4.29.2013

Découverte des squelettes d'un couple se tenant la main dans la même tombe

J'avais déjà publié un article sur un couple de l'époque romaine enterré en se tenant la main depuis 1500 ans  en 2011 en Italie. Cette fois, c'est en Roumanie un millénaire plus tard....



C'est en fouillant la cour d'un ancien monastère dominicain que des experts on mis au jour les squelettes d'un couple enterré ensemble main dans la main à Cluj-Napoca, capitale de la Transylvanie.

Les corps ont été découverts dans l'ancien cimetière du monastère et l'on pense que la double tombe remonte au Moyen Age.

Pour Adrian Rusu, de l'Institut d'archéologie et d'histoire de l'art de Cluj-Napoca: "C'est un mystère - et cela est rare pour ces sépultures à l'époque. Nous pouvons voir que l'homme avait subi une grave blessure qui l'a laissé avec une fracture de la hanche qui est probablement à l'origine de sa mort. En raison du fait que la jeune femme est manifestement morte en même temps et qu'elle était probablement en bonne santé, nous supposons qu'elle est morte le cœur brisé par la perte de son partenaire."

D'après M. Rusu: "Il est peu probable qu'elle se soit suicidée, vu que cela est considéré comme un péché. Si tel était le cas, elle n'aurait pas été enterrée dans un lieu saint. Il est évident qu'ils ont été enterrés ensemble en hommage à l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre."

Les corps auraient été enterrés aux alentours de 1450.

Les restes d'un enfant ont également été trouvés dans la fosse, mais les archéologues pensent qu'ils ne sont pas liés au couple.


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4.26.2013

Un mini robot découvre des chambres sous la pyramides de Quetzalcoatl à Teotihuacan


Un petit robot a découvert trois anciennes pièces qui se cachaient sous le célèbre temple du Serpent à plumes, Quetzalcoatl, près de la Pyramide du Soleil au Mexique.

 Le mini robot devant l'entrée du tunnel. (Credit: Reuters)

Le temple fait partie du site archéologique connu sous le nom de Teotihuacan ("Cité des Dieux"), qui est bien connu pour ses nombreux bâtiments et pyramides.

Le robot, long de 90cm, nommé Tlaloc II-TC, a été descendu dans un tunnel inexploré vieux de 2000 ans. Il avait été découvert lorsque de fortes pluies avaient révélées un trou dans le temple en 2003.

Les archéologues de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH), impliqués dans le projet "Tlalocan, Route sousterraine", espéraient trouver au moins une chambre à la fin du tunnel. Mais le robot télécommandé a renvoyé les images de trois anciennes pièces dans le tunnel.



Les chercheurs pensent que cette découverte pourrait apporter de nouvelles informations sur d'anciennes cérémonies, comme les enterrements.

Le site archéologique, un complexe de pyramides, de places et de temples fut une ville influente avec plus de 100.000 habitants en Amérique du Nord pendant cette période pré-hispanique. Mais on sait très peu au sujet de ses dirigeants.

C'est en 2009 que les fouilles ont commencé à rejoindre le tunnel.

En 2010, l'Archéologue Sergio Gomez spéculait que le tunnel conduirait à la tombe d'un dirigeant: "je pense que le tunnel était l'élément central, l'élément principal autour duquel le reste du centre cérémoniel a été construit", a-t-il déclaré, "c'était l'endroit le plus sacré. Il y a une forte possibilité que, dans cet endroit, dans la chambre centrale, nous puissions trouver les restes de ceux qui ont régné à Teotihuacan".

Dans la prochaine étape, les archéologues vont enlever les débris qui bloquent une partie des 120 mètres de long du tunnel. Ils pensent que les décombres cachent un escalier qui mène trois à quatre mètres plus bas.


Plus d'images au sujet de cette fouille:

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4.25.2013

Stonehenge occupé 5000 années plus tôt qu'on ne le pensait

 MAJ 06/06/14
De récentes fouilles ont révélé que la zone de Stonehenge était occupée 3000 avant sa construction.
La fouille archéologique, à environ 1.5km des pierres, a révélé que des gens étaient installés là en 7500 avant JC.

Des traces d'occupation humaines 3000 ans avant la constructione de Stonehenge...

Les résultats, révélés par des bénévoles et un petit budget, sont de 5000 ans plus tôt qu'on ne le pensait précédemment.

Le Dr Josh Pollard, de l'Université de Southampton, a déclaré que l'équipe avait "trouvé la communauté qui a mis en place le premier monument à Stonehenge".


La "tâche aveugle" archéologique.

Le projet à petite échelle a été menée par l'archéologue David Jacques, de l'Université ouverte.

Il a d'abord repéré le site d'Amesbury sur des photographies aériennes, en tant qu'étudiant. Les photographies, provenant d'une archive de l'Université de Cambridge, ont montré un site connu, le camp de Vespasien, à seulement 1.5km de Stonehenge.

Il était supposé avoir été complètement aménagé au 18ème siècle, mais M. Jacques a réalisé que ce n'était pas le cas et à décidé d'enquêter: "Le paysage tout entier est plein de monuments préhistoriques et cette découverte est extraordinaire dans le sens où elle était, depuis tout ce temps, une tache aveugle archéologique. Mais en 1999, un groupe d'amis étudiants et moi-même avons commencé à fouiller ce domaine d'Amesbury."

La première photographie aérienne de Stonehenge prise en 1906.

Le site, qui contient une source naturelle, est la source d'eau douce la plus proche de Stonehenge.

Et M. Jacques, en supposant qu'elle a pu servir d'approvisionnement en eau, a estimé qu'il pourrait y avoir un ancien site archéologie attendant d'être découvert.

"Mon idée était que là où l'on trouve des animaux sauvages, on a tendance à trouver des gens, probablement des groupes de chasseurs cueilleurs chasseurs." Et il avait raison.

Au cours des sept dernières années, le site a révélé les plus anciennes installations semi-permanente dans la zone de Stonehenge, de 7.500 à 4.700 avant JC.

Et la datation au carbone des matériaux trouvés sur le site montre que des gens étaient là au cours de chaque millénaire: «Ici, nous sommes dans un petit coin en bas d'une colline où coule une rivière ,et il y a eu probablement plus de gens qui y sont venus au cours de la période mésolithique qu'au cours des période suivantes», at-il dit.


La partie visible de l'iceberg.

Bien que ce soit un projet au financement limité, il suscite déjà l'intérêt d'autres archéologues de premier plan.

Le professeur Peter Rowley-Conwy, de l'Université de Durham, a ainsi déclaré: "Le site a le potentiel pour devenir l'un des sites mésolithiques les plus importants en Europe du nord-ouest."

Et le Dr Pollard, du projet Stonehenge Riverside, a déclaré "que la probabilité de démontrer qu'il y avait des visites répétées dans cette zone du 9e au 5e millénaire avant J.-C." était significative. "Je pense qu'il a trouvé la partie visible de l'iceberg en termes d'activité Mésolithique en se concentrant sur l'Avon, qui est aujourd'hui Amesbury", a-t-il dit.


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4.22.2013

Découverte du plus vieux livre de recettes européen


Un manuscrit du 12ème siècle contient les plus anciennes recettes de cuisine médiévales européennes connues, selon une nouvelle étude.

A l'extérieur du restautant Blackfriars où sont reproduites les recettes.

Les recettes, qui concernent à la fois la nourriture et des breuvages médicaux, ont été compilées et rédigées en latin.

Quelqu'un les a noté dans le monastère de la cathédrale de Durham en l'an 1140.
Il s'agissait essentiellement d'un carnet de santé: les repas étaient destinés à améliorer la santé d'une personne ou censés guérir certaines affections.

L'autre livre de recettes le plus ancien date de 1290.


Beaucoup de plats portent des noms comme sur les menus modernes des restaurants.

Faith Wallis, un expert en histoire de la médecine et de la science à l'Université McGill, a donné quelques exemples de traduction: "Pour "poule en hiver": chauffer de l'Ail, du poivre et de la sauge avec de l'eau. Pour "minuscule poisson": jus de coriandre et d'ail, mélangé avec du poivre et de l'ail. Pour le gingembre confit, il faut le conserver dans de l'"eau pure", et "le couper sur la longueur en tranches très fines, et bien le mélanger avec du miel préparé, c'est-à-dire qui aura été cuit jusqu'à être collant puis écrémé. Il faut bien l'enrober de miel avec les mains, et laisser toute la journée et la nuit."

Concernant le plat "poule en hiver", Giles Gasper de l'Institut d'études médiévales et modernes à l'Université de Durham  a déclaré: "Nous pensons que cette recette est tout simplement une variation saisonnière; ils utilisaient les ingrédients disponibles dans les mois les plus froids. c'est pourquoi, il est spécifié 'poule' plutôt que 'poulet', car c'était un oiseau plus âgé à ce moment de l'année".

Gasper a ajouté: "Les sauces contiennent généralement du persil, de la sauge, du poivre, de l'ail, de la moutarde et de la coriandre, ce qui leur donne, à nos sens, une ambiance méditerranéenne lorsque nous les avons recréées. Selon le texte, l'une des recettes provient de la région du Poitou. Cela montre à quel point les voyages internationaux et les échanges d'idées avaient cours dans la période médiévale. Et quel exemple plus évocateur de l'échange culturel pourrait-il y avoir que la nourriture ? "

Gasper et ses collègues ont récréé certains des plats au restaurant Blackfriars à Newcastle. Les chercheurs préparent aussi en même temps une traduction du livre sous le titre "Zinziber" (latin pour gingembre).

Bien qu'une grande partie des recettes restent savoureuses à nos palais modernes, elles sont inutilisables pour les traitements médicaux d'aujourd'hui. Comme l'explique Gasper: "Certaines des recettes médicales dans ce livre semblent avoir résisté à l'épreuve du temps, mais certaines absolument pas !"



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4.18.2013

Rakhigari pourrait apporter des réponses sur l'énigmatique civilisation de l'Indus


Les restes sont presque imperceptibles près du petit village de Rakhigari dans le nord de l'Inde.
Les caractéristiques les plus visibles sont constituées de monticules bien ordonnés de galettes de bouse de vache, l'engrais naturel pour les exploitations agricoles des villageois d'aujourd'hui...

 Une vue de Rakhigari

Sous la surface, cependant, se trouvait un vaste réseau de ruines et d'objets, autant d'indices d'une ancienne ville.
Elle devait rivaliser, et probablement dépasser, l'énorme site archéologique le plus connu de la civilisation de l'Indus: Mohenjo-Daro.

Avec 224 hectares, le site de Rakhigari peut se vanter d'être le plus grand site Harrapéen connu (civilisation de l'Indus) en Inde.

Depuis 1997, l'Archaeological Survey of India a entrepris une fouille minutieuse du site, révélant non seulement sa taille, mais aussi de nombreux objets, y compris des routes pavées, un système de drainage, un grand système de collecte des eaux pluviales, un système de stockage, une fabrique de briques en terre cuite...
Ils ont aussi trouvé des métaux finements travaillés, des bijoux, des coquilles de conque, de l'or, des pierres semi-précieuses, des cachets, des autels, et au moins un site funéraire.

Certains des artéfacts et éléments ont plus de 5000 ans.
Les restes sont dispersés parmi cinq tertres, dont trois peuvent être fouillés. Les deux autres sous-tendent des zones peuplées et des parcelles agricoles.



Les tertres de Rakhigarhi tels qu'ils apparaissent aujourd'hui. Notez l'utilisation extensive pour le stockage du fumier; Photo Credit: Sourav De, courtesy Global Heritage Fund


La culture Harappéenne, dont Rakhigari faisait partie, était l'une des premières civilisations les plus avancées et était un important partenaire commercial de l'Egypte antique et de la Mésopotamie.
Néanmoins, on en sait relativement peu sur celle-ci. C'est la raison pour laquelle Rakhigari est un site clé pour la recherche et la conservation.

La plupart de la superficie du site reste à fouiller, et son intégrité archéologique est confrontée à un certain nombre de menaces graves, dont l’empiétement urbain, l'agriculture et l'érosion.

Pour faire face à ces menaces et protéger et préserver le site (pour des fouilles supplémentaire et pour le tourisme), des équipes d'experts, ainsi que des participants de la communauté locale, vont mettre en œuvre un certain nombre de mesures de conservation et de planification pour assurer sa pérennité.

Ainsi, le Fonds du patrimoine mondial (Global Heritage Fund - GHF), une organisation américaine à but non lucratif, espère mettre en place une approche holistique pour la protection et l'aménagement du site en intégrant la planification, la conservation, le développement communautaire et des partenariats stratégiques.

Comme les anciennes structures ont été construites avec des briques de boue, l'érosion peut survenir rapidement après la mise au jour, il est donc impératif de commencer la conservation de suite.
Jusqu'à présent, le GHF et ses partenaires ont déjà terminé les sondages au géoradar et à la résistivité électrique du site. Ils ont effectué des relevés d'échantillons en surface pour identifier les zones d'activité et orienter les fouilles.

Pour la communauté scientifique, il s'agit d'un véritable trésor de nouvelles information et de données qui peuvent apporter un éclairage précieux sur la compréhension d'une ancienne grande civilisation.

"Par sa taille, sa dimension, son emplacement stratégique et l'importance unique de la colonie", rapporte GHF ", Rakhigari correspond aux grandes villes harappéennes de Dholavira, Harappa et Mohenjo-Daro. Par ailleurs, les phases anciennes, mature et tardives de la culture Harappéenne sont toutes représentées à Rakhigari, offrant un excellente et rarissime endroit où étudier le développement et le déclin de cette civilisation antique énigmatique".


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4.17.2013

Des découvertes sur la statue de l'île de Pâques Hoa Hakananai'a du British Museum


Les archéologues ont fait de nouvelles découvertes surprenantes au sujet de la mystérieuse statue de l'île de Pâques exposée au British Museum.

En utilisant les dernières technologies d'imagerie numérique, ils ont réussi à trouver de nouveaux éléments sur la religion qui a précipité la chute de ces statues géantes.

La mystérieuse statue de l'Ile de Paques du British Museum. (Photo : Flickr/David Berkowitz)

La statue de l'île de Pâques Hoa Hakananai'a est impressionnante à regarder. Debout avec environ 2.4 mètres de hauteur, son expression solennelle regarde fixement les visiteurs du British Museum à Londres.

Bien que sa façade soit sculptée en douceur, son dos, par contre, n'a rien à voir. Il est rainuré et grêlé de multiples représentations d'hommes-oiseaux: des formes qui ont surgi à un moment où les gens de l'île de Pâques ont abandonné le culte des statues et se sont plutôt tournés vers le culte de l'homme-oiseau.

Autour de l'an 1600, les Rapa Nui, les habitants de l'île de Pâques, ont fait face à une crise écologique. Ils ont cessé de vénérer leurs statues iconiques et se sont tournés vers la nouvelle religion de l'Homme-oiseau.

Ce culte inclus un rituel qui repose sur la collecte du premier œuf de sterne sur un îlot voisin. Le premier nageur qui a pu recueillir l’œuf et le ramener en toute sécurité jouissait d'un statut sacré pendant un an.

En fait, Hoa Hakananai'a représente très probablement un moment où les Rapa Nui se tournaient lentement vers la nouvelle religion.

Son dos est gravé d'images qui révèlent un aperçu de ce culte. Mais, jusqu'à présent, les chercheurs ont eu du mal à déchiffrer les représentations.
Aussi, ils ont pris des centaines de photos de la statue sous des angles différents. Ils ont ensuite créé un modèle informatique entièrement texturé de la statue, capable de tourner sur 360 degrés.

Ensuite, ils ont utilisé une source de lumière virtuelle qui traverse la surface de l'image numérique de la statue. Cela a permis aux chercheurs de visualiser des détails invisibles. Vous pouvez faire la même chose en allant sur le lien ci-dessous !

http://grabcad.com/library/hoa-hakananai-a (cliquer sur 3D)

Mais qu'est ce- que les chercheurs ont donc trouvé ?

Ils ont noté que les deux hommes-oiseaux sur le dos de la statue étaient l'un mâle et l'autre femelle. Cela leur a permis de donner une histoire narrative complète relative au culte de l'Homme-oiseau.
La scène montre un poussin mâle quittant le nid, regardé par ses parents mi-oiseaux, mi-humains.
L'homme-oiseau femelle est représenté par la femelle Komari sur l'oreille droite de la statue, tandis que l'homme-oiseau mâle est sur la gauche représenté par une pagaie, un symbole de l'autorité masculine.

En plus de ce récit, les chercheurs ont également constaté que la statue n'a pas été placé sur un socle de pierre sur le rivage, comme on le pensait auparavant. «l'étude de la base conique suggère que, plutôt que d'être le résultat d'un amincissement pour la faire rentrer dans un trou, comme cela est souvent suggéré, il est plus probable qu'elle soit la partie du rocher d'origine à partir duquel elle a été sculptée», a déclaré Mike Pitts, un des chercheurs, "cela peut aussi expliquer pourquoi, comme nous le voyons maintenant au British Museum, il semble pencher légèrement vers la gauche. "

L'étude a été menée par des chercheurs du Groupe de recherche archéologique Informatique à l'Université de Southampton et le rédacteur en chef du British Archaeology.

Source:

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Encore une vue de la statue:

4.15.2013

La mystérieuse structure sous-marine dans la mer de Galilée pourrait être artificielle


Une structure de pierre mystérieuse, découverte au fond de la mer de Galilée en Israël il y a neuf ans, pourrait être un tumulus d'origine humaine.
C'est ce que déclarent des plongeurs dans un article après avoir étudié le site.



Le monument, qui est composé de gros blocs de pierre, a la forme d'un cône et aurait un poids estimé à environ 60.000 tonnes. Il fait dix mètres de haut et a un diamètre d'environ 70 mètres.

L'anomalie a été détectée pour la première fois au cours de l'été 2003 lors d'une étude au sonar de la partie sud-ouest de la mer de Galilée, qui est le plus grand lac d'eau douce d'Israël mais aussi le plus bas sur Terre à -211 mètres.

Les plongeurs ont rendu leurs conclusions dans un article publié dans l'International Journal of Nautical Archaeology: "La forme et la composition de la structure immergée ne ressemble à aucune caractéristique naturelle. Nous concluons donc qu'elle est artificielle et l'on pourrait dire que c'est un cairn".


La construction a probablement été construit sur la rive et a été submergé en raison d'une hausse du niveau des mers. Mais il n'est pas exclu que la structure ait pu également être assemblée sous l'eau dans le cadre d'une économie maritime car elle attire beaucoup de poissons.

"Un examen attentif de plongée sous-marine a révélé que la structure est faite de blocs de basalte jusqu'à 1 mètre de long sans aucun motif apparent de construction", soulignent les scientifiques, "les rochers ont des aspects naturels sans aucun signe de taille ou burinage. De même, nous n'avons pas trouvé de signe d'arrangement ou de murs qui délimitent cette structure."

Mais pour apporter des précisions sur la date et le but de ce bâtiment, les recherches doivent trouver des artéfacts. Des fouilles archéologiques sont donc nécessaires.

Yitzhak Paz, de l'Autorité des Antiquités d'Israël et de l'Université Ben Gourion, estime qu'il pourrait remonter à plus de 4.000 ans: "La possibilité la plus logique est qu'il appartient au troisième millénaire avant JC, car il y a d'autres exemples de mégalithes de cette époque que l'on trouve à proximité".

Le plus connu est Khirbet Beteiha, qui était "la ville la plus puissante et la plus fortifiée" situé sur le territoire de l'Israël moderne il y a 4.000. La construction sous-marine est situé à 30 kilomètres de là.

Paz a ajouté que cette construction de dix mètres de haut indique que ceux qui l'ont fait, étaient dans une «société bien organisée, avec des capacités de planification et une capacité économique», autrement un tel projet aurait été impossible.
Le scientifique a exprimé l'espoir que l'expédition archéologique sous-marine puisse avoir lieu dans un proche avenir proche: "Nous allons essayer de le faire au plus tôt, je l'espère, mais cela dépend de beaucoup de facteurs" a-t-il déclaré.

Source:

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4.11.2013

Découvertes exceptionnelles à Londres: La Pompéi du Nord mise au jour !


MAJ 22/07/17
Des milliers de vestiges romains ont été découverts à Londres. Il s'agit de la plus grande fouille archéologique réalisée dans la capitale jusqu'ici.

Découvertes exceptionnelles à Londres: La Pompéi du Nord mise au jour !
Les archéologues travaillant à déterrer les artéfacts romaines...

Les archéologues ont trouvé des pièces de monnaie, des poteries, des chaussures, des porte-bonheur et une amulette de gladiateur en ambre. Tout cela remonte à près de 2.000 ans.

Les experts dirigeant les fouilles ont également découvert des structures en bois de l'an 40 après JC environ, à 12 mètres de profondeur.

Le site est à quelques mètres de la Tamise et près d'un énorme projet de construction de nouveaux bureaux sur Queen Victoria Street, au cœur du quartier financier de Londres.


La Pompéi du Nord.


Les découvertes ont été si bien conservées (dans les eaux boueuses de la rivière perdue de Walbrook) que les archéologues ont surnommé le site «la Pompéi du Nord».

Sadie Watson, du Musée d'archéologie de Londres et directrice du site, a déclaré: "Ce projet archéologique est sans doute la fouille la plus importante qui s'est jamais tenue à Londres."

Par la profondeur, la préservation et l'étendue archéologique, c'est toute la période romaine qui est représentée par des édifices fantastiques ainsi que des objets.

Le site de 1.2 hectare, dans ce qui était autrefois les rives de la rivière Walbrook, abrite également le temple de Mithra, découvert dans les années 1950.

Il offre aux experts un aperçu sans précédent de la vie dans le centre animé du Londres romain: Londinium.

Les archéologues du musée ont pu fouiller la zone pendant que commençaient les travaux de construction de la vaste place Bloomberg.

Amulette d'ambre en forme de casque de gladiateur.


Près de 10.000 découvertes enregistrées par 60 archéologues.


Il s'agit de la plus grande prise de petits artéfacts sur un site archéologique dans la capitale.
Environ 3.500 tonnes de terre ont été fouillées à la main, ce qui donne environ 21,000 brouettes complètes ! Plus de 100 fragments de tablettes d'écriture romaines ont été trouvés, tandis que 700 boîtes de fragments de poterie seront analysés par des spécialistes.

Ce site a aussi fourni la plus grande quantité de cuir romain qui ait jamais été mis au jour dans la capitale, dont des centaines de chaussures.

D'après Sophie Jackson, du musée: "Le site est un merveilleux aperçu des quatre premiers siècles de l'existence de Londres. Les environs gorgés d'eau par les flux de la Walbrook nous ont donné couche après couche des bâtiments en bois, des clôtures romaines et des cours, tous magnifiquement préservés et contenant d'étonnants objets personnels, des vêtements et même des documents. Tout ceci va transformer notre compréhension du peuple romain de Londres."

Vous pouvez voir les photos dans Les Découvertes Archéologiques en Images: La Pompéi du Nord: quelques images des découvertes à Londres


Source:

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4.08.2013

Des sépultures de la 17ème dynastie mises au jour à Dra Abou el-Naga


Les sépultures de quatres personnages ont été mises au jour sur la colline de Dra Abou el-Naga à Louxor (l'ancienne Thèbes).

Ils appartenaient à l'élite de la 17e dynastie dans l'ancienne Egypte, il y a environ 3.550 ans.

C'est dans le cadre du Projet Djehuty (Djehuty était un important fonctionnaire qui a vécu sous le règne d'Hatchepsout.), dirigé par le Conseil national de recherches espagnol (CSIC) que la découverte a été faite.

Image Credit: Spanish National Research Council


Ces découvertes, faites au cours de la 12ème campagne de fouilles archéologiques du projet, font la lumière sur une période historique peu connue. Thèbes devenait la capitale du royaume et l'Egypte étendait sa domination de la Palestine et la Syrie au nord jusque sur la Nubie au sud.

Le projet est dirigé par le chercheur José Manuel Galán de l'Institut des langues et cultures de la Méditerranée et du Proche-Orient (ILC).

La 17ème dynastie appartient à la période historique appelée Deuxième Période Intermédiaire de l'Egypte (entre 1800 et 1550 avant JC), caractérisée par l'hégémonie des dirigeants d'origine syro-palestinienne installés dans le delta oriental.
C'est une période de grande complexité politique dans laquelle la monarchie ne contrôlait pas tout le territoire et le pouvoir réel était entre les mains des dirigeants locaux.


Intefmose et Ahhotep 

Le propriétaire de l'un des tombeaux trouvés était un personnage appelé Intefmose. Les trois inscriptions trouvées à l'intérieur (l'une d'elles accompagnée d'un portrait en relief) le nomment «fils du roi». D'après Galán: "Nous pensons qu'Intefmose pourrait être le fils de Sobekemsaf, l'un des premiers rois de la 17ème dynastie, au sujet de laquelle nous avons très peu d'informations historiques".

Le tombeau d'Intefmose se compose d'une petite chapelle construite avec des briques d'adobe, érigée en face d'une tombe à puits (environ sept mètres de profondeur) qui mène à une chambre funéraire.
À travers un trou dans le fond de cette salle, on trouve l'accès à la chambre funéraire d'un second tombeau découvert par des archéologues au cours de cette campagne.

Le second tombeau appartient à Ahhotep, officier de haut rang, aussi appelé «porte-parole de Nekhen», ville mieux connue sous le toponyme grec de Hiérakonpolis.

Dans la chambre funéraire, les archéologues ont trouvé (dans le cadre des objets funéraires) trois figurines funéraires en terre cuite (ouchebtis), peintes et avec le nom du défunt écrit sur le front.  
Galán ajoute: "Deux de ces ouchebtis ont été trouvés à l'intérieur de deux petits sarcophages en argile, décoré d'une inscription sur les côtés et sur le dessus. Le troisième était enveloppé dans neuf toiles de lin, comme s'il s'agissait d'une momie réelle. Chacun de ces tissus portait des traces d'écriture à l'encre noire. Ces figurines ont un style très original et naïf, ce qui leur donne un charme particulier et un caractère unique".

En outre, au cours de cette campagne archéologique, Galán et son équipe ont déterré le cercueil intact d'un garçon qui a vécu il y a environ 3.550 années, ainsi qu'un ensemble d'ouchebtis et de draps funéraires d'un autre enfant, le prince Ahmès-Sapair, qui a vécu pendant la transition de la 17ème à la 18ème dynastie.


L'hommage de Djehuty à la dynastie 17ème.

Cette série de découvertes confirment, selon Galán et son équipe, que la colline Dra Abou el-Naga, à la lisière nord de la nécropole de l'antique Thèbes, était le cimetière de la famille royale des 17ème et 18ème dynasties, ainsi que de leurs principaux courtisans.

Les récentes mises à jour permettent de contextualiser les découvertes faites au cours des campagnes précédentes dans les tombes de Djehuty: le superviseur du trésor de la reine Hatshepsout (vers 1470 avant J.-C.) et Hery, un courtisan.

Le chef du projet Djehuty conclut: "Contrairement à ce faisaient le reste des courtisans à cette époque, autour de 1470 avant JC, Djehuty n'a pas placé son tombeau dans les environs de Deir el-Bahari, où le temple de la reine Hatchepsout avait été érigé, mais il a choisi la colline de Dra Abou el-Naga pour son repos éternel, un demi-kilomètre plus au nord, car c'est là que les membres de la 17ème dynastie étaient enterrés ".

Dans un contexte politique fragmenté, la 17ème dynastie, originaire de Thèbes, la ville la plus importante du sud, dirigea la reconquête et l'expulsion des dirigeants du Nord (appelée «Hyksos»), unifia le pays et contribua au germe d'une nouvelle étape historique dans l'Egypte, le Nouvel Empire, le temps des grands rois qui devaient forger l'empire égyptien à partir de sa nouvelle capitale, Thèbes.


Source:

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4.04.2013

Des ruines bouddhistes découvertes dans le désert du Taklamakan en Chine


Les ruines d'un temple bouddhiste vieux de 1500 ans ont été découvertes dans le plus grand désert de Chine: le Taklamakan dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang.


Les fouilles ont apportées du matériel de recherche précieux pour les historiens qui étudient le développement du bouddhisme en Chine.

Au total, il y a plus de 3000 morceaux de reliques.

Les plus significatives sont les peintures murales. Elles sont exécutées dans un style artistique gréco-bouddhique, qui a été rarement observé après le 6ème siècle.


Selon l'archéologue Dr. Wu Xinhua: "C'est tout à fait unique. Nous n'avons jamais rencontré de telles peintures murales dans ce domaine auparavant. Vous pouvez voir la fusion des cultures de l'Ouest et de l'Est tout au long de la propagation du bouddhisme dans la Chine ancienne."

Les trésors proviennent tous d'un temple bouddhiste situé dans le désert du Taklamakan sud.

Les fouilles ont été achevées en Juin 2012. Les experts estiment que le temple remonte aux dynasties du Sud et du Nord, il y a environ 1.500 ans.

"La salle est la plus grande de son genre dans le désert du Taklamakan depuis que le premier archéologue est venu travailler dans la région au 20ème siècle. La structure du temple est tout à fait unique. Nous pensons qu'il est l'un des premiers temples bouddhistes en Chine." explique Wu.

Le temple est devenu le point de convergence pour les chercheurs étudiant la façon dont le bouddhisme est arrivé en Chine, depuis l'Inde, et les débuts de son développement dans le pays.

Source:

4.01.2013

La Porte des Enfers découverte en Turquie


Une "porte de l'enfer" a émergé des ruines dans le sud-ouest de la Turquie, d'après des archéologues italiens.

 Reconstruction numérique de la Porte de Pluton. Francesco D'Andria

Connue sous le nom de Porte de Pluton (Ploutonion en grec, en latin plutonium), la grotte était désignée comme le portail de l'enfer dans la mythologie gréco-romaine.

Des sources historiques sur le site de l'ancienne ville phrygienne de Hiérapolis, aujourd'hui appelée Pamukkale, décrivent l'ouverture comme remplie de vapeurs méphitiques mortelles.

"Cet espace est plein d'une vapeur si dense que l'on voit à peine le sol. Tout animal qui passe à l'intérieur meurt instantanément", écrit le géographe grec Strabon (64/63 avant JC à 24 après JC environ). "J'y ai mis des moineaux et ils ont immédiatement cessé de respirer et ils sont tombés", a-t-il ajouté.

Annoncée ce mois-ci lors d'une conférence sur l'archéologie italienne à Istanbul, en Turquie, la découverte a été faite par une équipe dirigée par Francesco D'Andria, professeur d'archéologie classique à l'Université de Salento.

D'Andria a mené de nombreuses recherches archéologiques sur le site du patrimoine mondial de Hiérapolis. Il y a deux ans, il déclarait avoir trouvé la tombe de Saint Philippe, l'un des 12 apôtres de Jésus-Christ.

Fondée vers 190 avant J.-C. par Eumène II, roi de Pergame (197 BC-159 BC), Hierapolis passe sous l'autorité de Rome en 133 avant JC

La cité hellénistique grandit dans une ville romaine florissante, avec des temples, un théâtre et des eaux thermales sacrées populaires. "Nous avons trouvé le plutonium en reconstruisant la voie d'une source thermale. En effet, les sources de Pamukkale , qui produisent les fameuses terrasses en travertin blanc proviennent de cette grotte," explique D'Andria.

Avec de nombreuses structures abandonnées et cassées, peut-être à cause de tremblements de terre, le site a révélé encore plus de ruines après avoir été été fouillé.

 Vue d'ensemble du site.

Les archéologues ont trouvé des demi-colonnes ioniques et, au-dessus d'elles, une inscription avec une dédicace aux divinités du monde souterrain: Pluton et Koré.

D'Andria a également trouvé les restes d'un temple, d'une piscine et d'une série de marches placées au-dessus de la grotte. Tout cela correspondant aux descriptions du site dans les sources antiques: "Les gens pouvaient regarder les rites sacrés de ces marches, mais ils ne pouvaient pas accéder à la zone près de l'ouverture. Seuls les prêtres pouvaient se tenir devant le portail".

Selon l'archéologue, il y avait une sorte d'organisation touristique sur le site. Des petits oiseaux étaient donnés aux pèlerins afin de tester les effets mortels de la grotte, tandis que des prêtres hallucinés sacrifiaient des taureaux à Pluton. La cérémonie comprenait l'entrée des animaux dans la grotte, ce qui entraînait leur mort.

«Nous avons pu constater les propriétés létales de la grotte lors des fouilles. Plusieurs oiseaux sont morts alors qu'ils tentaient de se rapprocher de l'ouverture chaude, tués sur le coup par les fumées de dioxyde de carbone », a dit D'Andria.

Seuls les eunuques de Cybèle, une ancienne déesse de la fertilité, pouvaient entrer par la porte de l'enfer sans aucun dommage apparent. "Ils retiennent leur souffle autant qu'ils le peuvent", écrit Strabon, ajoutant que leur immunité pouvait provenir de leur "providence divine" ou de "certaines forces physiques qui sont des antidotes contre la vapeur."

Selon D'Andria, le site était une destination célèbre pour les rites d'incubation. Les pèlerins prenaient l'eau dans la piscine près du temple, ne dormaient pas trop loin de la grotte et recevaient des visions et des prophéties, dans une sorte d'oracle. En effet, les vapeurs provenant des profondeurs de la nappe phréatique souterraine d'Hierapolis donnait des hallucinations.

"C'est une découverte exceptionnelle, car elle confirme et précise les informations que nous avons à partir des sources littéraires antiques et historiques", explique Alister Filippini, chercheur en histoire romaine à l'Université de Palerme, en Italie, et de Cologne, en Allemagne.

Entièrement fonctionnel jusqu'au 4ème siècle après JC, et parfois visité au cours des deux siècles suivants, le site représentait "un lieu de pèlerinage important pour les  derniers intellectuels païens de l'Antiquité tardive", selon Filippini.

Au cours du 6ème siècle après JC, le plutonium a été détruit par les chrétiens. Les tremblements de terre peuvent avoir alors achevé sa destruction.

D'Andria et son équipe travaillent actuellement sur la reconstruction numérique du site.


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