2.25.2015

Un trésor de pièces d'or découvert au large des côtes d'Israel

Des plongeurs ont découvert le plus grand trésor de pièces d'or jamais découvert au large des côtes israéliennes: environ 2000 pièces d'or de plus de 1000 ans.


Comme le rapporte l'Autorité des Antiquités: "Le plus grand trésor de pièces d'or découvert en Israël a été trouvé ces dernières semaines sur le fond marin de l'ancien port à Césarée (Caesarea)."

C'est tout à fait par hasard que les membres d'un club de plongée ont trouvé les pièces dans la zone de l'ancien port romain. Le poids total fait 9kg.

Au début, ils pensaient avoir trouvé des jetons de jeu et ce n'est qu'après avoir compris qu'il s'agissait de vraies pièces qu'ils en ont rapporté plusieurs pour en informer le directeur du club de plongée.


Les experts appelés sur le site ont alors remonté près de 2000 pièces en or de différentes dénominations mises en circulation par le Califat Fatimide qui régna sur la plus grande partie du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord entre 909 et 1171.

 Kobi Sharvit, directeur de l'unité archéologique marine à l'Autorité des Antiquités d'Israël, a précisé que des fouilles seraient effectuées afin de mieux comprendre l'origine de ce trésor: "Il y a probablement eu un naufrage d'un bateau officiel de trésorerie qui était sur la route du gouvernement central en Egypte avec les taxes qui avaient été collectées. Peut-être que le trésor de pièces d'or devait servir à payer les salariés de la garnison militaire Fatimide stationnant à Césarée et protégeant la cité. Une autre théorie serait que le trésor était l'argent appartenant à un grand navire marchand qui commerçait avec les villes côtières et qui a coulé ici."

L'Autorité des Antiquités d'Israël refuse de valoriser ces pièces qui ont été trouvées par les plongeurs après avoir été "déterrées" par une tempête hivernale. La découverte est inestimable et devient la propriété de l'Etat.

Merci à Philippe pour l'info !

Relecture par Marion Juglin
Source:

Derniers articles sur Israel:

2.23.2015

Danemark: Une suite macabre pour les guerriers d'Alken Enge

Quatre os du bassin sur un bâton et de nombreux ossements profanés montrent la violence rituelle perpétrée sur les corps des nombreux guerriers tombés au cours d'une grande bataille près de la ville danoise de Skanderborg au début de notre ère.

Des étudiants archéologues de l'Université d'Aarhus fouillant le site d'Alken Enge. Photo: Anders Trærup, AU Foto

Le Danemark avait attiré l'attention internationale en 2012 lorsque des fouilles archéologiques avaient mis au jour les ossements d'une armée entière de guerriers qui avaient été jetés dans les tourbières près des zones humides d'Alken Endge dans l'est du Jutland, après leur défaite.

(Voir les articles à ce sujet: Danemark: une armée sacrifiée dans une tourbière et on en sait plus sur l'armée sacrifiée retrouvée dans une tourbière...)

Les travaux ont continué depuis sur le site, et, les archéologues et experts de l'Université d'Aarhus, du musée Skanderborg et du musée Moesgaard, ont fait de nouvelles découvertes.

"Nous avons trouvé un piquet en bois portant les os du bassin de quatre hommes. En plus, nous avons déterré des quantités d'ossements portant des marques de coupe et de raclage, et des crânes écrasés. Nos études révèlent qu'une suite violente a eu lieu après la chute des guerriers sur le champ de bataille pendant environ six mois" rapport le directeur du projet, Mads Kähler Holst de l'Université d'Aarhus.


Des actes religieux.

Les restes des guerriers défaits avaient été rassemblés et toute la chair avait été enlevée des os qui ont ensuite été triés et profanés avant d'être jetés dans le lac

Les ossements des guerriers sont mélangés avec les restes d'animaux abattus et des pots en argiles qui devaient contenir de la nourriture sacrifiée.

"Nous sommes pratiquement certains que ce fut un acte religieux. Il semble que c'était un site sacré pour une ancienne religion,  où les conclusions victorieuses des grandes batailles étaient marquées par la présentation et destruction rituelle des ossements des guerriers vaincus" ajoute Mads Kähler Holst.

Quatre os du bassin sur un bâton. Photo: Peter Jensen, Aarhus University

Les restes des corps jetés dans le lac.

Des études géologiques ont révélé qu'au cours de l'Âge du Fer, les choses étaient jetées dans l'eau au bout d'une langue de terre qui s'étendait dans le lac Mossø, qui était bien plus grand qu'il ne l'est aujourd'hui. "La plupart des ossements que nous avons trouvés ici, sont éparpillés sur le fond du lac apparemment au hasard. Mais les nouvelles recherches montrent clairement ce qui s'est passé réellement. Cela s'applique en particulier aux quatre os du bassin. Ils ont dû être mis sur le bâton après que la chair ait été retirée des squelettes" explique le directeur des fouilles, Ejvind Hertz du musée de Skanderborg.


Les conflits Germaniques internes.

Les batailles près d'Alken Enge ont été menées au cours de cette période de l'Âge du Fer où de grands changements avaient lieu en Europe du Nord en raison de l'expansion de l'Empire Romain, qui exerçait une pression sur les tribus Germaniques.

Cela a entrainé des guerres entre les Romains et les tribus Germaniques, mais aussi entre les peuples Germaniques eux-mêmes. Les archéologues supposent que les récentes découvertes sur le site d'Alken proviennent d'un de ces conflits internes.

Les Romains ont rapporté les rituels macabres pratiqués par les peuples Germaniques sur les corps de leurs ennemis vaincus. Cependant, c'est la première fois que les traces d'un ancien site sacré sont mises au jour.

Relecture par Marion Juglin
Source:
  • Aarhus University: "Violent aftermath for the warriors at Alken Enge"

Derniers articles sur le Danemark:

2.18.2015

Tous ces Vikings enterrés sous Dublin...

Un important projet de recherche, qui a duré près de 15ans, a révélé que les dessous des rues actuelles de la ville de Dublin regorgent de guerriers et artéfacts Vikings.

Photo by: Getty

Le projet cataloguant ces tombes avait commencé en 1999. Aujourd'hui, il arrive à terme et donnera lieu à une publication de 800 pages intitulée: "Viking Graves and Grave Goods in Ireland" (Sépultures Vikings et biens funéraires en Irlande)

"A la suite de notre recherche, on sait maintenant que Kilmainham-Islandbridge est le plus grand complexe funéraire de ce type en Europe de l'ouest, Scandinavie incluse" rapport Stephen Harrison qui a co-écrit le catalogue avec Raghnall Ó Floinn, Directeur du Musée National d'Irlande.

Le musée héberge une exposition sur les Vikings, incluant un squelette du neuvième siècle avec son épée et son fer de lance. Il avait été trouvé en 1934 dans le War Memorial Park, Islandbridge.

Entre la fin du 18ème siècle et 1934, au moins 59 tombes furent découvertes dans la zone Kilmainham-Islandbridge.

La grande quantité d'artéfacts découverts, datés entre 841 et 902 après JC, montrent l'importance et la richesse de Dublin à cette époque.

D'après Harrison: "Tous les Vikings n'étaient pas enterrés avec des artéfacts. Cela ne concernait que les tombeaux d'aristocrates."

"Il y a eu quelque chose de phénoménal à Dublin" pour l'archéologue Linzi Simpson, "les annales ont enregistré ce grand nombre de guerriers venus à Dublin, et les récents travaux en apportent la confirmation. Auparavant, nous pensions que les annales exagéraient et qu'il n'y avait probablement pas eu autant de Vikings..."

Les corps ont été enterrés sur les deux côtés du fleuve Liffey et le long de la rivière Poddle.

Localisation des tombes Vikings, Dublin au Moyen Age, Source: Irish Archaeology

En 2003, Simpson avait mis au jour quatre guerriers Vikings dans la rue South Great George. Trois d'entre eux auraient été enterrés entre 670 et 882 après JC et le quatrième plus tard.

Les Vikings sont arrivés en Irlande en 792 après JC. "Ils avaient entendu parler de cette petite île qui étaient pleine d'or et d'habitants, et les raids ont afflué" explique Simpson.

"Dublin est devenu une capitale commerciale au neuvième siècle. D'un point de vue Scandinave, l'Irlande avait une position centrale pour approcher l'Europe." ajoute John Sheehan, archéologue à l'University College Cork.

 En dépit de l'importance de leur présence, peu d'ADN Viking a été trouvé par les généticiens en Irlande.

Cathy Swift, de l'Université de Limerick, est impliquée dans un projet de recherche Anglo-Irlandais appelé "Genes of Celts, Vikings et Normans" (Les gènes des Celtes, Vikings et Normands)

Elle recherche les noms Vikings que l'on retrouve dans les noms des communes, car elle pense que ces familles ont des traces d'ancêtres Vikings dans leur ADN. "Maintenant nous testons l'ADN des gens qui portent ces noms."

"En tant qu'archéologue, il est difficile de croire que les Vikings ne sont pas venus en grand nombre.Un grand nombre de choses non irlandaises apparaissent soudainement. Tout ce que nous pensions sur les Vikings était faux" ajoute Eamonn Kelly, gardien des antiquités Irlandaises au National Museum, "La croyance que les activités Vikings étaient concentrées dans la région de la Mer d'Irlande et largement absente de l'ouest de l'ile est fausse. Les Vikings se sont implantés sur la côte ouest et se sont intégrés avec les natifs irlandais. Je pense qu'ils menaient des raids d'exploration le long des côtes nord et ouest en vue de trouver des lieux où s'implanter. C'était gagnant-gagnant: les Vikings apportaient une nouvelle technologie et introduisaient le commerce longue distance, et ils s'intégraient dans les implantations locales".

Relecture par Marion Juglin
Source:

Derniers articles sur l'Irlande:

2.12.2015

Une stèle représentant un dieu inconnu découverte en Turquie

En Turquie, des érudits de la période classique ont trouvé la description d'un dieu non répertorié à ce jour. Il s'agit de reliques d'un culte vieux de 2000 ans qui ont été trouvées lors de fouilles archéologiques.

    Foto: Peter Jülich


Les archéologues de Münster ont mis au jour un relief Romain unique, dépeignant un dieu inconnu, dans un ancien sanctuaire en Turquie.

 D'après les premières estimations, la stèle en basalte, haute d'un mètre cinquante et qui fut utilisée comme contrefort dans le mur d'un monastère, représente un dieu de la fertilité ou de la végétation.

C'est ce qu'ont déclaré, l'érudit classique et directeur des fouilles, Prof. Dr. Engelbert Winter, et l'archéologue Dr. Michael Blömer, du Cluster d'Excellence "Religion et Politique", après leur retour du site sacré dédié au Dieu Jupiter Dolichenus près de l'ancienne ville de Doliche dans le sud-est de la Turquie: "L'image est remarquablement bien préservée. Cela fournit des informations précieuses sur les croyances des Romains et sur la continuité de l'existence des anciennes traditions du Proche Orient. Cependant, des recherches plus approfondies sont nécessaires pour pouvoir identifier de manière précise la déité."

La stèle en basalte avec le dieu inconnu, utilisée comme contrefort dans les murs de l'abbaye.Photo: Asia Minor Research Centre

Lors de la saison de fouilles 2014,  l'équipe a découvert des objets de toutes les périodes sur les 2000 ans d'histoire du lieu de culte. Il y avait un épais mur d'enceinte du sanctuaire remontant à l'âge du fer, mais aussi des fondations du principal temple Romain du dieu Jupiter Dolichenus qui est devenu l'une des plus importantes déités de l'Empire Romain au 2ème siècle après JC.
Son sanctuaire est situé près de la ville de Gaziantep au sommet de la montagne Dülük Baba Tepesi haute de 1200m.

Les archéologues ont trouvé la stèle dans les restes du monastère Chrétien, qui fut érigé sur le site de l'ancien sanctuaire au début du Moyen Age.


Un dieu barbu avec des symboles astraux

L'archéologue Blömer décrit l'image ainsi: "La stèle de basalte montre une déité poussant d'un calice de feuilles. Sa longue tige sort d'un cône orné de symboles astraux. Sur les côtés du cône poussent une longue corne et un arbre que la déité serre d'une main. Les éléments picturaux suggèrent qu'il s'agit d'un dieu de la fertilité."

Il y a des détails iconographiques frappant, comme la composition de la barbe ou la posture des bras, qui pointent vers une création de l'Age du Fer du 1er siècle avant JC.

Ainsi, cette nouvelle découverte apporte des informations sur une question clé du projet de recherche B2-20 du Cluster d'Excellence: la continuité des croyances religieuses locales.

D'après le Professeur Winter, "La stèle apporte des informations sur la façon dont les anciennes traditions orientales ont survécu aux époques depuis l'Age du Fer jusqu'à la période Romaine".

Les activités de fouilles en 2014 se sont concentrées sur l'exploration du monastère médiéval de Mar Solomon (Saint Salomon). "Les ruines bien préservées du complexe du monastère ont permis de nombreuses conclusions concernant la vie et la culture dans cette région entre l'Antiquité Tardive et l'époque des croisades" précise le Professeur Winter.

Jusqu'à 2010, lorsque l'équipe internationale a découvert les restes du monastère, les spécialistes ne le connaissaient alors qu'à partir de sources écrites.

Pour l'archéologue Blömer, "Toutes les découvertes de cette saison de fouilles sont d'importantes pièces de puzzle, contribuant à la connaissance de chaque phase de la longue histoire de ce lieu sacré"


Des travaux sur un parc archéologique sont en cours, afin de rendre le complexe du temple et les ruines du monastère accessibles au grand public.

Relecture par Marion Juglin

Sources:

Derniers articles sur la Turquie:

2.09.2015

Une pierre tombale datant de 400 avant JC découverte en Grèce

Une partie d'une pierre tombale en marbre de 400 avant JC a été trouvée dans la zone de Kerameikos à Athènes en Grèce, près de l'Acropole.


Cette antiquité a été découverte au cours de fouilles menées par l'Institut Archéologique Allemand à Athènes en collaboration avec les Antiquités d'Ephorate d'Athènes du Ministère de la Culture.

La pierre tombale appartient à la période de la Grèce Classique et dépeint une femme assise avec une petite fille, et une autre femme avec un homme barbu en arrière-plan.

Les personnages sont représentés sous l'inscription "Dimostratos"

La forme et le style de la sculpture en marbre de la pierre tombale datent du 4ème siècle avant JC. Il est possible que la sculpture ait été placée initialement dans l'ancien cimetière le long de la route, en face de la Porte Sacrée.

On estime que, plus tard, la pierre tombale a été utilisée comme matériau de construction comme seuil de porte.

Les archéologues supposent que la pièce en marbre a eu une troisième utilisation, encore plus tard, comme plaque pour un égout passant sous la Route Sacrée (aujourd'hui la rue Iera Odos), lorsque le système d'égouts d'Athènes fut construit au 6ème siècle après JC.

Les fouilles à Kerameikos font partie d'un projet de fouilles dans le secteur Kerameikos-Thission-Iera Odos. Le but est d'unifier l'ensemble du site archéologique.

Relecture par Marion Juglin
Source:

Derniers articles sur la Grèce:

2.05.2015

L'immense tombeau de la grand-mère du Premier Empereur de Chine

L'article ci-dessous est tiré d'Internationl Business Times (China: Ancient Tomb of First Emperor Qin Shi Huang's Grandmother Discovered in Xi'an).

La récente découverte n'y est que brièvement évoquée (mais il y a de fortes chances que l'on en entende parler à nouveau dans les mois à venir...), et le journaliste se concentre plus sur le premier empereur de Chine, Qin Shi Huang. J'ai quand même trouvé cela intéressant et vous fait donc partager l'article...

*** *** ***
 
Un important tombeau appartenant à la grand-mère du premier empereur de Chine Qin Shi Huang a été découvert à Xi'an lors de fouilles menées dans le cadre de l'extension du campus de l'Université de Finance et d'Economie de Xi'an dans la province de Shaanxi.

Vue aérienne du mausolée. (Weibo user Dynasty Ruins)

Le complexe funéraire fait 173,325m², mesurant 550m de long et 310m de large. C'est le second tombeau le plus grand a avoir été découvert dans le pays.

Jusqu'à présent, les archéologues ont mis au jour deux charriots et douze squelettes de chevaux (6 par chariot). Les chariots et chevaux sont un symbole de haut rang qui égale celui d'un empereur ou d'un membre de la famille royale.

Les archéologues ont aussi découvert une céramique élégamment gravée des caractères chinois nommant la grand-mère de Qin Shi Huang, avec des fragments de jade, d'or et d'argent.

Les squelettes de 6 chevaux avec un chariot. (Weibo user Dynasty Ruins)

Ils pensent que le premier empereur avait commandé la construction de ce tombeau et qu'il fut terminé au cours de sa vie. Cependant, il n'est pas encore précisé si un sarcophage a été découvert.


La turbulente famille Qin

Qin Shi Huang (260-210 avant JC) fut le premier empereur a unifier la Chine et il promulgua des réformes politiques et économiques majeures à travers le pays.
La Chine se composait, auparavant,  d'une multitude de royaumes et états guerriers, chacun sous le contrôle de seigneurs féodaux. Ce qui engendrait une grande instabilité.

Bien que l'histoire connaisse les parents, la concubine Lady Zhao et le roi Zhuangxiang du Royaume de Qin, peu de choses sont connues sur la famille Qin.

Après la mort du père de Qin Shi Huang, ce dernier prit le trône à l'âge de 13 ans. Sa mère prit un amant, Lao Ai, et eut deux enfants illégitimes. Plus tard, Lao Ai essaya de monter un coup dans l'intention de tuer Qin Shi Huang afin de mettre l'un de ses deux enfants sur le trône qu'il pourrait alors manipuler à loisir.

Qin Shi Huang ordonna la mort de ses demi-frères et soeurs et sa mère fut arrêtée, alors que Lao Ei mourut lors de sa tentative d'assassinat.

Il est possible que le premier empereur eut une relation plus étroite avec sa grand-mère qu'avec sa mère.
Plus tard au cours de sa vie, il n'a jamais choisi d'impératrice, mais engendra 50 enfants avec ses nombreuses concubines. Cela laisserait supposer qu'il aurait eu du mal à nouer des relations avec les femmes.



L'héritage laissé par Qin Shi Huang

Qin Shi Huang a standardisé les unités de mesure, la longueur des essieux de charrettes, mais aussi la monnaie en créant la pièce Ban Liang.
Il a créé la première écriture Chinoise unifiée afin de ne faire qu'une langue et qu'un seul système de communication.

Cependant il a détruit de nombreux livres traitant du passé, aussi les chercheurs ne peuvent comparer son règne aux dirigeants qu'il y a eu avant lui. Il a aussi laissé comme héritage la fameuse Grande Muraille de Chine, un mur défensif, et son mausolée qui se trouve aussi à Xi'an.

Le complexe funéraire du premier empereur avait pris 38 ans pour être construit et demanda plus de 720000 ouvriers. L'ensemble avait été enfoui sous un énorme tumulus, avec des arbres et de la végétation plantés dessus.


Les constructeurs qui avaient scellé une chambre funéraire furent tués lorsqu'ils rendirent compte à leurs supérieurs. Ces derniers scellèrent à leur tour la chambre funéraire suivante, puis rendirent compte à leurs supérieurs et furent tués à leur tour...

Il est également fait mention que ses concubines auraient été enterrées vivantes avec lui. Lorsque les derniers bâtisseurs et gardes firent leur rapport en revenant à la capitale, ils furent aussi tués. La localisation du tombeau de Qin Shi Huang resta ainsi inconnue pendant plus de 2000 ans.

En 1974, le tombeau a été découvert par des fermiers creusant un puits et qui tombèrent sur la garnison de 6000 guerriers en terre cuite.

La chambre funéraire centrale abritant les sarcophage du premier empereur n'a pas encore été fouillée car les archéologues n'ont pas actuellement la technologie permettant de préserver de façon adéquate le contenu de la tombe.

Ils pensent que d'anciens pièges, comme des rivières de mercure et des arbalètes truquées, pourraient encore les attendre: en effet, des sondes insérées dans la tombe ont révélé des quantités anormalement élevées de mercure.
 
Source:

Derniers articles sur la Chine:

2.02.2015

Des tranchées circulaires du néolithique découvertes en Autriche

C'est une découverte sensationnelle pour les archéologues autrichiens: des photographies aériennes prises deux ans auparavant au sud de la périphérie de la ville de Rechnitz, dans le Burgenland, ont révélé l'existence de tranchées circulaires datant de la période du néolithique.


Ces deux mystérieux sites millénaires sont actuellement étudiés par des experts qui pensent qu'ils ont pu servir de calendrier géant et de lieu pour des rituels.

Vers 5000 avant JC, il y a eu une grande zone circulaire, dans un champ au sud de Rechnitz, entourée de poteaux en bois. Ce n'est qu'après la prise de photographies aériennes du district que les restes d'une anciennes tranchées ont pu être visibles.



L'archéologue Klaus Löcker a expliqué que les tranchées circulaires concentriques, dont certaines font jusqu'à 4m de profondeur, vont pouvoir être visibles grâce à des techniques de mesure magnétique.

A l'intérieur des tranchées il y a des murs défensifs avec plusieurs entrées.

D'après l'histoire de Rechnitz, la région était occupée au cours de la période Celte, aux environs de 500 avant JC. Il semble aujourd'hui qu'il y a eu une implantation humaine il y a plus de 5000 ans avant JC.

"Cela est unique dans le Burgenland" a dit le maire Engelbert Kenyeri.

Reconstruction numérique d'un site similaire.

Le but de cette construction circulaire en terre a longtemps dérouté les spécialistes, mais il semble aujourd'hui qu'elle était utilisée comme calendrier et avait une signification rituelle pour les populations des environs.

"C'est un peu l'équivalent de Stonehenge, mais 2000 ans plus vieux" a ajouté l'archéologue Franz Sauer.

Le critère qui ont fait que ce site a été sélectionné reste un mystère.

Il existe des tranchées similaires dans les régions de Weinviertel et de Bavière en Autriche, mais les deux tranchées découvertes à Rechnitz sont les premières dans le Burgenland.

"De telles tranchées circulaires sont toujours positionnées sur une pente douce, afin de donner une vue dégagée du ciel pour l'observation des corps célestes." explique Sauer.

L'avènement de l'archéologie aérienne dans les années 1970 a amené l'étude des sites anciens dans une nouvelle dimension.


Source:

Derniers articles sur l'Autriche: