9.01.2014

Une nouvelle hypothèse sur la construction des pyramides: le concept de conversion d'une structure initiale à degrés en pyramide lisse

L'année dernière je vous avais présenté l'hypothèse de Baptiste Granjon sur la localisation de Gergovie, cette année il s'agit de celle de Michel Michel sur la construction des pyramides.
Sa particularité est qu'elle ne propose pas seulement une théorie de construction de la pyramide de Khéops, mais une théorie qui pourrait concerner toutes les pyramides... Je lui laisse la parole....

*** *** ***

En 1972, c’est La Terre des pharaons, le film réalisé par Howard Hawks, qui déclencha ma passion pour l’Égypte ancienne et ses pyramides. En 1986, peu de temps après avoir âprement débattu de la façon de construire les pyramides de l’Ancien Empire au domicile de Jean-Philippe Lauer, et à la veille de mon départ pour l’Égypte, le regretté grand égyptologue eut la gentillesse de me recommander auprès des plus hautes autorités égyptiennes, Ahmed Kadry et Ahmed Moussa.

Je pus ainsi explorer l'ensemble du plateau de Gizeh dans les meilleures conditions. Bien qu’impressionné par les plus grandes pyramides, ce sont les plus petites, initialement lisses, qui m’intéressèrent le plus. En effet, l’état de dégradation de celles-ci met indiscutablement en évidence leur structure interne à degrés.


Par la suite, j’eus confirmation que la plupart des pyramides, grandes ou petites, possèdent une telle structure interne. Certes, on ne peut affirmer qu’elles en possèdent toutes mais, inversement, aucune d’elle n’en est assurément dépourvue. Dés lors, je suspectais que cette structure à degrés constituait une étape initiale pour construire les pyramides lisses.

Cette approche s’oppose à l’opinion quasi générale des égyptologues qui estiment que cette structure à degrés n’a qu’une fonction symbolique, celle d’un escalier qui permettrait au défunt d’accéder au royaume des morts.
Dans ce cas, toute pyramide lisse devrait être indissociable de cet escalier symbolique. Or, les pyramides lisses construites en briques au Moyen Empire ne possèdent aucune structure particulière (Amenemhat III) et d'autres possèdent une structure croisillonnée en pierre (Sésostris I et Amenemhat I et II). Ce type de structure est donc plus probablement lié au matériau utilisé plutôt qu’à une motivation symbolique.

Mes recherches portèrent d’abord sur la façon de construire une pyramide à degrés. Rapidement, l’hypothèse des rampes latérales développée par l’architecte et égyptologue allemand Uvo Hölscher me sembla économiquement et pratiquement la mieux adaptée et je tentais de trouver une solution pour passer à l’étape suivante, la pyramide lisse. Aucune solution ne m’apparut raisonnable et conforme à l’archéologie en ayant recours à des rampes en briques, selon l’opinion générale des égyptologues.

Il m’apparut alors que ces rampes latérales avaient un volume identique à celui de la maçonnerie complémentaire qui permet de transformer une pyramide à degrés en pyramide lisse. Ce volume est en effet défini par la formule « largeur x Longueur x hauteur / 2 », autant de valeurs que partagent les rampes et la maçonnerie complémentaire (image ci-dessous).


En toute logique, l’idée d’utiliser des pierres plutôt que des briques pour construire les rampes me sembla évidente car il suffirait de déplacer une partie des pierres des rampes pour les transformer en maçonnerie complémentaire et donner à la pyramide sa forme quasi définitive.


Pratiquement, la transformation pourrait se dérouler ainsi, en utilisant des rampes secondaires – comme ici - ou de simples machines de levage (chèvres ou leviers):


Ce concept est intuitif, extrêmement solide, économique, conforme à l’évolution architecturale de ces monuments et pourrait être validé ou invalidé grâce à de simples relevés métriques.

Sur le site Academia.edu, vous aurez accès au développement complet de ma théorie dans un document PDF de 14 pages abondamment illustré:

Toujours sur Academia.edu, un document PDF de 3 pages relatif à un indice architectural favorable à mon hypothèse:

Enfin, une vidéo qui résume mon concept en moins de cinq minutes :
https://www.youtube.com/watch?v=Q8Ii_kBSZHg



Je suis âgé de 64 ans et suis retraité de « La Poste ». Je n’ai donc aucune compétence professionnelle à revendiquer. Je n’ai que mon état d’esprit inspiré de celui de Mc Gyver, une importante documentation et mon grand respect pour l’archéologie.

Michel MICHEL 


Mise à jour du 03/12/2014:

La théorie de Michel Michel a été publiée en anglais dans ans la publication égyptologique « Unter dem Siegel der Nekropole » : A New Hypothesis to Build All Smooth Egyptian Pyramids of the Old Kingdom.

http://www.epubli.de/shop/buch/Unter-dem-Siegel-der-Nekropole-2-Michael-E-Habicht-Otto-Ernst-Michel-Michel-Michael-E-Habicht-9783737514378/41303


8.30.2014

Des canons de Bonaparte découverts en Egypte

Des archéologues marins russes, travaillant dans la cité Méditerranéenne d'Alexandrie, ont découvert une collection d'artillerie française au nord de l'Ile de Pharos.

Source photo: Ahram Online

La prise comprend une collection de fusils, de pistolets et de canons qui furent à bord d'un bateau français nommé Le Patriote. Il faisait partie de la flotte de Napoléon lors de l'expédition française en Egypte en 1798.

Cette découverte, dans l'est du port d'Alexandrie, apporte plus de lumière sur l'importance de la localisation dans les temps anciens.
L'Ile de Pharos abrite plus de 5000 artéfacts et des vestiges structuraux dispersés sur ses 5000 M² de surface. Ces constructions, qui formaient l'ancienne Alexandrie, ont été détruits par des tremblements de terre destructeurs qui ont conduit à l'effondrement de tous les édifices de la ville.

Les colonnes, statues, sphinx et murailles des époques pharaoniques et Gréco-Romaines reposent maintenant sous l'Ile de Pharos parmi les ruines du phare légendaire de la ville. A l'époque cette merveille architecturale de 117 mètres de haut était le plus grand bâtiment sur ​​terre.

Mohamed Mostafa, directeur du département d'archéologie sous-marine du Ministère Egyptien, précise que les objets d'artillerie ont été transportés au laboratoire de restauration au Grand Musée Egyptien pour étude et restauration.

Source:

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8.22.2014

D'anciennes sculptures et des autels Mayas découverts au Guatemala

Une équipe d'archéologues au Guatemala a découvert une maison du conseil vieille de 700 ans, avec des autels, des brûleurs d'encens et des images sculptées d'animaux .

Située sur le site de Nixtun-Ch'ich' dans le Petén, la maison a "deux salles à colonnades construites côte à côte. Les salles étaient décorées d'images sculptées de "reptile", perroquet et tortue," écrit Timothy Pugh, professeur au Queens College in New York.

Le brûleur d'encens, montrant la tête d'Itzamna, chaman des dieux Mayas. Credit: Photo by Don Rice
 

Un groupe Maya, appelé Chakan Itza, aurait utilisé cette maison du conseil comme lieu pour tenir des réunions, des cultes aux dieux, faire des alliances et officier des cérémonies de mariage.

"Fondamentalement, presque tous les évènements religieux et politiques devaient avoir lieu en cet endroit" ajoute Pugh.

Les dirigeants qui se rassemblaient ici devaient exercer un pouvoir dans la communauté et peut-être dans la région. Parmi les artéfacts, il y a un brûleur d'encens montrant la tête d'Itzamna qui était le "chaman des dieux" selon Pugh.

 Les sculptures de reptile et de perroquet ornaient autrefois les murs du couloir, alors qu'une tortue sculptée ornait deux autels. Parmi les brûleurs d'encens, certains semblent avoir une forme de plant de Ceiba, qui avait une grande importance aux yeux des Mayas; et aujourd'hui encore il s'agit de l'arbre national du Guatemala.


Le centre de la communauté.

La maison du conseil de Nixtun-Ch'ich' fait environ 50m sur 50m et devait faire parti d'une colonie florissante.

 Les expéditions précédentes d'archéologues avaient trouvé un énorme terrain de jeu de balle sur le site, le second plus grand du monde Maya. Le plus grand est celui de Chichen Itza, une cité depuis laquelle on pense que les ancêtres des Chaken Itza avaient migré.

La maison du conseil semble avoir été utilisée entre 1300 et 1500 après JC, et probablement encore quelques temps après.

La maison du conseil Maya avait deux autels, chacun d'entre eux avait à l'origine une tortue sculptée dessus. Credit: Photo by Timothy Pugh

Selon Pugh, vers cette époque, les Chakan Itza ont décidé de détruire la maison du conseil et ont déplacé le siège du pouvoir; chose qu'ils semblaient faire régulièrement.
"Les Mayas accordaient une grande attention au temps et aux calendriers" ajoute le professeur, "après un certain cycle de temps, ils déplaçaient le siège du pouvoir dans un nouvel emplacement." Afin de détruire la maison du conseil, "ils ont mené un rituel qui effaçait le pouvoir de cet espace. Ils ont détruit les autels et recouvert le bâtiment" avec une grande quantité de boue.


Un héritage vivant.

Les espagnols ont conquis la région de Petén au Guatemale à la fin du 17ème siècle. Le peuple Itza a subi de nombreuses pertes suite à la conquête et aux maladies européennes contre lesquelles ils n'étaient pas immunisés.

Cependant, les Itza, ainsi que d'autre peuples Mayas, ont persisté et continuent de vivre aujourd'hui.
De nombreux Itza parlent espagnol, bien que la langue Itza soit encore parlée par un petit nombre d'individus.


Source:

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8.18.2014

Une tombe vieille de 4000 ans découverte à Louxor

Des archéologues espagnols, en collaboration avec le Ministère des Antiquités ont découvert une nouvelle tombe à Louxor datant de la période de la 11ème dynastie (2046 avant JC - 1991 avant JC).

Mohamed Ibrahim, Ministre des Antiquités, a fait remarquer que le tombeau appartenait à l'un des hommes d’état ou hauts fonctionnaires qui vivaient sous la 11ème dynastie.

Photo publiée le 9 Juin 2014, par le Ministère Egyptien des Antiquités montre les chambres intérieures d'un ancien  tombeau pharaonique  vieux de plus de 4000 ans et supposé appartenir à un personnage important de la onzième dynastie dans l'ancienne ville de Louxor. (AFP PHOTO / HO / Ministère égyptien des antiquités)


La tombe a été découverte lors de fouilles faites par les archéologues espagnols à Abu Deraa.
Selon Ali Al-Asfar, fonctionnaire du ministère, la tombe contenait des poteries et ustensiles utilisés sous la 17ème dynastie, ce qui suggère qu'elle a été réutilisée au cours de cette période.

Joe Galan, chef de l'expédition espagnole, a expliqué que cette découverte prouve la présence de nombreuses tombes appartenant à la 11ème dynastie dans la région d'Abu Deraa à Louxor. Il a ajouté que cette découverte apportait un nouvel éclairage sur la dynastie qui dirigeait Louxor, ancienne capitale d'Egypte appelée Thèbes.

Galan a fait remarquer qu'un tombeau datant de la même dynastie a été découvert il y a cinq ans dans la même région. La tombe contenait une momie bien préservée avec des arcs et des flèches, que l'on peut aujourd'hui voir dans le Musée de Louxor.

La tombe a été découverte par hasard, au cours de fouilles dans le tombeau de Djéhouty de la 17ème dynastie, où l'expédition avait trouvé deux chambres dont l'une a débouché sur un passage vers la tombeau nouvellement découvert.

La conception et la taille du passage ont suggéré que la tombe appartenait à la 11ème dynastie.

Plus tôt en Juin, Ibrahim annonçait la découverte d'une tombe dans la zone de Koba El-Hawa au sud d'Assouan. Le tombeau contenait neuf momies qui appartenaient à la Période Tardive (664 avant EC - 332 avant EC)

Un cercueil en bois contenant une momie conservée, qui serait une personne ayant vécue à la même époque, avait été aussi découvert dans la même zone.


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8.14.2014

La plus ancienne inscription arabe découverte par une équipe franco-saoudienne

Une équipe franco-saoudienne à mis au jour, à Najran, ce qui pourrait être la plus ancienne inscription en alphabet arabe.

Photo publiée par la Commission Saoudienne pour le Tourisme et les Antiquités (SCTA) montrant quelques unes des stèles trouvées dans le Royaume et portant des inscriptions arabes. (AN photo)

L'épigraphe Frédéric Imbert, professeur à l'Université d'Aix-Marseille, a trouvé l'inscription arabe nabatéenne à 100km au nord de Najran près de la frontière avec le Yémen: "la première chose qui rend cette découverte importante est le fait que c'est un mélange de texte, appelé arabe nabatéen, la première étape de l'écriture arabe. Ce texte n'a été vu auparavant qu'au nord d'Hejaz, dans le Sinaï et le Levant."

De plus, ces inscriptions sont datées. La période indiquée correspond aux années 469-470 après JC.

C'est ainsi la plus ancienne forme d'écriture arabe connue à ce jour, le "chaînon manquant" entre le nabatéen et l'arabe.
Ancienne inscription nabatéenne à Wadi Rum. Credit: Brian Searwa.

Cette découverte, qui est importante pour l'histoire de la Péninsule Arabique et l'histoire du langage, est un succès pour le réseau des missions archéologiques financées par le ministère français des Affaires étrangères et du développement international, qui a exécuté 148 projets cette année dans plus de 60 pays à travers le monde.

De nombreux exemples de graffitis et d’inscriptions, essentiellement des noms et salutations, témoignent de l'alphabétisation généralisée dans la culture nabatéenne, qui s'étendait jusqu'au nord de la Mer Morte.

Aucune littérature nabatéenne n'a survécu à l'exception de quelques lettres.

Abu Lawha, le plus grand tombeau nabatéen sur le site archéologique de Mada'in Saleh, à 1043 km au nord-ouest de la capitale Riyad, Arabie Saoudite. (AP)


Merci à Quentin pour l'info !
Sources:

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8.11.2014

Pays de Galles: un mystérieux objet en cuivre découvert dans un tombe du Néolithique

La découverte d'un mystérieux objet en cuivre sur le site d'une tombe néolithique , à Anglesey, pourrait aider les archéologues à répondre à des questions cruciales.

L'artéfact en cuivre découvert lors de fouilles archéologiques à Perthi Duon. Photo courtesy of Dr George Nash.


Le Dr Georges Nash, qui a dirigé les fouilles sur le site de Perthi Duon, près de Brynsiencyn, estime que la découverte pourrait donner du poids à l'idée d'un Age du Cuivre Britannique, qui est actuellement débattue par les archéologues.

D'après Nash, le site de Perthi Duon "est la tombe à chambre la moins connue du Néolithique". On pense que c'était un dolmen à portique, un type de tombe à chambre unique souvent construit au début de la période du Néolithique, et il remonterait aux alentours de 3500 avant JC.

Le site a été étudié dès 1723, lorsque l'antiquaire Henry Rowlands avait visité et dessiné la tombe, qui alors se tenait debout.
Le Dr Nash, de l'Université de Bristol, a expliqué que le monument était dans un état de ruines au début du 19ème siècle et avait été incorporé dans une haie.

Une équipe internationale d'archéologues du Welsh Rock Art Organisation a récemment fouillé le site et découvert plusieurs éléments significatifs. Parmi eux, il y avait ce curieux artéfact en cuivre qui pourrait être un bijou porté il y a des milliers d'années.

Selon l'universitaire: "Cet objet pourrait être une importante découverte qui renforcerait la notion d'une Age du Cuivre dans les iles Britanniques. Les objets en cuivre du Néolithique Britannique (4000 à 2000 avant JC) et de l'Age du Bronze Ancien (2500 à 1800 avant JC) sont considérés comme rares".

Perthi Duon près de Brynsiencyn, site de fouille du Welsh Rock Art Organisation.

l'Age du Cuivre arrive après l'ère Néolithique et est considéré comme faisant partie de l'Age du Bronze. La période est définie comme une phase de l'Age du Bronze dans laquelle les métallurgistes n'ont pas encore découvert que le bronze pouvait être fabriqué en ajoutant de l'étain au cuivre.

Alors qu'un Age du Cuivre est reconnu depuis longtemps en Europe, la question reste débattue par les archéologues pour les Britanniques.

Selon le Dr Nash: "la grande question en archéologie actuellement est de savoir s'il y a eu un Age du Cuivre en Grande Bretagne. Est-ce que le cuivre est arrivé avant le bronze ? Cette découverte semble suggérer qu'il y a eu un Age du Cuivre."

L'artéfact en cuivre fera l'objet de tests scientifiques afin d'en apprendre plus sur ses origines.




Plan de l'antiquaire de Perthi Duon, daté de 1802 et dessiné par le Révérend John Skinner.


Le labourage autour du monument au cours de la fin du 20ème siècle a engendré de nombreuses perturbations dans les restes archéologiques.

D'autres découvertes faites sur le site comprennent des zones de pierre compactées qui, autrefois, devaient former un monticule en forme de haricot autour de la chambre. Ils ont aussi trouvé une pierre circulaire rarissime qui devait soutenir une pierre de bordure servant à délimiter la forme du monument.

Des tessons de poterie ont aussi été trouvés.

Pour le Dr Nash: "ces découvertes montrent clairement que ce monument était un dolmen à portique, un des plus anciens monuments Néolithique de ce type au Pays de Galles. Plus important encore, l'architecture de Perthi Duon semble avoir servi de modèle pour d'autres dolmens à portique dans ce qu'on appelle la province de la mer d'Irlande. Ces fouilles nous permettent maintenant de mieux comprendre les pratiques rituelles et funéraires qui avaient lieu il y a quelques 5500 ans."

 A l'époque Néolithique, les morts étaient déposés dans la chambre après leur crémation ou, des années plus tard, après leur démembrement.


Source:

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8.07.2014

Une ancienne épave romaine trouvée dans la mer de Ligurie

Des plongeurs ont découvert un bateau, près de la côte italienne, vieux d'environ 2000 ans.

L'épave, découverte dans la mer près de la ville de Varazze dans la région de Ligurie, serait un navire commercial de l'époque romaine.


Des pêcheurs de la région ont dit qu'ils ont trouvé des tessons de poterie dans leurs filets pendant des années, ce qui a incité les plongeurs de la police à lancer des recherches.

 Le bateau serait dans un très bon état de conservation. "La particularité, ici, est que cette épave est presque intacte" a confirmé le Lieutenant Colonel du groupe des plongeurs de la police, Francesco Schilardi, "nous pensons qu'il date entre le 1er siècle avant JC et le 1er siècle après JC".

 La boue du fond de la mer avait caché, mais aussi protégé, l'épave jusqu'ici.

Les plongeurs estiment que l'étude du navire devrait aider à comprendre les activités commerciales dans la région.

 Le bateau aurait voyagé sur des routes commerciales entre l'Espagne et ce qui est maintenant le centre de l'Italie. Il était chargé de plus de 200 amphores en argiles qui devaient contenir des poissons, du vin, de l'huile et des céréales.

 Selon le groupe de plongeurs qui a découvert le navire, il est possible techniquement de le remonter. Cependant, c'est désormais aux autorités italiennes de décider s'il faut lancer une telle opération complexe et coûteuse.

Pour le moment, la zone a été sécurisée et la pêche ou les passages de bateau sont interdits.

Merci à Hugo pour l'info !
Source:
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