9.11.2014

Iran: des sépultures étranges découvertes dans la Cité Brûlée

Une équipe archéologique, dont la tâche est de reconstruire l'ancienne société de la Cité Brûlée vieille de 5200 ans dans un nouveau projet de recherche, a découvert plusieurs sépultures particulières.

"Sur les 1200 tombes, découvertes dans la Cité Brûlée (appelée aussi Shahr-e Sokhteh ou Shahr-e Sokhta) depuis 1975 au cours des diverses fouilles archéologiques, plusieurs d'entre elles se sont révélées très étranges et mystérieuses," rapporte le directeur de l'équipe, Seyyed Mansur Sajjadi.

La tombe 2810, dans la Cité Brûlée vieille de 5200 ans, contient les restes d'un homme qui aurait été décapité pour une offense. (Photo by CHN)

Localisée à 57 km de la ville iranienne de Zabol dans la province du Sistan-Baloutchistan, la Cité Brûlée a été fouillée pour la première fois en 1967 par l'Istituto Italiano per l’Africa e l’Oriente (IsIAO), dont le chef d'équipe était Maurizio Tosi. L'équipe avait mené neuf saisons de fouilles jusqu'en 1978.


La Tombe 1003.

"L'une de ces étranges sépultures se trouve dans la Tombe 1003, qui avait été fouillée par nos collègues italiens" précise Sajjadi.

 Le squelette d'un homme âgé de 45 ans se trouvait au centre la tombe en forme de cercle et les crânes de deux chiens avaient été placés près de sa tête. De plus, 12 crânes humains étaient placés sur le côté nord de la tombe.
Jusqu'à ce jour, il n'y avait pas eu d'autres sépultures de ce genre découvertes dans la Cité Brûlée.

 Pour Sajjadi, d'après la structure de la fosse, "la tombe appartenait sans aucun doute à une personne ayant migré depuis l'Asie Centrale vers le Plateau Iranien. Ce type de sépulture indique de fortes relations entre les peuples de la région et de l'Asie Centrale."

Le archéologues ont précisé que la tombe pourrait remonter à une période précédent l'avènement du zoroastrisme ou bien appartenir à des gens qui vivaient dans la région avant l'implantation des iraniens.


La Tombe 2810.

D'après Sajjadi, la Tombe 2810 de la Cite Brûlée se révèle être aussi une sépulture étrange: "cette tombe appartient à un homme qui est mort entre 25 et 30 ans. Sa tête avait été enterrée au bas de son corps sur son côté droit et deux dagues ou des outils de coupe y avaient aussi été placées."

Les archéologues supposent que l'homme a été décapité avec ces outils tranchants.
"Dans la tombe, il y a quelques poteries comme des bols et des vases, qui étaient utilisés lors des cérémonies officielles. Par conséquent, nous supposons que l'homme a été exécuté pour une offense, mais en raison des éléments révélant des funérailles officielles qui lui ont été organisées, il devait être un membre respecté de la communauté," explique Sajjadi.


La Tombe 609.

Une autre étrange sépulture dans la Tombe 609: elle contient six crânes avec un grand nombre de longs ossements humains.
Pour Sajjadi, "toutes ces sépultures apportent de nombreuses questions: pourquoi des hommes ont-ils été enterrés de ces façons pendant le troisième millénaire ? Ont-ils été enterrés ainsi par accident ou à dessein ? Ont-ils été enterrés ainsi afin d'économiser de la place dans le cimetière ? Ou bien y-a-t-il des raisons derrières ces sépultures particulières dont nous n'avons pas conscience ?"

Les archéologues iraniens et étrangers ont mené 31 saisons de fouilles dans la Cité Brûlée qui a été inscrite sur la liste de l'Héritage Mondial de l'UNESCO en Juin 2014.

Une règle de 10 cm avec une précision d'un demi-millimètre, un globe oculaire artificiel, un bol en terre cuite portant l'exemple le plus ancien au monde d'animation et de nombreux autres objets ont été découverts parmi les ruines de la ville au cours des 22 saisons de fouilles archéologiques Dirigé par les équipes iraniennes.

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9.08.2014

Angleterre: un deuxième cercle de bois daté de la même période que Seahenge

 Seahenge est le plus ancien cercle rituel de bois intact, découvert dans le Norfolk en Angleterre en 1998. Il est composé de 55 poteaux en chêne et fait un diamètre de 6.78m...

Seahenge découvert en 1998, Source photo: Norfolk Museums

Aujourd'hui, des archéologues sont sur le point de publier les résultats concernant des tests de datation d'une nouvelle structure en bois, trouvée à Holme, près de Hunstanton et remontant à 2049 avant JC.

Ces révélations vont certainement susciter un nouveau débat sur les raisons pour lesquelles ont été construits ces mystérieux cercles en bois de chêne, au début de l'Âge du Bronze.

Le second cercle à Holme Beach, qui serait lié au Seahenge son les scientifiques. Picture: NPS Archaeology.

"La date d'abattage de ces arbres est le printemps ou début de l'été de 2049 avant JC, ils ont été mis à terre tous en même temps" explique David Robertson, agent de l'histoire de l'environnement au Norfolk County Council, "en avoir un (cercle de bois) était fantastique, en avoir deux est historique. Nous devons essayer de comprendre non seulement pourquoi ils ont été construits mais aussi dans quels buts ils étaient utilisés".


Un débat en cours depuis 1998.

Une controverse avait éclaté lorsque des scientifiques avaient commencé à fouiller Seahenge, après sa découverte en 1998.

Des manifestants s'étaient affrontés avec les archéologues alors que les 55 poteaux et la souche centrale étaient emmenés pour être conservés, avant d'être exposé au Lynn Museum...

Une datation des anneaux de croissance des arbres, ou tests dendrochronologiques, ont été effectués sur des échantillons du deuxième cercle au cours de l'été 2013.

 Alors que les résultats confirmaient qu'il avait probablement était construit par les mêmes personnes qui étaient à l'origine de Seahenge, Mr Robertson a précisé que la seconde structure ne serait pas fouillée: "Depuis 1999, elle est visible à certain moment et recouverte par le sable à d'autres moments. Il n'est pas prévu de la déterrer, il a été décidé de laisser la nature suivre son cours avec le deuxième cercle."
Le cercle lorsqu'il est réapparu brièvement en Juin 2014. Image: NPS Archaeology.

Au cours des années, la mer s'est appropriée des parties de la structure. L'érosion et la perte de ses bois ont incité à lancer le projet de datation dont les résultats seront publiés prochainement.

 La zone où a été trouvé le cercle se situe sur l'estran qui fait partie de la réserve naturelle de Holme Dunes. Les écologistes disent que la tourbe fournit un habitat important pour un grand nombre d'invertébrés marins, qui sont une source de nourriture riche pour les oiseaux limicoles.

D'après Kevin Hart, directeur de la réserve naturelle: "Ce deuxième cercle en bois est en dessous de la ligne des hautes eaux et est actuellement enterré dans le sable et non visible."

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9.04.2014

Un égyptologue aurait résolu un ancien mystère

C'est l'une des plus grandes énigmes archéologiques: la disparition d'une armée Perse de 50000 hommes dans le désert égyptien aux alentours de 524 avant JC.
Le professeur Olaf Kaper, de l'Université de Leiden, aurait résolu l'énigme.

Cela devait être une tempête de sable, d'après l'historien Grec Hérodote. Il raconte l'histoire du roi Perse Cambyse II qui est entré dans le désert Egyptien près de Louxor (alors Thèbes) avec 50000 hommes.

Une tempête de sable aurait ensevelie l'armée selon Hérodote...

Les troupes n'en seraient jamais ressorties; elles auraient été avalées par une dune de sable... Un conte fantastique qui a longtemps fait l'objet de nombreux débats.

L'égyptologue Olaf Kaper n'y a jamais cru: "Depuis le 19ème siècle, des gens recherchent cette armée; des amateurs aussi bien que des archéologues professionnels. Certains s'attendent à trouver une armée entière enterrée, toute équipée. Cependant, l'expérience a montré depuis longtemps que l'on ne peut mourir d'une tempête de sable, et encore mois faire disparaitre toute une armée".


Pétoubastis III

Kaper est en train d'apporter une explication tout à fait différente. Il pense que l'armée n'a jamais disparue mais qu'elle a été vaincue. "Mes recherches montrent que cette armée n'a pas simplement traversé le désert; sa destination finale était l'Oasis de Dachla. C'était la localisation des troupes du roi rebelle Egyptien Pétoubastis III. Ce dernier aurait pris l'armée de Cambyse II dans une ambuscade, et aurait géré son armée depuis l'oasis pour reconquérir une grande partie de l'Egypte, après quoi il se laissa couronner pharaon dans la capitale, Memphis."

Le fait que le sort de l'armée de Cambyse II soit resté incertain sur une si longue période est probablement dû au roi Perse Darius I, qui mit fin à la révolte égyptienne  dans un bain de sang deux ans après la défaite de Cambyse II.

Il avait attribué la défaite honteuse de son prédécesseur aux éléments naturels. Grâce à cette manipulation, 75 ans après les évènements, Hérodote ne pouvait que retenir l'histoire de la tempête de sable.

Kaper a fait cette découverte accidentellement: en collaboration avec l'Université de New York et l'Université de Lecce, il a participé au cours des dix dernières années à des fouilles à Amheida, dans l'Oasis de Dachla.

Le bloc portant le nom de Pétoubastis à Amheida



Au début de l'année 2014, il déchiffra la liste complète des titres de Pétoubastis III sur d'anciens blocs du temple: "C'est alors que la pièce manquante du puzzle s'est mise en place" raconte l'égyptologue, "Les blocs du temple indiquent que c'était un bastion au début de la période Perse. Une fois que nous avons combiné cela avec le peu d'informations que nous avions sur Pétoubastis III, le site d'excavation et l'histoire d'Hérodote, nous avons pu reconstituer ce qui s'est passé."

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9.01.2014

Une nouvelle hypothèse sur la construction des pyramides: le concept de conversion d'une structure initiale à degrés en pyramide lisse

L'année dernière je vous avais présenté l'hypothèse de Baptiste Granjon sur la localisation de Gergovie, cette année il s'agit de celle de Michel Michel sur la construction des pyramides.
Sa particularité est qu'elle ne propose pas seulement une théorie de construction de la pyramide de Khéops, mais une théorie qui pourrait concerner toutes les pyramides... Je lui laisse la parole....

*** *** ***

En 1972, c’est La Terre des pharaons, le film réalisé par Howard Hawks, qui déclencha ma passion pour l’Égypte ancienne et ses pyramides. En 1986, peu de temps après avoir âprement débattu de la façon de construire les pyramides de l’Ancien Empire au domicile de Jean-Philippe Lauer, et à la veille de mon départ pour l’Égypte, le regretté grand égyptologue eut la gentillesse de me recommander auprès des plus hautes autorités égyptiennes, Ahmed Kadry et Ahmed Moussa.

Je pus ainsi explorer l'ensemble du plateau de Gizeh dans les meilleures conditions. Bien qu’impressionné par les plus grandes pyramides, ce sont les plus petites, initialement lisses, qui m’intéressèrent le plus. En effet, l’état de dégradation de celles-ci met indiscutablement en évidence leur structure interne à degrés.


Par la suite, j’eus confirmation que la plupart des pyramides, grandes ou petites, possèdent une telle structure interne. Certes, on ne peut affirmer qu’elles en possèdent toutes mais, inversement, aucune d’elle n’en est assurément dépourvue. Dés lors, je suspectais que cette structure à degrés constituait une étape initiale pour construire les pyramides lisses.

Cette approche s’oppose à l’opinion quasi générale des égyptologues qui estiment que cette structure à degrés n’a qu’une fonction symbolique, celle d’un escalier qui permettrait au défunt d’accéder au royaume des morts.
Dans ce cas, toute pyramide lisse devrait être indissociable de cet escalier symbolique. Or, les pyramides lisses construites en briques au Moyen Empire ne possèdent aucune structure particulière (Amenemhat III) et d'autres possèdent une structure croisillonnée en pierre (Sésostris I et Amenemhat I et II). Ce type de structure est donc plus probablement lié au matériau utilisé plutôt qu’à une motivation symbolique.

Mes recherches portèrent d’abord sur la façon de construire une pyramide à degrés. Rapidement, l’hypothèse des rampes latérales développée par l’architecte et égyptologue allemand Uvo Hölscher me sembla économiquement et pratiquement la mieux adaptée et je tentais de trouver une solution pour passer à l’étape suivante, la pyramide lisse. Aucune solution ne m’apparut raisonnable et conforme à l’archéologie en ayant recours à des rampes en briques, selon l’opinion générale des égyptologues.

Il m’apparut alors que ces rampes latérales avaient un volume identique à celui de la maçonnerie complémentaire qui permet de transformer une pyramide à degrés en pyramide lisse. Ce volume est en effet défini par la formule « largeur x Longueur x hauteur / 2 », autant de valeurs que partagent les rampes et la maçonnerie complémentaire (image ci-dessous).


En toute logique, l’idée d’utiliser des pierres plutôt que des briques pour construire les rampes me sembla évidente car il suffirait de déplacer une partie des pierres des rampes pour les transformer en maçonnerie complémentaire et donner à la pyramide sa forme quasi définitive.


Pratiquement, la transformation pourrait se dérouler ainsi, en utilisant des rampes secondaires – comme ici - ou de simples machines de levage (chèvres ou leviers):


Ce concept est intuitif, extrêmement solide, économique, conforme à l’évolution architecturale de ces monuments et pourrait être validé ou invalidé grâce à de simples relevés métriques.

Sur le site Academia.edu, vous aurez accès au développement complet de ma théorie dans un document PDF de 14 pages abondamment illustré:

Toujours sur Academia.edu, un document PDF de 3 pages relatif à un indice architectural favorable à mon hypothèse:

Enfin, une vidéo qui résume mon concept en moins de cinq minutes :
https://www.youtube.com/watch?v=Q8Ii_kBSZHg



Je suis âgé de 64 ans et suis retraité de « La Poste ». Je n’ai donc aucune compétence professionnelle à revendiquer. Je n’ai que mon état d’esprit inspiré de celui de Mc Gyver, une importante documentation et mon grand respect pour l’archéologie.

Michel MICHEL 


Mise à jour du 03/12/2014:

La théorie de Michel Michel a été publiée en anglais dans ans la publication égyptologique « Unter dem Siegel der Nekropole » : A New Hypothesis to Build All Smooth Egyptian Pyramids of the Old Kingdom.

http://www.epubli.de/shop/buch/Unter-dem-Siegel-der-Nekropole-2-Michael-E-Habicht-Otto-Ernst-Michel-Michel-Michael-E-Habicht-9783737514378/41303


8.30.2014

Des canons de Bonaparte découverts en Egypte

Des archéologues marins russes, travaillant dans la cité Méditerranéenne d'Alexandrie, ont découvert une collection d'artillerie française au nord de l'Ile de Pharos.

Source photo: Ahram Online

La prise comprend une collection de fusils, de pistolets et de canons qui furent à bord d'un bateau français nommé Le Patriote. Il faisait partie de la flotte de Napoléon lors de l'expédition française en Egypte en 1798.

Cette découverte, dans l'est du port d'Alexandrie, apporte plus de lumière sur l'importance de la localisation dans les temps anciens.
L'Ile de Pharos abrite plus de 5000 artéfacts et des vestiges structuraux dispersés sur ses 5000 M² de surface. Ces constructions, qui formaient l'ancienne Alexandrie, ont été détruits par des tremblements de terre destructeurs qui ont conduit à l'effondrement de tous les édifices de la ville.

Les colonnes, statues, sphinx et murailles des époques pharaoniques et Gréco-Romaines reposent maintenant sous l'Ile de Pharos parmi les ruines du phare légendaire de la ville. A l'époque cette merveille architecturale de 117 mètres de haut était le plus grand bâtiment sur ​​terre.

Mohamed Mostafa, directeur du département d'archéologie sous-marine du Ministère Egyptien, précise que les objets d'artillerie ont été transportés au laboratoire de restauration au Grand Musée Egyptien pour étude et restauration.

Source:

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8.22.2014

D'anciennes sculptures et des autels Mayas découverts au Guatemala

Une équipe d'archéologues au Guatemala a découvert une maison du conseil vieille de 700 ans, avec des autels, des brûleurs d'encens et des images sculptées d'animaux .

Située sur le site de Nixtun-Ch'ich' dans le Petén, la maison a "deux salles à colonnades construites côte à côte. Les salles étaient décorées d'images sculptées de "reptile", perroquet et tortue," écrit Timothy Pugh, professeur au Queens College in New York.

Le brûleur d'encens, montrant la tête d'Itzamna, chaman des dieux Mayas. Credit: Photo by Don Rice
 

Un groupe Maya, appelé Chakan Itza, aurait utilisé cette maison du conseil comme lieu pour tenir des réunions, des cultes aux dieux, faire des alliances et officier des cérémonies de mariage.

"Fondamentalement, presque tous les évènements religieux et politiques devaient avoir lieu en cet endroit" ajoute Pugh.

Les dirigeants qui se rassemblaient ici devaient exercer un pouvoir dans la communauté et peut-être dans la région. Parmi les artéfacts, il y a un brûleur d'encens montrant la tête d'Itzamna qui était le "chaman des dieux" selon Pugh.

 Les sculptures de reptile et de perroquet ornaient autrefois les murs du couloir, alors qu'une tortue sculptée ornait deux autels. Parmi les brûleurs d'encens, certains semblent avoir une forme de plant de Ceiba, qui avait une grande importance aux yeux des Mayas; et aujourd'hui encore il s'agit de l'arbre national du Guatemala.


Le centre de la communauté.

La maison du conseil de Nixtun-Ch'ich' fait environ 50m sur 50m et devait faire parti d'une colonie florissante.

 Les expéditions précédentes d'archéologues avaient trouvé un énorme terrain de jeu de balle sur le site, le second plus grand du monde Maya. Le plus grand est celui de Chichen Itza, une cité depuis laquelle on pense que les ancêtres des Chaken Itza avaient migré.

La maison du conseil semble avoir été utilisée entre 1300 et 1500 après JC, et probablement encore quelques temps après.

La maison du conseil Maya avait deux autels, chacun d'entre eux avait à l'origine une tortue sculptée dessus. Credit: Photo by Timothy Pugh

Selon Pugh, vers cette époque, les Chakan Itza ont décidé de détruire la maison du conseil et ont déplacé le siège du pouvoir; chose qu'ils semblaient faire régulièrement.
"Les Mayas accordaient une grande attention au temps et aux calendriers" ajoute le professeur, "après un certain cycle de temps, ils déplaçaient le siège du pouvoir dans un nouvel emplacement." Afin de détruire la maison du conseil, "ils ont mené un rituel qui effaçait le pouvoir de cet espace. Ils ont détruit les autels et recouvert le bâtiment" avec une grande quantité de boue.


Un héritage vivant.

Les espagnols ont conquis la région de Petén au Guatemale à la fin du 17ème siècle. Le peuple Itza a subi de nombreuses pertes suite à la conquête et aux maladies européennes contre lesquelles ils n'étaient pas immunisés.

Cependant, les Itza, ainsi que d'autre peuples Mayas, ont persisté et continuent de vivre aujourd'hui.
De nombreux Itza parlent espagnol, bien que la langue Itza soit encore parlée par un petit nombre d'individus.


Source:

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8.18.2014

Une tombe vieille de 4000 ans découverte à Louxor

Des archéologues espagnols, en collaboration avec le Ministère des Antiquités ont découvert une nouvelle tombe à Louxor datant de la période de la 11ème dynastie (2046 avant JC - 1991 avant JC).

Mohamed Ibrahim, Ministre des Antiquités, a fait remarquer que le tombeau appartenait à l'un des hommes d’état ou hauts fonctionnaires qui vivaient sous la 11ème dynastie.

Photo publiée le 9 Juin 2014, par le Ministère Egyptien des Antiquités montre les chambres intérieures d'un ancien  tombeau pharaonique  vieux de plus de 4000 ans et supposé appartenir à un personnage important de la onzième dynastie dans l'ancienne ville de Louxor. (AFP PHOTO / HO / Ministère égyptien des antiquités)


La tombe a été découverte lors de fouilles faites par les archéologues espagnols à Abu Deraa.
Selon Ali Al-Asfar, fonctionnaire du ministère, la tombe contenait des poteries et ustensiles utilisés sous la 17ème dynastie, ce qui suggère qu'elle a été réutilisée au cours de cette période.

Joe Galan, chef de l'expédition espagnole, a expliqué que cette découverte prouve la présence de nombreuses tombes appartenant à la 11ème dynastie dans la région d'Abu Deraa à Louxor. Il a ajouté que cette découverte apportait un nouvel éclairage sur la dynastie qui dirigeait Louxor, ancienne capitale d'Egypte appelée Thèbes.

Galan a fait remarquer qu'un tombeau datant de la même dynastie a été découvert il y a cinq ans dans la même région. La tombe contenait une momie bien préservée avec des arcs et des flèches, que l'on peut aujourd'hui voir dans le Musée de Louxor.

La tombe a été découverte par hasard, au cours de fouilles dans le tombeau de Djéhouty de la 17ème dynastie, où l'expédition avait trouvé deux chambres dont l'une a débouché sur un passage vers la tombeau nouvellement découvert.

La conception et la taille du passage ont suggéré que la tombe appartenait à la 11ème dynastie.

Plus tôt en Juin, Ibrahim annonçait la découverte d'une tombe dans la zone de Koba El-Hawa au sud d'Assouan. Le tombeau contenait neuf momies qui appartenaient à la Période Tardive (664 avant EC - 332 avant EC)

Un cercueil en bois contenant une momie conservée, qui serait une personne ayant vécue à la même époque, avait été aussi découvert dans la même zone.


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