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3.03.2014

Un village vieux de 2300 ans mis au jour sur la route de Jérusalem

Les archéologues israéliens ont découvert les restes d'un habitat rural vieux de 2300 ans près de la «Route de Birmanie», une voie de fortune vers Jérusalem construite pendant la guerre d'indépendance de 1947 à 1949.

Vue aérienne du village vieux de 2,300 ans.  Photo by Skyview, Israel Antiquities Authority
 
L'Autorité des Antiquités d'Israël a récemment terminé les fouilles sur le site avant la construction d'un pipeline de gaz naturel de 25 kilomètres de long. Le pipeline contournera le site archéologique.

L'excavation a mis au jour 750 mètres carrés d'un village de maisons en pierre avec ses ruelles étroites. Il a été occupé pour environ deux siècles au cours de la période du Second Temple, à partir de 530 avant notre ère jusqu'à 70 après JC.

Chaque maison dispose de plusieurs pièces et d'une cour.
Les pièces servaient généralement de lieu d'habitation et de stockage, tandis que les tâches domestiques étaient effectuées dans la cour, a déclaré la directrice de la fouille, Irina Zilberbod.

Le village a pu être daté grâce à plus de 60 pièces couvrant la période du roi séleucide Antiochos III au roi Hasmonéen Alexandre Jannée.

Les fouilles ont montré que le site a été le plus développé au cours de la période hellénistique au troisième siècle avant notre ère, après le règne d'Alexandre le Grand.

Il a été abandonné à la fin de la dynastie des Hasmonéens.

Des outils de basalte et de calcaire à usage domestique ont été découverts, ainsi que des poteries pour la cuisine, et des lampes à huile.

Il n'est pas clair cependant pourquoi le village a été abandonné. Les chercheurs supposent que cela est dû à un processus graduel résultant de changements économiques, plutôt que d'un événement soudain et violent comme une conquête.

"Le phénomène de l'abandon des villages et des fermes à la fin de la période Asmonéenne ou au début du règne d'Hérode le Grand est connu et concerne de nombreux sites ruraux en Judée," a déclaré le directeur de l'Autorité des Antiquités d'Israël à Jérusalem, Yuval Baruch, "cela peut être relié à de vastes projets de construction d'Hérode à Jérusalem, notamment le Mont du Temple, et le déplacement de nombreux habitants des zones rurales vers la capitale pour prendre part aux travaux."

Relecture par Marion Juglin
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2.25.2014

Les natoufiens utilisaient des plantes dans les rituels, il y a 13000 ans

Les archéologues israéliens viennent de trouver de nouveaux indices sur les comportements funéraires, les rituels et l'alimentation des natoufiens.

Les natoufiens ont fait le lien entre le Paléolithique et le Néolithique, mais aussi entre deux modes de vie, celui des chasseurs-cueilleurs et celui des agriculteurs sédentarisés.


Les hommes des cavernes dans l'ancien Israël enterraient non seulement leurs morts avec des fleurs, mais ils avaient aussi apparemment une connaissance avancée de l'utilisation des plantes; non seulement pour la consommation, mais aussi pour le rituel.

La première preuve de l'utilisation de lits de fleurs pour l'enterrement, il y a plus de 13,700 ans, a été trouvée dans la grotte Raqefet à Mt. Carmel au cours de l'été 2013.
Dans quatre tombes différentes de la période Natoufienne, qui remontent entre 13 700 à 11700 ans, des dizaines d'empreintes de sauge et de variétés de menthe ont été trouvées sous des squelettes humains.

Le professeur Dani Nadel de l'Université d'Haïfa et ses collègues affirment que l'utilisation des plantes dans la grotte Raqefet était beaucoup plus large que pour quelques rituels funéraires. Dans un article publié dans le Journal of Anthropological Archaeology ils décrivent comment les habitants du Mont Carmel de l'époque utilisaient les graines et les plantes dans la vie de tous les jours, en se basant sur les phytolithes trouvés dans la grotte.

Les habitants de Raqefet faisaient partie de la culture Natoufienne, qui existait au Moyen Orient entre 15000 et 11500 ans. Le Natoufien tire son nom du ruisseau Natouf  à 15 km au nord-est de la ville israélienne de Lod, qui est l'endroit où leurs restes avaient été découverts.

Les Natoufiens sont soupçonnés d'être parmi les premiers hommes à abandonner le nomadisme pour s'installer dans des endroits permanents. Ils ont également été parmi les premiers groupes connus à établir des cimetières, espaces définis dans lesquels ils enterraient leurs morts au fil des générations.

Raqefet était un lieu de sépulture: 29 squelettes de bébés, d'enfants et d'adultes ont été découverts dans la grotte, lors de fouilles menées entre 2004 et 2011. Les chercheurs ont également constaté environ 100 installations creusées dans la roche, dans différentes tailles et formes: depuis de minuscules trous de 2 à 5 centimètres jusqu'à de larges cupules, des petits bols et des mortiers.

Certains de ces trous ont été utilisés pour faire de la nourriture, notamment pour moudre ou écraser les céréales, d'après les scientifiques. Ils se sont basés sur les échantillons de phytolithes prélevés sur les tombes, et d'autres endroits dans et autour de la grotte.

Les phytolithes sont des minuscules particules de silice rigides formées par les plantes qui continuent d'exister longtemps après sa décomposition.
Leurs morphologies distinctes permettent aux scientifiques d'identifier les espèces de plantes que les hommes des cavernes utilisaient il y a des milliers d'années.

Des concentrations de phytolithes plus élevées ont été trouvées dans les sédiments liés à l'activité humaine, ont rapporté M. Robert C. Power, de l'Institut Max Planck pour l'anthropologie évolutionnaire et le professeur Arlene M. Rosen du département d'anthropologie de l'Université du Texas, Austin.

La principale catégorie de plante trouvée dans la grotte était les herbes. Comme l'homme moderne, ils mangeaient évidemment des graines de blé et d'orge ainsi que des plus petites graines de plantes qui ne sont plus utilisées aujourd'hui pour la consommation.
Les espèces de plantes qui sont la source des phytolithes ne peuvent pas toujours être clairement identifiées.

Un intérêt particulier a été donné aux phytolithes extraits de sédiments près de l'abdomen de deux des hommes enterrés dans la grotte. Nadel et ses collègues pensent qu'ils peuvent représenter une offrande de nourriture au mort, ou leur régime alimentaire.
Les graminées à petites graines auraient été consommées dans la grotte de Raqefet, comme un aliment important: probablement était-ce un dernier repas.

Cette notion serait compatible avec une autre constatation sur le même site: les habitants de Carmel faisaient des veillées avec de la viande, en particulier de gazelle, après avoir enterré leurs morts.

Il y avait d'autres actes symboliques dans la grotte, comme la pose de dalles de pierre près de la tête des morts, et la pose de pierres plates horizontalement au-dessus de plusieurs tombes.

Avec les fleurs dans certaines des tombes et les offrandes végétales au mort, une image plus détaillée du comportement rituel et symbolique en ce qui concerne les sépultures, il y a environ 13.000 ans, est en train d'émerger.

Relecture par Marion Juglin
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1.20.2014

Une fontaine vieille de 900 ans découverte en Israel

Les restes d'un domaine vieux de 900 ans, avec une fontaine dans son jardin, ont été mis au jour lors de fouilles qui ont été effectuées à l'entrée de Ramla en Israël. C'est la première fois qu'une fontaine est découverte à l'extérieur des quartiers riches du Vieux-Ramla. 

La fontaine et la plomberie. Image: Assaf Peretz courtesy of the Israel Antiquities Authority

Deux pièces d'habitation ont été découvertes par les archéologues; ils les ont daté de la période fatimide (fin du Xe siècle et première moitié du XIe siècle de notre ère). 

Une fontaine en mosaïque recouverte de plâtre et de dalles de pierre a été découverte à l'ouest du bâtiment. Un système de tuyauteries, constitué de sections en terre cuite et de pots de stockage, menait à la fontaine. 

Une grande citerne et un système de tuyaux et de canaux, utilisés pour transporter l'eau, ont été découverts près de la construction résidentielle. 

Une forge construite en briques et utilisée pour la fabrication d'outils de fer a été mise au jour à 20 mètres au sud de la structure.


Un riche immobilier

D'après Hagit Torge, directeur des fouilles pour l'Autorité des Antiquités d'Israël, "Il semble qu'un bâtiment, appartenant à une famille riche, se situait ici et qu'une fontaine était utilisée pour l'ornementation. C'est la première fois qu'une fontaine est découverte en dehors des quartiers les plus riches du Vieux-Ramla. La plupart des fontaines que nous connaissons de cette période à Ramla étaient concentrées autour de la mosquée Blanche, qui était le centre de la vieille ville. En outre, c'est la première fois que la plomberie d'une fontaine est retrouvée intacte. Les tuyaux des autres fontaines n'ont pas survécu aux tremblements de terre qui ont frappé le pays en 1033 et 1068 après EC ". 

Il semble que toute la zone a été abandonnée au milieu du onzième siècle de notre ère, probablement à la suite du tremblement de terre. 


Un centre économique important.

Ramla a été créé au début du huitième siècle de notre ère. Sa fondation est attribuée au règne de Suleiman Ibn 'Abd al-Malik, et elle a été construite comme capitale du district. A certaines périodes, son importance a même éclipsé celle de Jérusalem

Ramla a grandi et s'est élargi au cours des périodes abbassides et fatimides, et elle était un important centre économique en Israël en raison de son emplacement stratégique sur la route du Caire à Damas et de Jaffa à Jérusalem. 

De nombreuses lampes à huile, un hochet de bébé et des parties de poupées en os ont été découverts dans la zone d'excavation.

À l'issue de la fouille archéologique, la fontaine, qui était dans un excellent état de conservation, a été retirée de la zone et transférée dans le Bassin des Arcades où elle sera exposée.

Relecture par Marion Juglin
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12.12.2013

Une construction remontant à la période Hasmonéenne découverte à Jérusalem


Un bâtiment de la période Asmonéenne (ou Hasmonéenne ) a été découvert lors de fouilles archéologiques dans la cité de David, dans les murs autour du Parc national de Jérusalem.

 
Au cours des dernières mois, les restes d'un bâtiment impressionnant de l'époque des Hasmonéens (deuxième siècle AEC*) ont été découverts dans les fouilles menées par l'Autorité des Antiquités d'Israël.

Le bâtiment fait 4 mètres de haut et couvre une superficie de 64 mètres carrés. Les murs ont plus d'un mètre d'épaisseur et sont faits de blocs de calcaire grossièrement taillés qui ont été disposés selon la méthode de construction caractéristique de la période des Asmonéens.

Bien que de nombreuses poteries aient été découvertes à l'intérieur du bâtiment, ce sont surtout les pièces de monnaie qui ont surpris les chercheurs. Elles indiquent que la structure a été érigée au début du deuxième siècle avant notre ère et a continué d'être utilisée pendant la période Asmonéenne, au cours de laquelle des changements importants ont été effectués à l'intérieur.

D'après les Dr Doron Ben-Ami et Yana Tchekhanovets, administrateurs des fouilles pour le compte de l'Autorité des Antiquités d'Israël, "l'importance de cette découverte réside principalement dans la rareté des bâtiments Hasmonéens dans la ville de Jérusalem, malgré les nombreuses fouilles qui ont été menées jusqu'à ce jour. Hormis quelques vestiges des fortifications de la ville qui ont été découverts dans différentes parties de Jérusalem, ainsi que des poteries et d'autres petits objets, aucun bâtiment de la ville Hasmonéenne n'a été trouvé jusqu'à présent, et cette découverte comble une lacune dans l'histoire de Jérusalem.".

AEC*: Avant l'Ere Commune

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11.28.2013

Une maison vieille de 10000 ans trouvée à Eshtaol en Israel


Les archéologues ont fait quelques découvertes étonnantes lors de fouilles sur un chantier de construction en Israël. Ils ont trouvé des haches de pierre, un temple "cultuel" et les traces d'une maison de 10.000 ans...

 Sur la photo, la maison vieille de 10000 ans, l'habitation la plus ancienne à ce jour en Shéphélah Judéenne. Credit: Ya'akov Vardi, courtesy of the Israel Antiquities Authority

Les découvertes fournissent une image assez large du développement humain sur des milliers d'années: depuis le moment où les gens ont commencé à s'installer dans les maisons jusqu'aux premiers jours de la planification urbaine.

La fouille a eu lieu à Eshtaol, situé à environ 25 kilomètres à l'ouest de Jérusalem, lors de la préparation de l'élargissement d'une route israélienne.

La plus ancienne découverte sur le site est un bâtiment du huitième millénaire avant notre ère, au cours de la période néolithique.

"C'est la première fois qu'une telle structure antique est découverte dans la Shéphélah Judéenne" ont déclaré les archéologues et l'IAA (Israel Antiquities Authority), se référant aux plaines à l'ouest de Jérusalem.

Le bâtiment semble avoir subi un certain nombre de travaux de rénovation et représente une époque où les hommes ont d'abord commencé à vivre dans des villages permanents plutôt qu'à migrer constamment à la recherche de nourriture.
Près de cette maison, l'équipe a trouvé un groupe de silex abandonnés et de haches en calcaire. "Ici, nous avons la preuve de la transition vers des logements permanents, ce qui correspond en fait au début de la domestication des animaux et des plantes. Au lieu de chercher un mouton sauvage, l'homme ancien a commencé à les élever près de la maison, " expliquent les archéologues dans un communiqué.

Les fouilleurs disent aussi qu'ils ont trouvé les restes possibles d'un temple "cultuel" qui a plus de 6000 ans. Les chercheurs pensent que cette structure, construite dans la seconde moitié du Ve millénaire avant notre ère, a été utilisé à des fins rituelles, car il contient une lourde pierre levée de 1.3 mètre de haut; elle est lissée sur ses six côtés et fait face à l'est.

"Ces fouilles nous donnent une vue d'ensemble de la progression et du développement de la société dans l'habitat à travers les âges", a déclaré Amir Golani, l'un des directeurs de fouille de l'IAA.

Golani ajoute qu'il y a des preuves à Eshtaol de la transition d'une société rurale vers une société urbaine à l'âge du Bronze ancien, il y a 5000 ans: "nous pouvons voir nettement un habitat qui est devenu progressivement planifié, comprenant des ruelles et des bâtiments qui étaient extrêmement impressionnants du point de vue de leur taille et de leur mode de construction. Nous pouvons clairement voir les traces d'urbanisation (...)"

Les bâtiments et les artéfacts ont été découverts avant l'élargissement de l'autoroute 38, qui traverse du nord au sud, la ville de Beit Shemesh.

En Israël, les projets de construction conduisent souvent à de nouvelles découvertes archéologiques. Ainsi, au cours des dernières extensions de l'autoroute 1, la route principale reliant Jérusalem et Tel-Aviv, des figurines d'animaux vieilles de 9500 ans, une sculpture de phallus de l'âge de pierre et un bâtiment rituel de l'époque du Premier Temple, avaient été mis au jour.

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8.28.2013

D'anciennes et importantes fortifications assyriennes découvertes à Ashdod-Yam


Des chercheurs de l'Université de Tel Aviv ont mis au jour les vestiges d'anciennes fortifications massives construites autour d'un port assyrien de l'âge du fer.

Représentation 3D de l'effondrement d'une structure en briques de terre de la période Hellénistique. Credit: Philip Sapirstein.

Au cœur des fortifications bien préservées se trouve un mur en briques de terre large de 3.6m et haut de 4.5m.
La paroi est recouverte de couches de boue et de sable qui s'étendent sur des dizaines de mètres de chaque côté.

Lorsqu'elles ont été construites, au huitième siècle avant notre ère, les fortifications devaient former une redoutable défense en forme de croissant dont l'espace intérieur couvrait plus de 17 hectares.

La première saison de fouilles est entrain de s'achever sur le site archéologique d'Ashdod Yam, dans la ville côtière israélienne contemporaine d'Ashdod, au sud de Tel Aviv.

Le Dr. Alexander Fantalkin, du Département d'archéologie et des anciennes cultures du Proche-Orient de l'université de Tel Aviv, dirige le projet pour le compte de l'Institut d'archéologie Sonia et Marco Nadler.

"Les fortifications semblaient protéger un port artificiel", précise Fantalkin, "si c'est le cas, ce serait une découverte d'importance internationale, le premier port connu de ce genre dans notre coin du Levant".

Une partie du mur défensif en briques de terre datant du 8ème siècle avant JC. Image: Philip Sapirstein


Sous le règne assyrien.

Lorsque les fortifications ont été construites, les Assyriens gouvernaient la partie sud-est du bassin méditerranéen, y compris les zones d'Afrique et du Moyen-Orient.
Des inscriptions assyriennes révèlent qu'à la fin du siècle, Yamani, le roi rebelle d'Ashdod, avait mené une rébellion contre Sargon II, le roi de l'empire assyrien.

Le royaume de Juda, sous le roi Ezéchias, avait rejeté l'appel de Yamani à se joindre à l'insurrection.

Les Assyriens ont répondu rudement à la rébellion, et ont finalement détruit Ashdod. En conséquence, le pouvoir a été transféré aux environs d'Ashdod-Yam, où les fouilles de l'université sont en cours.

Les fortifications semblent être liées à ces événements, mais on ne sait pas encore de quelle manière. Elles auraient pu être construites avant ou après la répression de la rébellion d'Ashdod, soit à l'initiative de la population locale ou sur les ordres de l'Assyrie.

"Une quantité incroyable de temps et d'énergie a été investie dans la construction du mur et du glacis", rapporte Fantalkin.


Les constructions ultérieures.

Plus récemment, des ruines, de la période hellénistique (entre le quatrième et le deuxième siècle avant notre ère), ont également été trouvées au-dessus du sable de ces fortifications de l'âge du fer.

Les bâtiments et les murs ont apparemment été construits après l'abandon des fortifications puis probablement détruits par un tremblement de terre dans la seconde moitié du deuxième siècle avant notre ère.

Parmi les ruines, exceptionnellement bien conservées, ont été retrouvés des objets comme des pièces de monnaie et des poids.

Les chercheurs ont utilisé une nouvelle technique numérique, la photogrammétrie, pour créer une reconstruction en 3D de toutes les caractéristiques du site de fouilles.
L'Université de Nebraska-Lincoln a fourni l'équipement au Dr. Philip Sapirstein, de l'université de Tel Aviv. Il s'en est servi comme un arpenteur numérique sur le site.

Les derniers travaux archéologique fait à Ashdod-Yam, furent une série de fouilles exploratoires menées par l'archéologue israélien Dr. Jacob Kaplan pour le compte du Musée des Antiquités de Tel-Aviv entre 1965 et 1968.

Kaplan pensait que les rebelles d'Ashdod avaient construit les fortifications en prévision d'une attaque assyrienne, mais selon Fantalkin, la construction semble trop impressionnante pour avoir été faite dans de telles circonstances.

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6.30.2013

Un bain rituel vieux de 2000 ans trouvé à Jérusalem

Les archéologues de Jérusalem ont trouvé un bain rituel vieux de 2.000 ans avec un système sophistiqué pour garder l'eau pure...

Vue aérienne du bain rituel / Israel Antiquities Authority

Le bain, appelé aussi Miqwe ou mikvé, a été trouvé au sud-ouest de Jérusalem sur un site du quartier de Kiryat Menachem.


Le bain avait un système d'adduction d'eau unique. 

Le Miqwe récupérait l'eau de pluie à partir de trois bassins, découpés dans le toit du bain, et l'envoyait dans une chambre d'immersion souterraine par des canaux, a expliqué Benyamin Storchan, le directeur des fouilles.

Storchan a déclaré que ce système est plus complexe que celui des autres bains de la même période. C'est généralement une petite piscine, taillée dans la roche à proximité des eaux de pluie, qui approvisionne la chambre souterraine.
"Il est intéressant de noter que le bain est conforme à toutes les lois de la cacheroute (ensemble des lois alimentaires juives), comme la collecte de l'eau de manière naturelle, sans contact humain, et de s'assurer que l'eau ne s'infiltre pas dans le sol; c'est pourquoi le bain a été traité avec un type particulier de plâtre" a ajouté l'archéologue.

Le bain était associée à une zone d'habitat de la période du Second Temple, et il a apparemment connu une nouvelle vie comme carrière après son abandon.

Pas plus tard que le 20ème siècle, une ouverture a été pratiquée dans le plafond de la chambre d'immersion et elle a été utilisée comme une citerne.

Les fouilles sur le site ont eu lieu avant la construction d'une nouvelle route.


Les projets de développement en Israël exposent souvent les vestiges de la riche histoire de la région. 

Avant la construction d'une nouvelle ligne de chemin de fer israélien dans la ville de Carmiel, les chercheurs ont récemment découvert la sculpture d'un pénis vieille de 6.000 ans.

Par ailleurs, des figurines humaines et animales, dont certaines avaient plus de 9.000 ans, ont été trouvés à Tel Motza, un site en cours de fouille pour faire place à l'extension d'une route reliant Jérusalem et Tel Aviv.

Selon l'archéologue du district de Jérusalem, Amit Re'em, la communauté espère conserver le Miqwe, et l'Israel's Antiquities Authority (IAA) et les développeurs travaillent à rendre le site accessible au public.


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5.06.2013

De mystérieuses plaques de cuivre trouvées à Hippos déconcertent les archéologues

Tout d'abord découverts au cours d'une fouille il y a deux ans, des plaques de cuivre en forme de disque restent un mystère.
Elles ont été trouvées par les archéologues près de l'ancien site d’Hippos (aussi appelé Antioche de la Décapole ou Sussita) juste à l'est de la mer de Galilée.

Découvertes près de la mer de Galilée, les artéfacts incisés pour être liés aux restes d'une ancienne nécropole. (Courtesy Michael Eisenberg and the Hippos Excavation Project)


Aussi, les archéologues impliqués dans les fouilles du site demandent l'aide des chercheurs et du public pour les aider à trouver une réponse à l'énigme.

 "Ils ont été retrouvés dans la nécropole d'Hippos au cours de différentes fouilles", a déclaré l'archéologue israélien Michael Eisenberg de l'Institut d'archéologie Zinman à l'Université d'Haïfa, en Israël.

Il dirige le Projet de fouilles Hippos, qui a permis la découverte de vestiges monumentaux remarquablement bien conservés. Des objets ont aussi été mis au jour dans cette ancienne cité gréco-romaine, en haut d'une montagne qui surplombe la mer de Galilée.

"Les disques ont été trouvés très près de tombes pillées et ouvertes. C'était le Dr Alexander Iermolin, conservateur de l'Institut de Haïfa, qui a d'abord trouvé les objets au cours d'une fouille au détecteur de métaux. Ils étaient passés totalement inaperçus, même par nous, et à première vue ils ont l'air plutôt modernes."

Le site d'Hippos vue du ciel

Les plaques, en forme de disque, font environ 20 cm de diamètre et ont été trouvées sur la colline de la nécropole située à 300 m au sud d'Hippos.

Elles portent des incisions formant un motif décoratif sur ce qui a été interprété comme leurs côtés intérieurs. Il y a aussi des marques évidentes de clous et un trou au milieu de chacune d'elles.

Comme la nécropole n'a pas encore été entièrement fouillée, l'âge et le contexte spécifique aux plaques n'ont pas pu être déterminés.

Eisenberg pense que l'âge de la nécropole pourrait remonter à la période gréco-byzantine, tout comme le site à proximité d'Hippos.

Cependant, elles ont été trouvées à l'extérieur des tombes, et non pas à l'intérieur, il est donc difficile de déterminer leur provenance car elles ne peuvent pas être associées à des objets environnants ou des restes humains.

Eisenberg soupçonne qu'elles ont d'abord été exposées à la suite de pillages: "Les plaques semblent avoir été jetées hors des tombes par d'anciens voleurs". Ils ne seraient pas les seuls exemplaires existants: "une plaque similaire a été récemment localisée dans le département du Trésor israélien, mais sans aucun contexte", explique-t-il.

La question reste donc posée. Et les marques des clous révélateurs pourrait être un indice.
Eisenberg pose donc la question à quiconque est prêt à répondre: "Quelqu'un a-t-il déjà vu de telles plaques et si oui, ont-elles été mises sur des cercueils en bois ?"

Le Projet de fouilles Hippos est maintenant dans sa 14e saison de fouilles.


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4.15.2013

La mystérieuse structure sous-marine dans la mer de Galilée pourrait être artificielle


Une structure de pierre mystérieuse, découverte au fond de la mer de Galilée en Israël il y a neuf ans, pourrait être un tumulus d'origine humaine.
C'est ce que déclarent des plongeurs dans un article après avoir étudié le site.



Le monument, qui est composé de gros blocs de pierre, a la forme d'un cône et aurait un poids estimé à environ 60.000 tonnes. Il fait dix mètres de haut et a un diamètre d'environ 70 mètres.

L'anomalie a été détectée pour la première fois au cours de l'été 2003 lors d'une étude au sonar de la partie sud-ouest de la mer de Galilée, qui est le plus grand lac d'eau douce d'Israël mais aussi le plus bas sur Terre à -211 mètres.

Les plongeurs ont rendu leurs conclusions dans un article publié dans l'International Journal of Nautical Archaeology: "La forme et la composition de la structure immergée ne ressemble à aucune caractéristique naturelle. Nous concluons donc qu'elle est artificielle et l'on pourrait dire que c'est un cairn".


La construction a probablement été construit sur la rive et a été submergé en raison d'une hausse du niveau des mers. Mais il n'est pas exclu que la structure ait pu également être assemblée sous l'eau dans le cadre d'une économie maritime car elle attire beaucoup de poissons.

"Un examen attentif de plongée sous-marine a révélé que la structure est faite de blocs de basalte jusqu'à 1 mètre de long sans aucun motif apparent de construction", soulignent les scientifiques, "les rochers ont des aspects naturels sans aucun signe de taille ou burinage. De même, nous n'avons pas trouvé de signe d'arrangement ou de murs qui délimitent cette structure."

Mais pour apporter des précisions sur la date et le but de ce bâtiment, les recherches doivent trouver des artéfacts. Des fouilles archéologiques sont donc nécessaires.

Yitzhak Paz, de l'Autorité des Antiquités d'Israël et de l'Université Ben Gourion, estime qu'il pourrait remonter à plus de 4.000 ans: "La possibilité la plus logique est qu'il appartient au troisième millénaire avant JC, car il y a d'autres exemples de mégalithes de cette époque que l'on trouve à proximité".

Le plus connu est Khirbet Beteiha, qui était "la ville la plus puissante et la plus fortifiée" situé sur le territoire de l'Israël moderne il y a 4.000. La construction sous-marine est situé à 30 kilomètres de là.

Paz a ajouté que cette construction de dix mètres de haut indique que ceux qui l'ont fait, étaient dans une «société bien organisée, avec des capacités de planification et une capacité économique», autrement un tel projet aurait été impossible.
Le scientifique a exprimé l'espoir que l'expédition archéologique sous-marine puisse avoir lieu dans un proche avenir proche: "Nous allons essayer de le faire au plus tôt, je l'espère, mais cela dépend de beaucoup de facteurs" a-t-il déclaré.

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10.18.2012

Un grand site de la culture Wadi Rabah découvert en Galilée

200 perles en couleur dans un bol ainsi que des images d'autruches gravées sur une pierre plate aux côtés de figurines d'animaux ont été découvertes au parc national Ein Zippori, en Basse Galilée.


Avant l'élargissement d'une autoroute, de vastes fouilles archéologiques ont été menées par l'Autorité des Antiquités d'Israel.

C'est ainsi qu'une variété impressionnante d'objets préhistoriques a été découverte.
Ces restes d'occupations préhistoriques vont de la période pré-néolithique (environ 10.000 ans) à l'Age du Bronze Ancien (vers 5.000 ans).


Le plus grand site de la culture Wadi Rabah.

Le site, qui s'étend sur 200 000 mètres carrés, est peut-être le plus grand dans le pays où l'on retrouve des restes de la culture Wadi Rabah.
Cette culture est nommée d'après le site où elle a été découverte (dans la région de Rosh Ha-Ayin). Elle est commune en Israël à partir de la fin du sixième millénaire et le début du cinquième millénaire avant JC.

Selon les Drs Ianir Milevski et Nimrod Getzov, les directeurs des fouilles pour le compte de l'Autorité des Antiquités d'Israël: "La présence de vestiges de la culture Wadi Rabah dans la plupart de nos zones d'excavation et dans les études qui ont été effectuées ailleurs sur le site montre qu'Ein Zippori est un site énorme. Il s'avère que cet ancien site est l'un des plus importants, sinon le plus important, dans le pays où il y a des vestiges de cette culture."

Une multitude d'objets ont été découverts lors des fouilles, comme des poteries, des outils en silex, des récipients de basalte et des objets d'art de grande importance.


Des preuves d'une économie agricole et d'un réseau commercial.

Milevski et Getzov ont ajouté que les, "poteries portant des caractéristiques de la culture Wadi Rabah, comme des décors peints et gravés et des récipients peints en rouge et noir, ont été exposés. Parmi les outils en silex qui ont été découverts, il y a des lames de faucilles qui étaient utilisées pour la récolte du grain, ce qui indique l'existence d'une économie agricole".

De nombreux objets sont faits à partir de matériaux qui ne sont pas indigènes à la région, ce qui révèle un réseau commercial qui s'étendait sur des milliers de kilomètres. Ainsi, de fines lames tranchantes en obsidienne, une pierre volcanique, ne proviennent pas d'Israël, et la source la plus proche se trouve en Turquie.

Parmi les découvertes intéressantes figure un groupe de petits bols en pierres qui ont été réalisés avec une finesse incroyable.
L'un d'eux a été découvert, contenant plus de 200 perles de pierre noire, blanche et rouge.

D'autres objets sont aussi significatifs comme des figurines d'argile d'animaux (moutons, porcs et bovins) qui illustrent l'importance de l'élevage dans ces cultures.

Enfin, des cachets ou talismans en pierre portant des motifs géométriques ont été mis au jour ainsi que des pierres plates décorées avec des outils en os incisés. L'une d'elles montre deux autruches (photo ci-dessous).

 Autruches gravées...

Selon les chercheurs, ces objets représentent le monde des croyances religieuses et sont un lien qui relie Ein Zippori avec les cultures de ces mêmes périodes en Syrie et en Mésopotamie.

Milevski et Getzov ont conclu: «L'arrivée de ces objets sur le site d'Ein Zippori montre qu'une couche sociale s'était déjà développée et comprenait une élite qui utilisait des articles de luxe importés de pays lointains».


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9.03.2012

Des figurines agées de 9500 ans découvertes près de Jérusalem



Des archéologues ont récemment découvert des figurines d'animaux, lors de l'expansion de l'autoroute de Tel-aviv, remontant à l'âge de pierre, il y a environ 9500 ans.
Ils ont découvert les figurines d'un bélier et d'un bovin sauvage à Tel Moza, un site archéologique dans les collines de Judée autour de Jérusalem.
Le bélier en calcaire (photo ci-dessous), a des cornes finement sculptées et mesure environ 15 centimètres de long.

Photo: Israel Antiquities Authority/Yael Yolovitch

"La sculpture est extraordinaire et montre précisément les détails de l'image de l'animal, la tête et les cornes font saillies en avant du corps et leurs proportions sont extrêmement précises," a déclaré le Dr. Hamoudi Khalaily, l'un des co-directeurs de la fouille, de l'Autorité des Antiquités d'Israel.

La seconde figurine est plus abstraite et représente un grand animal avec des cornes en avant qui pourrait être un bovin sauvage ou un bison.

D'après Khalaidy, ces objets remontent probablement à l'époque où les premiers hommes ont commencé la transition d'une vie nomade de chasse et de cueillette à une vie sédentaire basée sur l'agriculture et le pâturage avec des établissements permanents: "Le néolithique pré-céramique période B (le huitième millénaire avant notre ère) est considéré comme l'un des chapitres les plus fascinants de l'histoire de l'humanité; de nombreux changements ont eu lieu et ont eu un impact sur la société humaine sur les milliers d'années à venir".

Anna Eirikh, co-directrice des fouilles, pense que les figurines sont liées au processus de domestication des animaux, lorsque les habitants ont commencé à construire des sociétés plus complexes et des villages agricoles.

Khalaily pense plutôt que ces figurines ont été utilisées comme talismans: "Vraisemblablement, les figurines ont servi de statues porte-bonheur pour assurer le succès de la chasse et ont du faire l'objet d'une cérémonie traditionnelle par les chasseurs avant d'aller sur le terrain pour poursuivre leur proie".

Les archéologues ont découvert une foule d'objets à Tel Moza, y compris des outils de l'âge de pierre, des objets associés à des funérailles, des rituels de culte, et d'autres objets artistiques.

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8.27.2012

Découverte des plus anciennes allumettes

D'après des chercheurs d'Israël, de mystérieux objets d'argile et de pierre du Néolithique pourraient être les plus anciennes allumettes à ce jour.

Les rayures sur les "allumettes" ont conduit les chercheurs à penser qu'elles ont été utilisées pour démarrer des feux

Bien que ces objets cylindriques soient connus depuis un certain temps, ils avaient été interprétés, jusqu'à maintenant, comme des symboles phalliques cultuels.

La nouvelle interprétation des chercheurs signifie que ceux-ci pourraient être la plus ancienne preuve sur la façon dont les feux étaient allumés.

L'étude a été publiée dans la revue Plos One. Le journal rapporte que ces objets ont près de 8.000 ans.


Des allume-feux

Bien que les traces de "pyrotechnie" en Eurasie soient connues depuis 750000 ans, ces conclusions proviennent généralement de la forme des restes du feu en lui-même.

"Nous avons des preuves d'utilisation du feu chez les hommes modernes et les Néandertaliens, avec des cendres et des foyers, mais rien n'a jamais été trouvé sur la façon dont ces feux ont été allumés", explique l'auteur principal de l'étude, le professeur Naama Goren-Inbar de l'Université hébraïque de Jérusalem.

C'est au cours d'une visite au Musée d'Israël à Jérusalem que le professeur Goren-Inbar a reconnu la forme des structures découvertes sur le site archéologique Sha'ar HaGolan: elle y a vu des outils utilisés à des fins autres que  simplement cultuelles.

"J'ai vu cet objet et il m'a immédiatement semblé que c'était très, très semblable à tous les bâtons que vous voyez utilisés dans les exercices d'incendie. J'ai fait le rapprochement et cela s'est mis en place lentement", dit-elle.

En utilisant la microscopie électronique, le professeur Goren-Inbar et ses collègues ont identifié des signes révélateurs sur ces objets en argile cylindriques: ils pourraient avoir été mis en rotation à grande vitesse, générant des frictions pour enflammer de l'amadou.

Ils ont identifié des marques linéaires, ou stries, aux extrémités coniques des cylindres qui auraient été générés en faisant tourner les «allumettes» dans des douilles sur des "planches à feu" trouvées sur d'autres sites.

De la coloration "brunie", évoquant des marques de roussissement, a également été trouvée, ainsi que des rainures: cela a pu être généré par un arc, utilisé pour faire tourner les cylindres.

Cette découverte est étayée par des preuves culturelles connues depuis le Néolithique ainsi que la connaissance des techniques traditionnelles d'allumage de feu.

Cette nouvelle interprétation met en valeur la sophistication technologique des habitants de Sha'ar HaGolan à cette époque.

En outre, la prévalence de ces structures autour d'une vaste zone de la Méditerranée orientale peut indiquer que les allumettes d'argile étaient communes à une période antérieure à d'autres technologies d'inflammation.

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4.02.2012

Des squelettes de chiots et de corbeaux mis au jour à Tel-Haror

Des archéologues de l'Université de Harvard et le président de la Paleontological Research Corporation, le Dr Joel Klenck, rapportent que de récentes découvertes archéologiques montrent de nouveaux aspects des pratiques de culte des anciens habitants du Moyen Orient.


Vue des restes sacrificiels: Figurine d'argile non cuite (A), reste d'un corvidé désarticulé (B), dent de bétail (C), jeune chien (D). Credit: Paleontological Research Corporation


A Tel-Haror, un site comprenant des strates datant de la période du Bronze Moyen II (1,800-1,550 avant  JC), les archéologues dirigés par le professeur Eliezer Oren de l'Université Ben Gourion ont fouillé un ensemble de temples comprenant un "Migdal" ou temple en forme de tour.

Klenck a dirigé les fouilles et mises au jour des restes de squelettes de dizaines de jeunes chiens, de corbeaux et de corneilles dans divers états d'articulation.
En 2011, les données des os d'animaux ont été comparées avec l'ensemble des artéfacts du site comprenant des figurines de serpent, les bras levés d'une statuette et le dessin d'un pentagramme.
La plupart des chiots, des corbeaux et des corneilles entouraient un autel carré, avec une base de briques crues, à plusieurs mètres du sanctuaire principal.

Squelette du chiot (A) entouré de plâtre, et figurine d'argile non cuite (B) avec des fragments de poterie et d'os. Credit: Paleontological Research Corporation

Les populations de Tel-Haror enterraient des figurines d'argile à forme humaine, de petites bols en céramique et d'autres objets avec ces os de chiens et de corvidés.
D'après Klenck, "Plusieurs des squelettes d'animaux, plus complets, ont montré que les têtes de ces animaux ont été sévèrement tordus. Cela suggère que les habitants ont brisé le cou de certains de ces animaux avant de les enterrer dans le complexe de temples."


Un rite que peut éclairer certains textes anciens.

La signification cultuelle des raisons pour lesquelles les chiots, les corbeaux et les corneilles ont été utilisés est moins claire.
Klenck a noté plusieurs inscriptions qui pourraient faire la lumière sur les motivations idéologiques des habitants de Tel Haror.
Dans le conte d'Aqhat trouvé à Ougarit et datant du XIVe siècle avant J.-C., la tablette mentionne la divinité Baal découpant des vautours et les enterrant.
D'autres textes datant du dix-neuvième siècles avant Jésus-Christ mentionnent l'utilisation de chiens en conjonction avec les divinités de la guérison telles que Gula ou Ninisina en Mésopotamie, Asclépios en Grèce, Echmoun en Phénicie et Recheph-Mukal en Chypre phénicienne.

En outre, les textes hittites comme le Rituel de Tunnawi mentionnent des chiots dans les rituels de purification, de guérison et de conjuration des mauvais présages.
Au Xe siècle avant JC, les enterrements de chiens ont été trouvés dans une rampe menant à un temple à Isin en ancienne Babylonie.
Inversement, les anciens Israélites considéraient les chiens et les corvidés comme des êtres impurs et ces animaux étaient interdits dans leurs lieux sacrés. En outre, un texte dans le Tanakh déplore des rituels qui impliquent la rupture du cou d'un chien.

Klenck conclut: "Bien que nous ne pouvons que spéculer sur leurs motivations idéologiques, les chiots et les corvidés mis au jour au complexe de temples de l'âge du Bronze Moyen à Tel Haror ajoutent un nouvel éclairage sur les activités rituelles des anciens populations du Levant."


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2.20.2012

Du pollen fossilisé dévoile les secrets de l'ancien jardin royal de Ramat Rahel


Les chercheurs ont longtemps été fascinés par les secrets de Ramat Rahel, situé sur une colline au-dessus de Jérusalem. Il s'agit du seul palais connu datant du Royaume de Juda; des recherches ont également révélé un ancien jardin luxuriant.
Bien que les fouilles aient mis au jour le jardin avec un système d'irrigation sophistiqué, l'on ne pouvait imaginer à quoi devait ressembler le jardin d'origine en pleine floraison...jusqu'à aujourd'hui.

  Vue d'artiste du site de  Ramat Rahel.
 
En utilisant une technique unique pour séparer le pollen fossilisé des couches de plâtre trouvées dans les voies navigables du jardin, des chercheurs de l'Institut d'Archéologie Sonia et Marco Nadler de l'Université de Tel-Aviv ont été en mesure d'identifier ce qui poussait dans l'ancien jardin royal de Ramat Rahel.

Et, sur la base des indices archéologiques du jardin, ils ont pu reconstituer la disposition de celui-ci. Selon le professeur Lipschits Oded, le Dr Yuval Gadot, et le Dr Dafna Langgut, le jardin était composait de végétation locale, comme le figuier et la vigne, mais également d'une foule de plantes exotiques telles que les noyers persans et les cédrats.
Le cédrat, qui, apparemment, a émigré de l'Inde via la Perse, fait sa première apparition au Moyen-Orient moderne dans le jardin royal de Ramat Rahel.


L'enduit des piscines:  une "trappe à pollen" 

Une des caractéristiques uniques du jardin de Ramat Rahel est son système d'irrigation avancé.
Le périmètre du jardin est encore plus impressionnant, explique le Dr Gadot, parce qu'il n'y avait aucune source d'eau permanente sur le site. L'eau de pluie a été recueillie et distribuée efficacement partout dans le jardin avec des installations d'eau esthétiques incluant des piscines, des canaux souterrains, des tunnels, et des gouttières. Ces installations ont finalement permis aux scientifiques de découvrir ce qu'ils cherchaient.

Les premières tentatives pour éliminer les grains de pollen à partir du sol du site afin de reconstruire les composants botaniques du jardin ont été infructueuses; car le pollen s'était oxydé.
Mais après avoir remarqué que les canaux et les bassins eux-mêmes étaient enduits de plâtre, probablement en raison de travaux de rénovation, les chercheurs ont supposé que si le plâtre n'avait pas été renouvelé alors que le jardin était en fleur, le pollen avait pu se coller à du plâtre humide, agissant comme un " piège", et séché en son sein. Cette intuition s'est avérée être juste.

Alors que certaines couches de plâtre ne comprenait que de la végétation autochtone, l'une des couches, datée de la période perse (5e 4e siècles avant J.-C.), contenait des arbres fruitiers locaux, des plantes ornementales et des arbres importés de pays lointains.
«Il s'agit d'un assemblage de pollens tout à fait unique», a expliqué le Dr Langgut, expert du pollen. Parmi la végétation inhabituelle on retrouve le saule et le peuplier, ce qui nécessitait de l'irrigation afin qu'ils se développent dans le jardin, des plantes ornementales comme le myrte et les nénuphars, des arbres fruitiers indigènes, dont compris la vigne, le figuier commun, et l'olivier; mais aussi du cédrat importé, des noyers persans, du cèdre du Liban, et des bouleaux.
Les chercheurs supposent que ces espèces exotiques ont été importées par les autorités perses dirigeantes à partir de régions reculées de l'empire pour faire étalage de la puissance de leur administration impériale.

C'est la première fois que des éléments botaniques précis ont été reconstruits dans un ancien jardin royal. Les informations botaniques et archéologiques que les chercheurs ont recueilli les aideront à recréer le jardin afin que les visiteurs puissent bientôt découvrir l'opulence florale de Ramat Rahel.


Les origines de la tradition

Dans leurs migrations, les hommes ont dispersé les plantes et les animaux à travers le monde, principalement à des fins économiques, explique le Dr Gadot. En revanche, à Ramat Rahel, la royauté a conçu le jardin avec l'intention d'impressionner les visiteurs avec richesses et mondanités.
La décision d'importer divers arbres a eu un impact durable sur la région ainsi que sur le judaïsme, explique le professeur Lipschits. Le citronnier, par exemple, qui fait sa première apparition en Israël dans ce jardin, s'est frayé un chemin dans la tradition juive. Le cédrat, ou étrog, est l'une des quatre espèces de plantes utilisées à Souccot, et la première apparition de ces espèces était dans le jardin de Ramat Rahel.


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2.14.2012

Découverte des fondations d'une grande forteresse à Ashdod

L'Israel Antiquities Authority a rapporté qu'une équipe a découvert des restes de murs massifs de plus de 1m de large datant de la fin du VIIIe siècle et début du VIIe siècle avant notre ère.

 Des vestiges de murs massifs sur la Colline de Jonas (Sa'ar Ganor / Israel Antiquities Authority)

Le Dr. Dmitri Egorov de l'Autorité des Antiquités d'Israël pense que ces murs ont constitué la base d'un grand bâtiment lors de la période du Premier Temple.

La découverte de cette forteresse confirme l'existence de la vie sur la colline de Jonas au cours de la période du Premier Temple, et elle rejoint d'autres découvertes qui ont eu lieu près du site dans les années 1960.
Au cours de fouilles dirigées par Magen Broshi, du Département des Antiquités, qui avaient été réalisées avant la construction du phare d'Ashdod, des vestiges muraux similaires avaient été trouvés et dataient de la période du Premier Temple et de la période perse.

En outre, les archéologues ont découvert un ostracon araméen pourtant l'inscription "בעלצד תקלן דשנא" (une traduction contemporaine: Ba'altzad / Ba'altzar - un prénom, Taklan - shekels, et Dashna - un cadeau). Cela signifierait que la personne nommée Ba'altzad a donné une somme d'argent en cadeau à un lieu saint.

"Givat Yonah, qui s'élève à 50 m au dessus du niveau de la mer, est la plus haute colline d'Ashdod, d'où l'on peut apercevoir la mer, Tel-Mor (située dans l'estuaire de Nahal Lachish qui était probablement un ancien point d'ancrage) et Tel Ashdod ", a expliqué Sa'ar Ganor, l'archéologue du district d'Ashkelon de l'Autorité des Antiquités d'Israël.

En raison de son emplacement stratégique, il n'est pas surprenant d'y trouver les restes d'une forteresse qui dominait la région au cours de la période du Premier Temple.

Il y a deux possibilités concernant les personnes qui ont habité la forteresse à l'époque: soit elle était gérée par les Assyriens qui contrôlaient la région pendant l'Age du Fer; soit Josias, le roi de Juda, occupait le fort à l'époque. Il avait conquis le territoire des Assyriens et contrôlé Ashdod Yam au septième siècle avant notre ère.

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12.28.2011

Découverte d'un sceau d'argile lié à l'ancien temple de Jérusalem


Un sceau d'argile rarissime a été trouvé dans la Vieille Ville de Jérusalem; d'après les archéologues, il semble être lié à des rituels religieux pratiqués dans le Temple juif il y a 2.000 ans.

 Ce sceau serait lié à des rituels religieux qui ont eu lieu dans le Temple juif il y a 2.000 ans.

Le sceau, de la taille d'une pièce, a été découvert près du Mur des Lamentations et porte deux mots araméens signifiant "Pur pour Dieu".

L'archéologue Ronny Reich, de l'Université de Haïfa, a déclaré qu'il datait d'entre le 1er siècle avant JC à 70 après JC, l'année où les forces romaines ont maté une révolte des Juifs et détruit le second des deux temples bibliques à Jérusalem.

Cette découverte est la première du genre concernant un sceau portant une inscription à cette période de l'histoire de Jérusalem.
Ce serait un artéfact unique concernant la pratique rituelle dans le temple, ajoute Reich, co-directeur des fouilles.

Très peu d'artéfacts liés à des temples ont été découverts jusqu'ici. Le site du Temple lui-même, l'enceinte connue des Juifs sous l’appellation de "Mont du Temple" ou, pour les musulmans, de "Noble Sanctuaire", reste interdit aux archéologues en raison de sa sensibilité religieuse et politique.

Les archéologues pensent que le sceau a vraisemblablement été utilisé par les responsables du Temple pour approuver un objet à un usage rituel.
Les matériaux utilisés par les prêtres du Temple devaient répondre à des directives strictes de pureté stipulées en détail dans le texte juridique juif connu sous le nom de la Mishna. Il y est mentionné également l'utilisation de sceaux par les pèlerins.

Selon Reich, il s'agit de "la première fois qu'une indication a été apportée par l'archéologie sur les activités dans le Mont du Temple, les activités religieuses d'achat, d'offre et de don au Temple lui-même"

Aren Maeir de l'Université Bar-Ilan, archéologue biblique qui n'a pas participé aux fouilles, a déclaré que le sceau était particulier, car il "a été trouvé juste à côté du Temple et est similaire à ce que nous voyons décrit dans la Mishna."

Le sceau a été trouvé sur la voie d'une rue principale qui traversait l'ancienne Jérusalem, juste en dehors de l'enceinte du Temple. 
Le site faisant l'objet de fouilles est dirigé par des archéologues de l'Autorité des Antiquités d'Israël.
Il fait parti d'un vaste plan de fouille de la ville de David, où les archéologues étudient la plus vieille partie de Jérusalem.

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12.13.2011

La disparition de l'éléphant a facilité l'émergence de l'Homme Moderne il y a 400.000 ans


On savait depuis longtemps que les éléphants faisaient partie de l'alimentation d'Homo Erectus.
Cependant l'importance de cette source de nourriture spécifique, en relation à la fois avec la survie de l'Homo erectus et l'évolution de l'homme moderne, n'a jamais été comprise - jusqu'à maintenant.

Fouilles dan la grotte de Qesem

Les chercheurs Dr Ran Barkai, Miki Ben-Dor, de l'Université de Tel Aviv, et le professeur Avi Gopher du Département d'archéologie et d'étude du Proche Orient ancien, ont examiné les données publiées décrivant les os d'animaux associés à l'Homo Erectus sur le site acheuléen de Gesher Benot Ya ' aqov en Israël.
Ils se sont aperçus que les os d'éléphant ne composaient que de deux à trois pour cent du total. Mais ces chiffres, bien que faibles, sont trompeurs, disent-ils...

Bien que l'animal de six tonnes n'ait pu représenter qu'un infime pourcentage des ossements sur le site, il a cependant fourni au moins 60 pour cent des calories d'origine animale.
L'éléphant, un énorme paquet de nourriture qui est facile à chasser, a disparu du Moyen-Orient  il y a 400.000 ans. C'est événement a pu engendrer un stress nutritionnel chez l'Homo Erectus.

Travaillant avec le professeur Israel Hershkovitz de la Faculté de Médecine Sackler de l’Université de Tel Aviv, les chercheurs ont relié les données du régime alimentaire de l'Homo Erectus avec d'autres indices culturels et anatomiques.
Ils en on conclu que les hominidés récemment découverts dans la grotte de Qesem en Israël, qui devaient être plus agiles et bien informés pour satisfaire leurs besoins alimentaires avec de petites proies plus rapide, ont "envahi" le paysage du Moyen-Orient pour finalement remplacer l'Homo Erectus.

Les résultats suggèrent que la disparition des éléphants il y a 400.000 ans est la raison pour laquelle l'homme moderne est apparu au Moyen-Orient.

En Afrique, les éléphants avaient disparu des sites archéologiques et l'Homo sapiens a émergé beaucoup plus tard, il y a seulement 200.000 ans.


L'éléphant comme approvisionnement idéal

Contrairement à d'autres primates, la capacité des hommes à extraire l'énergie à partir de fibres végétales et de convertir les protéines en énergie est limitée. Aussi, en l'absence de feu pour la cuisine, l'alimentation de l'Homo Erectus consistait en une quantité finie de plantes et de protéines et il devait compléter avec des graisses animales. C'est pour cette raison que les éléphants étaient la récompense ultime des chasseurs: plus lents que d'autres proies et assez grands pour nourrir des groupes, les grands animaux avaient un ratio graisse-protéine idéal qui restait constant quelle que soit la saison.
En bref, dit Ben-Dor, l'éléphant était l'emballage alimentaire idéal pour les Homo Erectus.

Lorsque les éléphants ont commencé à disparaître, l'Homo Erectus, explique Ben Dora, a eu "besoin de chasser de nombreux petits animaux plus rapides. Les besoins en énergie se sont accrus, mais avec l'apport de protéines végétales limité, il devait s'approvisionner en graisses. Il a dû alors calculer sa gestion de la chasse,". Il note que ce changement se manifeste dans l'apparence physique de l'homme moderne, plus léger que l'Homo Erectus et avec un cerveau plus volumineux.

Pour confirmer ces résultats, les chercheurs ont comparé des preuves archéologiques provenant de deux sites en Israël: Gesher B'not Yaakov, datant de près de 800.000 ans et associée à l'Homo Erectus et Qesem Cave, datée de 400.000 à 200.000 ans.
Gesher B'not Yaakov contient des os d'éléphant, mais à Qesem Cave, qui est dépourvu d'os d'éléphants, les chercheurs ont découvert des signes d'hominidés d'après-Erectus, avec des lames et des comportements sophistiqués tels que le partage de nourriture et l'utilisation habituelle du feu.


L'évolution au Moyen-Orient 

Les hommes modernes sont apparus en Afrique il y a 200.000 ans, explique le Dr Barkai, et le paradigme actuel veut que ce fut leur première apparition dans le monde.
Les archives archéologiques nous disent que les éléphants en Afrique ont disparu aux côtés de la culture acheuléenne alors que l'homme moderne était entrain d'émerger.
Bien que les éléphants se trouvent aujourd'hui en Afrique, peu d'espèces ont survécu et aucune preuve de l'animal ne peut être trouvée dans des sites archéologiques de moins de 200.000 ans.

La similitude de la situation au Moyen-Orient il y a 400.000 ans n'est pas un hasard, affirment les chercheurs. Non seulement leurs conclusions sur les éléphants et l'alimentation des Homo Erectus donnent une explication attendue depuis longtemps pour l'évolution de l'homme moderne, mais ils ont aussi trouvé ce que les scientifiques appellent le "lieu de naissance" de l'homme moderne en question.

Les éléments de la grotte de Qesem corroborent ce calendrier révolutionnaire. Les découvertes sur le site remontent à plus de 400.000 ans, et indiquent clairement la présence de comportements humains nouveaux et innovants et d'un nouveau type d'homme.

"Ceci prépare le terrain pour une nouvelle compréhension de l'histoire humaine", conclu le professeur Gopher.

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12.07.2011

Jérusalem: des marques gravées dans la pierre déconcertent les archéologues

Des archéologues ont découvert de mystérieuses gravures dans la pierre sur un site de fouilles à Jérusalem. Ces signes, qui ont été gravés il y a des milliers d'années, ont dérouté les experts.

 Les marques découvertes dans la cite dé David

Les archéologues israéliens fouillant dans la partie la plus ancienne de la ville ont découvert un complexe de pièces avec trois formes en «V» sculptés dans le sol.

Il n'y avait aucun indice permettant de comprendre leur objectif ni rien quant à l'identité des gens qui les ont faits.

Certains experts estiment que les marques remonte au moins à 2800 ans et peuvent avoir contribué à maintenir en place une sorte de structure en bois. D'autres disent qu'un ancien peuple aurait pu s'en servir pour des raisons rituelles.

Le but de ce complexe de pièces est un autre aspect du mystère. Il y a des lignes droites sur les murs et les planchers: ce que les archéologues considèrent comme une preuves d'ingénierie minutieuse.
Les signes ​​se retrouvent également près de la seule source d'eau naturelle de la ville, la source de Gihon, ce qui suggère qu'elles ont pu avoir un rôle important.

Eli Shukron, co-directeur du projet qui est à l'origine de la découverte des marques, a confirmé qu'elles étaient un "peu" mystérieuses. "C'est quelque chose qui est là sur le sol, dans une salle qui remontent à la période du Premier Temple et nous ne savons pas encore ce que cela signifie", at-il ajouté.
La période du Premier Temple se réfère à une période du début de l'ancienne ville, au 10ème siècle avant l'ère chrétienne.

Les experts étant incapables de proposer une théorie sur les marques, les archéologues ont posté une photo sur Facebook et ont demandé des suggestions. Diverses opinions ont été recueillies comme des "moules dans lesquels le métal en fusion aurait pu être versé" ou d'  "anciens caractères hébreux ou égyptiens".

Ces fouilles archéologique dans la Cité de David résultent d'un projet politiquement sensible financé par le gouvernement israélien et les nationalistes juifs.
Les Palestiniens et quelques archéologues israéliens ont critiqué ces fouilles qui seraient une focalisation excessive sur les restes juifs. Les participants nient cette accusation.

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11.25.2011

Manuscrits de la Mer Morte: le mystère résolu ?


Les Manuscrits de la Mer Morte auraient été écrits, au moins en partie, par un groupe sectaire appelé les Esséniens; c'est ce qu'il ressort d'après la découverte d'environ 200 textiles dans les grottes de Qumran, en Cisjordanie, où les textes religieux avaient été entreposés.

 D'abord fouillé par Roland de Vaux dans les années 1950, le site de Qumrân en Israël suscite la polémique: Alors de De Vaux pense que les manuscrits ont été écrits sur place, d'autres soutiennent qu'ils proviennent d'ailleurs. CREDIT: Joseph Calev | | Shutterstock




Les chercheurs sont divisés quant à savoir qui a rédigé les Manuscrits de la Mer Morte et sur la façon dont les textes ont atterris à Qumran.
Cette nouvelle découverte pourrait ainsi aider à éclaircir ce mystère de longue date.

L'étude révèle que tous les textiles étaient faits de lin, plutôt que de laine, textile utilisé dans l'ancien Israël.

En outre, ils manquent de décoration, certains ont en effet été blanchis, alors que les tissus de l'époque ont souvent des couleurs vives.

D'après les chercheurs ces découvertes suggèrent que les Esséniens, une ancienne secte juive, auraient écrit quelques-uns des parchemins.

Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette interprétation. Un archéologue qui a effectué des fouilles à Qumran a expliqué que le linge pouvait très bien provenir de personnes fuyant l'armée romaine après la chute de Jérusalem en 70 après JC, et qu'ils ont en fait été chargés de mettre les rouleaux dans des grottes.


Retour sur la découverte des manuscrits

Les Manuscrits de la Mer Morte se composent de près de 900 textes, dont une première partie avait été découverte par un berger bédouin en 1947. Ils datent d'avant l'an 70, et certains pourraient remonter au troisième siècle avant J.-C.

Les rouleaux contiennent une grande variété d'écrits, y compris d'anciennes copies de la Bible hébraïque, avec des hymnes, des calendriers et des psaumes...

Près de 200 textiles ont été trouvés dans ces mêmes grottes, dont certains provenaient de Qumran, le site archéologique à proximité des grottes où les parchemins étaient cachés.


Ce que les textiles ont à nous dire...

Orit Shamir, conservatrice des matières organiques à l'Israel Antiquities Authority, et Naama Sukenik, étudiant diplômé à l'Université Bar Ilan, ont comparé les textiles de lin blanc trouvés dans les 11 grottes avec des exemplaires trouvés ailleurs dans l'ancien Israël.


Elles ont découvert que chacun de ces textiles est fait de lin, alors que la laine est le tissu le plus populaire à l'époque en Israël. Elles ont également constaté que la plupart des textiles avaient été initialement utilisés comme vêtements, avant d'être découpés et réutilisés à d'autres fins comme le bandage et l'emballage des parchemins mis dans des jarres.

Certains de ces textiles ont été blanchis et la plupart manquaient de décoration, bien que celles-ci soient généralement courantes dans les textiles provenant d'autres sites dans l'ancien Israël.
Selon les chercheurs cela suggère que les habitants de Qumrân étaient habillés simplement. "Ils voulaient se différencier du monde romain", d'après Shamir, "ils étaient très humbles et n'avaient pas envie de porter des textiles colorés, ils ont voulu utiliser des textiles très simple."

Les propriétaires des vêtements ne devaient cependant pas être pauvres, vu qu'un seul des textiles avait été rapiécé. "C'est très, très, important", pour Shamir, "cela est lié directement à la situation économique du site."
Elle fait ainsi remarquer que des textiles trouvés sur des sites où les gens ont été soumis à un stress, comme à la grotte aux Lettres, qui a été utilisée dans une révolte contre les Romains, ont souvent été rapiécés. Avec Qumrân, "Je pense qu'économiquement ils étaient dans la moyenne, mais je suis sûre qu'ils n'étaient pas pauvres."

Robert Cargill, professeur à l'Université de l'Iowa, a beaucoup écrit sur ​​Qumran et a développé un modèle virtuel de celui-ci. Lui aussi pense que les preuves archéologiques du site, dont les pièces et la verrerie, suggèrent que les habitants n'étaient pas pauvres. "Loin d'être de pauvres moines, je pense qu'il y avait de la richesse à Qumran, au moins une certaine forme de richesse", explique-t-il, "je pense qu'ils faisaient leur propre poterie et en vendaient une partie, qu'ils élevaient des animaux et les vendaient, qu'ils faisaient du miel et le vendaient."


Qui a écrit les manuscrits de la Mer Morte?

Les chercheurs sont divisés au sujet de l'auteur des manuscrits de la mer Morte et de la façon dont les textes sont arrivés à Qumrân.
Certains prétendent que les rouleaux ont été écrits sur le site lui-même tandis que d'autres disent qu'ils ont été écrits à Jérusalem ou ailleurs en Israël.

Qumrân a été fouillé par Roland de Vaux, dans les années 1950. Il en est arrivé à la conclusion que le site était habité par une secte religieuse appelée les Esséniens. Ils auraient écrits les manuscrits et les auraient stockés dans des grottes.
Il y avait, parmi les découvertes qu'il a faite, des piscines d'eau qui, selon lui ont été utilisées pour des bains rituels, et plusieurs encriers ont été trouvés dans une chambre que l'on appelle aujourd’hui le «scriptorium».

En se basant sur ses fouilles, les chercheurs ont estimé que la population du site s'élevait à 200 personnes. Plus récemment, des travaux archéologiques, menées par Yitzhak Magen et Yuval Peleg de l'Israel Antiquities Authority, suggèrent que le site ne pouvait pas accueillir plus de quelques dizaines de personnes et qu'il n'avait rien à voir avec les rouleaux eux-mêmes. Ils pensent que les rouleaux ont été déposés dans les grottes par des réfugiés fuyant l'armée romaine, après que Jérusalem ait été conquise en 70 après JC.

Magen et Peleg ont révélé que le site a vu le jour autour de 100 avant JC en tant qu'avant-poste militaire utilisé par les Hasmonéens, un royaume juif qui a prospéré dans la région.
Après que les Romains aient pris Judée en 63 avant JC,  le site est abandonné pour finalement être repris par des civils qui l'ont utilisé pour la production de poterie.


Les vêtements peuvent-ils résoudre le mystère ?

La recherche de nouveaux vêtements devraient pouvoir aider à identifier les auteurs des manuscrits de la Mer Morte. Pour Shamir il est peu probable les parchemins aient été déposés dans les grottes par des réfugiés romains . Si tel était le cas, ce serait du textile en laine, plus populaire dans l'ancien Israël, qui aurait été trouvé dans les grottes. "Si les gens s'étaient enfuis de Jérusalem, ils auraient pris toutes sortes de textiles avec eux, pas seulement des textiles de lin" explique-t-elle. "les gens qui se sont enfuis à la grotte aux lettres, avaient pris des textiles en laine avec eux."

Peleg, l'archéologue qui a co-dirigé les récents travaux archéologiques à Qumran, est en désaccord avec cette estimation. Il s'en tient à l'idée qu'il n'y a aucun lien entre Qumrân et les manuscrits conservés dans les grottes. "Nous devons nous rappeler que presque tous les textiles ont été trouvés dans les grottes et non sur le site. La question principale est le lien entre le site et les parchemins" écrit-il. "Je peux trouver des explications alternatives pour le fait que les manuscrits ont été trouvés avec des textiles en lin. Par exemple, le lin pourrait avoir été choisi comme emballage des rouleaux pour des raisons religieuses ou peut-être que les prêtres étaient chargés de stocker les rouleaux et qu'ils portaient des vêtements en lin. "

Dans leur article, Shamir et Sukenik précisent que les vêtements trouvés dans les grottes des Manuscrits de la Mer Morte sont similaires à la description historique de l'habillement des Esséniens, ce qui suggère qu'ils vivaient en fait à Qumran.

Selon la théorie de Cargill, les habitants de Qumrân auraient écrits quelques-unes des parchemins, tout en  en collectant d'autres. "Il est évident qu'ils n'ont pas écrit tous les parchemins", précise-t-il.
 En effet, les datations indiquent que certains des manuscrits ont été écrits avant même l'existence de Qumrân.
D'après Cargill il est possible que certains de ces rouleaux aient pu être mis dans des grottes par des personnes extérieures à la communauté. Si cela est vrai, certains des textiles pourraient aussi provenir de personnes n'étant pas de Qumrân.


Y-avait-il des femmes à Qumran ? 

La nouvelle recherche peut également faire la lumière sur qui a créé les textiles.
Ceux-ci sont de grande qualité et, en se basant sur les découvertes archéologiques à Qumrân, où il y a peu de fusaïoles ou des poids de métiers à tisser, l'équipe pense qu'il est peu probable qu'ils aient été faits sur le site.
«C'est très, très important, parce que c'est relié au sexe », explique Shamir," le filage est lié aux femmes." Elle explique ainsi que les textiles ont probablement été créés sur un autre site en Israël, par des femmes jouant un rôle clé dans leur production. Cela suggère qu'il y avait peu de femmes vivant à Qumrân. "Le tissage est lié aux hommes et aux femmes, mais le filage était une production exclusivement féminine; et nous ne trouvons pas ces éléments à Qumrân."

Loin de résoudre le mystère, cette découverte a néanmoins le mérite d'affiner la polémique et d'encourager la continuité de ces nouvelles recherches.

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