8.19.2013

Chactún: cité Maya retrouvée

Les archéologues ont découverte une cité Maya perdue qu'ils ont nommé Chactún, dans la Réserve de biosphère de Calakmul, au Mexique.

Ce site vient s'ajouter à la vingtaine de grands centres, dont Uxul, localisés jusqu'à présent par le projet de sondage archéologique du Sud-Est de Campeche.

L'archéologue Ivan Šprajc devant les ruines de Chactun.


A la recherche de cités perdues.

Le Dr. Ivan Sprajc, leader de l'équipe menant à bien l'étude, et Nikolai Grube, épigraphiste, travaillent depuis 15 ans dans cette zone archéologique sous-étudiée de la culture maya.

Le travail a été soutenu depuis sa création en 1996 par l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) pour aider à combler lentement les lacunes dans la compréhension des anciens Mayas.

L'étude qui a eu lieu entre 1996 et 2007 a ​​porté sur la partie sud de la biosphère inhabitée de Calakmul, couvrant une superficie de 4000 km² environ sur une bande mesurant entre 17 et 35 kilomètres de large: elle va du sud de Campeche jusqu'au sud de la ville de Xpujil à la frontière avec le Guatemala et la frontière avec le Quintana Roo et le Belize.

L'enquête a été récemment étendue vers le nord, une zone qui était un intermédiaire clé dans l'interaction entre les deux centres influents de la région. C'est là, en Juin 2013, qu'ils ont découvert Chactún, le site d'une ville qui s'étend sur plus de 22 hectares.

Vue vers le sud le long du couloir de la structure V du site archéologique de Balakbal. Image: INAH


Une liste impressionnante de sites 

Chactún a été ajouté à une liste, déjà bien fournie, de sites urbains tous nommés par l'équipe comme: Altamira, Autel des Rois, Balakbal, Calakmul, Champérico, Deux Gouache, le poulailler, El Palmar, La Poupée, Les Scorpions, Los Angeles, Mucaancah, Oxpemul , Uxul, Yaxnohcah, Los Hornos et Uitzilná.

Modèle 3D de la ville d'Uitzilná vue depuis l'ouest. Image: INAH

Guidé par les rapports publiés en 1943 par Karl Ruppert et John Denison Jr., les emplacements de ces sites oubliés ont été rapidement identifiés par la nouvelle génération d'archéologues.

Ils ont été cartographiés en utilisant les dernières technologies. La jungle dense masque la vraie taille et la disposition de ces villes pré-hispaniques et elle les fait ressembler à rien de plus que des monticules. Ces structures ont donc été mises en évidence grâce à la cartographie numérique en 3D.


L'architecture monumentale 

L'architecture de tous les sites urbains dans la zone étudiée comprend une combinaison de structures pyramidales ayant des fonctions essentiellement religieuses, et des structures plus complexes qui peuvent être classés comme des bâtiments administratifs et des résidences de haut rang.

D'après les archéologues, des sépultures peuvent être trouvées dans les deux types d'architecture.

La carte archéologique du sud-est de Campeche a maintenant pris forme et comprend à ce jour 18 sites majeurs et un nombre similaire de sites moins monumentaux.
Il y a aussi une douzaine de petits sites et des traces mineures de zones de peuplement.

Les céramiques ont permis aux archéologues d'attribuer des dates approximatives d'occupation et d'abandon. Cela a montré que le nombre de colonies a augmenté de manière significative au cours de la période classique, entre 250 et 900 de notre ère.


Des liens avec la culture Petén.

Sprajc, du Centre de recherche scientifique de l'Académie slovène des Sciences et des Arts, suggère que le Sud-Est de Campeche était lié à la culture Petén; comme le montrent les similitudes dans l'architecture, tels que des bâtiments de configuration triadique.

"Maintenant, à la lumière des données que nous avons obtenues, il est clair que la construction des complexes architecturaux de ce type était très répandue dans le sud-est de Campeche, où, auparavant, leur présence n'a été documentée que dans Calakmul, avant nos explorations", explique Sprajc.

En outre, les terrains de jeu de balle qui ont été trouvés dans certains sites de haut rang, comme Mucaancah, Oxpemul, Uxul et Chactún, qui ont aussi des monuments portant des inscriptions, confirment un statut plus élevé par rapport aux autres cités.

Les inscriptions en forme de glyphes ont permis à Nikolai Grube, qui dirige les fouilles à Uxul, de montrer un lien important entre cette ville et Calakmul. L'histoire et les interactions commencent à être mis en lumière, ce qui permet une vision enrichie de la vie Maya.

Sprajc et Grube conviennent tous deux qu'il est nécessaire de poursuivre les sondages de surface dans les zones qui restent inconnues à l'archéologie. Ceci afin de sauver de précieuses informations qui pourraient être perdues ou menacées par les processus naturels et les dommages liés à l'activité humaine.

Source:
  • Past Horizons: "Finding lost cities of the Maya"

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8.09.2013

Un crâne précolombien découvert à Tlatelolco


Les experts ont découvert sur ​​le site archéologique de Tlatelolco, un quartier de la capitale mexicaine, le crâne d'un individu décapité et un récipient. Les deux sont datés d'environ 500 ans d'après l'Institut d'anthropologie et d'histoire nationale (INAH).

L'INAH a déclaré que, ce qui se révèle être une offrande, a été retrouvé au pied du grand temple sur le site précolombien après qu'un gardien ait signalé quelque chose "qui semblait être un récipient enterré."

L'Archéologue Salvador Guilliem, directeur du Projet Tlatelolco, a déclaré que le crâne, trouvé sur le dessus du récipient, était celui d'un jeune adulte de sexe masculin, "très probablement un prisonnier de guerre".  Il a dit que la découverte se situe dans la première phase de l'exploration archéologique, aussi il n'a pas été possible de déterminer les dimensions de l'offrande. Elle a pu être placée là dans le cadre de rituels de préparation pour le terrain que le temple allait occuper.

Les deux artéfacts étaient situés à un niveau lié à la construction du grand temple, autour de 1500-1515 après JC.

"Nous sommes entrain de délimiter la zone pour voir si l'offrande était exclusivement composée du crâne et du récipient, ou s'il y a d'autres restes impliqués", a déclaré Guilliem.

Paola Silva, en charge de la maintenance du site archéologique, précise que cette petite offrande est la 34ème à être trouvée, et que le plus grand soin doit être pris avec les travaux d'exploration pour éviter de perdre des données historiques précieuses.

Une vidéo sur cette découverte est à voir sur Mexique Ancien: Découverte d'une offrande spectaculaire à Tlatelolco.


Source:

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8.08.2013

Les archéologues mettent au jour le plus ancien calendrier lunaire au monde


Les archéologues ont mis au jour des preuves de ce qui pourrait être le plus ancien calendrier du monde dans un champ d'Aberdeenshire.

Diagramme montrant comment les fosses sont alignées et la façon dont elles servent à repèrer les phases de la lune.


Une nouvelle étude d'un groupe de 12 fosses fouillées à Warren Field, près du château de Crathes, montre qu'elles semblent concorder aux phases de la lune pour suivre les mois lunaires tout au long d'une année.

Jusqu'à présent, les premiers appareils de mesure du temps étaient considérés comme ayant été créés en Mésopotamie il y a environ 5000 ans. Mais les experts disent que ce système de fosse pourrait précéder ces découvertes de cinq millénaires !


Ce monument Mésolithique est susceptible d'avoir été créé par les sociétés de chasseurs-cueilleurs il y a près de 10.000 ans.

Il a été fouillé entre 2004 et 2006 avant d'être récemment analysé par une équipe dirigée par l'Université de Birmingham.

Les chercheurs ont découvert que le monument s'aligne également sur le lever du soleil au solstice d'hiver, ce qui, selon eux, donnerait une correction astronomique annuelle pour maintenir le lien entre le passage du temps indiqué par la lune, l'année solaire et les saisons.

Le projet a été dirigé par Vince Gaffney, professeur d'archéologie du paysage à l'Université de Birmingham. Selon lui "les preuves suggèrent que les sociétés de chasseurs-cueilleurs en Ecosse avaient à la fois le besoin et les moyens de mesurer le temps à travers les années, ainsi que de corriger la dérive saisonnière de l'année lunaire et cela s'est produit près de 5000 ans avant les premiers calendriers officiels connus dans le Proche-Orient."

Le Dr Richard Bates, de l'Université de St Andrews, a déclaré que le monument de fosses a fourni une nouvelle preuve de la sophistication des sociétés du début du Mésolithique en Ecosse: "c'est le premier exemple d'une telle structure et il n'y a pas d'autre lieu comparable connu en Grande-Bretagne ou en Europe au cours des plusieurs milliers d'années qui ont suivi la construction du monument de Warren Fields".

Le site a été découvert lorsque des marques inhabituelles dans les cultures ont été observées au cours d'un relevé aérien par la Commission royale sur les monuments anciens et historiques de l'Ecosse.

Selon le Dr Shannon Fraser, archéologue pour l'Est de l'Ecosse, "c'est un monument remarquable, qui est à ce jour unique en Grande Bretagne. Nos fouilles ont révélé un aperçu fascinant de la vie culturelle il y a environ 10.000 ans ; et maintenant cette dernière découverte enrichit encore notre compréhension de leur relation avec le temps et les cieux."


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8.05.2013

Un fragment de figurine en ivoire de mamouth découvert dans la grotte de Vogelherd

MAJ 31/10/16
Des chercheurs de l'Université de Tübingen ont remis en place avec succès la tête, nouvellement découverte, d'une figurine préhistorique en ivoire de mammouth mise au jour en 1931.



La tête a été trouvée au cours de nouvelles recherches dans la grotte Vogelherd, dont les dernières fouilles eurent lieu en 1931.

Les fouilles récentes, entre 2005 et 2012, ont abouti à un certain nombre de découvertes importantes.

La mise au jour de cette tête en ivoire a permis de compléter une figurine qui peut désormais être reconnue comme étant un lion. Cela démontre qu'il est possible de rassembler des figurines, souvent fragmentaires, provenant d'anciennes fouilles.

La nouvelle découverte est présentée dans l'édition 2013 de la revue Archäologische Ausgrabungen in Baden-Württemberg.

Le Professeur Gustav Riek devant la grotte Vogelherd  au cours des fouilles de l'été 1931.
Photo: Copyright University of Tübingen

La plus riche des quatre grottes.

La grotte de Vogelherd est située dans la vallée de la Lone au sud-ouest de l'Allemagne. Elle est de loin le plus riche des quatre grottes de la région qui ont produit des exemples d'anciens arts figuratifs, datant jusqu'à 40.000 ans.

Dans l'ensemble, la grotte de Vogelherd a donné plus de deux douzaines de figurines et de fragments de figurines.

Bien que le travail de mise en place des milliers de petits fragments d'ivoire de mammouth de Vogelherd ne fait que commencer, la remarquable figurine de lion, maintenant avec sa tête, est un élément important de l'exposition d'art ancien du Musée de l'Université de Tübingen dans le château de Hohentübingen.

Le professeur Nicholas Conard et son assistant de fouilles Mohsen Zeidi ont présenté la nouvelle découverte et discuté de son intérêt scientifique, et de son importance pour l'université et la région.

Source:
  • Past Horizons: "Mammoth ivory figurine’s head found in cave"

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8.01.2013

L'importance de la population Maya pourrait être élucidée par l'étude de son agriculture


Des chercheurs de l'Université américaine Brigham Young (BYU) ont découvert de nouveaux éléments dans la zone d'une ancienne ville maya, Tikal, qui pourraient aider à résoudre le mystère du nombre de personnes que comprenait cette civilisation.

Les sommets des pyramides de Tikal au-dessus de la forêt au Guatemala.

L'analyse chimique du sol, combinée à la télédétection et l'imagerie satellite, a permis aux chercheurs de mettre en évidence pour la première fois l'endroit où les agriculteurs mayas de Tikal, au Guatemala, effectuaient une partie importante de leur production agricole.

L'emplacement des premières terres agricoles indique que la population maya de Tikal a pu être très différente que ce que l'on pensait précédemment. "Notre analyse du sol a montré que les Mayas ne cultivaient pas laborieusement du maïs sur les coteaux, mais plutôt le long des limites des zones humides de basse altitude appelés Bajos", a expliqué le pédologue Richard Terry, de l'Université Brigham Young, "savoir où ils cultivaient le maïs nous donne une image plus claire de leur civilisation mal connue jusqu'à présent."

Cette découverte au Guatemala arrive au même moment ou une autre équipe de chercheurs a découvert une cité Maya perdue dans la jungle mexicaine.

Terry et son équipe ont analysé les signatures isotopiques de 185 échantillons de sol prélevés dans et autour de Tikal. Combinés avec les données du radar et de l'imagerie satellitaire, les signatures isotopiques ont permis aux chercheurs de créer un modèle qui révèle les zones où les Mayas cultivaient, ou non, le maïs.

Un des résultats les plus inattendus a été l'absence de résidus de maïs dans les sols fertiles des hautes terres, a déclaré le co-auteur David Webster, professeur d'anthropologie à Penn State.
Les archéologues ont longtemps cru que les Mayas utilisaient principalement les coteaux pour cultiver le maïs, tout comme les habitants modernes de la région.

En s'appuyant principalement sur les zones profondes du sol à proximité des zones humides (appelées Bajos) pour la production de maïs, la recherche induit une incidence significative sur le nombre de personnes qui pouvaient être nourries.

Les experts estiment actuellement que la population de Tikal se situait entre 30.000 et 62.000 habitants.

Les pédologues de Université Brigham Young travaillent sur un site Maya près de Tikal.

Au printemps prochain Terry et son équipe vont mener des recherches supplémentaires à Tikal pour déterminer si les Bajos eux-mêmes ont été utilisés pour la culture du maïs.

"Nous avons découvert une donnée manquante qui est une pièce importante dans l'équation pour déterminer la taille et la portée de la population Maya", a déclaré l'étudiant chercheur Chris Balzotti, principal auteur de l'étude, "les archéologues pourront prendre notre modèle et l'appliquer à ce qu'ils savent pour avoir de meilleures estimations de la population."

Terry a conduit des étudiants en sciences environnementales sur l'ancien site maya, tous les ans, pendant les 15 dernières années.
Il y a six ans, il a analysé les résidus chimiques du sol pour localiser un grand marché dans une ville maya de la péninsule du Yucatan au Mexique. Les résultats fournissaient la première preuve tangible que les anciens Mayas avaient une économie de marché similaire aux sociétés actuelles.

La dernière série de recherches suggèrent également de nouvelles informations sur la façon dont les anciens Mayas géraient leurs forêts tropicales. Alors que certains experts pensent que les forêts étaient défrichées pour l'agriculture, et que d'autres pensent qu'elle était préservée et qu'ils cultivaient sous la canopée, le modèle montre que c'était une combinaison des deux: des portions de la forêt ont été coupées tandis que d'autres parties de la forêt étaient laissées telles quelles .

"L'analyse de la terre peut ne pas être aussi sexy que déterrer un masque de jade d'un ancien roi Maya, mais maintenant nous pouvons répondre à davantage de questions sur les gens ordinaires qui composaient cette ancienne civilisation", a déclaré Balzotti.

Source:


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7.29.2013

Un ancien piège à poissons découvert sur les quais de Dublin

Découvert par des archéologues sur le site de construction de Diageo à Victoria Quay à Dublin, ce serait un ancien piège à poissons datant du Mésolithique.



Le piège en osier a été découvert au point le plus profond lors de fouilles à proximité d'un réservoir. Il semble être extrêmement bien conservé.

Jusqu'à présent, seul des artéfacts post-médiévaux ont été trouvés sur le site.

Le travail archéologique est menée dans le cadre des préparatifs d'un nouveau système de drainage des eaux de pluie près de la rivière Liffey.

D'après l'archéologue Eoin Halpin,  "c'est une belle pièce archéologique et il est incroyable de penser qu'un tel artéfact aussi délicat ai pu subsister sous sous quelque trois mètres de terre."
Le site a été fouillé en deux étapes et toutes deux ont donné des preuves d'anciennes activités près de la rivière sous forme de structures en bois.

Un piège à poisson similaire avait été trouvé en 2007 à Spencer Dock, sur la rivière Liffey par l'archéologue Melanie McQuaid. La datation avait donné un âge d'environ 6500 ans, soit du Mésolithique. 
Les archéologues s'attendent à ce que le piège à poissons récupéré sur le site de Diageo ait à peu près le même âge, mais il faudra quelques semaines pour amener à terme le processus de datation. 

Ce piège à poissons est le seul élément d'importance découvert dans la zone et il n'est pas prévu que d'autres objets soient trouvés. 


Source:

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7.25.2013

L'art rupestre des Appalaches révèle une véritable carte cosmologique

Des fragments d'art rupestre parsèment les montagnes des Appalaches, et Jan Simek, professeur d'anthropologie à l'Université du Tennessee, Knoxville,  s'est attaché à les étudier.
Il a remarqué que chaque gravure ou dessin est placé stratégiquement, révélant un puzzle cosmologique.

Il se pourrait que ce soit l'art le plus ancien et le plus répandu.

Ici, est représenté un oiseau tenant des masses cérémonielles, et une hache monolithique cérémonielle, se métamorphosant en visage humain. Credit: Jan Simek, Alan Cressler, Nicholas Herrmann and Sarah Sherwood/Antiquity Publications Ltd.

Récemment, les découvertes d'arts rupestres préhistoriques sont devenues plus fréquentes dans la région.
Leur nombre forme en quelque sorte un art rupestre géant: tous ces dessins et gravures dressent une carte du monde cosmologique des peuples préhistoriques.

Simek a publié un article,  co-écrit avec Nick Herrmann de l'Université d'Etat du Mississippi, Alan Cressler de l'US Geological Survey et Sarah Sherwood de l'Université du Sud.


Un univers en trois dimensions.

Les chercheurs expliquent que l'art rupestre a changé le paysage naturel afin de refléter un univers en trois dimensions au cœur de la religion de la période préhistorique du Mississippi.

"Nos découvertes ouvrent une fenêtre sur ce qu'étaient les sociétés amérindiennes il y a plus de 6000 ans", explique Simek, "elles nous apprennent que les peuples préhistoriques du plateau de Cumberland, une partie de la chaîne des Appalaches, utilisaient l'environnement assez particulier des hauteurs  pour cartographier leur univers conceptuel sur le monde naturel dans lequel ils vivaient."

Simek et son équipe ont analysé 44 sites de plein air où l'art est exposée à la lumière et 50 sites d'art rupestre du Plateau de Cumberland, en utilisant des outils high tech non destructifs, comme un scanner laser haute résolution.

Grâce à l'analyse des peintures, des couleurs, et de leur organisation spatiale, ils ont constaté que les sites reflètent les principes cosmologiques des peuples du sud-est. «Les divisions cosmologiques de l'univers ont été cartographiées sur le paysage physique en utilisant le relief du plateau de Cumberland comme une toile topographique», explique Simek.

L'image dessinée dans ce pictogramme fait au charbon de bois, dans une grotte du Tennessee, se retrouve également sur des objets religieux préhistoriques.Credit: Jan Simek, Alan Cressler, Nicholas Herrmann and Sarah Sherwood / Antiquity Publications LTD.

Les différents mondes.

Le «monde supérieur» comprend les corps célestes et les forces météorologiques personnifiées en personnages mythiques qui ont exercé des influences sur la situation humaine. Cela concerne principalement les sites d'art rupestre de plein air situés dans les hautes altitudes touchées par le soleil et les étoiles.
Beaucoup de ces images sont dessinées en rouge, couleur qui était associée à la vie.

Le «monde intermédiaire» représentait le monde naturel.
Un mélange de sites d'art rupestre en plein air et d'autres dans des grottes parsèment et représentent des gens, des plantes et des animaux.

Le "monde inférieur" était caractérisé par l'obscurité et le danger, il était associée à la mort, à la  transformation et le renouvellement.
Ces sites d'art rupestre, principalement trouvés dans les grottes, présentent des personnages surnaturels, des serpents surnaturels et des chiens qui accompagnaient les hommes morts sur le chemin des âmes.
L'inclusion de créatures telles que les oiseaux et les poissons qui pouvaient traverser les trois couches représente la croyance que les frontières étaient perméables.
Beaucoup de ces images sont représentées dans la couleur noire, qui était associée à la mort.


Héros, monstres et créatures.

"Cet univers en couches était une étape pour une variété d'acteurs comme les héros, les monstres et les créatures qui pouvaient traverser les niveaux", selon Simek.

Fait intéressant, les armes sont rarement représentées dans les sites d'art rupestre.

Selon Simek, le plateau de Cumberland était un cadre sacré, couvrant des centaines de miles, dans lequel les sites individuels n'étaient que des parties d'un ensemble conceptuel beaucoup plus vaste.


Source:
  • Past Horizons: "Appalachian rock art reveals a conceptual universe"

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7.22.2013

Egypte: probable découverte de mystérieuses pyramides perdues

MAJ 28/09/17

Sous des monticules de sable dans le désert égyptien pourrait se cacher un site recélant de mystérieuses pyramides perdues.

Vue du site depuis la rive.

L'année dernière, l'archéologue américaine Angela Micol a identifié, en utilisant Google Earth, deux zones le long du bassin du Nil. Elles contenaient des monticules de formes inhabituelles.

Au moment de sa découverte, de nombreux chercheurs avaient des doutes quant à savoir si c'était réellement des pyramides perdues.

Micol a fait la découverte à son domicile en Caroline du Nord après avoir étudié les images sur Google Earth depuis une décennie. Cependant elle affirme que des  caractéristiques énigmatiques ont été découvertes lors d'une expédition préliminaire, révélant des cavités et des puits.

Le site est situé à environ 20 kilomètres de la ville d'Abu Sidhum le long du Nil. Il comprend un grand plateau triangulaire de 189 mètres.

Si cela est vrai, ce pourrait être la plus grande pyramide jamais découverte.

Egypte: probable découverte de mystérieuses pyramides perdues
Le plateau triangulaire de 189m.


Ces formations sont désignées comme des pyramides également sur ​​un certain nombre d'anciennes cartes rares. Les déclarations de Micol ont attiré les critiques d'un certain nombre de services archéologiques et géologiques, sceptique qu'un outil comme Google Earth puisse conduire à une vraie trouvaille. Selon eux, les monticules sont des anomalies inhabituelles ou des formations rocheuses battues par les vents qui sont communs dans le désert.

Les autres monticules plus petits.(254 pieds = 77 mètres, 330 pieds = 100 mètres et 100 pieds = 30 mètres)

 Des temples ou tombeaux près du site.

L'archéologue a également identifié un deuxième groupe de possibles pyramides près de Fayoum Oasis, et trois cartes suggèrent que les quatre monticules cachent des temples ou des tombeaux recélant d'anciens trésors. Une de ces cartes a été préparé par un ingénieur de Napoléon Bonaparte.

Le deuxième site découvert par l'archéologue.

Des collectionneurs passionnés de cartes anciennes, Kamal Medhat El-Kady, ancien ambassadeur du Sultanat d'Oman et son épouse Haidy Farouk Abdel-Hamid, ancienne conseillère à la présidence égyptienne, ont déclaré que les formations identifiées par Micol étaient marquées comme étant des pyramides dans nombre de leurs anciens documents.

Afin de financer l'exploration des deux sites, Micol a créé la Satellite Archaeology Foundation.

Même si de nombreux archéologues sont sceptiques à ce sujet, ce n'est pas la première fois qu'une découvertes archéologique est faite grâce à Google Earth: il, y a deux ans, l'égyptologue américaine Sarah Parcak avait identifié 17 pyramides perdues.

Source:
  • Dire Giovani: "Egitto: scoperte le misteriose piramidi perdute con Google Earth"

Mise à jour du 17/12/15:

Suite à l'un des commentaires demandant des nouvelles au sujet de cette découverte, j'ai contacté Angela Micol pour lui poser la question. Voici sa réponse qu'elle m'autorise à publier et la traduction juste après:

"Unfortunately due to lack of interest, funding and a strange silence about the site from the Egyptian Antiquities Department, the research is on hold.  

There are indications the site may have Hebrew origins or ties which suggests why the Egypt Antiquities officials may want to keep the site quiet.  You can read more about this in an article I wrote for the “Heretic Magazine” Issue 6.  http://thehereticmagazine.com

I hope this information helps you and thank you for your interest in the research.  Hopefully I will find out what’s really there in my life time! Archaeology is a very slow process and if a site is considered to be taboo, it’s even slower.

Angela Micol
The Satellite Archaeology Foundation, Inc.
Maiden, NC
 
Traduction:

"Malheureusement, en raison d'un manque d'intérêt, de fonds et d'un étrange silence à propos du site de la part du Département des Antiquités Egyptiennes, la recherche est suspendue.

Il y a des indications selon lesquelles le site pourrait avoir des origines Hébraïques, ou des liens, ce qui suggère pourquoi les autorités des Antiquités Egyptiennes souhaitent garder le silence sur le site. Vous pouvez en apprendre plus à ce propos dans un article que j'ai écris pour "Heretic Magazine" (publication N°6).

J'espère que ces informations vous aident et je vous remercie pour votre intérêt dans cette recherche.  Espérons que je vais découvrir ce qu'il y a vraiment là-bas au cours de ma vie . L'archéologie est un processus très long, et si un site est considéré comme tabou, c'est encore plus long.


Angela Micol"

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