8.14.2014

La plus ancienne inscription arabe découverte par une équipe franco-saoudienne

Une équipe franco-saoudienne à mis au jour, à Najran, ce qui pourrait être la plus ancienne inscription en alphabet arabe.

Photo publiée par la Commission Saoudienne pour le Tourisme et les Antiquités (SCTA) montrant quelques unes des stèles trouvées dans le Royaume et portant des inscriptions arabes. (AN photo)

L'épigraphe Frédéric Imbert, professeur à l'Université d'Aix-Marseille, a trouvé l'inscription arabe nabatéenne à 100km au nord de Najran près de la frontière avec le Yémen: "la première chose qui rend cette découverte importante est le fait que c'est un mélange de texte, appelé arabe nabatéen, la première étape de l'écriture arabe. Ce texte n'a été vu auparavant qu'au nord d'Hejaz, dans le Sinaï et le Levant."

De plus, ces inscriptions sont datées. La période indiquée correspond aux années 469-470 après JC.

C'est ainsi la plus ancienne forme d'écriture arabe connue à ce jour, le "chaînon manquant" entre le nabatéen et l'arabe.
Ancienne inscription nabatéenne à Wadi Rum. Credit: Brian Searwa.

Cette découverte, qui est importante pour l'histoire de la Péninsule Arabique et l'histoire du langage, est un succès pour le réseau des missions archéologiques financées par le ministère français des Affaires étrangères et du développement international, qui a exécuté 148 projets cette année dans plus de 60 pays à travers le monde.

De nombreux exemples de graffitis et d’inscriptions, essentiellement des noms et salutations, témoignent de l'alphabétisation généralisée dans la culture nabatéenne, qui s'étendait jusqu'au nord de la Mer Morte.

Aucune littérature nabatéenne n'a survécu à l'exception de quelques lettres.

Abu Lawha, le plus grand tombeau nabatéen sur le site archéologique de Mada'in Saleh, à 1043 km au nord-ouest de la capitale Riyad, Arabie Saoudite. (AP)


Merci à Quentin pour l'info !
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8.11.2014

Pays de Galles: un mystérieux objet en cuivre découvert dans un tombe du Néolithique

La découverte d'un mystérieux objet en cuivre sur le site d'une tombe néolithique , à Anglesey, pourrait aider les archéologues à répondre à des questions cruciales.

L'artéfact en cuivre découvert lors de fouilles archéologiques à Perthi Duon. Photo courtesy of Dr George Nash.


Le Dr Georges Nash, qui a dirigé les fouilles sur le site de Perthi Duon, près de Brynsiencyn, estime que la découverte pourrait donner du poids à l'idée d'un Age du Cuivre Britannique, qui est actuellement débattue par les archéologues.

D'après Nash, le site de Perthi Duon "est la tombe à chambre la moins connue du Néolithique". On pense que c'était un dolmen à portique, un type de tombe à chambre unique souvent construit au début de la période du Néolithique, et il remonterait aux alentours de 3500 avant JC.

Le site a été étudié dès 1723, lorsque l'antiquaire Henry Rowlands avait visité et dessiné la tombe, qui alors se tenait debout.
Le Dr Nash, de l'Université de Bristol, a expliqué que le monument était dans un état de ruines au début du 19ème siècle et avait été incorporé dans une haie.

Une équipe internationale d'archéologues du Welsh Rock Art Organisation a récemment fouillé le site et découvert plusieurs éléments significatifs. Parmi eux, il y avait ce curieux artéfact en cuivre qui pourrait être un bijou porté il y a des milliers d'années.

Selon l'universitaire: "Cet objet pourrait être une importante découverte qui renforcerait la notion d'une Age du Cuivre dans les iles Britanniques. Les objets en cuivre du Néolithique Britannique (4000 à 2000 avant JC) et de l'Age du Bronze Ancien (2500 à 1800 avant JC) sont considérés comme rares".

Perthi Duon près de Brynsiencyn, site de fouille du Welsh Rock Art Organisation.

l'Age du Cuivre arrive après l'ère Néolithique et est considéré comme faisant partie de l'Age du Bronze. La période est définie comme une phase de l'Age du Bronze dans laquelle les métallurgistes n'ont pas encore découvert que le bronze pouvait être fabriqué en ajoutant de l'étain au cuivre.

Alors qu'un Age du Cuivre est reconnu depuis longtemps en Europe, la question reste débattue par les archéologues pour les Britanniques.

Selon le Dr Nash: "la grande question en archéologie actuellement est de savoir s'il y a eu un Age du Cuivre en Grande Bretagne. Est-ce que le cuivre est arrivé avant le bronze ? Cette découverte semble suggérer qu'il y a eu un Age du Cuivre."

L'artéfact en cuivre fera l'objet de tests scientifiques afin d'en apprendre plus sur ses origines.




Plan de l'antiquaire de Perthi Duon, daté de 1802 et dessiné par le Révérend John Skinner.


Le labourage autour du monument au cours de la fin du 20ème siècle a engendré de nombreuses perturbations dans les restes archéologiques.

D'autres découvertes faites sur le site comprennent des zones de pierre compactées qui, autrefois, devaient former un monticule en forme de haricot autour de la chambre. Ils ont aussi trouvé une pierre circulaire rarissime qui devait soutenir une pierre de bordure servant à délimiter la forme du monument.

Des tessons de poterie ont aussi été trouvés.

Pour le Dr Nash: "ces découvertes montrent clairement que ce monument était un dolmen à portique, un des plus anciens monuments Néolithique de ce type au Pays de Galles. Plus important encore, l'architecture de Perthi Duon semble avoir servi de modèle pour d'autres dolmens à portique dans ce qu'on appelle la province de la mer d'Irlande. Ces fouilles nous permettent maintenant de mieux comprendre les pratiques rituelles et funéraires qui avaient lieu il y a quelques 5500 ans."

 A l'époque Néolithique, les morts étaient déposés dans la chambre après leur crémation ou, des années plus tard, après leur démembrement.


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8.07.2014

Une ancienne épave romaine trouvée dans la mer de Ligurie

Des plongeurs ont découvert un bateau, près de la côte italienne, vieux d'environ 2000 ans.

L'épave, découverte dans la mer près de la ville de Varazze dans la région de Ligurie, serait un navire commercial de l'époque romaine.


Des pêcheurs de la région ont dit qu'ils ont trouvé des tessons de poterie dans leurs filets pendant des années, ce qui a incité les plongeurs de la police à lancer des recherches.

 Le bateau serait dans un très bon état de conservation. "La particularité, ici, est que cette épave est presque intacte" a confirmé le Lieutenant Colonel du groupe des plongeurs de la police, Francesco Schilardi, "nous pensons qu'il date entre le 1er siècle avant JC et le 1er siècle après JC".

 La boue du fond de la mer avait caché, mais aussi protégé, l'épave jusqu'ici.

Les plongeurs estiment que l'étude du navire devrait aider à comprendre les activités commerciales dans la région.

 Le bateau aurait voyagé sur des routes commerciales entre l'Espagne et ce qui est maintenant le centre de l'Italie. Il était chargé de plus de 200 amphores en argiles qui devaient contenir des poissons, du vin, de l'huile et des céréales.

 Selon le groupe de plongeurs qui a découvert le navire, il est possible techniquement de le remonter. Cependant, c'est désormais aux autorités italiennes de décider s'il faut lancer une telle opération complexe et coûteuse.

Pour le moment, la zone a été sécurisée et la pêche ou les passages de bateau sont interdits.

Merci à Hugo pour l'info !
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8.04.2014

Vents et tempêtes révèlent de nouveaux géoglyphes à Nazca

Des vents violents ainsi que des tempêtes de sable au Pérou ont révélé des géoglyphes inconnus parmi les anciennes Lignes de Nazca.

Eduardo Herrán Gómez de la Torre, pilote et chercheur, a découvert les nouvelles formes alors qu'il survolait le désert.

Ces figures apparaissent dans le secteur de Changuillo. Une ligne en zigzag, des camélidés, un oiseau et d'autres lignes sont observées.

Il pense que l'un des géoglyphes représente un serpent de 60 mètres de long et 4 mètres de large, près du célèbre "colibri".

Un oiseau, des camélidés (peut-être des lamas) et une ligne en zigzag figurent aussi parmi ces découvertes gravées dans le sol sur les collines de la Vallée El Ingenio et de Pampas de Jumana.

Les archéologues sont en train d'essayer de confirmer si ces lignes correspondent à la culture Paracas dans la région d'Ica du Pérou. La civilisation Paracas a vécu entre 800 et 100 avant JC et influença la civilisation Nazca à travers ses textiles complexes, ses céramiques et ses gégoglyphes...

Selon Ruben Garcia Sota, directeur de l'Ica’s archaeological authority, ces découvertes sont "une précieuse contribution à notre connaissance des anciens Nazca".

Pour l'archéologue Orefici Giuseppe Pecci, ces géoglyphes confirment la relation étroite entre les anciennes œuvres d'art et l'eau (voir à ce sujet l'article: Theorie: les lignes de nazca... une carte des sources souterraines ?).

Les Lignes de Nazca couvrent environ 450 Km² et ont été gravées dans le sol sur plus de 1000 ans, entre 500 avant JC et 500 après JC.

L'UNESCO,  qui a classé ce site au patrimoine mondial en 1994, décrit les Lignes de Nazca comme "une réalisation artistique unique et magnifique qui est inégalée dans ses dimensions et sa diversité partout dans le monde préhistorique"

 Leur qualité, leur taille et continuité sont une des grandes énigmes de l'archéologie et l'on se demande si elles n'étaient pas utilisées pour des rituels astronomiques.

 Des animaux, des oiseaux, des insectes, des plantes et des êtres imaginaires sont dépeints ainsi que des lignes et de formes géométriques de plusieurs kilomètres de long.

 La plus grande créature est un pélican de 280 mètres de long. La plus étrange est un être avec deux mains dont une avec quatre doigts.

Des objets du quotidien comme des métiers à tisser, sont aussi visibles.
 
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7.28.2014

L'étude du pollen permet de résoudre une énigme vieille de 3200 ans

Il y a plus de 3200 ans, les civilisations florissantes dans et autour de l'Israël moderne se sont soudainement effondrées, pour des raisons qui sont longtemps restées un mystère.

L'expert en pollen, Dafna Langgut, examine des échantillons de pollen de la mer de Galilée.

Aujourd'hui, les professeurs Israël Finkelstein et Dafna Langgut de l'Institut Archéologique Sonia et Marco Nadler de l'Université de Tel Aviv Univ, et le professeur Thomas Litt de l'Université de Bonn ont trouvé une réponse grâce au pollen récupéré au fond des lacs d'Israël.

Dans une étude publiée dans Tel Aviv: Journal of the Institute of Archaeology of Tel Aviv Univ, les chercheurs expliquent que la sécheresse a entrainé la chute du Bronze Ancien de l'ancien Levant sud.

Et, conséquence de ce changement climatique "en un court laps de temps, le monde de l'âge du bronze s'est effondré", explique Finkelstein.

Une analyse, en haute en résolution, de grains de pollens prélevés dans les sédiments sous la mer de Galilée et sur la rive occidentale de la mer Morte, appuyée par une chronologie de la datation au radiocarbone, a permis de mettre en évidence la période de cette crise entre 1250 et 1100 avant JC.

L'étude a utilisé une combinaison unique d'analyse technologique, historique et archéologique pour fournir une image la plus large possible de la catastrophe écologique.

Il y a plusieurs années, Finkelstein a reçu une subvention du Conseil européen de la recherche pour mener des recherches visant à reconstruire l'Israël antique.
Le projet se compose de 10 pistes, dont l'étude de l'ADN ancien et l'archéologie moléculaire.


Pour la partie concernant le changement climatique, les chercheurs ont extrait environ 18 mètres d'échantillons de sédiments vaseux gris du centre de la mer de Galilée dans le nord d'Israël.
Des perceuses ont traversé 304 mètres d'eau et 20 mètres dans le lit du lac, pour récupérer des preuves datant des neuf derniers millénaires.

A Wadi Zeelim dans le sud du désert de Judée, sur les marges occidentales de la Mer Morte, les chercheurs ont extrait manuellement huit noyaux de sédiment, chacun d'environ 50cm de long.

"Le pollen est la matière organique la plus durable dans la nature", explique Langgut, chercheuse en pollen qui a effectué le travail d'échantillonnage. "Ces particules nous parlent de la végétation qui a grandi dans le voisinage du lac dans le passé et témoignent donc des conditions climatiques dans la région."

Les résultats ont montré une forte diminution, à l'âge du bronze tardif, des arbres méditerranéens comme les chênes, les pins et les caroubiers. Il y a eu aussi une baisse similaire de la culture locale des oliviers, que les experts interprètent comme la conséquence de périodes répétées de sécheresses.

Ces sécheresses ont probablement été aggravées par les vagues de froid, provoquant la famine et le mouvement des populations du nord vers le sud.

Des études récentes sur les grains de pollen menées par des spécialistes dans le sud-est de l'Anatolie, à Chypre, le long de la côte nord de la Syrie et du delta du Nil ont obtenu des résultats similaires, ce qui indique que la crise était régionale.

Après est arrivé une période humide qui a permis la récupération et les réimplantations, selon les chercheurs, permettant finalement la naissance des royaumes de l'époque biblique, dont l'ancien Israël et Juda.

Relecture par Marion Juglin
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7.24.2014

Un site funéraire d'une culture inconnue découvert au Pérou

MAJ 06/08/17
De archéologues polonais de l'Université de Wroclaw ont découvert plus de 150 tombes appartenant à une culture inconnue à ce jour, au Pérou.

Un site funéraire d'une culture inconnue découvert au Pérou
Les momies enveloppées dans des linceuls et des tapis. L'un des morts a un arc. Photo: Archives of the Tambo Project of the University of Wrocław.

Le site, datant du 4ème ou 7ème siècle après JC, montre que la partie nord du Désert d'Atacama a été habitée par une communauté agricole avant l'expansion de la civilisation de Tiwanaku (ou Tiahuanaco)

L'équipe, de l'Institut d'Archéologie de l'Université de Wroclaw, mène des recherches dans le sud du Pérou depuis 2008.

Le cimetière a été découvert dans le delta du Rio Tambo, dans la partie nord du Désert d'Atacama
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Un site funéraire d'une culture inconnue découvert au Pérou
Vue de la vallée du Rio Tambo. Photo: Archives of the Tambo Project of the University of Wrocław.

"Ces tombes ont été creusées dans le sable sans structures en pierres; cela les a rendues très difficiles à localiser et elles ont donc échappé aux pilleurs de tombes" explique le professeur Józef Szykulski, directeur du projet de recherche, dans lequel sont impliqués des chercheurs péruviens et colombiens.

 Les conditions climatiques du désert ont permis de préserver le contenu des tombes. "Ces sépultures appartiennent à un peuple pratiquement inconnu, qui a habité la région avant l'expansion de la civilisation de Tiwanaku. Des objets trouvés dans les tombes individuelles indiquent qu'ils avaient une hiérarchie sociale établie" ajoute l'archéologue.

Dans les tombes, les archéologues ont trouvé une grande coiffure en laine de camélidé qui a pu servir de casque.

Certains des corps étaient enveloppés dans des tapis, d'autres dans des linceuls en coton, et d'autres encore dans des filets ce qui signifierait que la pêche était une des activités pratiquées.

"Dans certaines tombes, nous avons trouvé des arcs et carquois avec des flèches dont les pointes sont en obsidiennes. C'est une découverte très intéressante, car les arcs sont très rares au Pérou" selon le professeur Szykulski.

Objets trouvés dans l'une des tombes. Photo: Archives of the Tambo Project of the University of Wrocław.


Une autre découverte intéressante: le squelette d'un jeune lama qui prouve que cet animal a été apporté au delta du Rio Tombo plus tôt qu'on ne le pensait.

 Dans certaines tombes d'hommes, les archéologues ont trouvé des massues avec des embouts en pierre ou en cuivre. "Ces objets, avec les arcs, symbolisent le pouvoir; cela montre que des représentants de l'élite ont été inhumés ici" explique le professeur.

 Ils ont aussi trouvé des outils de tissage richement décorés et de nombreux articles de bijouterie, dont un objet en cuivre et tumbaga (un alliage d'or et de cuivre).

Des tiges de roseau étaient attachées aux oreilles des morts et dépassaient au-dessus de la surface des tombes. Les scientifiques supposent que cela servait d'outil de "communication" rituelle entre les morts et les vivants de la communauté.

 Le professeur Szykulski a annoncé que les archéologues polonais ont aussi découvert des tombes de la civilisation de Tiwanaku dans le delta du Rio Tambo, datant du 7ème au 10ème siècle après JC: "Ces tombes en pierres contiennent des récipients en céramique, des outils et des armes. Cette découverte est sensationnelle car l'on pensait qu'à cette période la civilisation de Tiwanaku n'avait pas atteint cette région".

 Ces travaux archéologiques menés au Pérou par l'Institut d'Archéologie de l'Université de Wroclaw font partie d'un projet de recherche interdisciplinaire visant à analyser le processus d'implantation, à l'ère précolombienne, dans les vallées fluviales du sud du Pérou.

Relecture par Marion Juglin
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7.22.2014

Des objets d'une ancienne cité sumérienne trouvés dans un placard

Étonnant ce que l'on peut trouver dans une université après un bon nettoyage...

La boite dans laquelle ont été trouvés les objets provenant de la fouille archéologique de Sir Leonard Woolley à la cité sumérienne d'Ur. AP Photo/ University of Bristol

Les chercheurs de l'université de Bristol ont ainsi découvert une boite contenant des matériaux d'une fouille de l'archéologue Sir Leonard Woolley dans la cité sumérienne d'Ur. La boite était nichée tout en haut d'une armoire.

"Je classerai cela dans la même catégorie que -j'ai trouvé un Monet dans le grenier de ma grand-mère- " a dit Tamar Hodos, Maitre de conférence en archéologie.

 Les chercheurs ont extrait de la boite de la poterie, des graines, des rondelles de pomme carbonisées et des ossements d'animaux.

Le tout datant de 4500 ans et provenant d'une tombe fouillée en Irak dans les années 1920 et 1930 avec l'appui du British Museum et du Musée de l'Université de Pennsylvanie.

 Les matériaux avaient été analysés et décrits dans d'anciennes revues. Les chercheurs sont ravis, car les archéologues de l'époque ne ramenaient pas toujours de tels éléments organiques.

 Ici, Tamar Hodos a photographié les matériaux trouvés dans la boîte. AP Photo/ University of Bristol

Les fiches à l'intérieur de la caisse cataloguent scrupuleusement l'endroit où ont été trouvés les artéfacts, ainsi que les numéros d'identifications uniques ayant trait à la fouille.

 L'ensemble a été donné au British Museum qui va évaluer son importance. "Il ne fait aucun doute que cela provient de la fouille de Wooley" explique Hodos.

Mais personne ne sait comment cette caisse est arrivée à Bristol qui n'a eu aucun lien avec cette fouille archéologique...

Relecture par Marion Juglin
Source:

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