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11.10.2011

Une arme pré-Clovis trouvée aux Etats Unis

Le bout d'un fragment de pointe en os a été retrouvé dans la côte d'un mastodonte sur un site archéologique dans l'État de Washington. Cette découverte prouve que les chasseurs étaient présents en Amérique du Nord au moins 800 ans avant la période Clovis.
Les premiers habitants sont ainsi arrivés plus tôt en Amérique du Nord qu'on ne le pensait auparavant affirme une équipe de chercheurs dirigée par un Archéologue de l'Université du Texas A & M.

CT scan montrant la pointe de lance enfichée

Michael Waters, directeur du Centre pour l'étude des premiers Américains dans le département d'anthropologie de l'Université du Texas A & M, et ses collègues du Colorado, de Washington et du Danemark pensent que la découverte sur le site de Manis à Washington démontre que les hommes étaient dans la région il y a environ 13800 années, soit 800 ans plus tôt qu'on ne le croyait.

A la fin des années 1970, un mastodonte mâle adulte était extrait d'un étang sur le site de Manis. La répartition des os et la découverte que certains d'entre eux avaient été brisés suggéraient que l'animal avait été tué et dépecé par des chasseurs humains. Cependant, aucun outil en pierre ou d'arme n'avaient été trouvé sur le site.
L'élément clé du site était ce qui semblait être une pointe d'os qui ressortait de l'une des côtes; mais l'artéfact et l'âge du site étaient contestés.


De nouvelles analyses pour de nouvelles informations:

Waters a contacté un membre de la première équipe de fouille, Carl Gustafson, afin de réaliser de nouveaux tests sur la côte avec la pointe en os. Les nouvelles datations au radiocarbone ont confirmé que le site était vieux de 13800 années.
Le CT-scan et la modélisation en trois dimensions ont confirmé que l'os enfiché était la pointe d'une lance, et l'analyse ADN des protéines osseuses ont montré que la point en os était faite d'os de mastodonte.

D'après Waters, "le site de Manis est un ancien site d'abattage".


"Cette nouvelle preuve, du site de Manis, soutient la théorie de l'extinction des grands mammifères à la fin de la dernière ère glaciaire", ajoute Waters.
Pendant la dernière période froide, des troupeaux de mammouths, mastodontes, chameaux, chevaux et autres animaux parcouraient le Texas et l'Amérique du Nord.

A la fin de l'ère glaciaire, ces animaux se sont éteints. "Bien que ces animaux ont subi l'évolution du climat et de la végétation à la fin de l'ère glaciaire, il est maintenant clair, à partir de sites comme Manis, que les hommes étaient également des chasseurs de ces animaux et ont pu être un facteur de leur disparition", suppose Waters.

Il note également qu' "il y a au moins deux autres sites d'abattage pré-Clovis dans le Wisconsin, où les chasseurs ont tué des mammouths."

«Clovis» est le nom donné aux outils distinctifs fabriqués par des hommes il y a environ 13.000 ans.
Les populations de la culture de Clovis ont inventé le «Clovis point» (pointe de Clovis: image ci-contre), une arme en forme de lance en pierre qui se trouve au Texas, dans le reste des États-Unis et au nord du Mexique. Ces armes ont été utilisées pour chasser les animaux, y compris les mammouths et les mastodontes, de 13.000 à 12700 années auparavant.



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10.19.2011

Les neutrons révèlent les secrets des objets archéologiques

Il y a quelques jours, je consacrais un article sur une nouvelle technique pour dater la soie, technique non invasive et non destructrice... aujourd'hui, et pour la première fois, c'est une large gamme d'objets archéologiques qui bénéficie d'une nouvelle technologie pour être étudiée sans subir de dommages.

 Radiographie aux neutrons d'une ancienne lampe à huile

Pour la première fois, des images aux neutrons en 3 dimensions ont été prises sur de rare objets archéologiques au Laboratoire National d'Oak Ridge (ORNL).

Des artéfacts de bronze et de laiton provenant de la cité antique de Pétra, en Jordanie ont été récemment photographiés en 3 dimensions en utilisant des neutrons au HFIR (High Flux Isotope Reactor.): un appareil d'imagerie neutronique.

Les données qui sont en cours d'analyse seront pour la première fois confiées à des archéologues et des historiens de l'Antiquité. Cela apportera un aperçu, avant inaccessible, sur la fabrication et le mode de vie de différentes cultures au sein de l'Empire romain, du Moyen-Orient mais aussi de la période coloniale de la Nouvelle Angleterre.

Les échantillons qui ont été imagés en 3-D proviennent des collections de l'Institut Joukowsky  pour l'Archéologie et le monde antique de l'Université Brown. Ils comprennent une lampe à huile suspendue en bronze, une grosse pièce de monnaie romaine et une figurine de chien qui aurait pu être un objet religieux ou peut-être un jouet.
Bien que leur provenance d'origine soit inconnue, ils sont tous des excellents exemples de métal commun que l'on trouve dans l'antiquité.

Le principal chercheur, Krysta Ryzewski, professeur adjoint d'anthropologie à l'Université Wayne State et son collègue Brian W. Sheldon, professeur de génie à l'Université Brown, ont eu en charge ces artéfacts prêté par le professeur Susan Alcock E., directrice de l'Institut Joukowsky .


Les objets archéologiques sont une source d'informations culturelles unique.

Depuis 2008 l'équipe a fait des images en deux dimensions d'objets en alliage de cuivre (bronze et laiton) provenant de Petra et de Greene ferme (une plantation de la période coloniale dans le Rhode Island). Les échantillons comprennaient des artéfacts de la vie quotidienne: une boucle de vêtements, un couteau, et certains outils de construction.
Un objet circulaire de Petra était tellement corrodé qu'il était non identifiable. Mais lorsqu'il a été soumis aux neutrons, un bijou a pu être identifié en-dessous, sans doute une boucle d'oreille.
Petra est le site le plus célèbre en tant que centre de commerce dans l'Antiquité, reliant le monde méditerranéen à des endroits aussi éloignés que l'Inde et la Chine. Elle fut la capitale d'un royaume indépendant des Nabatéens, jusqu'à ce que l'empereur Trajan l'incorpore dans l'empire romain au deuxième siècle après JC.

L'imagerie et l'analyse ont permis de résoudre l'identification de plusieurs objets et ont apporté de nombreuses informations sur les techniques et les matériaux que les artisans utilisaient dans le passé pour fabriquer ces objets. "Nous pouvons aussi examiner certains objets (tels que le couteau ou la lampe de bronze) pour chercher des traces de résidus d'huile qui avait brûlé dans la lampe, ou de ce que le couteau avait pu couper", explique Ryzewski.

Le faisceau d'imagerie neutronique est un énorme pas en avant pour ces savants. "En étudiant leur seule surface, les archéologues et les scientifiques obtiennent relativement peu d'informations sur la fabrication des archéomatériaux, des objets anciens et des matériaux qui ont servi à les construire", ajoute Ryzewski, "très peu de récits historiques décrivent la construction de ces objets et archéomatériaux, de ces bronzes antiques ou récipients de céramique. La seule source d'information sur la façon dont ces objets ont été construits provient de leurs propriétés matérielles et de leur composition."


Une technologie d'analyse non destructive et non invasive.

Les analyses, jusqu'à aujourd'hui, entraînaient souvent l'extraction d'un échantillon à partir de l'objet étudié, ce qui signifiait des dommages plus ou moins important. Aussi, les analystes, préservant au mieux les archéomatériaux ont laissé de nombreuses questions sans réponse.

L'analyse par activation neutronique et l'imagerie neutronique à Oak Ridge signifie que les savants peuvent désormais procéder de manière détaillée à l'analyse non destructive des échantillons. "Il existe actuellement une vaste gamme d'objets archéologiques en attente d'étude et des questions de recherche sur l'histoire du développement technologique dans l'antiquité peuvent désormais être posées", explique Ryzewski.

L'analyse au neutrons permet de révéler les matières premières utilisées, les techniques de fabrication, le développement historique d'alliages et de matériaux composites, les origines géologiques des minerais et de l'argile.
Sur le plan culturel, les chercheurs peuvent se renseigner sur les activités de la vie quotidienne en identifiant l'usage qui était fait de ces objets.


Ryzewski conclu: "notre travail en est encore à ses premiers stades. Nous espérons ré-examiner ces objets dans de nouvelles séries de tests en 2012. Nous allons élargir notre base d'échantillon à d'autres types d'objets en métal, peut-être quelques objets provenant de fouilles d'épaves. Nous espérons aussi examiner des artéfacts en céramique. Mais, plus largement, les savants vont pouvoir être en mesure d'offrir des informations aux scientifiques qui se spécialisent dans la conservation et la stabilisation des collections des musées."


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8.30.2011

Etats-Unis: un site archéologique vieux de 7000 ans particulièrement bien conservé

Le site vieux de 7000 ans découvert à Des Moines est tellement bien préservé et complet qu'il devrait fournir aux chercheurs un aperçu complet des différents types d'outils utilisés par les gens de cet ancien village, des animaux qu'ils ont gardé et mangé et des types de graines qu'ils ont planté...

Les archéologues utilisent la technologie laser-transit pour une cartographie de haute précision  sur le site du Palais.

Le site, surnommé «le Palais» en raison de sa taille et de sa conservation, a donné les restes de deux hommes, une femme et un bébé. ce sont les plus anciens ossements humains découvertes en Iowa.

D'après l'archéologue d'Etat, John Doershuk, "ce site est important car il a été intensément occupé et les crues du fleuve ont très vite scellé les dépôts et préservé les éléments qui, autrement, auraient pu être perdus. C'est une question de contexte de préservation; et c'est ce qui fait que ce site est riche en informations contrairement à d'autres."

En effet, les archéologues de l'Université de l'Iowa ont mis au jour pas moins de 6000 artefacts. Cela permet d'aider les chercheurs à comprendre comment vivaient, ce qu'ils mangeaient et comment ils se sont développés en tant que peuple.

"C'est à l'ensemble des questions archéologiques que les anthropologues tentent de pouvoir répondre plus en détail, ce qui d'ordinaire ils ne peuvent pas", précise John Doershuk.


Le site découvert lors de travaux.

Des travaux de construction étaient en cours sur le site au nord de la rivière Des Moines, dans le sud de Des Moines, lorsque les travailleurs en déplaçant des gravas ont noté des taches de charbon de bois et de terre brûlée.
Le Bureau de l'archéologue Etat a été appelé pour le site en Décembre 2010 afin de surveiller les travaux et enquêter sur des résultats intéressants.

Les archéologues de l'université ont travaillé jusqu'en mai pour recueillir un maximum d'informations et autant d'artefacts que possible avant que les travaux de construction ne reprenne sur cette partie du site.

Ils ont trouvé les restes de quatre dépôts de forme ovale, peut-être des maisons, de 60M² avec des foyers.

"Il est devenu clair très rapidement que le site était quelque chose de rarissime: des dépôts de maison de cet âge sont extrêmement rares à l'ouest de la vallée du Mississippi,"explique Bill Whittaker, archéologue du projet qui a co-dirigé les fouilles.

La fosse funéraire a été découverte en Mars, à environ 2 mètres de profondeur. Des objets ont été trouvés dans la tombe avec les restes, dont une pointe de lance.

L'équipe a utilisé la technologie laser pour cartographier plus de 12.000 données archéologique afin de développer des modèles 3-D du site avec un logiciel informatique.

"Le travail de terrain est fait, mais il est tout juste  entrain de passer en laboratoire", a déclaré Doershuk. "Nous avons au moins un an de travail d'analyse, d'écriture et de comparatif."

Alors que la construction de l'usine de traitement des eaux usées sur le site se poursuit, les archéologues pensent que les terres adjacentes, non fouillées,  devraient donner de nouvelles découvertes archéologiques; aussi, ils travaillent actuellement sur un plan de préservation.


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3.23.2011

Les natifs américains avaient modifié le paysage avant l'arrivée des européens

Une nouvelle étude de chercheurs, du Département de géologie de l'Université Baylor, démontre que l'utilisation de la terre par les Amérindiens a eu un impact généralisé sur le paysage de l'Est Nord-américain; en outre, le développement des plaines inondables s'est fait plusieurs centaines d'années avant l'arrivée des grandes zones de peuplement européens.

Les chercheurs ont attribué au début de la colonisation l'utilisation des terres, comme la déforestation, le labour et la construction de barrages. Cela aurait influencé les systèmes hydrologiques actuels dans l'Est de l'Amérique du Nord.
Bien que des études antérieures suggéraient que l'utilisation des terres des Amérindiens dans l'Est de l'Amérique du Nord a été à l'origine de changements dans les systèmes hydrologiques, peu de preuves directes avaient pu être fournies jusqu'à présent.

Ces recherches ont permis de constater que les plaines d'inondation pré-européennes, dites «naturelles», furent utilisées par les autochtones depuis la préhistoire. Les Européens de l'époque coloniale ne sont donc pas les premiers à avoir eu un impact sur les systèmes hydrologiques de cette région de l'Amérique du Nord.

L'étude a également constaté que les sociétés agricoles préhistoriques, à petite échelle, ont entraîné de grands changements écologiques et augmenté la sédimentation dans les systèmes hydrologiques il y a 700 ans à 1000 ans.

"Ce sont deux conclusions très importantes", a déclaré Gary Stinchcomb, doctorant qui a mené l'étude, "les résultats démontrent de manière concluante que les Amérindiens de l'Amérique du Nord ont eu un impact sur leur environnement bien avant l'arrivée des Européens. Par leurs pratiques agricoles, les Amérindiens ont augmenté l'érosion des sols et la sédimentation du bassin de la rivière Delaware."

La rivière Delaware où s'est effetuée l'étude

Les chercheurs de l'Université Baylor ont constaté que les populations préhistoriques ont diminué la surface forestiére afin de réorienter leurs emplacements et d'intensifier la production de maïs.

Pour mener l'étude à bien, les chercheurs ont prélevé des échantillons à partir de plusieurs endroits le long de la vallée de la rivière Delaware. Ils ont ensuite utilisé une approche spécifique géoarchéologique et une synthèse des recherches précédentes pour tester l'hypothèse que la population autochtone a eu un large impact sur la sédimentation terrestre dans l'Est de l'Amérique du Nord.

«Cette étude fournit une des preuves les plus significatives que les Amérindiens ont eu un impact sur le terrain à un degré beaucoup plus élevé qu'on ne le pensait», a déclaré le Dr Steve Driese, professeur et directeur du département de géologie de l'Université Baylor de la géologie, co-auteur de l'étude. "Cela confirme que les populations amérindiennes ont eu des effets étendus sur la sédimentation." -

Source:

2.25.2009

Une cache d'outils de l'ère de Clovis découverte dans le Colorado

MAJ 23/02/17
Plus de 80 instruments en pierre ont été découverts dans les limites de la ville de Boulder.

L'analyse biochimique a indiqué que certains des instruments ont été utilisés pour dépecer des chameaux et des chevaux qui parcouraient l'Amérique du Nord jusqu'à leur extinction il y a environ 13.000 années , d'après l'étude de l'Université du Colorado à Boulder.

Une cache d'outils de l'ère de Clovis découverte dans le Colorado
Cette étude est la première à identifier des résidus de protéines de chameaux disparus sur des outils de pierre d'Amérique du Nord, et la seconde pour l'identification de résidus de protéines de cheval sur un outil de l'âge de Clovis", souligne le professeur d'anthropologie qui a dirigé l'étude: Bamforth Douglas de l'Université Boulder.

La culture de Clovis est considérée par de nombreux archéologues comme coïncidant avec l'arrivée des premiers Américains depuis l'Asie via le pont terrestre de Bering, il y a environ 13.000 à 13.500 ans.

Appelée cache de Mahaffy après sa découverte par le propriétaire des terres Patrick Mahaffy, cette collection est l'une des deux seules (l'autre étant celle de l'État de Washington) a avoir été analysée pour des résidus de protéines de mammifères de l'âge des glaces.

En plus des résidus de chameaux et de chevaux trouvés sur les artefacts, un nouvel objet s'avère être le premier outil testé positivement aux résidus d'ovins, et un quatrième est positif à ceux de l'ours.
Des dizaines d'espèces de mammifères en Amérique du Nord se sont éteintes à la fin du Pléistocène, dont les chameaux d'Amérique, les chevaux d'Amérique, le mammouth laineux, les loups, des ours à face courte, les félins à dents de sabre, les rhinocéros laineux et les paresseux géants.

"Bien que certains scientifiques spéculent sur la disparition des mammifères de l'ère glaciaire en incriminant la chasse abusive, le changement climatique ou encore l'explosion d'un astéroïde, les raisons ne sont toujours pas résolus", ajoute Bamforth.

La cache de Mahaffy contient 83 pierres tels des couteaux bifaciaux ou un outil ressemblant à une hache.
Les 83 artefacts ont été expédiés au professeur anthropologue Robert Yohe du Laboratoire de science archéologique de l'Université de l'Etat de Californie, pour des tests sur résidus de protéines.

"J'ai été quelque peu surpris de trouver des résidus de protéines de mammifères sur ces outils, car nous avons cru qu'il s'agissait d'artefacts à usage plus rituel qu'utilitaire", avance Yohe. "Il y a si peu d'objets de l'âge de Clovis qui ont été découverts que nous ne savons vraiment pas grand-chose sur ces populations."

"Les artefacts ont été grossièrement enterrés, recouverts par des sédiments sablonneux noir, une sorte d'argile, et semblent avoir été cachés sur le bord d'un ancien ruisseau", précise Bamforth. "C'est comme si quelqu'un avait réuni certains de leurs outils les plus spectaculaires ainsi que des rebuts ordinaires potentiellement utiles et mit le tout dans un petit trou en attendant de revenir à une date ultérieure et de les récupérer."

Bamforth estime que le type de population qui est a l'origine de la cache de Mahaffy "vivaient en petits groupes et entretenaient des relations sur de vastes zones." Ainsi, une seule personne pouvait facilement obtenir l'ensemble de ces outils provenant de régions distantes, grâce a son réseau relationnel.

L'un des outils, un couteau bifacial stupéfiant, de forme ovale et aiguisé sur tout le pourtour, a presque exactement la même forme, taille et largeur qu'un couteau d'obsidienne provenant d'une cache de Clovis connue sous le nom de Fenn Cache au sud du parc de Yellowstone. "Sauf pour les matières premières, elles sont presque identique", dit-il.

Une étude de 2008 menée par l'Université de l'Oregon apporte des éléments de preuve à propos de l'explosion d'une comète de l'Amérique du Nord il y a environ 12.900 années, ce qui a déclenché de grands incendies qui ont causé la disparition des mammifères de l'âge de glace, et peut-être même des populations de Clovis.

L'hypothèse repose sur sur une fine couche de diamants microscopiques trouvés dans les anciennes couches du sol et qui ne peut avoir été créé que par des phénomènes de pression et de chaleur sur le sol.


Source:
  • University of Colorado at Boulder: "13,000-Year-Old Stone Tool Cache in Colorado Shows Evidence of Camel, Horse Butchering"

Liens:
Pour info:

11.04.2008

Premier exemple de tradition religieuse africaine en Amérique du Nord mise au jour à Annapolis

A force d'exploration dans les vieilles maisons d'Annapolis, dans l'état du Maryland, les archéologues ont découvert un véritable petit trésor de la culture des esclaves américains. Des restes modestes, certes, mais qui témoignent de pratiques religieuses héritées des esclaves venus d'Afrique de l'Ouest.

Au début du 18ème siècle, alors qu'ils ont été baptisés, les Afro-Américains s'accrochent aux pratiques sprituelles dans les rituels de guérison et dans l'invocation de puissances ancestrales et surnaturelles.
Parfois appelé magie noire, ces rites occultes persisteront plus tard dans l'Amérique sous une forme modifiée: le vaudou et la guigne.

Les archéologues de l'Université du Maryland ont donc découvert à Annapolis ce qu'ils disent être l'un des premiers exemples de tradition religieuse africaine en Amérique du Nord:



Il s'agit d'une sorte de petit paquet en argile rempli avec environ 300 pièces de métal et une hache de pierre, dont le manche sort de l'argile pointant vers le ciel.
L'ensemble, daté de 1700, semble être un implant de la religion africaine dans ce qui est maintenant les États-Unis, a déclaré Mark Leone, professeur d'anthropologie à l'université de Maryland et directeur des fouilles. "L'ensemble est africain dans la conception et non pas afro-américain" ajoute-t-il. Cependant ni l'origine ethnique ni la religion n'ont pu être déterminé.

Frederick Lamp, conservateur d'art africain à la gallerie d'art de l'université de Yale, non impliqué dans la découverte, y voit une «extraordinaire puissance spirituelle utilisée par de nombreuses et différentes cultures en Afrique."
Lamp a noté que les rayons X sur le paquet ont révélé une abondance de grenaille de plomb, de clous de fer et des épingles de cuivre.

Les rayons X montrent les pièces en métal à l'intérieur du paquet

"Le métal travaillé au feu était considéré comme ayant des pouvoirs spéciaux", ajoute-t-il et "en combinant ces matériaux avec de l'argile cela devait accroître le pouvoir de ces objets."
Cette pratique est connue à ce jour parmi les groupes Mandingue (principalement au Sierra Leone, en Guinée et au Mali), et le peuple Yoruba du Nigeria et du Bénin. Il est posible d'y inclure aussi le peuple Kongo comme source de ces pratiques religieuses.
Cette culture, vivant dans les terres autour de la rivière Congo et en Angola et Cabinda, a été une des sources majeures d'esclaves africains.

L'élément le plus frappant de l'ensemble reste la hache de pierre; pour Lamp, elle fait référence à l'esprit; chez les Yoruba et le peuple Fon du Bénin la lame de la hache est un symbole de Shango, dieu du tonnerre et de la foudre.

Autre chose curieuse: un examen attentif a montré que le module a probablement été placé dans le caniveau près de la rue, en plein air et au vu de tous; ce qui est contraire aux pratiques: généralement ces objets se trouvent bien cachés dans des arrières cours par exemple.
Pour Leone cela dénote "un niveau inattendu de tolérance" envers la religion africaine dans l'Annapolis coloniale.
"Cela a changé après 1750 avec l'influence croissante du siècle des Lumières."

Source:

Liens:

A propos des différentes cultures africaines citées:

6.24.2007

Région des Grands Lacs: une comète tombée sur terre il y a 12.900 ans...

MAJ 11/04/16
Des chercheurs de l'Oregon proposent une nouvelle théorie selon laquelle une comète aurait frappé la région des Grands Lacs et réduit les populations humaines il y a 12.900 ans.

Ainsi un impact extraterrestre, probablement une comète, a eu pour conséquence un coup de froid de 1000 ans et a éliminé ou presque la culture préhistorique de Clovis ainsi qu'une grande variété d'animaux à travers l'Amérique du Nord...

Cette théorie s'appuie sur une couche de terre riche en carbone qui a été trouvé, mais pas définitivement expliqué, sur une cinquantaine de sites de l'âge de Clovis en Amérique du Nord. Cette date correspond aussi au début d'une période de refroidissement connue sous le nom de Dryas récent.
Les différents sites ont été étudiés par les archéologues Douglas J. Kennett et Jon M. Erlandson de University of Oregon (UO).


Les chercheurs suggèrent qu'une inversion dans les courants marins associé à un refroidissement global, cause de l'extinction de nombreuses espèces animales et de la fin de la période de Clovis, ont pu être engendré par un événement subit et de grande ampleur.

Selon la théorie en cours, ce serait la fonte glaciaire qui aurait déclenché les inversions dans les courants marins...
Cette nouvelle théorie propose un grand objet extraterrestre éclatant au-dessus de la région des Grands Lacs.

D'après Kennett: « Les concentrations les plus élevées de l'impact des matériaux extraterrestres se trouvent dans la région des Grands Lacs et s'étendent au-delà ». Cela aurait eu des effets majeurs sur les populations humaines.

Selon Kennett 35 espèces animales ont disparu à la fin du pléistocène, avec au moins 15 clairement éliminées il y a de 12.900 ans...


Sources: