6.09.2014

Un site pré-Inca de la culture Tallan découvert au Pérou

Les autorités, dans le nord de la région côtière de Piura, ont annoncé la découverte d'un important site pré-Inca, de plus de 4 hectares. Il fut construit par la culture Tallán (ou Tacllán), connue pour  sa poterie.

Foto: ANDINA/Mario Moncada
 
Les archéologues pensent que le complexe, qui a été trouvé dans la municipalité de La Arena, était un centre administratif de la culture Tallán qui s'était développée entre 700 et 1400 après JC, jusque dans l'actuel Equateur.

Ils ont trouvé des colliers, des objets en céramique et d'autres fragments sur le site.

La directrice de l'équipe, Maria Elena Nuñera, a expliqué que le complexe devait aussi abriter un entrepôt et des habitations pour le peuple Tallan: "ils devaient stocker le maïs, le coton et d'autres produits de la région. Ce devait aussi être un endroit où vivaient les Tallans"

En 2008, des fouilles plus au Sud, près de Chiclayo, à Huaca El Loro, menées par Izumi Shimada, avaient mis au jour une momie Tallan vieille de 1000 ans. C'était un noble enterré dans un somptueux tombeau Sican.

Le Pérou est surtout connu pour sa riche histoire Inca, car elle a été chroniquée par les espagnols arrivés au 16ème siècle. Mais le pays comprenait de nombreuses cultures de premier plan avant leur conquête par les Incas.

Parmi les plus importantes il y avait les cultures Chavin, Moche et Wari.

Adela Castillo, une représentante de la communauté habitant près de la découverte du site Tallan, a dit qu'il y avait de nombreux autres restes archéologiques dans la région; mais les autorités manquent de fond pour entreprendre des fouilles.

De plus la région est confrontée aux pilleurs de tombes qui détruisent les sites pré-incas; ils recherchent des objets à revendre sur le marché des antiquités.

Relecture par Marion Juglin
Source:

Derniers articles sur le Pérou:

La plus ancienne trace archéologique trouvée à ce jour à Londres

Sur un site au sud de Londres, où il y avait jadis une rivière et des ilots de sables et de graviers, les archéologues ont mis au jour des outils en silex vieux de 700,000 ans...

La découverte a été faite au cours de sondages sur le site de la nouvelle ambassade américaine.

Des silex du paléolithique à Londres vieux de centaines de milliers d'années.© MOLA / Andy Chopping

Un piège à poisson préhistorique de 12 mètres de long et des traces de feux de camp ont aussi été trouvés parmi une série d'artéfacts de l'Age du Bronze.

A l'époque, les ilots étaient suffisamment grands et secs pour les occupants préhistoriques. Les rives marécageuses fertiles étaient riches en nourriture et étaient des terrains de chasse productifs.

"Les sites préhistoriques sont rares à Londres en raison de leur caractère éphémère et à cause du développement urbain" explique Kasia Olchowska, archéologue en chef au Museum of London Archaeology, "ce que nous avons trouvé pourrait être la plus ancienne trace archéologique actuellement connue à Londres. Des analyses supplémentaires permettront de confirmer l'âge de l'artéfact. Ces tests portent sur la forme, les dimensions et la technique de fabrication et consisteront à comparer l'artéfact à d'autres types d'outils en silex connus. Il sera intéressant de voir si ces éléments peuvent avoir un lien avec d'autres structures préhistoriques dans les environs de l'estran de la Tamise.
Nous espérons ainsi avoir une meilleur compréhension du paysage préhistorique qu'actuellement."

Relecture par Marion Juglin
Source:

Liens:

Derniers articles sur l'Angleterre:

6.05.2014

Une hypothèse archéologique confirmée par l'étude de coprolithes

En analysant les bactéries et champignons d'excréments fossilisés, les microbiologistes ont apporté la preuve confirmant l'hypothèse des archéologues au sujet des cultures vivant dans les Caraïbes il y a 1500 ans.

Credit: Center of Archaeological Research of the University of Puerto Rico, Rio Piedras

"Bien que les excréments fossilisés (coprolithes) ont été fréquemment étudiés, ils n'ont jamais été utilisés comme outils pour déterminer l'ethnicité et faire la distinction entre deux cultures. En étudiant l'ADN préservé dans les coprolithes de deux anciennes cultures indigènes, notre équipe a été capable de déterminer les populations bactériales et fongiques présentes dans chacune des cultures ainsi que leur régime alimentaire probable" explique Jessica Rivera-Perez, de l'université de Puerto Rico, qui a présenté l'étude.

Plusieurs peuples indigènes ont habité les Grandes Antilles il y a des milliers d'années. La République Dominicaine et Puerto Rico ont des milliers de sites précolombiens appartenant à des cultures disparues qui ont migré vers les Caraïbes à un certain moment dans l'histoire.


Deux cultures distinctes.

Les fouilles archéologiques à Vieques (Porto Rico) ont mis au jour des outils faits à la main, de l'artisanat et des excréments fossilisés datant de 200 à 400 après JC.

La présence de deux styles distincts d'artisanat, ainsi que d'autres indices provenant des fouilles, laissaient suggérer que ces artéfacts appartenaient à deux cultures différentes.

D'après Rivera-Perez "Une de ces cultures excellait dans l'art de la poterie; elle était reconnaissable à son utilisation de peinture rouge et noire; cela a permis de l'identifier comme la descendante des Saladoïdes (du site vénézuélien de Saladero). En contraste, la seconde culture excellait dans l'artisanat d'ornements en pierres semi-précieuses, dont certaines représentent le condor des Andes. Cela a aidé les archéologues à identifier les Andes boliviennes comme origine possible de cette culture Huecoïde".


La comparaison des coprolithes.

Afin de confirmer ces hypothèses archéologiques, Rivera-Perez et ses collègues ont étudié l'ADN conservé dans les excréments provenant des sites des deux cultures, Saladoïde et Huecoïde.
Ils ont comparé les populations bactériennes et fongiques trouvées dans chaque coprolithe.

Des différences significatives ont été trouvées entre les excréments des communautés de ces cultures, confirmant un peu plus leurs différentes origines.

De plus, ils ont trouvé de l'ADN de champignon et de maïs dans le coprolithe Huecoïde, ce qui suggère la consommation d'une boisson andine de maïs fermenté, confirmant la théorie selon laquelle les Huecoïdes étaient originaires des Andes Boliviennes.

"L'étude du paléomicrobiome des coprolithes confirme l'hypothèse d'ancêtres multiples et peut fournir des éléments importants concernant la migration des anciennes cultures et populations des Caraïbes" estime Rivera-Perez.

Relecture par Marion Juglin
Source:
  • Past Horizons: "DNA preserved in ancient faeces supports archaeological theories"

6.02.2014

Un ancien camp militaire romain mis au jour en Allemagne

Les archéologues ont confirmé la présence d'un camp romain, perdu depuis longtemps dans l'est de l'Allemagne. Le site de 18 hectares, trouvé près de la ville d'Hachelbich en Thuringe, aurait pu contenir une légion romaine jusqu'à 5000 soldats.

Sa localisation dans une large vallée avec peu d'obstacles suggère que c'était une escale sur la route pour envahir les territoires de l'est.

Des clous de bottes et d'autres objets ont été trouvés sur le site d'Hachelbich; on peut aussi voir les marques au sol laissées par les tranchées. TLDA

"Cela fait 200 ans que l'on recherche des traces de romains dans cette partie de l'Allemagne" explique le leader de l'équipe, Mario Kuessner, archéologue de l'état de Thuringe, "cela a pris un long moment avant que l'on réalise ce que nous avions trouvé, et on voulait en être sûr".

Après une cuisante défaite en 9 EC, Rome a abandonné l'espoir de conquérir les tribus germaniques au nord du Rhin.

Des sources écrites suggèrent que les romains menaient des campagnes occasionnelles en Germanie, probablement pour punir les tribus germaniques pour leurs raids en territoire Romain. Jusqu'à récemment, ces rapports ont été rejetés par la communauté scientifique...

Mais le site d'Hachelbich, ainsi qu'un champ de bataille découvert près de Hanovre en 2008, montrent que ces rapports n'étaient pas infondés, et que les romains étaient prêts à traverser leur frontière pour des raisons politiques ou militaires.

 Le campement a été découvert en 2010, au cours de fouilles de routine pour le projet de construction d'une route.

Dans les années qui ont suivi, Kuessner et ses collaborateurs ont fouillé plus de deux hectares. Ils ont aussi fait des relevés géomagnétiques pour analyser les perturbations dans le sol sur dix hectares afin de délimiter les contours du camp.

Un rectangle grossier avec des coins arrondis: le camp suit la norme militaire des romains.

Où qu'elles se trouvaient, les légions en déplacement montaient des petites forteresses à la fin de chaque jour de marche.

A Hachelbich, le mètre de profondeur des tranchées creusées autour du camp était la caractéristique la plus facile à repérer dans le sol. Deux périmètres de tranchées ont été trouvés, de 400m de long chacune.

Au bord du camp nord, les soldats avaient construit une porte protégée par une autre tranchée dépassant du périmètre. "Cela est typiquement romain. Les germains ne faisaient pas de telles choses" ajoute Kuessner.

Les tranchées faisaient partie d'un périmètre de défense de fortune simple mais efficace: un muret de terre reposait le long de la tranchée, surmonté de longs pieux, afin de créer une barrière défensive d'environ 3m de large et 3m de haut.

L'érosion a fait disparaitre le mur depuis longtemps, mais il reste des décolorations dans le sol à l'endroit où furent creusées les tranchées.

Il existe d'autres indices de cet ancien campement à travers les traces de huit fours à pain de fortune pas très loin du périmètre du camp et une poignée d'objets comprenant quatre clous de bottes romaines, une pièce d'harnachement et un morceau de fourreau.
Le style de ces artéfacts, en plus de quelques datations au radiocarbone, situe le camp quelque part au début du deuxième siècle EC. C'est une date trop imprécise pour pouvoir la lier à un événement spécifique connu dans l'histoire romaine.

Michael Meyer, archéologue à l'Université Libre de Berlin, qui n'a pas participé aux fouilles, a dit qu'aucun des éléments, pris séparément, n'était convaincants; mais pris ensemble, la découverte est convaincante: "maintenant, nous avons le premier camp qui est clairement plus qu'une excursion d'une journée hors de l'empire." Ce n'est pas un poste frontière isolé, car il est des centaines de km plus profond dans les territoires germains.

Le lieu exact du site est gardé secret afin de le protéger des détectoristes.

Lorsque les champs de blé et de canola qui recouvrent le site seront récoltés à l'automne, les fouilles se poursuivront.

"L'idéal serait de pouvoir trouver des pièces ou quelque chose portant le N° de la légion" espère Kuessner, "cela nous aiderait à fixer une date".

Relecture par Marion Juglin
Source:

Derniers articles sur l'Allemagne:

5.30.2014

La région de Stonehenge était habitée il y a 10000 ans

Stonehenge, le monument préhistorique situé dans la plaine de Salisbury, fascine les historiens et archéologues depuis des siècles.

Ils pensent qu'il a été construit sur 1500 ans au cours de la période Néolithique, entre 2500 et 3000 avant EC (ère commune). Et, bien que les preuves suggèrent qu'il fut utilisé comme cimetière, les chercheurs sont encore incertains sur son utilisation plus large et sa signification.

urbancow/iStockphotos.com

Actuellement, les scientifiques mènent une fouille archéologique dans la ville d'Amesbury, l'agglomération la plus proche de Stonehenge. Ils ont découvert de nouveaux indices montrant que les gens vivaient dans la région depuis des millénaires, bien avant la construction du monument.

Parmi les artéfacts, les chercheurs ont déterré, sur le site archéologique de Blick Mead,  des ossements de plusieurs grands animaux et de nombreux silex brûlés. A l'aide des techniques de datation au radiocarbone, ils ont pu confirmer que ces nouvelles découvertes remontaient à 10000 ans, aux alentours de 8820 avant EC.

Alors que Stonehenge n'a été construit qu'entre 2500 et 3000 avant EC, ces nouvelles découvertes indiquent que les premiers habitants de la région étaient là des milliers d'années avant la construction du monument.
Archéologue recherchant des restes mésolithiques sur le site.© University of Buckingham

Bien que la plupart des ossements trouvés sur le site de Blick Mead appartenaient à de grands animaux comme des aurochs ou des cerfs rouges, il y avait aussi des ossements provenant de plus petits animaux.

L'année dernière, les chercheurs ont découvert que les Britanniques de la préhistoire vivant dans la région consommaient des cuisses de grenouilles, des milliers d'années avant les français...

Première agglomération la plus proche de Stonehenge, Amesbury attire le million de visiteurs par an.
Auparavant, la ville de Tchatcham, dans le Berkshire, à 65km à l'est, était l'agglomération britannique la plus ancienne occupée en continuité. Mais les plus anciennes traces d'activités humaines ne remontaient qu'en 7700 avant EC.

 D'après les découvertes du Projet Blick Mead, Amesbury a donc supplanté Tchatcham comme point de départ de l'histoire Britannique au cours du Néolithique.

 Selon David Jacques, chercheur en archéologie à l'université de Buckingham et directeur des fouilles, la rivière Avon, qui traverse la zone, a dû servir de "route principale" pour les gens qui vivaient ou voyageaient à proximité.

De plus, les gens ont dû être attirés par cette région en raison de la coloration rose du silex, unique dans cette région Britannique. La couleur est provoquée par une variété d'algue, Hildenbrandia rivularis, qui pousse avec la lumière du soleil en combinaison avec l'eau de source exceptionnellement chaude (10° à 13°c) dans la région

Les chercheurs espèrent que ces nouvelles découvertes à Amesbury puissent apporter des éléments de réponse sur la raison pour laquelle Stonehenge a été construit ici.

Pour Jacques, "le site apporte de nombreuses informations sur la révolution Néolithique. Il fournit des éléments de preuve de personnes restées sur place, ayant défriché, construit, et probablement adoré, des monuments.  La zone était clairement un point de rassemblement pour les gens venant de loin, et est à bien des égards un précurseur pour ce qui s'est passé plus tard à Stonehenge."

Relecture par Marion Juglin
Source:

Deniers articles sur Stonehenge:

5.26.2014

Une chapelle découverte sur le site de l'Abbaye de "Pâques"

Les archéologues ont localisé une chapelle cachée, sur le site d'une abbaye où furent fixées pour la première fois la date des fêtes de Pâques.

Une équipe de l'English Heritage (Patrimoine Anglais) a découvert les restes près de l'Abbaye Whitby, dans le Nord sur Yorkshire, dans le cadre d'un projet de recherche sur vingt ans.

En plus de la chapelle, qui devait être utilisée à l'époque du Synode, l'équipe a également trouvé un profond fossé, probablement accompagné d'un talus à l'origine.


En 664, ce fut le lieu du Synode de Whitby, où une décision, toujours en cours, fut prise de célébrer Pâques dans la tradition romaine plutôt que Celte.

Afin de vérifier que le site fut bien plus grand qu'on ne le croyait, la nouvelle étude a fait un lien archéologique avec les écrits de Bède Le Vénérable, auteur de la première histoire de l'Angleterre.

En plus des 10m sur 5m de la chapelle, qui devait être utilisée à l'époque du Synode, l'équipe a aussi trouvé une fosse profonde, probablement avec un talus à l'origine,et allant sur toute la largeur du promontoire de Whitby.

D'un côté, il y a le monastère, de l'autre les champs. Cela pourrait bien avoir marqué la limite des 10 "peaux" ("hides") de terrain qui, selon Bède, ont été donnés à St Hild, la fondatrice du monastère.

La fosse en elle-même contenait des ossements d'animaux, des débris de métaux et des poids en argile de métier à tisser. Cela montre que les laïcs vivaient et travaillaient dans le monastère.

 L'abbaye Whitby

Selon Tony Wilmott, archéologue de l'English Heritage et directeur de l'étude, "Déterminer la date de Pâques fut un important accomplissement religieux et politique qui a façonné nos calendriers ces 1350 dernières années.(...) Aussi, trouver de nouvelles informations à propos de l'endroit où une telle décision fut prise est passionnant. Jusqu'à présent nous ne pouvions que supposer la taille que l'Abbaye de Whitsby devait faire au 7ème siècle, maintenant nous en sommes sûr.
C'était énorme; une grande propriété contenant l'établissement monastique avec l'abbaye et des constructions laïques, le tout sur une des côtes les plus spectaculaires de l'Angleterre. Mais l'histoire de ces constructions du 7ème siècle est difficile à découvrir, à cause de monastère du 13ème siècle reconstruit au-dessus. Nous sommes en train de comprendre la disposition du monastère pour la première fois."

L'Abbaye de Whitby a joué un rôle crucial dans la vie des premiers chrétiens anglais. Au 7ème siècle, alors que la chrétienté avait du mal à s'implanter dans les iles britanniques, plusieurs ordres de moines isolés avaient calculé différentes dates pour Pâques.

Ces désaccords, résultat d'un clash entre chrétienté romaine et irlandaise, atteignirent un point culminant dans le royaume de la Northumbrie, où le Roi Oswiu célébra la fête sur une semaine différente de celle de sa femme, la Reine Eanfled.
Alors qu'une partie de la cour royale jeûnait dans le cadre du carême, l'autre festoyait.

C'est ainsi que la princesse Hild de Northumbrie, qui devint plus tard St Hilda, appela un synode à l'abbaye qu'elle fonda à Whitby.

Relecture par Marion Juglin

Source:

Derniers articles sur l'Angleterre: 

5.22.2014

Un bateau vieux de 4500 ans découvert au fond d'un lac en Irlande


Douze bateaux, datant de 2500 avant JC jusqu'au 11ème siècle après JC, ainsi que d'autres objets, ont été découverts dans le lac Lough Corrib dans le Connemara.

Les archéologues se sont aperçus, grâce à la datation au radiocarbone, que l'un des bateaux datait de 2500 avant JC.

Plongeur dessinant le bateau pirogue Annaghkeen de l'Age du Bronze au fond du lac Lough Corrib [Crédit: RTE Nouvelles] 

Les autres objets découverts comprennent plusieurs haches de guerres et diverses armes

La découverte a été faite par le Captain Trevor Northage, expert maritime, alors qu'il cartographiait le lac afin de mettre à jour les cartes de l'Amirauté Britannique.

L'unité archéologique sous-marine (Underwater Archaeology Unit - UAU) du National Monuments Service, a lancé une série de plongées d'investigation.

Le bateau vieux de 4500 ans s'est enfoui dans la boue lorsqu'il a coulé. Un mélange de sédiments organiques et l'eau du lac ont permis sa préservation. Même les sièges dans les bateaux sont en bon état

Trois haches de guerre de style Viking constitueront les pièces centrales lors de l'exposition pour la commémoration de la bataille de Clontarf au Musée National d'Irlande. Il s'agira du millième anniversaire de la bataille et de la mort du roi Brian Boru.

Les armes, comprenant des fers de lance en bronze et une lance en bois rarissime, ont été récupérées pour conservation par le Musée National.

Iron Age spearheads found on the boat [Credit: RTE News]

Read more at: http://archaeologynewsnetwork.blogspot.fr/2014/04/viking-artefacts-logboats-found-in.html#.U32TGShCDIc
Follow us: @ArchaeoNewsNet on Twitter | groups/thearchaeologynewsnetwork/ on Facebook
Fers de lance en bronze trouvés dans le bateau [Credit: RTE News]

Le bateau Annaghkee est le plus ancien, vieux de 4500 ans, soit presque l'âge de la pyramide de Gizeh en Egypte.

Northage a fait remarquer que le bateau était au fond du lac depuis 3500 ans lorsque les Vikings sont arrivés.

Avec ses 12 mètres de long, il est très ressemblant au bateau Lurgan découvert en 1902 et au bateau Carrowneden trouvé près de Ballynaunis en 1996.

Selon Karl Brady, archéologue à l'UAU: "Le bateau d'Annaghkeen a été taillé dans un très grand arbre et cela a demandé beaucoup d'habileté et d'effort pour le terminer. Le fait que les trois bateaux ont été trouvés (dans la même zone) suggère qu'ils ont été faits par le même constructeur ou bien que les bateaux de ce types étaient en vogue au début de l'âge du bronze."

Bradly pense qu'un autre bateau, datant du 11ème ou 12ème siècle, trouvé près de Carrowmoreknock dans le lac, devait être en train d'effectuer un raid lorsqu'il a coulé. Les guerriers devaient être irlandais.

Relecture par Marion Juglin
Source:

Derniers articles sur l'Irlande: