5.16.2013

Des plaques en cuivre et des pièces d'or trouvées dans le temple de Pranaveswara

C'est au cours de travaux de restauration du temple de Pranaveswara que l'Archaeological Survey of India (ASI) a fait une découverte apportant des informations sur les dynasties qui ont régné dans l'état de Karnataka.

 Plaques de cuivre de Sankama, 1180 après JC, dynastie de Kalachuri. Photo: Sreenivasa Rao /ASI. 
 
Les experts ont ainsi trouvé deux ensembles de chartes en plaques de cuivre et huit pièces d'or dans le temple de Pranaveswara à Talagunda.

Alors que les plaques de cuivre, datées du 12ème siècle après JC, appartiennent à la dynastie Kalachuri, les pièces d'or ont été émises par la dynastie des Gangas, qui régnaient dans l'État à partir du 4ème siècle de notre ère jusqu'au 12 siècle.

Les pièces d'or appartiennent à la variété "Ane Gadyana", dépeignant des éléphants sur l'avers et des dessins floraux sur le revers. Elles pèsent environ quatre grammes chacune (autant qu'une pièce de 10 centimes d'Euro).
Trois d'entre elles ont été frappées sous le dirigeant Ganga Sivamara-I (années de règne: 679-726 après JC).

L'une des trois pièces d'or "Ane Gadyana" frappée sous Sivamara I, découverte en Février 2013. Photo: Sreenivasa Rao /ASI. 

L'ASI a trouvé le filon en creusant un puits d'essai dans le coin sud-est du maha mandapa (salle à colonnes) du temple. Les fondations de ce dernier s'étaient enfoncées et la nature du sol a dû être étudiée.

Les pièces ont été "très bien faites et sont typiques des Gangas de l'Ouest", a déclaré l'archéologue surintendant de l'ASI, M. Nambirajan.

Pour l'archéologue TM Keshava c'est "la première fois que huit pièces d'or ont été trouvées à l'intérieur du Karnataka et elles appartiennent à la période des Gangas, dont le centre politique était à Talakadu. Elles sont parmi les plus beaux spécimens de pièces d'or et certaines portent la légende "Si Ma" dans l'écriture Brahmi du sud".

Le temple date de la dynastie Kadamba de Banavasi, qui a régné du 4ème au 6ème siècle après JC. Toutefois, il y a des vestiges de la dynastie Satavahana, ramenant son ancienneté au 2e siècle de notre ère.
Le temple est simple dans son schéma et son élévation. Il dispose d'un sanctuaire carré, qui abrite une Shivalinga (une pierre sacrée représentant Shiva).

Etant donné que ses fondations se sont enfoncées, faisant pencher les murs, il était nécessaire de démonter et remonter l'ensemble. Comme la structure est située dans une zone de fortes précipitations, la nature du sol et ses fondations ont dû être étudiées. Pour cela, l'ASI a creusé quelques puits d'essai.


Sceau Kalachuri. Photo: Sreenivasa Rao /ASI.

La charte en plaques de cuivre comprend cinq feuilles, de 28 cm de long et 14 cm de large. Elles sont maintenues ensemble par un sceau royal gravé d'un taureau couché (photo ci-dessus).
Les plaques portent des inscriptions en sanscrit et l'écriture est en devanagari.

L'autre ensemble a trois feuilles, de 24,5 cm de long et 13 cm de large, avec l'emblème d'un Varâha (sanglier) sur l'anneau.

D'après le Dr. Nambirajan, ces plaques de cuivre ont enregistré les dons et cadeaux de terres à des brahmanes versés dans la littérature védique.

"La découverte de ces plaques est importante car elle nous fournissent davantage de données sur les dirigeants Kalachurya et nous donnent des données fiables sur la bataille entre les Kalachurya et les Hoysalas", a déclaré M. Keshava.

L'ASI envisage de fouiller un grand monticule près du temple qui pourrait receler des vestiges de l'ancienne ville de Kadambas.

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5.13.2013

De mystérieuses sphères trouvées à Teotihucan par Tlaloc II-TC


Après la découverte, le mois dernier, de chambres sous la pyramide du serpent à plumes, le petit robot Tlaloc II-TC a trouvé des centaines de sphères mystérieuses dans ce même tunnel à Teotihuacan.

DMC, INAH/M. Marat

Les sphères énigmatiques "ressemblent à des sphères jaunes, mais nous ne connaissons pas leur signification. C'est une découverte sans précédent", a déclaré Jorge Zavala, un archéologue de l'INAH.

Les ruines méso-américaines de Teotihuacan, un site du patrimoine mondial, représentent l'un des plus grands centres urbains du monde antique.
Construite autour de 100 avant JC, la ville remplie de pyramides comptait plus de 100.000 habitants à son apogée, mais elle a été abandonnée pour des raisons mystérieuses autour de 700 après JC, bien avant l'arrivée des Aztèques vers 1300.

L'exploration du tunnel, qui a été délibérément rempli de débris et de ruines par les habitants de Teotihuacan, a nécessité plusieurs années de travail préliminaire. "Enfin, il y a quelques mois, nous avons trouvé deux chambres latérales à 72 et 74 mètres de l'entrée. Nous les avons appelées Chambre Nord et Chambre Sud", explique l'archéologue Sergio Gómez Chávez, directeur du Projet Tlalocan.

Les archéologues ont ensuite exploré le tunnel avec le robot télécommandé, Tlâloc II-TC, qui porte une caméra infrarouge et un scanner laser pour donner une visualisation 3D des espaces sous le temple. "Le robot a pu entrer dans la partie du tunnel qui n'a pas encore été fouillé et a trouvé trois chambres entre 100 et 110 mètres de l'entrée", a ajouté Gómez Chávez.

Les sphères mystérieuses se trouvent dans les chambres nord et sud. Allant de 4 à 12.5cm, les objets ont une base d'argile et sont recouverts d'un matériau jaune appelé jarosite. "Ce matériau est formé par l'oxydation de la pyrite, qui est un minerai métallique", a précisé Gómez Chávez, "cela signifie que dans les temps préhispaniques ils devaient ressembler à des sphères métalliques. Il y a des centaines de ces artéfacts dans la chambre sud."

D'après George Cowgill, professeur à l'Arizona State University et auteur de plusieurs publications sur Teotihuacan, les sphères sont une découverte fascinante: "La pyrite a certainement été utilisée par les Teotihuacanos et d'autres sociétés mésoaméricaines anciennes. À l'origine les sphères devaient avoir beaucoup d'éclat. Elles sont uniques, et je n'ai aucune idée de leur signification."

Même les murs et le plafond des deux chambres étaient recouverts d'une poudre minérale composée de magnétite, pyrite et d'hématite qui devait donner un éclat particulier à l'endroit.

"Nous pensons que des gens de haut rang, des prêtres ou même des souverains, sont descendus dans le tunnel pour y accomplir des rituels", estime Gómez Chávez.
En effet, les archéologues ont trouvé de nombreuses offrandes, dont des poteries et des masques en bois incrustés de cristal de roche, de jade et de quartz. L'ensemble est daté d'environ 100 ans après JC.

Gómez Chávez et son équipe attendent maintenant avec impatience la prochaine phase du projet: l'exploration de la dernière partie du tunnel et des trois chambres que les archéologues ont vu à travers les caméras du robot.

"Après presque deux millénaires, le tunnel est en parfait état", a déclaré Ng "TC" Tze Chuen, un chercheur indépendant qui a travaillé sur la conception du robot Tlaloc II-TC.
Ng, qui a aussi aidé à créer le robot Djedi qui a exploré Grande Pyramide d'Egypte en 2010, estime que le tunnel du Mexique pourrait conduire à l'une des découvertes archéologiques les plus importantes dans Teotihuacan.

Selon Gómez Chávez, le tunnel a été fermé deux fois par le peuple de Teotihuacan. Des murs épais, érigés pour bloquer l'accès, ont été démolis il y a environ 1.800 ans, afin de déposer une chose très importante dans la chambre centrale à la fin du tunnel.

"Peut-être en ce lieu," espère-t-il, "allons-nous retrouver les restes de ceux qui ont régné sur Teotihuacan."

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La pyramide du serpent à plumes, Quetzalcoatl, à Teotihuacan

5.10.2013

Un alignement astronomique découvert près d'une pyramide au Pérou


Un ancien alignement astronomique dans le sud du Pérou a été découvert par des chercheurs entre une pyramide, deux lignes de pierres et le soleil couchant au solstice d'hiver.

Lors du solstice, il y a des centaines d'années, les trois se seraient alignés pour encadrer la pyramide de lumière.

Voici la modèlisation 3D montrant ce qu'il se passe lors du solstice d'hiver à la pyramide Cerro del Gentil. Les deux lignes de pierres encadrent la pyramide avec le soleil tombant juste derrière elle. Cet alignement pourrait avoir une signification cosmologique pour ceux qui habitaient ici. CREDIT: Image by Laura Griffin


Les deux lignes de pierre, appelées géoglyphes, sont situées à environ 2 kilomètres à l'est-sud-est de la pyramide. Elles sont longues d'environ 500 mètres, et les chercheurs disent que les lignes ont été "placées de façon à encadrer la pyramide lorsque l'on descendait dans la vallée depuis les montagnes."

En utilisant un logiciel astronomique et la modélisation 3D, les chercheurs ont pu déterminer qu'un événement remarquable avait lieu pendant la période du solstice d'hiver.

"Lorsque l'on observe les modèles 3D, les lignes semblent converger en un point au-delà de l'horizon et encadrent non seulement le site de Cerro del Gentil (le site de la pyramide), mais aussi le soleil couchant lors du solstice d'hiver," écrit l'équipe de recherche, "ainsi, en regardant le coucher de soleil à partir de ces lignes lors du solstice d'hiver, on voit ce dernier directement derrière, ou sombrer dans la pyramide en adobe. La pyramide et le géoglyphe linéaire font alors partie d'un seul ensemble architectural, avec une signification cosmologique potentielle, qui ritualise tout le paysage de la pampa".

La pyramide au sommet plat fait 5m de haut et a été construite entre 600 et 50 avant JC. Elle a été réoccupée quelque part entre l'an 200 et 400.
Près de la pyramide ont été trouvés des textiles, des coquillages et des céramiques.

Les alignements de pierres ont été construits entre 500 et 400 avant J.-C.


Des lignes, des habitats et des pyramides.

Mais cette découverte n'est que la pointe visible de l'iceberg.
Jusqu'ici, les chercheurs ont trouvé environ 50 de ces lignes de pierres dans un endroit plat et sec près de la pyramide.
La plus longue fait environ 1500 mètres. Ces lignes sont droites et faites de roches, contrairement aux lignes de Nazca au sud du Pérou qui ont été gravées dans la terre en enlevant la couche arable.

Les chercheurs ont également découvert plus de 200 cairns (amas artificiel de pierres) parsemant ces lignes. Le plus grand fait 15m de diamètre.
Les cairns se retrouvent partout dans le monde et contiennent parfois des sépultures humaines, mais cela n'est pas le cas ici.

Les lignes de pierres et les cairns semblent être reliés avec d'anciennes zones d'occupation voisines et leurs pyramides.
Il en existe quatre et deux d'entre elles ont de grandes pyramides.

Ces habitats devaient contenir quelques centaines à un peu plus de mille habitants. «De nombreuses lignes conduisent à des pyramides; la plupart mènent à l'intérieur de la zone de la pyramide Cerro del Gentil», a déclaré Charles Stanish, professeur à l'Institut Cotsen d'archéologie de l'UCLA, «nous avons fait une analyse statistique, et il apparait qu'elles n'ont pu se trouver par hasard près de ces lieux d'implantation».

Pour Stanish la découverte d'anciennes lignes menant à des pyramides au Pérou est importante: "Nous avons des lignes qui mènent à des complexes de pyramide, et c'est important, parce que dans la grande pampa de Nazca et dans la pampa de Palpa, nous n'y retrouvons pas ce modèle."

Ces deux zones, Nazca et Palpa, contiennent des lignes, gravées dans la terre, qui représentent divers motifs, dont des animaux et des plantes.


L'exploration future.

L'équipe a seulement fait une saison de fouille sur le site et devra y retourner cet été pour poursuivre leur travail. Ils ont l'intention de fouiller la pyramide de Cerro del Gentil et de rechercher d'autres de lignes de pierres.
Ils prévoient également de creuser des puits de test dans les structures associées aux lignes pour essayer de déterminer précisément quand elles ont été construites.

L'un des problèmes auquel est confrontée l'équipe est que le temps joue contre eux: «Un grand nombre de ces lignes de pierres sont détruites par la construction», rapporte Stanish.
En effet, des conduites de gaz sont en cours de construction dans la région, mettant en péril les anciennes lignes de pierres qui ont résisté pendant plus d'un millénaire.


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5.06.2013

De mystérieuses plaques de cuivre trouvées à Hippos déconcertent les archéologues

Tout d'abord découverts au cours d'une fouille il y a deux ans, des plaques de cuivre en forme de disque restent un mystère.
Elles ont été trouvées par les archéologues près de l'ancien site d’Hippos (aussi appelé Antioche de la Décapole ou Sussita) juste à l'est de la mer de Galilée.

Découvertes près de la mer de Galilée, les artéfacts incisés pour être liés aux restes d'une ancienne nécropole. (Courtesy Michael Eisenberg and the Hippos Excavation Project)


Aussi, les archéologues impliqués dans les fouilles du site demandent l'aide des chercheurs et du public pour les aider à trouver une réponse à l'énigme.

 "Ils ont été retrouvés dans la nécropole d'Hippos au cours de différentes fouilles", a déclaré l'archéologue israélien Michael Eisenberg de l'Institut d'archéologie Zinman à l'Université d'Haïfa, en Israël.

Il dirige le Projet de fouilles Hippos, qui a permis la découverte de vestiges monumentaux remarquablement bien conservés. Des objets ont aussi été mis au jour dans cette ancienne cité gréco-romaine, en haut d'une montagne qui surplombe la mer de Galilée.

"Les disques ont été trouvés très près de tombes pillées et ouvertes. C'était le Dr Alexander Iermolin, conservateur de l'Institut de Haïfa, qui a d'abord trouvé les objets au cours d'une fouille au détecteur de métaux. Ils étaient passés totalement inaperçus, même par nous, et à première vue ils ont l'air plutôt modernes."

Le site d'Hippos vue du ciel

Les plaques, en forme de disque, font environ 20 cm de diamètre et ont été trouvées sur la colline de la nécropole située à 300 m au sud d'Hippos.

Elles portent des incisions formant un motif décoratif sur ce qui a été interprété comme leurs côtés intérieurs. Il y a aussi des marques évidentes de clous et un trou au milieu de chacune d'elles.

Comme la nécropole n'a pas encore été entièrement fouillée, l'âge et le contexte spécifique aux plaques n'ont pas pu être déterminés.

Eisenberg pense que l'âge de la nécropole pourrait remonter à la période gréco-byzantine, tout comme le site à proximité d'Hippos.

Cependant, elles ont été trouvées à l'extérieur des tombes, et non pas à l'intérieur, il est donc difficile de déterminer leur provenance car elles ne peuvent pas être associées à des objets environnants ou des restes humains.

Eisenberg soupçonne qu'elles ont d'abord été exposées à la suite de pillages: "Les plaques semblent avoir été jetées hors des tombes par d'anciens voleurs". Ils ne seraient pas les seuls exemplaires existants: "une plaque similaire a été récemment localisée dans le département du Trésor israélien, mais sans aucun contexte", explique-t-il.

La question reste donc posée. Et les marques des clous révélateurs pourrait être un indice.
Eisenberg pose donc la question à quiconque est prêt à répondre: "Quelqu'un a-t-il déjà vu de telles plaques et si oui, ont-elles été mises sur des cercueils en bois ?"

Le Projet de fouilles Hippos est maintenant dans sa 14e saison de fouilles.


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5.02.2013

Les hommes ont peut-être atteint les Amériques il y a 22000 ans

D'après une étude, les hommes auraient vécu en Amérique du Sud à l'apogée de la dernière ère glaciaire, soit des milliers d'années plus tôt qu'on ne le pensait.

Une équipe affirme avoir trouvé des outils de pierre vieux de 22.000 ans, sur le site de Toca da Tira Peia au Brésil, bien que d'autres archéologues contestent cette déclaration.

Artéfacts lithiques de Toca da Tira Peia.

Christelle Lahaye de L'université Michel Montaigne Bordeaux 3, et ses collègues, ont fouillé un abri sous roche dans le nord-est du Brésil. Ils y ont trouvé 113 outils de pierre.

L'équipe a daté les sédiments, dans lesquels les outils ont été enterrés, en utilisant une technique qui détermine le moment où les sédiments ont été exposés à la lumière la dernière fois.

Ainsi, certains outils ont été enterrés il y a 22000 ans, soit des milliers d'années plus tôt que toute colonisation humaine connue des Amériques.

Pendant des décennies, les archéologues pensaient que les gens de la culture Clovis étaient les premiers à entrer dans les Amériques, il y a 13.000 ans.

Mais depuis les années 1980, les indices indiquant une arrivée plus ancienne se sont accumulés, faisant remonter la colonisation à au moins 15.000 ans.


Les hommes ont-il pu être au Brésil il y a 22000 ans ?

«Les tests de datatation qu'ils ont présenté suggèrent qu'ils ont un bon signal», explique Ann Wintle de l'Université de Cambridge.

Pour d'autres, ce sont les outils qui posent problème: "les abris sous-roche sont difficiles à interpréter", souligne John McNabb de l'Université de Southampton, au Royaume-Uni, "les pierres qui tombent du haut peuvent se briser, les rendant semblables aux outils fabriqués par l'homme." En conséquence, McNabb qualifie les indices "de suggestifs mais non prouvés".

Pour Lahaye, le scénario des pierres tombées est peu probable dans ce cas: en effet, les outils sont fabriqués dans une roche qui n'est pas présente sur le site: "Ils proviennent d'au moins 15 kilomètres," affirme-t-elle.

Son groupe étudie aussi les outils de sites voisins. Ils montrent des traces de découpe du bois et de l'os.

Il y a eu de nombreuses allégations d'une présence humaine dans l'Amérique du Sud, mais aucune ne s'est révélée concluante, explique Silvia Gonzalez de l'Université Liverpool John Moores au Royaume-Uni: "Tant qu'aucun squelette ne sera découvert, personne ne va les croire."


Sources:

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A propos de la culture Clovis:

4.29.2013

Découverte des squelettes d'un couple se tenant la main dans la même tombe

J'avais déjà publié un article sur un couple de l'époque romaine enterré en se tenant la main depuis 1500 ans  en 2011 en Italie. Cette fois, c'est en Roumanie un millénaire plus tard....



C'est en fouillant la cour d'un ancien monastère dominicain que des experts on mis au jour les squelettes d'un couple enterré ensemble main dans la main à Cluj-Napoca, capitale de la Transylvanie.

Les corps ont été découverts dans l'ancien cimetière du monastère et l'on pense que la double tombe remonte au Moyen Age.

Pour Adrian Rusu, de l'Institut d'archéologie et d'histoire de l'art de Cluj-Napoca: "C'est un mystère - et cela est rare pour ces sépultures à l'époque. Nous pouvons voir que l'homme avait subi une grave blessure qui l'a laissé avec une fracture de la hanche qui est probablement à l'origine de sa mort. En raison du fait que la jeune femme est manifestement morte en même temps et qu'elle était probablement en bonne santé, nous supposons qu'elle est morte le cœur brisé par la perte de son partenaire."

D'après M. Rusu: "Il est peu probable qu'elle se soit suicidée, vu que cela est considéré comme un péché. Si tel était le cas, elle n'aurait pas été enterrée dans un lieu saint. Il est évident qu'ils ont été enterrés ensemble en hommage à l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre."

Les corps auraient été enterrés aux alentours de 1450.

Les restes d'un enfant ont également été trouvés dans la fosse, mais les archéologues pensent qu'ils ne sont pas liés au couple.


Source:

4.26.2013

Un mini robot découvre des chambres sous la pyramides de Quetzalcoatl à Teotihuacan


Un petit robot a découvert trois anciennes pièces qui se cachaient sous le célèbre temple du Serpent à plumes, Quetzalcoatl, près de la Pyramide du Soleil au Mexique.

 Le mini robot devant l'entrée du tunnel. (Credit: Reuters)

Le temple fait partie du site archéologique connu sous le nom de Teotihuacan ("Cité des Dieux"), qui est bien connu pour ses nombreux bâtiments et pyramides.

Le robot, long de 90cm, nommé Tlaloc II-TC, a été descendu dans un tunnel inexploré vieux de 2000 ans. Il avait été découvert lorsque de fortes pluies avaient révélées un trou dans le temple en 2003.

Les archéologues de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH), impliqués dans le projet "Tlalocan, Route sousterraine", espéraient trouver au moins une chambre à la fin du tunnel. Mais le robot télécommandé a renvoyé les images de trois anciennes pièces dans le tunnel.



Les chercheurs pensent que cette découverte pourrait apporter de nouvelles informations sur d'anciennes cérémonies, comme les enterrements.

Le site archéologique, un complexe de pyramides, de places et de temples fut une ville influente avec plus de 100.000 habitants en Amérique du Nord pendant cette période pré-hispanique. Mais on sait très peu au sujet de ses dirigeants.

C'est en 2009 que les fouilles ont commencé à rejoindre le tunnel.

En 2010, l'Archéologue Sergio Gomez spéculait que le tunnel conduirait à la tombe d'un dirigeant: "je pense que le tunnel était l'élément central, l'élément principal autour duquel le reste du centre cérémoniel a été construit", a-t-il déclaré, "c'était l'endroit le plus sacré. Il y a une forte possibilité que, dans cet endroit, dans la chambre centrale, nous puissions trouver les restes de ceux qui ont régné à Teotihuacan".

Dans la prochaine étape, les archéologues vont enlever les débris qui bloquent une partie des 120 mètres de long du tunnel. Ils pensent que les décombres cachent un escalier qui mène trois à quatre mètres plus bas.


Plus d'images au sujet de cette fouille:

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4.25.2013

Stonehenge occupé 5000 années plus tôt qu'on ne le pensait

 MAJ 06/06/14
De récentes fouilles ont révélé que la zone de Stonehenge était occupée 3000 avant sa construction.
La fouille archéologique, à environ 1.5km des pierres, a révélé que des gens étaient installés là en 7500 avant JC.

Des traces d'occupation humaines 3000 ans avant la constructione de Stonehenge...

Les résultats, révélés par des bénévoles et un petit budget, sont de 5000 ans plus tôt qu'on ne le pensait précédemment.

Le Dr Josh Pollard, de l'Université de Southampton, a déclaré que l'équipe avait "trouvé la communauté qui a mis en place le premier monument à Stonehenge".


La "tâche aveugle" archéologique.

Le projet à petite échelle a été menée par l'archéologue David Jacques, de l'Université ouverte.

Il a d'abord repéré le site d'Amesbury sur des photographies aériennes, en tant qu'étudiant. Les photographies, provenant d'une archive de l'Université de Cambridge, ont montré un site connu, le camp de Vespasien, à seulement 1.5km de Stonehenge.

Il était supposé avoir été complètement aménagé au 18ème siècle, mais M. Jacques a réalisé que ce n'était pas le cas et à décidé d'enquêter: "Le paysage tout entier est plein de monuments préhistoriques et cette découverte est extraordinaire dans le sens où elle était, depuis tout ce temps, une tache aveugle archéologique. Mais en 1999, un groupe d'amis étudiants et moi-même avons commencé à fouiller ce domaine d'Amesbury."

La première photographie aérienne de Stonehenge prise en 1906.

Le site, qui contient une source naturelle, est la source d'eau douce la plus proche de Stonehenge.

Et M. Jacques, en supposant qu'elle a pu servir d'approvisionnement en eau, a estimé qu'il pourrait y avoir un ancien site archéologie attendant d'être découvert.

"Mon idée était que là où l'on trouve des animaux sauvages, on a tendance à trouver des gens, probablement des groupes de chasseurs cueilleurs chasseurs." Et il avait raison.

Au cours des sept dernières années, le site a révélé les plus anciennes installations semi-permanente dans la zone de Stonehenge, de 7.500 à 4.700 avant JC.

Et la datation au carbone des matériaux trouvés sur le site montre que des gens étaient là au cours de chaque millénaire: «Ici, nous sommes dans un petit coin en bas d'une colline où coule une rivière ,et il y a eu probablement plus de gens qui y sont venus au cours de la période mésolithique qu'au cours des période suivantes», at-il dit.


La partie visible de l'iceberg.

Bien que ce soit un projet au financement limité, il suscite déjà l'intérêt d'autres archéologues de premier plan.

Le professeur Peter Rowley-Conwy, de l'Université de Durham, a ainsi déclaré: "Le site a le potentiel pour devenir l'un des sites mésolithiques les plus importants en Europe du nord-ouest."

Et le Dr Pollard, du projet Stonehenge Riverside, a déclaré "que la probabilité de démontrer qu'il y avait des visites répétées dans cette zone du 9e au 5e millénaire avant J.-C." était significative. "Je pense qu'il a trouvé la partie visible de l'iceberg en termes d'activité Mésolithique en se concentrant sur l'Avon, qui est aujourd'hui Amesbury", a-t-il dit.


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