situés sur les digues"
"Les analyses de sédiments nous ont apporté la preuve que ces sites étaient situés sur des digues (ou talus naturels des rivières). Ces peuples préhistoriques étaient suffisamment intelligents pour s'installer sur une digue afin de profiter des bénéfices des inondations de la rivière. En même temps, le site lui-même n'était pas affecté par les inondations." a expliqué Ms Neogi lors de la conférence à l'Indian Museum.
Lors de son discours mené avec Yijie Zuhang, maître de conférence au Chinese Archaeology, Institute of Archaeology, University College, Ms Neogi a précisé que l'étude géo-archéologique du sol du site a montré l'apparition d'une phase sèche puis d'une phase humide, révélant la présence de mousson.
A partir d'études de cas en Chine, Yijie Zhuang a supposé la présence d'ingénierie pré-hydraulique utilisée dans la construction de barrages comme l'ont révélé de récentes fouilles.
Se protéger contre les inondations
Se référant aux sites archéologiques le long du Fleuve Jaune, Yijie Zhuang rapporte que depuis l'âge du bronze, les gens ont fait des tentatives pour se protéger des inondations. "Lorsque les inondations arrivaient, les gens se retiraient et revenaient lorsque les inondations reculaient." dit-il, ajoutant que "la géo-archéologie a contribué a améliorer la compréhension de l'adaptation humaine"
Bien que la géo-archéologie soit utilisée régulièrement dans les recherches archéologiques occidentales, c'est un champ de recherche relativement nouveau en Asie.
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