3.04.2015

Découverte de la tombe d'un prince celte à Lavau

MAJ 25/08/17

Les archéologues de l'INRAP ont découvert dans une zone artisanale une tombe princière datant du 5ème siècle avant JC, près de Troyes.


Découverte de la tombe d'un prince celte à Lavau
Vue des fossés d’enclos du tumulus princier : le monument est plus grand que la cathédrale de Troyes. Fouille de Lavau (Aube), 2015. © Denis Gliksman, Inrap

Dans le tumulus, de près de 40 mètres de diamètre, ils ont trouvé le défunt et son char, reposant au centre d'une vaste chambre funéraire. Ce serait l'une des plus grandes pour cette période.

Les archéologues ont aussi découvert de nombreux dépôt funéraires dont la richesse atteste du haut rang du défunt.

Dépôt funéraire : une bouteille en céramique, un bassin en bronze et un couvercle. Fouille de Lavau (Aube), 2015. © Denis Gliksman, Inrap

Un chaudron en bronze, d'un mètre de diamètre, avec quatre anses circulaires ornées de la tête d'Acheloos, dieu fleuve grec, a été mis au jour. Il contenait un pichet à vin (oenochoé) en céramique.
D'après l'Inrap "ce service à boisson d’origine gréco-italique reflète les pratiques de banquet des élites aristocratiques celtiques."

Détail du chaudron en bronze, aux anses décorées du dieu Acheloos. Fouille de Lavau (Aube), 2015. © Denis Gliksman, Inrap

Entre le 6ème et 5ème siècle avant JC, l'activité des cités-états étrusques et grecques se sont développées et sont entrées en contact avec les peuples celtes du continent, notamment par les voies fluviales...

En juin 2017 a eu lieu une conférence sur cette découverte: La découverte de Lavau: une nouvelle manifestation du phénomène “princier”


Merci à Miléna pur l'info !

Source:

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3.03.2015

200 squelettes découverts dans des fosses communes à Paris

Il s'attendaient à trouver des corps: le site, après tout, était  le cimetière de l'Hôpital de la Trinité fondé au XIIe siècle et détruit à la fin du XVIIIe siècle. Mais, sous ce supermarché au milieu de Paris, les archéologues ont été surpris de trouver 200 squelettes, dont beaucoup sont enterrés tête contre pieds et jusqu'à 6 corps les un au-dessus des autres...

La plus grande fosse contenant 150 individus. Crédits photo : Denis Gliksman, Inrap

"Nous nous attendions à trouver des ossements vu que c'était un cimetière, mais pas à trouver des fosses communes" a rapporté le gérant du supermarché.

Sur 100 m2, ils ont mis au jour huit fosses communes. Sept d'entre elles contenaient entre cinq et vingt squelettes, déposés sur deux à cinq niveaux. La huitième fosse, cependant, a permis de découvrir plus de 150 squelettes, disposés sur plusieurs niveaux. 

La découverte donne un aperçu macabre d'une des périodes sombre de la capitale, une époque ou famine et maladie étaient monnaie courante. La peste et la variole avaient décimé des dizaines de milliers de Parisiens.

On ne sait pas encore l'origine des décès de ceux enterrés sous le supermarché, bien que les maladies soient une cause probable.

"Le fait que tant de gens soient enterrés ensemble, que la fosse soit si grande, tend à montrer qu'il y a eu une crise de mortalité majeure" a précisé l'archéologue Isabelle Abadie, "la crise a pu résulter d'une épidémie, d'une famine..."

(Denis Gliksman/Inrap)

Les différentes maladies possibles sont légions

Au moment de la désaffection de l'hôpital, les restes des défunts avaient été transférés, au 18ème siècle, en partie aux Catacombes de Paris où ils sont toujours. Mais ces corps, pour une raison quelconque, n'y ont jamais été apportés.

L'INRAP prévoit  de faire des tests afin de déterminer ce qui a tué ces gens, la peste ou la famine.

Quoique ce fut, cela a tué rapidement. Et les chercheurs ont été surpris de constater la méticulosité avec laquelle les corps ont été placés dans les tombes: "Les corps n'ont pas été jetés dans les fosses mais y ont été déposés avec soin" confirme Abadie, "les hommes, femmes et enfants ont été placés têtes contre pied sans doute pour économiser de l'espace".

La fouille de ces sépultures va permettre de mieux comprendre les pratiques funéraires mises en place en milieu hospitalier aux époques médiévale et moderne. C'est l'occasion d'observer la gestion des morts par les vivants en cas de crises de mortalité.

 Merci à Audric pour l'info!

Sources:

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2.25.2015

Un trésor de pièces d'or découvert au large des côtes d'Israel

Des plongeurs ont découvert le plus grand trésor de pièces d'or jamais découvert au large des côtes israéliennes: environ 2000 pièces d'or de plus de 1000 ans.


Comme le rapporte l'Autorité des Antiquités: "Le plus grand trésor de pièces d'or découvert en Israël a été trouvé ces dernières semaines sur le fond marin de l'ancien port à Césarée (Caesarea)."

C'est tout à fait par hasard que les membres d'un club de plongée ont trouvé les pièces dans la zone de l'ancien port romain. Le poids total fait 9kg.

Au début, ils pensaient avoir trouvé des jetons de jeu et ce n'est qu'après avoir compris qu'il s'agissait de vraies pièces qu'ils en ont rapporté plusieurs pour en informer le directeur du club de plongée.


Les experts appelés sur le site ont alors remonté près de 2000 pièces en or de différentes dénominations mises en circulation par le Califat Fatimide qui régna sur la plus grande partie du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord entre 909 et 1171.

 Kobi Sharvit, directeur de l'unité archéologique marine à l'Autorité des Antiquités d'Israël, a précisé que des fouilles seraient effectuées afin de mieux comprendre l'origine de ce trésor: "Il y a probablement eu un naufrage d'un bateau officiel de trésorerie qui était sur la route du gouvernement central en Egypte avec les taxes qui avaient été collectées. Peut-être que le trésor de pièces d'or devait servir à payer les salariés de la garnison militaire Fatimide stationnant à Césarée et protégeant la cité. Une autre théorie serait que le trésor était l'argent appartenant à un grand navire marchand qui commerçait avec les villes côtières et qui a coulé ici."

L'Autorité des Antiquités d'Israël refuse de valoriser ces pièces qui ont été trouvées par les plongeurs après avoir été "déterrées" par une tempête hivernale. La découverte est inestimable et devient la propriété de l'Etat.

Merci à Philippe pour l'info !

Relecture par Marion Juglin
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2.23.2015

Danemark: Une suite macabre pour les guerriers d'Alken Enge

Quatre os du bassin sur un bâton et de nombreux ossements profanés montrent la violence rituelle perpétrée sur les corps des nombreux guerriers tombés au cours d'une grande bataille près de la ville danoise de Skanderborg au début de notre ère.

Des étudiants archéologues de l'Université d'Aarhus fouillant le site d'Alken Enge. Photo: Anders Trærup, AU Foto

Le Danemark avait attiré l'attention internationale en 2012 lorsque des fouilles archéologiques avaient mis au jour les ossements d'une armée entière de guerriers qui avaient été jetés dans les tourbières près des zones humides d'Alken Endge dans l'est du Jutland, après leur défaite.

(Voir les articles à ce sujet: Danemark: une armée sacrifiée dans une tourbière et on en sait plus sur l'armée sacrifiée retrouvée dans une tourbière...)

Les travaux ont continué depuis sur le site, et, les archéologues et experts de l'Université d'Aarhus, du musée Skanderborg et du musée Moesgaard, ont fait de nouvelles découvertes.

"Nous avons trouvé un piquet en bois portant les os du bassin de quatre hommes. En plus, nous avons déterré des quantités d'ossements portant des marques de coupe et de raclage, et des crânes écrasés. Nos études révèlent qu'une suite violente a eu lieu après la chute des guerriers sur le champ de bataille pendant environ six mois" rapport le directeur du projet, Mads Kähler Holst de l'Université d'Aarhus.


Des actes religieux.

Les restes des guerriers défaits avaient été rassemblés et toute la chair avait été enlevée des os qui ont ensuite été triés et profanés avant d'être jetés dans le lac

Les ossements des guerriers sont mélangés avec les restes d'animaux abattus et des pots en argiles qui devaient contenir de la nourriture sacrifiée.

"Nous sommes pratiquement certains que ce fut un acte religieux. Il semble que c'était un site sacré pour une ancienne religion,  où les conclusions victorieuses des grandes batailles étaient marquées par la présentation et destruction rituelle des ossements des guerriers vaincus" ajoute Mads Kähler Holst.

Quatre os du bassin sur un bâton. Photo: Peter Jensen, Aarhus University

Les restes des corps jetés dans le lac.

Des études géologiques ont révélé qu'au cours de l'Âge du Fer, les choses étaient jetées dans l'eau au bout d'une langue de terre qui s'étendait dans le lac Mossø, qui était bien plus grand qu'il ne l'est aujourd'hui. "La plupart des ossements que nous avons trouvés ici, sont éparpillés sur le fond du lac apparemment au hasard. Mais les nouvelles recherches montrent clairement ce qui s'est passé réellement. Cela s'applique en particulier aux quatre os du bassin. Ils ont dû être mis sur le bâton après que la chair ait été retirée des squelettes" explique le directeur des fouilles, Ejvind Hertz du musée de Skanderborg.


Les conflits Germaniques internes.

Les batailles près d'Alken Enge ont été menées au cours de cette période de l'Âge du Fer où de grands changements avaient lieu en Europe du Nord en raison de l'expansion de l'Empire Romain, qui exerçait une pression sur les tribus Germaniques.

Cela a entrainé des guerres entre les Romains et les tribus Germaniques, mais aussi entre les peuples Germaniques eux-mêmes. Les archéologues supposent que les récentes découvertes sur le site d'Alken proviennent d'un de ces conflits internes.

Les Romains ont rapporté les rituels macabres pratiqués par les peuples Germaniques sur les corps de leurs ennemis vaincus. Cependant, c'est la première fois que les traces d'un ancien site sacré sont mises au jour.

Relecture par Marion Juglin
Source:
  • Aarhus University: "Violent aftermath for the warriors at Alken Enge"

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2.18.2015

Tous ces Vikings enterrés sous Dublin...

Un important projet de recherche, qui a duré près de 15ans, a révélé que les dessous des rues actuelles de la ville de Dublin regorgent de guerriers et artéfacts Vikings.

Photo by: Getty

Le projet cataloguant ces tombes avait commencé en 1999. Aujourd'hui, il arrive à terme et donnera lieu à une publication de 800 pages intitulée: "Viking Graves and Grave Goods in Ireland" (Sépultures Vikings et biens funéraires en Irlande)

"A la suite de notre recherche, on sait maintenant que Kilmainham-Islandbridge est le plus grand complexe funéraire de ce type en Europe de l'ouest, Scandinavie incluse" rapport Stephen Harrison qui a co-écrit le catalogue avec Raghnall Ó Floinn, Directeur du Musée National d'Irlande.

Le musée héberge une exposition sur les Vikings, incluant un squelette du neuvième siècle avec son épée et son fer de lance. Il avait été trouvé en 1934 dans le War Memorial Park, Islandbridge.

Entre la fin du 18ème siècle et 1934, au moins 59 tombes furent découvertes dans la zone Kilmainham-Islandbridge.

La grande quantité d'artéfacts découverts, datés entre 841 et 902 après JC, montrent l'importance et la richesse de Dublin à cette époque.

D'après Harrison: "Tous les Vikings n'étaient pas enterrés avec des artéfacts. Cela ne concernait que les tombeaux d'aristocrates."

"Il y a eu quelque chose de phénoménal à Dublin" pour l'archéologue Linzi Simpson, "les annales ont enregistré ce grand nombre de guerriers venus à Dublin, et les récents travaux en apportent la confirmation. Auparavant, nous pensions que les annales exagéraient et qu'il n'y avait probablement pas eu autant de Vikings..."

Les corps ont été enterrés sur les deux côtés du fleuve Liffey et le long de la rivière Poddle.

Localisation des tombes Vikings, Dublin au Moyen Age, Source: Irish Archaeology

En 2003, Simpson avait mis au jour quatre guerriers Vikings dans la rue South Great George. Trois d'entre eux auraient été enterrés entre 670 et 882 après JC et le quatrième plus tard.

Les Vikings sont arrivés en Irlande en 792 après JC. "Ils avaient entendu parler de cette petite île qui étaient pleine d'or et d'habitants, et les raids ont afflué" explique Simpson.

"Dublin est devenu une capitale commerciale au neuvième siècle. D'un point de vue Scandinave, l'Irlande avait une position centrale pour approcher l'Europe." ajoute John Sheehan, archéologue à l'University College Cork.

 En dépit de l'importance de leur présence, peu d'ADN Viking a été trouvé par les généticiens en Irlande.

Cathy Swift, de l'Université de Limerick, est impliquée dans un projet de recherche Anglo-Irlandais appelé "Genes of Celts, Vikings et Normans" (Les gènes des Celtes, Vikings et Normands)

Elle recherche les noms Vikings que l'on retrouve dans les noms des communes, car elle pense que ces familles ont des traces d'ancêtres Vikings dans leur ADN. "Maintenant nous testons l'ADN des gens qui portent ces noms."

"En tant qu'archéologue, il est difficile de croire que les Vikings ne sont pas venus en grand nombre.Un grand nombre de choses non irlandaises apparaissent soudainement. Tout ce que nous pensions sur les Vikings était faux" ajoute Eamonn Kelly, gardien des antiquités Irlandaises au National Museum, "La croyance que les activités Vikings étaient concentrées dans la région de la Mer d'Irlande et largement absente de l'ouest de l'ile est fausse. Les Vikings se sont implantés sur la côte ouest et se sont intégrés avec les natifs irlandais. Je pense qu'ils menaient des raids d'exploration le long des côtes nord et ouest en vue de trouver des lieux où s'implanter. C'était gagnant-gagnant: les Vikings apportaient une nouvelle technologie et introduisaient le commerce longue distance, et ils s'intégraient dans les implantations locales".

Relecture par Marion Juglin
Source:

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2.12.2015

Une stèle représentant un dieu inconnu découverte en Turquie

En Turquie, des érudits de la période classique ont trouvé la description d'un dieu non répertorié à ce jour. Il s'agit de reliques d'un culte vieux de 2000 ans qui ont été trouvées lors de fouilles archéologiques.

    Foto: Peter Jülich


Les archéologues de Münster ont mis au jour un relief Romain unique, dépeignant un dieu inconnu, dans un ancien sanctuaire en Turquie.

 D'après les premières estimations, la stèle en basalte, haute d'un mètre cinquante et qui fut utilisée comme contrefort dans le mur d'un monastère, représente un dieu de la fertilité ou de la végétation.

C'est ce qu'ont déclaré, l'érudit classique et directeur des fouilles, Prof. Dr. Engelbert Winter, et l'archéologue Dr. Michael Blömer, du Cluster d'Excellence "Religion et Politique", après leur retour du site sacré dédié au Dieu Jupiter Dolichenus près de l'ancienne ville de Doliche dans le sud-est de la Turquie: "L'image est remarquablement bien préservée. Cela fournit des informations précieuses sur les croyances des Romains et sur la continuité de l'existence des anciennes traditions du Proche Orient. Cependant, des recherches plus approfondies sont nécessaires pour pouvoir identifier de manière précise la déité."

La stèle en basalte avec le dieu inconnu, utilisée comme contrefort dans les murs de l'abbaye.Photo: Asia Minor Research Centre

Lors de la saison de fouilles 2014,  l'équipe a découvert des objets de toutes les périodes sur les 2000 ans d'histoire du lieu de culte. Il y avait un épais mur d'enceinte du sanctuaire remontant à l'âge du fer, mais aussi des fondations du principal temple Romain du dieu Jupiter Dolichenus qui est devenu l'une des plus importantes déités de l'Empire Romain au 2ème siècle après JC.
Son sanctuaire est situé près de la ville de Gaziantep au sommet de la montagne Dülük Baba Tepesi haute de 1200m.

Les archéologues ont trouvé la stèle dans les restes du monastère Chrétien, qui fut érigé sur le site de l'ancien sanctuaire au début du Moyen Age.


Un dieu barbu avec des symboles astraux

L'archéologue Blömer décrit l'image ainsi: "La stèle de basalte montre une déité poussant d'un calice de feuilles. Sa longue tige sort d'un cône orné de symboles astraux. Sur les côtés du cône poussent une longue corne et un arbre que la déité serre d'une main. Les éléments picturaux suggèrent qu'il s'agit d'un dieu de la fertilité."

Il y a des détails iconographiques frappant, comme la composition de la barbe ou la posture des bras, qui pointent vers une création de l'Age du Fer du 1er siècle avant JC.

Ainsi, cette nouvelle découverte apporte des informations sur une question clé du projet de recherche B2-20 du Cluster d'Excellence: la continuité des croyances religieuses locales.

D'après le Professeur Winter, "La stèle apporte des informations sur la façon dont les anciennes traditions orientales ont survécu aux époques depuis l'Age du Fer jusqu'à la période Romaine".

Les activités de fouilles en 2014 se sont concentrées sur l'exploration du monastère médiéval de Mar Solomon (Saint Salomon). "Les ruines bien préservées du complexe du monastère ont permis de nombreuses conclusions concernant la vie et la culture dans cette région entre l'Antiquité Tardive et l'époque des croisades" précise le Professeur Winter.

Jusqu'à 2010, lorsque l'équipe internationale a découvert les restes du monastère, les spécialistes ne le connaissaient alors qu'à partir de sources écrites.

Pour l'archéologue Blömer, "Toutes les découvertes de cette saison de fouilles sont d'importantes pièces de puzzle, contribuant à la connaissance de chaque phase de la longue histoire de ce lieu sacré"


Des travaux sur un parc archéologique sont en cours, afin de rendre le complexe du temple et les ruines du monastère accessibles au grand public.

Relecture par Marion Juglin

Sources:

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2.09.2015

Une pierre tombale datant de 400 avant JC découverte en Grèce

Une partie d'une pierre tombale en marbre de 400 avant JC a été trouvée dans la zone de Kerameikos à Athènes en Grèce, près de l'Acropole.


Cette antiquité a été découverte au cours de fouilles menées par l'Institut Archéologique Allemand à Athènes en collaboration avec les Antiquités d'Ephorate d'Athènes du Ministère de la Culture.

La pierre tombale appartient à la période de la Grèce Classique et dépeint une femme assise avec une petite fille, et une autre femme avec un homme barbu en arrière-plan.

Les personnages sont représentés sous l'inscription "Dimostratos"

La forme et le style de la sculpture en marbre de la pierre tombale datent du 4ème siècle avant JC. Il est possible que la sculpture ait été placée initialement dans l'ancien cimetière le long de la route, en face de la Porte Sacrée.

On estime que, plus tard, la pierre tombale a été utilisée comme matériau de construction comme seuil de porte.

Les archéologues supposent que la pièce en marbre a eu une troisième utilisation, encore plus tard, comme plaque pour un égout passant sous la Route Sacrée (aujourd'hui la rue Iera Odos), lorsque le système d'égouts d'Athènes fut construit au 6ème siècle après JC.

Les fouilles à Kerameikos font partie d'un projet de fouilles dans le secteur Kerameikos-Thission-Iera Odos. Le but est d'unifier l'ensemble du site archéologique.

Relecture par Marion Juglin
Source:

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