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9.18.2018

Irlande: le mot EIRE découvert suite à un incendie a été restauré

Le panneau "Eire" récemment découvert sur Bray Head (un sommet des montagnes de Wicklow culminant à 241 mètres d'altitude, en Irlande), et remontant à la seconde Guerre Mondiale, a été nettoyé et protégé par un groupe de volontaires locaux.

Les lettres du mot "Eire" telles qu'on pouvait les voir juste après l'incendie à Bray Head.

Le mot "Eire" qui signifie Irlande est épelé avec des blocs de granit et placé dans une position orientée vers l’est sur Bray Head. Il avait été financé par le ministre américain de l'époque en Irlande, David Gray.
Gray avait veillé à ce que des cartes indiquant des points de cheminement numérotés autour de la côte irlandaise soient fournies à l’armée de l’air américaine comme aide à la navigation.

Le signe de Bray Head était accompagné du chiffre 8, qui identifiait le point de passage et un poste de guet à proximité.

Il a peut-être aussi servi à avertir les bombardiers aériens sur le fait qu'ils se trouvaient au-dessus d'un pays neutre et ainsi éviter que la zone ne soit bombardée par erreur.

Le nord de Dublin n’y avait pas échappé et, dans la nuit du 31 mai 1941, quatre bombes explosives avaient été larguées par des avions allemands sur le quartier de North Strand à Dublin. Quelques 28 personnes périrent et 90 autres furent blessées, avec 300 maisons endommagées ou détruites.

Après la guerre, le signe de Bray Head fut oublié pendant des décennies et n'est réapparu qu'après des incendies sur le promontoire pendant la sécheresse de cet été.

Le mot Eire après sa restauration

Dernièrement, ces immenses lettres de pierre de granit formant le mot «Eire» ont été nettoyées par des volontaires locaux, révélant leur blancheur contrastant avec la terre encore noircie.

Une société de la région a fourni des peintures résistantes aux intempéries, qui ont été utilisées pour enduire les roches une fois qu'elles ont été nettoyées.

L'équipe de volontaires va continuer à travailler dessus au cours des prochains week-ends pour que le cadre rectangulaire et le numéro huit au-dessus soient complètement restaurés.

Merci à Audric pour l'info !

Relecture par Marion Juglin (Archeow.fr)

 

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7.29.2018

Un fermier découvre des objets en or préhistoriques à Donegal, en Irlande

Un agriculteur du Comté de Donegal en Irlande, a découvert des objets en or  qui seraient vieux de plusieurs milliers d'années. Norman Witherow a trouvé ces artéfacts alors qu'il creusait une tranchée pour poser un drain dans un champ, près de Convoy.

Les objets sont restés dans un coffre jusqu'à ce qu'un ami, bijoutier, lui dise qu'il fallait le signaler.

Un fermier découvre des objets en or préhistoriques à Donegal, en Irlande
Les quatre objets en or trouvés à Co Donegal.

Les observations initiales faites par l'équipe du Musée National d’Irlande ont permis de dater l'or de la période de l'âge du bronze, voire plus tôt. Chaque pièce mesure environ 10cm de diamètre et ensemble, ils pèsent environ 30 grammes.

"Je ne pouvais pas savoir de quoi il s'agissait, ils étaient recouverts d'argile et nous ne savions pas s'ils étaient en or ou même en cuivre. Nous n'avions aucune idée de la valeur et nous n'avons certainement pas apprécié leur importance quand nous les avons découverts", rapporte M. Witherow

Maeve Sikora, conservateur de la collection antiquités irlandaises du Musée National, est arrivé de Dublin pour récupérer les objets. La trouvaille a été initialement remise au Donegal County Museum, qui a ensuite rapporté la découverte en raison de son importance archéologique.

Caroline Carr, assistante conservatrice au Donegal County Museum, a félicité M. Witherow pour l'avoir alertée: "Norman a contacté les autorités compétentes et a suivi toutes les procédures, puis je suis allée, en tant que représentante du musée national, vérifier le site et m'assurer que tout était légal, avant d'envoyer Maeve récupérer les objets pour une analyse complète."

L'endroit où les artéfacts en or ont été découverts. Photo: Margaret McLaughlin

"C'est une découverte unique dans notre comté et nous sommes absolument ravis" ajoute Carr. Elle ne pense pas que les artéfacts sont des bracelets mais peut-être une sorte de monnaie. Il est espéré que les articles retourneront au Donegal County Museum à une date ultérieure une fois que les analyses seront connues.

Le musée devra faire une demande pour leur retour, mais Carr dit "suivre l'affaire" et ajoute que les résultats sont une priorité et ils devraient arriver sous peu.

M. Witherow souhaite également visiter ses découvertes au musée de Dublin. "Bien sûr, nous allons voyager pour voir l'exposition, mais heureusement, ils devraient être de retour à Letterkenny assez rapidement."

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8.11.2017

Crémation et démembrement faisaient partie des anciennes pratiques funéraires irlandaises

De nouveaux aperçus du mode de vie, et des rites funéraires, de l'ancien peuple irlandais ont été fournis grâce à des études funéraires menées par un chercheur du département d'anatomie de l'Université d'Otago en Nouvel-Zélande.

Les découvertes, qui ont été publiées dans le journal Bioarchaeology International, font partie d'un projet d'application de techniques modernes et de questions de recherche sur des restes humains qui ont été mis au jour il y a plus de 100 ans.

Crémation et démembrement faisaient partie des anciennes pratiques funréaires irlandaises
Cairn K fait partie d'un complexe de tombeaux à couloir vieux de 5000 ans à Carrowkeel en Irlande. Image: Sam Moore

L'article, dont l'auteur principal est le Dr Jonny Geber, se focalise sur les complexes de tombeaux à couloir vieux de 5000 ans à Carrowkeel, dans le comté de Sligo dans le nord-ouest de l'Irlande. Il s'agit de l'un des paysages rituels les plus impressionnants en Europe, et pourtant, il reste relativement mal connu.

L'équipe de recherche a analysé les ossements de sept tombeaux à couloir qui comprenaient à la fois des restes humains non brûlés et d'autres incinérés d'environ 40 individus.


On en sait encore très peu sur les populations de l'âge de pierre.


Le Dr Geber et ses collègues ont déterminé que les ossements non incinérés provenaient de démembrements: "nous avons trouvé des traces de coupes faites par des outils en pierre au niveau des tendons et ligaments autour des articulations principales, tels que l'épaule, le coude, la hanche, la cheville"

Il pense que ces nouveaux éléments suggèrent qu'un rite funéraire complexe avait lieu à Carrowkeel. Cela impliquait un rite funéraire qui mettait l'accent sur la «déconstruction» du corps: "Cela semble impliquer que les corps des morts étaient traités par leurs parents et leur communauté de diverses façons, dont la crémation et le démembrement. Cela a probablement été fait dans le but d'aider les âmes des morts à atteindre les prochaines étapes de leur existence."

Cette étude a pu montrer que le complexe de Carrowkeel était probablement un endroit d'une très haute importance dans la société néolithique en Irlande, et qui permettait interaction et connexion spirituelle avec les ancêtres.

Les éléments recueillis suggèrent que les populations du néolithique ont pu partager des croyances et idéologies similaires, concernant le traitement des morts, avec les communautés au-delà de la mer d'Irlande, selon les chercheurs.



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12.10.2015

L'impression 3D fait revivre la musique de l'Âge du Bronze

Billy Ó Foghlú, de l'Université National Australienne (ANU), a découvert qu'un artéfact devait être l'embouchure d'une corne de l'âge du fer et non, comme on le supposait auparavant, un fer de lance.

Billy Ó Foghlú jouant de la corne irlandaise préhistorique (vidéo en fin d'article)

Lorsque Ó Foghlú a utilisé une réplique de l'artéfact comme embouchure, l'ancienne corne irlandaise a rendu un ton beaucoup plus riche et velouté. "L'instrument est soudain revenu à la vie" a rapporté l'étudiant, "ces cornes n'étaient pas seulement des cornes de chasse. Elles ont été construites avec précision et réparées; elles étaient jouées pendant des heures. La musique avait clairement un rôle important dans la culture."

Des cornes de l'âge du fer et de l'âge du bronze ont été retrouvées à travers toute l'Europe, et spécialement en Scandinavie. Cependant en Irlande, le manque d'embouchures suggéraient que la scène musicale irlandaise traversait une période sombre de la musique.

Mr Ó Foghlú était convaincu que les embouchures avaient existé en Irlande, et il était intrigué par les fers de lance coniques de Navan. Bien qu'il n'ait pu avoir accès à l'artéfact en bronze original, Mr Ó Foghlú a relevé les mesures exactes pour reproduire une réplique en utilisant l'impression 3D; puis il l'a testé avec avec sa propre corne.

La réplique 3D (au centre) du "fer de lance" (à gauche) et l'embouchure d'une trompette moderne (à droite) Photo: Stuart Hay, ANU

Le rajout d'une embouchure devait donner un plus grand confort et un meilleur contrôle aux anciens joueurs de corne.
Pourtant, peu d'embouchures ont été retrouvées. Leur pénurie peut s'expliquer par le fait que les instruments devaient être rituellement démontés et déposés comme offrandes lorsque leur propriétaire décédait, suppose Mr Ó Foghlú.

"Un certain nombre d'instruments ont été retrouvés enfouis dans des tourbières. Le meurtre rituel de l'instrument et son dépôt dans un site funéraire montre toute son importance dans cette culture", ajoute-t-il, "Toutankhamon avait aussi des trompettes enterrées avec lui en Egypte. Des cornes contemporaines ont aussi été enterrées en Scandinavie, en Ecosse et en Europe continentale: toutes cependant comprenaient leur embouchure".


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9.21.2015

Il y avait une route de l'or préhistorique entre l'Irlande et le sud-ouest de l'Angleterre

Des archéologues de l'Université de Southampton ont trouvé les preuves d'une ancienne route commerciale de l'or entre le sud-ouest de l'Angleterre et l'Irlande.

L'étude suggère que les hommes faisaient commerce de l'or entre ces régions au début de l'Âge du Bronze (2500 avant JC).

Credit: Dr Chris Standish

Les recherches, faites en collaboration avec l'Université de Bristol, ont utilisé une nouvelle technique pour mesurer la composition chimique de certains objets en or en Irlande.

Les découvertes ont montré que les objets étaient fabriqués avec de l'or importé, plutôt que celui d'Irlande. De plus, cet or est susceptible de provenir des Cornouailles.

Le chercheur principal, le Dr Chris Standish rapporte ainsi: "C'est un résultat plutôt inattendu et intéressant, car cela suggère que les travailleurs de l'or de l'Âge du Bronze en Irlande, fabriquaient des objets avec une matière première extérieure au pays, malgré l'existence de nombreux et riches gisements d'or facile d'accès localement".

Il est fort peu probable que la connaissance de la façon d'extraire l'or n'ait pas existé en Irlande, vu qu'il y a eu une exploitation à grande échelle des autres métaux. Il est plus probable qu'une origine "exotique" était une des propriétés essentielles de l'or et était une raison importante de l'importer pour la production.

Les chercheurs ont utilisé une technique avancée, la spectrométrie de masse à ablation laser, pour échantillonner l'or de 50 objets de l'Âge du Bronze provenant des collections du National Museum of Ireland. Il y avait entre autre, un panier à ornements, des disques et des colliers lunule.

Ils ont mesuré les isotopes de plomb de petits fragments qu'ils ont comparé avec la composition des dépôts d'or trouvés sur différents sites. Après une analyse approfondie, les archéologues ont conclu que l'or dans les objets provenait principalement des Cornouailles, plutôt que d'Irlande (où éventuellement il devait être extrait et négocié dans le cadre de l'industrie minière de l'étain.).

D'après le Dr Standish: "Peut-être que ce qui est le plus intéressant est le fait qu'à cette époque, comparé à l'Irlande, il y avait bien moins d'or en circulation dans les Cornouailles et dans le sud britannique. Cela signifie que l'or quittait la région, car ceux qui l'extrayaient y voyaient plus de valeur à l'échanger contre d'autres bien désirables plutôt que de le garder"

Aujourd'hui, l'or est intrinsèquement lié à la santé économique, est universellement échangeable et sous-tend les monnaies et économies dans la majeure partie du globe.
Cependant, l'or n'a pas toujours eu cette valeur: dans certaines sociétés, il incarnait le surnaturel ou les pouvoirs magiques, et jouait plus un rôle dans les systèmes de croyances que dans ceux économiques.

La valeur et le signification placées dans l'or varient de région en région. Le Dr Alistair Pike, co-auteur de l'Université de Southampton, ajoute: "Les résultats de cette étude sont une découverte fascinante. Ils montrent qu'il n'y avait pas de valeur universelle de l'or, du moins jusqu'à ce que les premières pièces en or commencent à apparaitre, il y a environ 2000 ans. Les économies préhistoriques étaient dirigées par des facteurs bien plus complexes que le commerce des produits, les systèmes de croyance jouaient un rôle majeur."


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2.18.2015

Tous ces Vikings enterrés sous Dublin...

Un important projet de recherche, qui a duré près de 15ans, a révélé que les dessous des rues actuelles de la ville de Dublin regorgent de guerriers et artéfacts Vikings.

Photo by: Getty

Le projet cataloguant ces tombes avait commencé en 1999. Aujourd'hui, il arrive à terme et donnera lieu à une publication de 800 pages intitulée: "Viking Graves and Grave Goods in Ireland" (Sépultures Vikings et biens funéraires en Irlande)

"A la suite de notre recherche, on sait maintenant que Kilmainham-Islandbridge est le plus grand complexe funéraire de ce type en Europe de l'ouest, Scandinavie incluse" rapport Stephen Harrison qui a co-écrit le catalogue avec Raghnall Ó Floinn, Directeur du Musée National d'Irlande.

Le musée héberge une exposition sur les Vikings, incluant un squelette du neuvième siècle avec son épée et son fer de lance. Il avait été trouvé en 1934 dans le War Memorial Park, Islandbridge.

Entre la fin du 18ème siècle et 1934, au moins 59 tombes furent découvertes dans la zone Kilmainham-Islandbridge.

La grande quantité d'artéfacts découverts, datés entre 841 et 902 après JC, montrent l'importance et la richesse de Dublin à cette époque.

D'après Harrison: "Tous les Vikings n'étaient pas enterrés avec des artéfacts. Cela ne concernait que les tombeaux d'aristocrates."

"Il y a eu quelque chose de phénoménal à Dublin" pour l'archéologue Linzi Simpson, "les annales ont enregistré ce grand nombre de guerriers venus à Dublin, et les récents travaux en apportent la confirmation. Auparavant, nous pensions que les annales exagéraient et qu'il n'y avait probablement pas eu autant de Vikings..."

Les corps ont été enterrés sur les deux côtés du fleuve Liffey et le long de la rivière Poddle.

Localisation des tombes Vikings, Dublin au Moyen Age, Source: Irish Archaeology

En 2003, Simpson avait mis au jour quatre guerriers Vikings dans la rue South Great George. Trois d'entre eux auraient été enterrés entre 670 et 882 après JC et le quatrième plus tard.

Les Vikings sont arrivés en Irlande en 792 après JC. "Ils avaient entendu parler de cette petite île qui étaient pleine d'or et d'habitants, et les raids ont afflué" explique Simpson.

"Dublin est devenu une capitale commerciale au neuvième siècle. D'un point de vue Scandinave, l'Irlande avait une position centrale pour approcher l'Europe." ajoute John Sheehan, archéologue à l'University College Cork.

 En dépit de l'importance de leur présence, peu d'ADN Viking a été trouvé par les généticiens en Irlande.

Cathy Swift, de l'Université de Limerick, est impliquée dans un projet de recherche Anglo-Irlandais appelé "Genes of Celts, Vikings et Normans" (Les gènes des Celtes, Vikings et Normands)

Elle recherche les noms Vikings que l'on retrouve dans les noms des communes, car elle pense que ces familles ont des traces d'ancêtres Vikings dans leur ADN. "Maintenant nous testons l'ADN des gens qui portent ces noms."

"En tant qu'archéologue, il est difficile de croire que les Vikings ne sont pas venus en grand nombre.Un grand nombre de choses non irlandaises apparaissent soudainement. Tout ce que nous pensions sur les Vikings était faux" ajoute Eamonn Kelly, gardien des antiquités Irlandaises au National Museum, "La croyance que les activités Vikings étaient concentrées dans la région de la Mer d'Irlande et largement absente de l'ouest de l'ile est fausse. Les Vikings se sont implantés sur la côte ouest et se sont intégrés avec les natifs irlandais. Je pense qu'ils menaient des raids d'exploration le long des côtes nord et ouest en vue de trouver des lieux où s'implanter. C'était gagnant-gagnant: les Vikings apportaient une nouvelle technologie et introduisaient le commerce longue distance, et ils s'intégraient dans les implantations locales".

Relecture par Marion Juglin
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5.22.2014

Un bateau vieux de 4500 ans découvert au fond d'un lac en Irlande


Douze bateaux, datant de 2500 avant JC jusqu'au 11ème siècle après JC, ainsi que d'autres objets, ont été découverts dans le lac Lough Corrib dans le Connemara.

Les archéologues se sont aperçus, grâce à la datation au radiocarbone, que l'un des bateaux datait de 2500 avant JC.

Plongeur dessinant le bateau pirogue Annaghkeen de l'Age du Bronze au fond du lac Lough Corrib [Crédit: RTE Nouvelles] 

Les autres objets découverts comprennent plusieurs haches de guerres et diverses armes

La découverte a été faite par le Captain Trevor Northage, expert maritime, alors qu'il cartographiait le lac afin de mettre à jour les cartes de l'Amirauté Britannique.

L'unité archéologique sous-marine (Underwater Archaeology Unit - UAU) du National Monuments Service, a lancé une série de plongées d'investigation.

Le bateau vieux de 4500 ans s'est enfoui dans la boue lorsqu'il a coulé. Un mélange de sédiments organiques et l'eau du lac ont permis sa préservation. Même les sièges dans les bateaux sont en bon état

Trois haches de guerre de style Viking constitueront les pièces centrales lors de l'exposition pour la commémoration de la bataille de Clontarf au Musée National d'Irlande. Il s'agira du millième anniversaire de la bataille et de la mort du roi Brian Boru.

Les armes, comprenant des fers de lance en bronze et une lance en bois rarissime, ont été récupérées pour conservation par le Musée National.

Iron Age spearheads found on the boat [Credit: RTE News]

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Fers de lance en bronze trouvés dans le bateau [Credit: RTE News]

Le bateau Annaghkee est le plus ancien, vieux de 4500 ans, soit presque l'âge de la pyramide de Gizeh en Egypte.

Northage a fait remarquer que le bateau était au fond du lac depuis 3500 ans lorsque les Vikings sont arrivés.

Avec ses 12 mètres de long, il est très ressemblant au bateau Lurgan découvert en 1902 et au bateau Carrowneden trouvé près de Ballynaunis en 1996.

Selon Karl Brady, archéologue à l'UAU: "Le bateau d'Annaghkeen a été taillé dans un très grand arbre et cela a demandé beaucoup d'habileté et d'effort pour le terminer. Le fait que les trois bateaux ont été trouvés (dans la même zone) suggère qu'ils ont été faits par le même constructeur ou bien que les bateaux de ce types étaient en vogue au début de l'âge du bronze."

Bradly pense qu'un autre bateau, datant du 11ème ou 12ème siècle, trouvé près de Carrowmoreknock dans le lac, devait être en train d'effectuer un raid lorsqu'il a coulé. Les guerriers devaient être irlandais.

Relecture par Marion Juglin
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9.23.2013

Une nouvelle tombe à couloir découverte dans la vallée de la Boyne en Irlande

Le projet "Boyne Valley Landscapes" a permis la découverte de la première tombe à couloir de la vallée de la Boyne depuis 200 ans.

Un nouveau monticule central avec une enceinte extérieure et une stucture allongée à l'Est du site. Image: Stephen Davis, UCD. Lidar data courtesy Meath Co. Council.

Financé par le Conseil du Patrimoine, en Irlande, ce projet de recherche collaboratif est mené par des chercheurs de l'University College de Dublin (le Dr Stephen Davis et le Dr Will Megarry) et l'Institut de Technologie de Dundalk (Dr Conor Brady).

La nouvelle tombe à couloir a été identifiée dans la plaine inondable de la Boyne au sud-ouest de Newgrange. Le lidar a pu la révéler bien qu'elle ait une faible hauteur, 25 cm, et un diamètre de 30m. Elle est entourée d'une clôture à peine visible, de 130m de diamètre.

Le site a d'abord été classé LP2 (Profil Faible) par l'équipe de recherche, mais il est désormais catégorisé comme enceinte fossoyée (l'équivalent irlandais d'un henge).

Des relevés géophysiques utilisant la gradiométrie magnétique et la résistivité ont été effectués. Cela a confirmé l'enceinte extérieure, faiblement définie, en plus d'une structure distincte, comme un passage ou une chambre, alignée vers le nord-nord-est sur la crête de Newgrange.

Les archéologues ont été enthousiasmés par le monticule central qui "semble montrer un passage clair et l'agencement d'une pièce avec des terminaux écartés. Le monticule central est clairement identifiable et mesure 30m de diamètre. Cela suggère fortement que nous sommes en présence d'un tombeau à couloir jusqu'ici inconnu ".

Le sondage lidar a également révélé une foule d'autres nouveaux monuments et probables monuments (plus de 65), dont des enceintes fossoyées non comptabilisées antérieurement à Carranstown, Co. Meath et Dowth townland.

Avec trois enceintes fossoyées et les images remarquables d'une chambre et d'un passage, ces découvertes réécrivent le récit de Brú na Bóinne, et démontrent l'énorme potentiel du lidar à la fois dans la prospection archéologique et  dans l'archéologie du paysage.

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7.29.2013

Un ancien piège à poissons découvert sur les quais de Dublin

Découvert par des archéologues sur le site de construction de Diageo à Victoria Quay à Dublin, ce serait un ancien piège à poissons datant du Mésolithique.



Le piège en osier a été découvert au point le plus profond lors de fouilles à proximité d'un réservoir. Il semble être extrêmement bien conservé.

Jusqu'à présent, seul des artéfacts post-médiévaux ont été trouvés sur le site.

Le travail archéologique est menée dans le cadre des préparatifs d'un nouveau système de drainage des eaux de pluie près de la rivière Liffey.

D'après l'archéologue Eoin Halpin,  "c'est une belle pièce archéologique et il est incroyable de penser qu'un tel artéfact aussi délicat ai pu subsister sous sous quelque trois mètres de terre."
Le site a été fouillé en deux étapes et toutes deux ont donné des preuves d'anciennes activités près de la rivière sous forme de structures en bois.

Un piège à poisson similaire avait été trouvé en 2007 à Spencer Dock, sur la rivière Liffey par l'archéologue Melanie McQuaid. La datation avait donné un âge d'environ 6500 ans, soit du Mésolithique. 
Les archéologues s'attendent à ce que le piège à poissons récupéré sur le site de Diageo ait à peu près le même âge, mais il faudra quelques semaines pour amener à terme le processus de datation. 

Ce piège à poissons est le seul élément d'importance découvert dans la zone et il n'est pas prévu que d'autres objets soient trouvés. 


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6.24.2013

Des escargots révèlent que les hommes ont migré de la France vers l'Irlande il y a 8000 ans


Une étude génétique des escargots, combinée à d'autres facteurs, suggère une migration des populations mésolithiques des Pyrénées vers l'Irlande.


Une récente étude de l'ADN mitochondrial a montré que l'escargot des bois nemoralis Cepaea, était curieusement commun seulement à l'Irlande et à la région des Pyrénées au sud de la France.
Cela a conduit les chercheurs à conclure la possibilité que les anciens peuples mésolithiques ont apporté la faune avec eux au cours d'une migration depuis la région française vers l'Irlande il y a environ 8.000 ans.

Cela entre en corrélation avec des analyses sur la génétique humaine et la colonisation de l'Irlande, selon l'étude publiée le 19 Juin 2013 dans la revue PLoS ONE par Angus Davison et ses collègues de l'Université de Nottingham, au Royaume-Uni.

Les points noirs montrent la répartition de l'escargot des bois nemoralis Cepaea


L'Irlande et cette région Française sont distantes de milliers centaines de kilomètres.

D'après Davison, "Il y a un schéma très clair, qui est difficile à expliquer sans intervention humaine. Si les escargots avaient naturellement colonisés l'Irlande, vous vous attendriez à trouver un même type génétique dans d'autres régions d'Europe, en particulier en Grande-Bretagne. Or, cela n'est pas le cas."

En outre, ajoute-t-il, "il y a des données du mésolithique ou de l'âge de pierre montrant que les hommes mangeaient des escargots dans les Pyrénées, et peut-être même les élevaient-ils. Les grandes routes du passé étaient les rivières et l'océan. Ainsi, la rivière (la Garonne) qui longe les Pyrénées était peut-être une ancienne route commerciale vers l'Atlantique. Peut-être sommes nous face à un très vieil héritage; et ce transport d'escargots (accidentel ou en tant que nourriture), montrerait que les hommes se sont rendus du Sud de la France vers l'Irlande il y a 8000 ans".

Lien vers l'étude complète:

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12.15.2011

Irlande: nouvelles découvertes dans la tombe à couloir Néolithique de Knowth


De nouveaux vestiges archéologiques datant de l'époque néolithique ont fait surface à Knowth, dans le comté de Meath en Irlande.

 Vue aérienne des fouilles en cours à Knowth

Les nouvelles découvertes ont été faites dans une zone située juste au sud est du  passage du tombeau Brú na Binne, qui a fait l'objet d'une étude par le professeur George Eogan ces dernières décennies.
Sur le site, un certain nombre de grands monuments, inconnus jusque là, ont été découverts.

Joe Fenwick, membre du département d'archéologie de l'université NUI Galway, a mené, dans la zone, un certain nombre d'enquêtes topographiques non-invasives en collaboration avec le professeur George Eogan.
L'équipe a ainsi découvert un complexe de fondations (wall-footing) sous la surface, des fossés remplis de terre, et des trous à poteaux...

"Cette étude confirme que l'empreinte archéologique de Knowth s'étend sur une superficie beaucoup plus grande qu'on ne le pensait,", note le journal de Meath.

Un grand double anneau en ovale mesurant 65m sur son axe mineur et une enceinte rectangulaire abandonnée mesurant plus de 70m de longueur, sont parmis les images les plus frappantes recueillies à partir des tests effectués dans la zone.

 Passage Est de la tombe (knowth.com)

Alors que le sens et la date exacte de ces nouvelles découvertes se sont pas complètement connus pour l'instant, ils suggèrent le chevauchement de successions de populations différentes dans la région, allant de la période néolithique jusqu'à aujourd'hui.

Les archéologues travaillant sur le site on fait remarquer que, sans datation précise, seuls les "interprétations provisoires" sont de mises pour l'instant.

D'autres découvertes aux alentours de Knowth ont été faites: des pierres non décorées intégrées dans les tombes satellites, et certains vestiges structuraux qui sont supposé avoir fait partie d'une ancienne chapelle.

Le plus remarquable cependant concerne une une pierre portant une ancienne forme de spirale de tradition mégalithique.


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11.01.2011

Une mystérieuse pierre jaune dans les collines de Belfast

Une mystérieuse pierre jaune qui pourrait remonter à la préhistoire a été découverte dans les collines au-dessus de Belfast.

La pierre jaune a été trouvée par un membre du public dans le cadre d'une fouille archéologique permanente ouverte dans le nord de la ville de Ballyaghagan.

Les archéologues pensent qu'elle pourrait avoir été utilisée lors de cérémonies préhistoriques, mais ils devraient en savoir plus après une étude plus approfondie et des tests réalisés sur la pierre.

Jusqu'à 400 personnes, dont des groupes d'enfants d'âge scolaire, ont pris part à une fouille du public sur Cavehill dans le cadre d'une initiative lancée par le Belfast Hills Partnership. Les gens ont été encadrés par des archéologues du Centre de recherche archéologique de l'Université de la Reine.

Le Dr Harry Welsh a précisé que la pierre a été trouvée sur le site d'une maison du XVIIe siècle. La maison est située au-dessus d'une ferme chrétienne primitive qui date de l'an 1000. "C'est un membre de la Société Archéologique d'Ulster qui l'a trouvé; cela faisait à peine cinq minutes qu'il était entrain de creuser."

Cependant, il est difficile de savoir exactement ce qu'est la pierre en raison de l'endroit particulier où elle a été trouvée; le site comporte deux parties: il y a d'abord une ancienne ferme datant de l'an 1000, et au-dessus, une maison qui a été bâtie bien plus tard, probablement à partir du 17ème siècle. La pierre a été trouvée pendant les fouilles de la maison, elle pourrait aussi bien venir de l'une ou l'autre période.

D'après le Dr Welsh, "la pierre ressemble à un morceau de grès, quelqu'un l'a amené sur ce site à un moment donnée."

L'équipe a également trouvé un certain nombre de silex préhistoriques montrant que les gens vivaient là depuis environ 5.000 ans.


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9.21.2011

Irlande: deux squelettes du 8ème siècle découverts avec une pierre dans la bouche

MAJ 11/07/16
Deux squelettes du début du Moyen Age ont été découverts récemment en Irlande avec de grosses pierres coincées dans leur bouche. D'après les archéologues, c'était pour éviter que les morts ne se relèvent de leur tombe comme des zombies.


Ces squelettes ont été mis au jour au cours d'une série de fouilles effectuées entre 2005 et 2009 à Kilteasheen, près du Loch Key en Irlande. L'équipe d'archéologues était dirigée par Chris Read, de l'Institut de Technologie de Sligo et Thomas Finan de l'Université de Saint-Louis.
Le projet a révélé un total de 137 squelettes, sur les quelques 3.000 squelettes que les archéologues supposent être encore enterrés sur le site depuis l'an 700 jusqu'à 1400.


La théorie des vampires se révèle être anachronique.

Les «sépultures déviantes» étaient composées de deux hommes qui ont été enterrés là à différents moments du 8ème siècle. L'un d'eux avait entre 40 et 60 ans, et l'autre était un jeune adulte, probablement entre 20 et 30 ans. Les deux hommes ont été mis côte à côte et chacun d'eux avait une pierre de la taille d'une balle de baseball dans la bouche.
"L'un d'eux était couché avec sa tête regardant vers le haut. Une grosse pierre noire avait été délibérément plongé dans sa bouche", a précisé Chris Read, " l'autre avait la tête tournée vers le côté et avait une pierre encore plus profondément enfoncée dans la bouche de telle sorte que les mâchoires en étaient presque disloquées".

Initialement, Read et ses collègues croyaient avoir trouvé un cimetière lié à la peste noire. Ces restes de personnes enterrées à la fin du Moyen Age avec des pierres coincées dans leurs bouches faisant allusion à un meurtre rituel de vampire.
En effet, on croyait que ces individus "vampires" répandaient la peste en mâchant leur linceul après leur mort. Avant que la théorie des germes ne fasse son apparition, on utilisait la technique de la pierre dans la bouche pour enrayer, croyait-on, la maladie.

Cependant, comme le phénomène "vampire" n'a pas émergé dans le folklore européen avant l'an 1500, les archéologues ont écarté cette théorie pour ces squelettes. Read suppose que "dans ce cas, les pierres dans la bouche pourraient avoir agi comme une barrière pour empêcher les revenants de revenir de leurs tombes".


Une pierre dans la bouche contre les "morts qui marchent"

Les revenants ou "morts qui marchent"  avaient tendance à être des gens qui vivaient comme des étrangers dans la société. Les deux hommes irlandais pourraient avoir été considérés comme des gens potentiellement dangereux, des ennemis, assassins, violeurs ou encore comme des individus ordinaires qui seraient décédés subitement d'une maladie étrange ou assassinés.

La communauté devait craindre que ces personnes ne reviennent à la vie pour harceler leurs proches ou des personnes contre lesquelles elles auraient eu une rancune. La bouche était considérée comme un élément clé de l'organisme pour une telle transformation: "elle était considérée comme le portail principal pour que l'âme quitte le corps après la mort. Parfois, l'âme pouvait revenir à l'organisme et le réanimer ou bien un mauvais esprit pourrait entrer dans le corps par la bouche et le ramener à la vie", explique Read.

Selon Kristina Killgrove, anthropologue biologiste à l'Université de Caroline du Nord, la datation de ces tombes est particulièrement intéressante car elle semble antérieure aux documents historiques sur les revenants. "Je suis également intrigué par le fait que les deux hommes n'est n'aient pas été enterrés dans le même laps de temps, mais ont néanmoins été enterrés côte à côte de cette manière non traditionnelle, ce qui suggère que ces sépultures n'étaient pas accidentelles".

Source:
  • Discovery News: "Did Zombies Roam Medieval Ireland?"
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5.06.2011

Dublin: un nouveau site Viking découvert dans le quartier Temple Bar

Un site Viking a été mis au jour dans le quartier de Temple Bar au cours de travaux pour construire un auvent rétractable au Meeting House Square.


Le site devait à l'origine être situé sur ce qui devait être une île au milieu de la rivière Poddle;  il aurait été détruit par une crue au 10ème ou 11ème siècle.

Dermot McLaughlin, directeur Temple Bar Cultural Trust, avait posté sur un blog vidéo en Mars qu'une "structure en bois médiéval" avait été découverte.
Des recherches archéologiques ont mis au jour deux maisons Viking au Meeting House Square, dans le centre de Temple Bar. Des morceaux de poterie d'une époque plus tardive ont également été trouvés sur le site.


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    9.23.2010

    Irlande: Un crannog revele par la baisse de niveau d un lac

    La baisse du niveau des lacs et des rivières de l'Ouest de l'Irlande, suite à la récente période de sécheresse,  a permis un certain nombre de découvertes importantes dans le Connemara, d'après l'archéologue Michael Gibbons.


    Parmi eux, un nouveau crannog qui fait partie d'un complexe dans la région du sud du Connemara.
     Il a été localisé par un étudiant en archéologie Ruairí O'Neill et un ami, en explorant le lac Lough Dhúleitir, au nord de Carna.

    M. Gibbons, enseignant de M. O'Neill, a déclaré que c'était un bon exemple de petit crannog. Le lac est dominé par un campement abandonné du 19e siècle: "C'est l'un des merveilleux groupe sur les six sites entre Carna et Cill Chiarain".
    La répartition s'étend de Doon Loughan à Lough na Tulaí près d'Indreabhán dans le sud du Connemara.
    Les crannogs, dérivé de "Crann", le mot irlandais pour "arbre", sont des îles artificielles construites comme des logements à l'époque préhistorique et médiévale sur les lacs et dans les estuaires.


    "Des groupes similaires de crannogs en pierre se trouvent dans certaines parties de Mayo, à l'ouest de Donegal et dans les Hébrides extérieures dans l'ouest de l'Écosse et ils couvrent une période allant du néolithique jusqu'au 17ème siècle, tel le château de O'Flaherty construit au-dessus d'un lac par exemple", précise M. Gibbons.


     Le château de O'Flaherty


    "Ils font partie du patrimoine caché des paysages de granit découpés par les glaciers, au sud et à l'ouest du Connemara", ajoute-t-il.


    Pendant ce temps, une équipe d'archéologues irlandais et américains a organisé une journée portes ouvertes à Co Clare sur leur travail à Lios an Rù, un village du 19e siècle sur une colline déserte au-dessus du château Newtown.

    Les archéologues du NUI Galway  et le State Museum de l'Université de l'État de New York enquêtent sur la vie quotidienne et le travail des familles dans le Burren avant, pendant et après la Grande Famine.


    Source:

    11.01.2009

    Irlande: les restes d'un millier de personnes decouverts sur un site medieval

    Les squelettes de plus d'un millier de personnes ont été retrouvés dans ce que les experts croient être l'un des plus importants cimetières médiévaux du pays.

    L'étude des anciens ossements ont révélé des meurtres et plusieurs cas suspects de lèpre - un événement extrêmement rare à l'époque médiévale.

    L'Ostéo-archaéologue Carmelita Troy, du Headland Archaeology in Cork, a déclaré avoir étudié les restes de près de 1300 personnes - hommes et femmes adultes avec enfants - qui ont été enterrés sur le site à Ardreigh, Athy, à Co Kildare.


    On pense que le site servait d'énorme cimetière régional pour tout le sud de Kildare, probablement du 7e ou 8e siècle (avec des sépultures chrétiennes de style classique: corps alignés d'ouest en est) jusqu'à 1400.

    Alors que les rapports finaux et les datations exactes ne sont pas encore terminés, la découverte des squelettes d'Ardreigh est déjà comparé à d'autres importants cimetières comme celui de la cathédrale médiévale d'Ardfert à Co Kerry, le cimetière Mount Offaly à Dublin sud Co et Ballyhanna à Co Donegal.

    "Les squelettes d'Ardreigh nous donnent un éclairage important et nous aident à comprendre notre patrimoine national et le peuple dont nous sommes issus», a déclaré Mme Troy.

    Le site a été découvert dans le cadre du tracé de la route R417 Athy-Carlow.

    Les inspections initiales ont été effectuées en 1999.D'autres fouilles ont eu lieu entre 2000 et 2003 avant que les travaux reprennent en Mai 2007 pour finir en avril 2008.

    Deux têtes de hache néolithiques, quelques tessons de poterie néolithiques, une fosse de crémation de l'âge du bronze et des fossés défensifs pouvant dater de l'époque des premiers chrétiens, ont été trouvés.
    Mais le site abondait de restes médiévaux et d'ossements de quelque 1.300 personnes. Les ossements ont été transportés au bureau d'Headland à Cork pour une étude détaillée.

    Mme Troy a passé l'année 2008 à étudier les os: un dur labeur, mais un projet fascinant... Les restes incluent des adultes mâles et femelles, certains âgés entre 45 et 60 ans, d'autres adolescents, enfants et même des fœtus (dont un âgé de 20 semaines). Des dizaines de squelettes d'adultes montrait des signes d'arthrite. Toutefois, une personne a été retrouvé enterré face contre terre, les mains placées derrière le dos. La cause du décès n'a pu être établie.
    D'après Mme Troy 5 crânes adultes ont subi des blessures importantas pouvant provenir d'un coup de hache.
    Un squelette a été trouvé avec eu une jambe amputée, éventuellement, pour des raisons médicales.

    Selon elle, la grande quantité de squelettes trouvés sur ce site permet aux archéologues de comparer statistiquement les résultats avec d'autres grands sites médiévaux, et de tirer des conclusions par rapport aux profils de population, ainsi que l'âge, le sexe et la ségrégation de la population.

    Ses travaux sur le projet est en voie d'achèvement. Son rapport final fera partie du rapport global sur le site, qui permettra de déterminer où et comment les os seront stockés.

    Source:

    Liens:

    8.18.2009

    Irlande: Découverte d'un cercle de bois de plus de 4000ans

    Les vestiges d'un cercle de bois de plus de 4000 ans ont été découverts par des archéologues dans le comté de Tyrone.


    Le cercle de bois a été trouvée par le "Headland Group" près de Ballygawley en 2006/2007 dans le cadre d'un projet de fouilles liées à des infrasctructures routières.

    Le responsable de projets d' "Headland Archaeology", Kirsty Dingwall, a déclaré que la datation au radiocarbone confirmait que le site remontait au milieu du troisième millénaire avant Jésus-Christ "bien que certains éléments de pourraient être encore plus anciens".

    "L'utilisation spécifique des cercles de bois ne sont pas bien compris, mais on pense qu'ils ont été utilisés comme sites rituels, peut-être pour fêter ou commémorer les morts», ajoute-t-elle. "La découverte est très importante pour l'archéologie et pour l'Irlande du Nord en particulier, car très peu de cercles de bois ont été entièrement fouillés."

    "Les trous de poteaux contenant les pièces de bois ont été minutieusement fouillés et la poterie et le charbon de bois trouvés sur le site sont actuellement l'objet d'inspection et d'analyse par les experts d' Headland pour trouver davantage d'informations sur les activités qui ont eu lieu dans le cercle de bois."

    Cet ancien cercle de bois est composé de deux anneaux concentriques de bois portés sur une zone centrale, qui semblent avoir remplacé une précédente série de grandes fosses.

    Il y avait un porche monumental sur un coté avec une importante ligne de bois tout le long, ce qui aurait constitué une impressionnante façade pour tous ceux qui approchaient le cercle ".

    "En conséquence, nous pouvons être presque certains qu'il n'était pas possible de voir dans le centre du cercle à partir de l'extérieur, contrairement à d'autres cercles en bois dans les îles britanniques, ou à des cercles de pierre tels que Stonehenge dans le Wiltshire ou Callanish en Écosse, où un observateur aurait eu un aperçu de l'activité.

    "Comme les cercles de bois sont censés avoir une importance rituelle, la question de restreindre les vues de ce qui se passait à l'intérieur du cercle est intéressant," précise Kirsty Dingwall.

    Source:

    Liens:

    5.18.2008

    La colline de Tara: patrimoine national irlandais



    Le site de Tara se situe à environ quarante kilomètres au nord de Dublin et son installation remonte au néolithique.

    Il se compose de 5 enclos circulaires sur un rayon de 2 km dont deux se nomment Rath Lugh et Rath Maeve. Il y a environ 40 monuments dont la construction s’étale du IVème millénaire avant J-C au Vème siècle après J.-C.

    Si certains monuments sont dans un état de conservation satisfaisant, d’autres ont été détruits par l’exploitation agricole du terrain et ne sont décelables que par la photographie aérienne. La longue occupation de l’endroit explique la diversité architecturale et la vocation des constructions. (Source: Wikipédia)





    Cependant, depuis quelques années, Tara fait régulièrement la une des journaux en raison d'une très vive polémique suscitée par la construction d'une autouroute passant non loin de ce célèbre site...

    Ce post n'a pas pour vocation de rentrer dans cette polémique (il suffira de cliquer sur les liens très bien documentés cités plus bas) mais de suivre les découvertes engendrées par les travaux de construction de cette autoroute et d'observer comment est gérée l'archéologie préventive en Irlande.

    Le tracé de l'autoroute M3...


    Liens à propos de Tara et de l'autoroute M3:

    Actualité autour de la polémique:

    Actualité des découvertes archéologiques sur le site:
    • 01/05/2007: "Une grande structure circulaire, un henge, a été découvert sur la tracé de l'autoroute près de la colline de Tara" National Geographic