Affichage des articles dont le libellé est Arabie Saoudite. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Arabie Saoudite. Afficher tous les articles

1.10.2024

Découverte d’immenses fortifications datées de 4000 ans dans le nord-ouest de l’Arabie

Les oasis des déserts de l’Arabie septentrionale étaient habitées par des populations sédentaires dès les 4e-3e millénaires avant l’ère chrétienne. Une fortification entourant l’oasis de Khaybar,  l’une des plus longues connues à ce jour remontant à cette période, vient d’être révélée par une équipe de scientifiques du CNRS et de la Royal Commission for AlUla (RCU). 

Découverte d’immenses fortifications datées de 4000 ans dans le nord-ouest de l’Arabie 
Vue de la maçonnerie actuellement conservée du mur d'enceinte extérieur (rempart KH01130) orienté au nord. Photo: © Khaybar LDAP, G. Charloux. T. Terrasse
 

Les différentes entités du CNRS concernés par cette étude comprennent  les laboratoires Orient et Méditerranée (CNRS/Collège de France/EPHE-PSL/Sorbonne Université/Université Panthéon-Sorbonne) et Archéorient - Environnements et sociétés de l’orient ancien (CNRS/Université Lumière Lyon 2) dans le cadre du Khaybar Longue Durée Archaeological Project.


Cette nouvelle oasis fortifiée est, avec celle de Tayma, l’une des deux plus vastes en Arabie saoudite. 

Alors que plusieurs oasis fortifiées2 datant de l’âge de bronze avaient été documentées précédemment, cette découverte majeure apporte un éclairage inédit sur l’occupation humaine en Arabie du nord-ouest et une meilleure compréhension de la complexité sociale locale à l’époque préislamique.

 
Sondage de la porte KH09039 du rempart KH01130 (plan d'orthophotographie et coupe), avec localisation d'échantillons datés. À l'extérieur de la porte, KH09039.004 se trouve une petite couche de gravier brun posée directement sur le substrat sous l'effondrement de la pierre. À l’intérieur de la porte, l’effondrement reposait sur KH09039.009, un niveau d’occupation constitué de sédiments sableux gris et grossiers avec du charbon de bois et des ossements d’animaux. En contrebas, une couche de graviers bruns (KH09039.010) reposait sur le substrat rocheux. Photo: © Khaybar LDAP, G. Charloux, F. Guermont et K. Guadagnini.

Le croisement des résultats des prospections de terrain et des travaux de télédétection avec ceux d’études architecturales permettent d’estimer les dimensions originelles des fortifications à 14,5 kilomètres de longueur, entre 1,70 et 2,40 mètres d’épaisseur, et environ 5 mètres de hauteur. 

Conservé aujourd’hui sur un peu moins de la moitié de son tracé originel (41%, 5,9 km et 74 bastions), cet immense édifice enfermait un territoire rural et sédentaire de près de 1 100 hectares. La date de construction de cette fortification est estimée entre 2250 et 1950 avant l’ère chrétienne sur la base de datations radiocarbones d’échantillons collectés lors des fouilles.

Si l’étude confirme que l’oasis de Khaybar appartenait bien à un réseau d’oasis fortifiées dans le nord-ouest de l’Arabie, la découverte de ce rempart interroge également sur les raisons de son édification et la nature des populations l’ayant construit, en particulier sur les relations entretenues avec les populations extérieures à l’oasis.

Cette découverte archéologique, dont les résultats sont parus dans Journal of Archaeological Science, ouvre la voie à des avancées majeures dans la compréhension du passé préhistorique, préislamique et islamique du nord-ouest de la péninsule arabique. 

Lien vers l'étude:


8.14.2014

La plus ancienne inscription arabe découverte par une équipe franco-saoudienne

Une équipe franco-saoudienne à mis au jour, à Najran, ce qui pourrait être la plus ancienne inscription en alphabet arabe.

Photo publiée par la Commission Saoudienne pour le Tourisme et les Antiquités (SCTA) montrant quelques unes des stèles trouvées dans le Royaume et portant des inscriptions arabes. (AN photo)

L'épigraphe Frédéric Imbert, professeur à l'Université d'Aix-Marseille, a trouvé l'inscription arabe nabatéenne à 100km au nord de Najran près de la frontière avec le Yémen: "la première chose qui rend cette découverte importante est le fait que c'est un mélange de texte, appelé arabe nabatéen, la première étape de l'écriture arabe. Ce texte n'a été vu auparavant qu'au nord d'Hejaz, dans le Sinaï et le Levant."

De plus, ces inscriptions sont datées. La période indiquée correspond aux années 469-470 après JC.

C'est ainsi la plus ancienne forme d'écriture arabe connue à ce jour, le "chaînon manquant" entre le nabatéen et l'arabe.
Ancienne inscription nabatéenne à Wadi Rum. Credit: Brian Searwa.

Cette découverte, qui est importante pour l'histoire de la Péninsule Arabique et l'histoire du langage, est un succès pour le réseau des missions archéologiques financées par le ministère français des Affaires étrangères et du développement international, qui a exécuté 148 projets cette année dans plus de 60 pays à travers le monde.

De nombreux exemples de graffitis et d’inscriptions, essentiellement des noms et salutations, témoignent de l'alphabétisation généralisée dans la culture nabatéenne, qui s'étendait jusqu'au nord de la Mer Morte.

Aucune littérature nabatéenne n'a survécu à l'exception de quelques lettres.

Abu Lawha, le plus grand tombeau nabatéen sur le site archéologique de Mada'in Saleh, à 1043 km au nord-ouest de la capitale Riyad, Arabie Saoudite. (AP)


Merci à Quentin pour l'info !
Sources:

Derniers articles sur l'Arabie Saoudite:

5.08.2012

Un réseau d'anciennes rivières et d'anciens lacs dans le Désert d Arabie

Des images satellites ont révélé qu'un réseau d'anciennes rivières traversaient les sables du désert d'Arabie; cela conduit les scientifiques à penser que la région a connu des périodes plus humides par le passé.

Image satellite d'un ancien lac montrant l'emplacement de sites archéologiques. Le lac est en bleu et les sites archéologiques sont en rouge. Crédit Image: Nick Drake.

Ces images sont le point de départ d'un grand projet de recherche mené par l'Université d'Oxford. Ce projet est potentiellement révolutionnaire pour le patrimoine de l'humanité.
L'équipe de recherche se penchera sur la façon dont, à long terme, le changement climatique a influencé sur l'installation ou le déplacement des premiers hommes et des animaux; les réponses apportées devraient aussi permettre de voir dans quelle mesure ils ont pu survivre ou pas.

Jusqu'à présent, cette partie du monde a été largement ignorée par les chercheurs, malgré sa situation critique en tant que pont entre l'Afrique et l'Eurasie.
Dans un projet financé par l'ERC (European Research Council), une équipe multidisciplinaire de chercheurs étudieront les effets des changements environnementaux dans la péninsule arabique au cours des deux derniers millions d'années.
L'étude systématique du Pléistocène et de l'Holocène sera unique tant par sa longueur qu'au niveau du détail.
Pendant cinq ans, les chercheurs étudieront les caractéristiques du paysage et des sites ayant un potentiel archéologique; pour cela, le réseau des cours d'eau servira de carte.

Les dernières techniques de datation seront utilisées pour repérer l'âge des fossiles d'animaux, de plantes et des différents outils de pierre; les similitudes et différences seront comparées avec l'art rupestre de la région.
L'équipe se penchera essentiellement sur le désert d'Arabie, mais le travail portera également sur l'ensemble de la péninsule.


Une question clé

Ils tenteront de savoir quand les premiers premiers hommes modernes sont susceptibles d'être arrivés dans la péninsule arabique depuis l'Afrique, voire des régions avoisinantes. Ils examineront également des éléments de preuve suggérant la façon dont les premiers hommes modernes ont réussi à survivre, ou non, dans des conditions arides et extrêmes.

Le chef du projet, le professeur Michael Petraglia, Co-Directeur du Centre pour l'Archéologie Asiatique à l'Ecole d'Archéologie de l'Université d'Oxford, a déclaré: "A partir d'images de la NASA prises du désert d'Arabie, nous pouvons voir les caractéristiques physiques du paysage qui sont visibles depuis l'espace; elles dénotent tout un réseau de vallées fluviales et d'anciens bassins lacustres. Ces lignes et les creux dans le sable nous fournissent une carte de la région sur laquelle nous allons concentrer notre activité de recherche. La présence d'eau est un indicateur précis de l'endroit où les premiers hommes et animaux ont migré ou se sont installés.
La péninsule arabique a une richesse de sites archéologiques et un spectaculaire dépôt d'anciennes rivières et d'anciens lacs. Pourtant, en dépit de son importance en tant que pont entre deux continents, il y a très peu de connaissance sur ses débuts préhistoriques. Ce projet s'appuie sur de nombreuses disciplines: l'ensemble devrait révéler une histoire jusque-là indicible, mais très importante sur l'effet du changement climatique sur les premiers hommes".

Les chercheurs pourront identifier les sites archéologiques importants, y compris les sites qui ont déjà été fouillé et où des outils de pierre et des fossiles d'animaux ont été trouvés.
Les chercheurs vont également mener des études sur le terrain dans les anciens bassins lacustres, où des fossiles de poissons pouvant aller jusqu'à un mètre de long ont été découverts.

Une palette de techniques de datation sera utilisée par les chercheurs pour identifier l'âge des fossiles et des outils en pierre pour faire ressortir les chronologies des sites archéologiques.

La datations des fossiles d'animaux et de plantes devrait fournir de nouvelles informations sur les sources alimentaires éventuelles des premiers hommes, ainsi que l'évolution des changements environnementaux.
Le projet permettra d'examiner les zones marines, les grottes, les puits d'eau existants et des carrières pour étudier la stratigraphie.
Ils examineront également les dépôts entre 30 à 60 mètres de profondeur pour mesurer les effets des changements environnementaux. En observant tout changement des plantes fossiles, des roches et des couches, ils pourront voir les moments où le climat était plus humide ou plus sec.

Les scientifiques vont extraire l'ADN des animaux issus de la péninsule arabique. L'ADN agit comme une horloge moléculaire qui peut en dire plus aux chercheurs sur le descendant le plus récent de cet animal et quand l'ancêtre commun est susceptible d'être arrivé dans cette région.
Ils examineront l'ADN d'un certain nombre d'espèces à partir de collections de musées, tels que l'autruche, l'oryx, le bouquetin, la hyène, et le ratel. Ils pourront établir leur origine, leurs histoires démographiques, et les modèles de dispersion probables.

Source:

Dernier article sur l'Arabie Saoudite:

12.19.2011

Les mystérieuses pierres levées d'Al Rajajil

Sur une colline isolée exposée à quelques kilomètres de la capitale de la province d'Al-Jouf, Sakkaka, se dressent des "grappes" de pierres de trois mètres de haut.


Portant d'anciens graffitis Thamudiques, ces vestiges d'une ancienne culture disparue ont maintenu leur veille solitaire pendant six millénaires.

Beaucoup de ces pierres sont tombées et d'autres penchent selon des angles aléatoires.

Les stèles de grès d'Al-Rajajil ("Les hommes"), pesant jusqu'à cinq tonnes chacune, son populairement qualifiées de Stonehenge de l'Arabie saoudite. Elles sont probablement les plus anciens monuments sur la péninsule.

Au cours de la période chalcolithique,  les personnes vivant dans la région d'Al-Jouf ont laborieusement élevé 54 groupes de piliers de pierre grossièrement taillés. Chaque groupe contient deux à 19 piliers.

Au niveau du sol, leur placement apparait plutôt désordonné; cependant, les images aériennes suggèrent un alignement approximatif  sur l'axe du lever et coucher du soleil.

A ce jour, il n'y a pas de réponse précise quant à leur raison d'être.

Il y a une trentaine d'années, des fouilles archéologiques ont eu lieu à la base d'un de ces ensembles de piliers: aucun ossement ni offrande votive ni a été retrouvé. Cela suggère que les motifs religieux ne sont pas à l'origine de ces structures.

Des raisons politiques ou astronomiques sont une possibilité, mais il n'y a aucune preuve.

Cela a pu aussi très bien être un repère pour une route commerciale... En effet, Al-Jouf était un point d'escale important sur la route commerciale du Yémen à la Mésopotamie.

Une route commerciale, la plus ancienne route terrestre dans l'histoire, partait du Yémen, longeait la côte de la mer Rouge et traversait Médine, Al-'Ula et Madaen Saleh. Elle tournait au nord-est d'Al-Jouf et allait ensuite au nord vers Damas puis en Turquie.


Source:

Derniers articles sur l'Arabie Saoudite:



9.15.2011

Moyen Orient: comme à Nazca, des centaines de géoglyphes visibles du ciel


Ces structures s'étendent de la Syrie à l'Arabie saoudite, peuvent être vu en hauteur mais pas du sol, et sont quasiment inconnues du grand public.

Il s'agit de la version du Moyen-Orient des lignes de Nazca, des anciens géoglyphes ou dessins qui couvrent les déserts du sud du Pérou.


Des roues de pierre par centaines.

Grâce à la technologie des nouveaux satellites cartographes et d'un programme de photographie aérienne en Jordanie, les chercheurs en ont découvert un grand nombre comme jamais auparavant. Ils ont ainsi dépassé le millier.

Désigné par les archéologues comme des «roues», ces structures en pierre ont une grande variété de modèles, avec, comme base commune, un cercle avec des rayons à l'intérieur.
Les chercheurs estiment qu'elles remontent à l'Antiquité, il y a au moins 2.000 ans. Ces structures se retrouvent souvent dans des champs de lave et vont de 25 mètres à 70 mètres de diamètre.

"Rien qu'en Jordanie nous avons des structures en pierre qui sont beaucoup plus nombreuses que les lignes de Nazca, sur une zone bien plus vaste", a déclaré David Kennedy, un professeur de lettres classiques et d'histoire ancienne à l'Université d'Australie occidentale. Ses dernières recherches révèlent que ces roues font partie d'une variété de  paysages de pierres que l'on peut définir en 3 catégories:
- Les cerfs-volants (structures de pierre utilisées pour canaliser et tuer des animaux: voyez à ce sujet l'article du 21/04/11)
- Les pendentifs (lignes de cairns qui partent des sépultures),
- Les murs, les mystérieuses structures qui serpentent à travers le paysage jusqu'à plusieurs centaines de mètres et qui n'ont pas d'utilisation pratique apparente.


Des tracés repérés du ciel depuis les années 1920

Les études de son équipe font partie d'un projet à long terme de reconnaissance aérienne qui se penche sur les sites archéologiques à travers la Jordanie.
Kennedy et ses collègues sont perplexes quant à l'explication de l'utilité de ces structures et quant à leur signification.

D'abord spécialisé en archéologie romaine, Kennedy a été fasciné par ces structures lorsque, en tant qu'étudiant, il a lu les comptes rendus des pilotes de la Royal Air Force survolant ces régions dans les années 1920. En effet, en 1927, le Lieutenant Percy Maitland publie un compte rendu sur les ruines dans le journal Antiquity. Il a rapporté les rencontrer plus souvent dans les  "pays de lave" et a ajouté que les structures de pierre sont connues des bédouins comme les «œuvres des hommes vieux».

Kennedy et son équipe ont étudié les structures à l'aide de photographies aériennes et Google Earth , car ces "roues" sont difficiles à distinguer au niveau du sol. Les dessins on sûrement dû être plus clair lors de leur construction: "Les gens ont sans doute marché dessus pendant des siècles, des millénaires, sans avoir idée de ce que la forme avait pu être."


Des structures pour l'heure inexpliquées

Quel était leur utilité ? Jusqu'ici, aucune des roues n'a fait l'objet de fouilles, ce qui rend leur datation, et la compréhension de leur but, difficile.

Les archéologues qui les avaient étudié avant l'ère Google Earth ont supposé qu'elles pouvaient être les vestiges de maisons ou de cimetières. Mais Kennedy pense qu'aucune de ces explications n'est plausible: "Il semble y avoir une certaine continuité culturelle globale dans cette zone; ici les gens sentaient qu'il y avait un besoin de construire des structures qui étaient circulaires."
Certaines de ces roues ont été retrouvées isolées tandis que d'autres sont regroupées. À un endroit, près de l'oasis d'Azraq, des centaines d'entre elles peuvent être trouvées et rassemblées dans une douzaine de groupes. "Certaines de ces collections autour d'Azraq sont vraiment remarquables", ajoute Kennedy.

En Arabie saoudite, l'équipe a trouvé des styles de roues qui sont assez différentes: certaines structures sont même rectangulaires; d'autres sont circulaires, mais contiennent deux rayons formant une barre souvent alignée dans la direction du soleil levant et couchant.

En Jordanie et en Syrie, ces structures présentent des rayons plus nombreux et ne semblent pas être alignés sur des phénomènes astronomiques. "En regardant un grand nombre d'entre eux, sur un certain nombre d'années, je n'ai pas été frappé par un motif  se répétant dans la manière dont les rayons ont été aménagés", explique Kennedy.

Les chercheurs ont remarqué que les roues se retrouvent souvent au-dessus des structures en "cerfs-volants", qui peuvent remonter jusqu'à 9000, mais jamais l'inverse. Pour Kennedy, "Cela suggère que les roues sont plus récentes que les cerfs-volants".


Des roues ? que dis-je, des géoglyphes...

Amelia Sparavigna, professeur de physique au Politecnico di Torino en Italie, pense que ces structures peuvent être appelées géoglyphes de la même manière que les lignes de Nazca. «Si nous définissons un géoglyphe «comme un large signe sur le sol d'origine artificielle, les cercles de pierres sont donc des géoglyphes».
La fonction des roues peut aussi être mise en parallèle avec les dessins énigmatiques dans le désert de Nazca. "Si l'on considère, plus généralement, les cercles de pierres comme des lieux de culte des ancêtres, ou des lieux pour des rituels liés à des événements astronomiques ou saisonniers, ils pourraient avoir la même fonction  que les géoglyphes d'Amérique du Sud. La conception est différente, mais la fonction pourrait être le même, " ajoute-t-elle.

Pour l'heure, la signification de ces roues reste toujours un mystère.

Source:

Dernier article sur Nazca:

Article sur les structures en cerf-volants en Syrie:

8.26.2011

Une civilisation vieille de 9000 ans découverte en Arabie Saoudite

Des fouilles ont eu lieu sur un nouveau site archéologique révélant notamment des restes de chevaux qui ont été domestiqués il y a 9.000 ans dans la péninsule arabique.


La découverte de cette civilisation, nommée al-Maqar, d'après l'emplacement du site, devrait mettre à mal la théorie selon laquelle la domestication des animaux a eu lieu il y a 5500 ans en Asie centrale, a déclaré Ali al-Ghabban, vice-président des Antiquités et des Musées de la Commission saoudienne du Tourisme et des Antiquités: "Cette découverte va changer nos connaissances concernant la domestication des chevaux et l'évolution de la culture dans la fin du Néolithique,"

"La civilisation  Maqar est très avancée dans la période néolithique. Ce site nous montre clairement, les racines de la domestication des chevaux il y a 9000 ans."

Le site comprend également des restes de squelettes momifiés, des pointes de flèches, des grattoirs, des broyeurs de céréales, des outils pour le tissage, et d'autres outils qui montrent l'importance de l'artisanat dans cette culture.



Source:
Autre article à propos de l'Arabie Saoudite: 


11.21.2010

Arabie Saoudite: découverte d'une inscription pharaonique

La Commission saoudienne pour le tourisme et les antiquités (SCTA) a annoncé la découverte d'une ancienne inscription hiéroglyphique, citant un pharaon égyptien, sur un rocher près de l'ancienne oasis de Tayma, dans la province de Tabuk.

Située à environ 400 km au nord de Médine et au nord est de l'ancien site Nabatéen Madain Saleh (en arabe : مدائن صالح ), cette inscription hiéroglyphique est la première à être découverte dans le Royaume.

La roche avec l'inscription hiéroglyphique datant au moins de 1160 avant JC.


"Le rocher portait une inscription de Ramsès III, l'un des rois qui ont régné sur l'ancienne Egypte de 1192 avant JC à 1160 avant JC», précise le vice-président du SCTA, Ali Ibrahim Al-Ghabban.


Les chercheurs ont ainsi supposé que Tayma était sur une importante route entre la côte ouest de l'Arabie et la vallée du Nil.

De récentes découvertes sur le site ont montré que Tayma était habitée dès l'âge du bronze (2.000 avant JC).

La route commerciale était utilisée par des caravanes depuis des siècles pour le transport de marchandises telles que l'encens, le cuivre, l'or et l'argent.


"La route reliait la vallée du Nil, Port Qulzum, la ville de Suez, et ensuite passait par la mer jusqu'à Srabit près du port d'Abou Zenima sur le golfe de Suez (où les archéologues ont trouvé un temple dédié au roi Ramsès III), puis à travers la péninsule du Sinaï, où ont été également trouvées plusieurs inscriptions semblables à celle constatée à Tayma", explique Al-Ghabban.


La découverte tombe à un moment où l'Arabie saoudite travaille à mettre en œuvre une politique de promotion du pays qui ignorait jusqu'à présent les sites historiques, en particulier ceux concernant la période pré-islamique.


Tayma est mentionné dans les anciens textes assyriens datant du 8ème siècle avant JC et est citée à plusieurs reprises dans la Bible hébraïque.

Le roi babylonien Nabonide a passé 10 ans à Tayma.  Son complexe royal est actuellement en cours de fouille.
L'an dernier, un fragment de texte cunéiforme citant Nabonide y a été découvert.


Source: