4.17.2014

Un sarcophage rarissime et un scarabée égyptien découverts en Israel

Des archéologue israéliens ont mise au jour un sarcophage portant un visage aux traits fin, ainsi qu'un anneau en forme de scarabée portant le nom d'un pharaon.

  Le sarcophage découvert à Tel Shadud.  Israel Antiquities Authority - AP Photo  

L'homme mystérieux dont le corps a été trouvé à l'intérieur du sarcophage devait probablement être  un fonctionnaire cananéen au service de l'ancienne Egypte estiment les archéologues israéliens.
Cela apporterait des informations sur une période où les pharaons gouvernaient la région.

"C'est un très beau visage, très serein" rapporte Edwin van den Brink, égyptologue et archéologue de l'Autorité des Antiquités du Gouvernement.

Les archéologues ont fait des fouilles à Tel Shadud, un tertre dans la vallée de Jezreel, de Décembre 2013 à Mars 2014.
Ils ont d'abord trouvé le pied du sarcophage et ont dû passer ensuite trois semaines pour le mettre entièrement à jour. Ce n'est qu'au cours de ces derniers jours que le visage a pu être révélé.

Le couvercle du sarcophage d'argile est brisé, mais le visage sculpté est pratiquement intact. Il a des sourcils gracieux, des yeux en amande, un nez long et des lèvres charnues. Les oreilles sont séparées du visage, et des mains aux longs doigts sont sculptées, comme si les bras du défunt étaient croisés sur sa poitrine: une pose funéraire typique chez les égyptiens.

Israel Antiquities Authority - AP Photo  


La dernière découverte d'un tel sarcophage remonte à 50 ans à Deir al Balah dans la bande de Gaza: 50 cercueils similaires avaient étaient mis au jour, la plupart par des pilleurs de tombe.
Certains d'entre eux accueillent aujorud'hui les visiteurs à l'entrée de l'aile archéologique du Musée d'Isarel à Jérusalem.


Un sceau en forme de scarabée

Près du sarcophage, un anneau en or en forme de scarabée, et faisant office de sceau, a été trouvé. Le sceau est gravé au nom du pharaon Seti Ier, qui régna au 13ème siècle avant JC.


 Le sceau en forme de scarabée.  Israel Antiquities Authority - AP Photo  



Seti Ier avait conquis la région qui est aujourd'hui Israel au cours des premières années de son règne, afin de sécuriser les routes commerciales égyptiennes et pour collecter des taxes.


L'homme enterré dans le sarcophage était probablement un collecteur d’impôts pour le pharaon.

Seti Ier fut le père de Ramsès II, souvent identifié dans l'histoire biblique comme le pharaon à l'origine de l'exode israélite, bien qu'il n'y ait aucune preuve historique pour le confirmer.

Des tests ADN doivent être effectués afin de déterminer si le défunt était cananéen ou égyptien.

Cette découverte a été faite par hasard, alors que la compagnie de gaz naturel avait appelé les archéologues pour faire des fouilles préventives avant l'installation d'un pipeline.

Van den Brink a précisé que l'Antiquities Authority a fouillé une petite zone de 5 mèteres sur 5 mètres, mais que cela a été suffisant pour découvrir le sarcophage, le scarabée et quatre autres restes humains.
Il suppose que le site devait être un grand cimetière et d'autres sarcophages devraient être mise au jours lors de futures fouilles: "nous avons à peine ouvert une petite fenêtre" a-t-il dit.


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4.14.2014

Un tombeau vieux de 3300 ans avec une entrée de pyramide découvert à Abydos

Un tombeau récemment mis au jour dans un ancien cimetière égyptien a révélé une pyramide, haute de 7 mètres à son entrée.

Le tombeau, découvert sur le site d'Abydos, remonte environ à 3300 ans.

Dans l'une de ses chambres funéraires voutées, une équipe d'archéologue a découvert un sarcophage en grès finement ciselé, peint en rouge. Il aurait été créé pour un scribe du nom d'Horemheb.

Le sarcophage porte les images de plusieurs dieux égyptiens ainsi que des inscriptions hiéroglyphiques décrivant des passages du Livre des Morts permettant d'entrer dans l'au-delà.
Il n'y a pas de momie à l'intérieur et le tombeau a été visité au moins deux fois dans l'Antiquité.

A gauche, le puits d'entrée rectangulaire avec des murs massifs qui ont servi de base à une petite pyramide qui devait faire 7 mètres de haut. Credit: Photo courtesy Kevin Cahail

Des restes humains ont toutefois survécu aux pillages: les archéologues ont découvert les restes de squelettes désarticulés de trois ou quatre hommes, dix à douze femmes et au moins deux enfants, dans le tombeau.


Une nouvelle pyramide

Les chambres que les archéologues ont découvert devaient à l'origine se trouver sous la surface, ne laissant visible que la pyramide à degré.

"A l'origine, la seule chose que vous pouviez voir, devait être la pyramide et peut-être un petit mur autour de la structure" ajoute Kevin Cahail, doctorant à l'université de Pennsylvanie, et directeur des fouilles de la tombe.

La pyramide elle-même "devait probablement avoir une petite chapelle mortuaire à l'intérieur de laquelle devait se trouver une statue ou une stèle donnant les noms et titres des personnes inhumées" précise Cahail.

Aujourd'hui, tout ce qui reste de la pyramide sont les murs épais de l'entrée de la tombe; ils devaient former la base de la pyramide. Les autres parties de la pyramide n'ont pas survécu ou n'ont pas encore été trouvées.


Des liens militaires

Il n'était pas rare, à cette époque, que les tombes individuelles de l'élite aient une petite pyramide.

La tombe a été dégagée au cours de fouilles en 2013, et Cahail a présenté les résultats au congrès annuel de l'American Research Center in Egypt, qui s'est tenu à Portland du 4 au 6 avril 2014.

Cahail pense que la famille Horemheb avait des liens militaires qui leur ont permis de s'offrir une tombe aussi élaborée.

Une autre chambre funéraire, sans sarcophage, contenait des figurines ouchebti qui ont été conçues pour faire le travail du défunt dans l'au-delà.
Des inscriptions sur les figurines indiquent qu'elles sont là pour "la surveillance de l'écurie de Ramesu (ou Ramsès)". Il s'agit d'un titre militaire et il est possible que Ramesu fut le père ou le grand frère d'Horemheb, suppose Cahail.

Il note qu'il est intéressant qu'Horemheb et Ramesu partagent les noms avec deux leaders militaires, qui vivaient à la même époque et deviendront pharaon.
"Ils ont pu imiter le nom de ces puissants individus qui sont finalement devenus pharaons, ou bien il s'agissait simplement de noms très commun à cette époque" ajoute Cahail.


Plusieurs femmes ?

Les ossements découverts par l'équipe dans le tombeau montrent qu'il y avait beaucoup plus de femmes que d'hommes inhumés sur le site.
Cela pose la question de savoir si Horemheb et Ramesu avaient plusieurs femmes.

La polygamie était une pratique courante parmi les pharaons, mais incertaine parmi les non-royaux. Une autre possibilité, serait que le tombeau a été utilisé sur de multiples générations par la même famille et qu'il contiendrait donc les restes de soeurs, mères et autres femmes de la famille.

Encore une autre possibilité: le tombeau a pu être réutilisé, sans permission, à une date ultérieure.
Les tests au radiocarbone, qui permettront de dater les ossements, seront effectués pour éclaircir ce mystère.  "Qui sont tous ces gens ? La question reste en suspend" dit Cahail.

 
Dans l'une des chambres funéraires les archéologues ont découvert un sarcophage en grès, peint en rouge, et créé pour un scribe du nom d'Horemheb. Credit: Photo courtesy Kevin Cahail


Un coeur en jaspe.

L'un des artéfacts les plus intéressants découverts par l'équipe est une amulette en forme de coeur, en jaspe rouge et vert.
 La pierre dure de l'amulette a été brisée en trois morceaux. "C'est un bel objet et probablement l'un des exemples les mieux taillé parmi ces types d'amulettes très rares" dit Cahail, "l'amulette était certainement sur la poitrine de l'un de ces défunts et il devait y avoir des colliers, des artéfacts en or et autres objets dans le même style".


Cette amulette en forme de coeur devait être liée au Livre des Morts qui recommande au coeur de ne pas mentir.
Les anciens égyptiens croyaient que, après la mort, leur coeur serait mis en balance avec une plume, représentant Ma'at, déesse de la vérité et de la justice. Si leur coeur était aussi lourd ou plus léger que la plume, ils obtenaient la vie éternelle. Dans le cas contraire, ils étaient détruits.

Relecture par Marion Juglin

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4.10.2014

Ile de Man: le plus ancien bateau au monde découvert dans une cave

De récentes fouilles archéologiques sont sur le point de libérer ce qui serait le plus ancien bateau au monde, dans une cave de l'Île de Man.

Peggy fut construit pour George Quayle, de Castletown, entre 1789 et 1793
Photo of Nautical Museum is courtesy of TripAdvisor

Le navire, Peggy, fut construit pour un politicien et banquier de Castletown, George Quayle, entre 1789 et 1793.
Après la mort de Quayle, le bateau a été enfermé pendant 120 ans, jusqu'à sa redécouverte en 1935.

Selon, Edmund Southworth, du Manx National Heritage (MNH), "c'est un trésor qui a besoin d'être secouru. Peggy est tout simplement l'un des plus vieux bateau au monde."

Le MNH s'est lancé dans un programme, sur cinq ans, pour enlever, conserver et étudier le navire.
Une équipe d'entrepreneurs spécialisés en archéologie se sont attelés à la tâche de retirer le bateau de l'ancienne cave de Quayle.

 On pense que M. Quayle a construit son propre quai privé sous sa maison de Castletown.

Caroline Raynor, de l'Oxford Archaeology North, a expliqué que son équipe a dû faire face à plusieurs défis: "Pour enlever le bateau, nous devons déplacer une décharge du 19è siècle de plus de 50 tonnes qu'il faudra ensuite remplir avec de l'eau".

Parmi les découvertes faites par l'équipe, il y a eu un étui en cuir de pistolet du 18è siècle, des matériaux de construction de bateau et des bouteilles de parfum.

La plupart de ces découvertes seront stockées dans des réservoirs d'eau de mer pour les préserver.


Pour Mr Southworth: "Peggy est certainement le plus ancien navire au monde qui n'a jamais été restauré. C'est un projet absolument fascinant".

On pense que le bateau fut utilisé par Mr Quayle pour des loisirs et pour transporter du courrier important à Liverpool.

Une fois retiré, le bateau sera séché naturellement et restauré, un processus qui pourra prendre jusqu’à sept ans.

Relecture par Marion Juglin.

Source:

Plus d'informations et d'images sur les travaux en cours:

4.07.2014

Découverte exceptionnelle dans le Negev: un monastère de la période Byzantine


Un impressionnant monastère datant de la période Byzantine a été découvert à l'entrée du village bédouin d'Hura, au Nord du Negev (Israël), au cours de fouilles de sauvetage.

La structure, mesurant 20m sur 35m, est divisée en salles construites sur un axe est-ouest. Les plus remarquables sont la salle de prière et la salle à manger avec leurs superbes mosaïques au sol.

Cette mosaïque contient quatre inscriptions grecques indiquant les noms des monastères des abbés: Eliyahu, Nonus, Solomon et Ilrion Assaf Peretz. Photo: Israel Antiquities Authority

La salle de prière est pavée de mosaïques représentant de magnifiques feuilles en bleu, rouge, jaune et vert.
Celle de la salle à manger dépeint des motifs floraux tout aussi colorés, avec des décorations géométriques, des amphores, des paniers et des oiseaux.


Une série de monastères.

D'après Daniel Varga, directeur des fouilles pour l'Israel Antiquities Authority, "il semble que ce monastère, situé près de la ville Byzantine d'Horbat Hur, faisait partie d'une série située le long de la route reliant  la Transjordanie à la vallée de Be’er Sheva."


Des inscriptions en grec.

Les tapis de mosaïques portent aussi quatre écritures grecques qui sont les noms d’abbés de monastère: Eliyahu, Nonus, Solomon et Ilrion.

Il y a aussi les dates de construction des mosaïques des différentes salles. Ces inscriptions ont aidé les archéologues à dater le monastère: il remonte ainsi à la deuxième moitié du sixième siècle après JC.

Une des inscriptions est bilingue. En plus du grec, il y a aussi une partie qui est écrite en langue syriaque.

L'entrée du monastère était située à l'ouest. Son aile ouest, divisée en quatre pièces de service, est pavée de mosaïque blanche, dont la plupart ont été détruites suite à l'effondrement du bâtiment à la fin de la période Byzantine.


Vue aérienne des sols en mosaïque du monastère. Image: Skyview Company, courtesy of the Israel Antiquities Authority


Un matériel culturel riche

Divers assemblages de poterie ont été mis au jour lors des fouilles.
Cela comprenait de nombreux récipients de stockage, comme des amphores, des jarres, des marmites, des cratères et des bols.

En plus, de nombreux et divers récipients en verre datant de la période Byzantine ont été découverts, ainsi que des pièces de monnaie.
Tout cela montre qu'il y avait une richesse matérielle dans le monastère.

L'Israel Antiquities Authority, avec la Netivei Israel Company, la municipalité d'Hura et l'association Wadi ‘Attir, projettent de déplacer le monastère, avec ses mosaïques, vers Wadi ‘Attir adjacent à Hura.

Relecture par Marion Juglin

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4.03.2014

Des restes du passé colonial français refont surface à Saint-Louis


Les archéologues de Saint- Louis ont fait une découverte étonnante dans un endroit des plus improbables...
Sous un pont de l'autoroute, au sud de la célèbre arche de la ville, les chercheurs ont découvert la première preuve de la présence française il y a 250 ans.

 Les archéologues fouillent un site juste au sud de la célèbre Arche de Saint-Louis, Gateway Arch. Les artéfacts qui s'y trouvent datent du 18ème siècle.

Les résultats des fouilles devraient apporter un nouvel éclairage sur la façon dont les colons vivaient dans la ville à l'époque.

"Ce que nous avons découvert est ce qui semble être un des fondements d'une maison en bois", explique Michael Meyer, un archéologue et chercheur principal au ministère des Transports du Missouri, "ce sont des techniques de construction couramment utilisées par les créoles français pendant la période coloniale, à la fin du 18ème siècle."

Meyer pointe vers un sombre carré de terre dans un large trou qui se trouve à environ 1.5 mètre de profondeur: c'est l'endroit exact où certains poteaux de bois verticaux formaient le mur d'une maison française qui a été construite vers 1769.
Il y a deux autres couches visibles dans le trou, avec du béton sur le dessus et des brique au milieu, une méthode de construction qui selon Meyer n'est pas surprenante: "quand les gens construisaient de nouveaux bâtiments, ils n'enlevaient pas nécessairement les anciennes constructions. Ils les démolissaient, remettaient un peu de terre, puis des remblais, avant de reconstruire par-dessus."

L'équipe a aussi découvert ce qui semble être une céramique en étain émaillé, de la période coloniale, peut-être une faïence polychrome.



La pièce faisait probablement partie d'un bol. Il est blanc, a deux rayures bleues, et une partie de ce qui semble être un motif floral jaune.

Les gens ont vécu dans la région de Saint-Louis sur une longue période. Juste en face de la rivière Mississippi, dans l'Illinois, il y a le site de Cahokia, une ancienne ville des natifs d'Amérique du Nord.  Elle aurait été la plus grande ville au nord du Mexique il y a 900 ans.

Retrouver des traces du passé européen de Saint-Louis est important pour Meyer, car beaucoup du vieux Saint-Louis a disparu. Dans les années 1930, près de 40 blocs où se trouvait autrefois la colonie française ont été rasés pour faire place à la Gateway Arch.

 Gateway Arch de Saint-Louis



Selon Fred Fausz,  enseignant en histoire à l'Université de Missouri-St. Louis, la découverte archéologique est important car elle confirme les documents écrits selon lesquels Saint-Louis était un important centre de commerce et que beaucoup de ses habitants étaient aisés: ici, quelqu'un a vécu dans une maison qui faisait seulement 4,5m sur 5,5m; néanmoins, il avait accès à la poterie française onéreuse. Peut-être grâce au commerce international de la fourrure.

Relecture par Marion Juglin

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4.01.2014

Non, la tombe d'Attila le Hun n'a pas été découverte à Budapest !

La semaine dernière, plusieurs d'entre vous m'ont contacté pour me proposer une découverte à publier (j'en profite pour remercier tous les lecteurs me proposant, de temps en temps, des découvertes à faire connaitre: c'est un plaisir de les recevoir, même si le temps me manque parfois pour les traduire et les publier): des archéologues hongrois avaient fait une découverte sensationnelle en mettant au jour la tombe d'Attila le Hun...

Ni une ni deux (ou comment agir sans réfléchir), j'ai commencé la rédaction de l'article et préparé sa publication; mais au moment de valider (là par contre je le fais pour toute découverte) j'ai fait un dernier tour du web...


Une découverte fantastique dont personne ne parle.

Fait curieux qui m'a mis en alerte: cette découverte sensationnelle ne semblait avoir aucun retentissement médiatique au fil des heures qui passaient. Le seul site anglophone diffusant la nouvelle étant World News Report...

Au bout de 24h: toujours rien de plus. Et après quelques recherches, je me suis vite aperçu qu'il s'agissait d'un "fake". L'article source était un faux et la photo publiée, censée être le corps d'Attila dans sa tombe, provient d'une ancienne découverte faite en Chine en 2012...(Well conserved body found in ancient tomb).

Par ailleurs, il n'y a pas de dénommé Albrecht Rümschtein, cité d'ans l'article, à l'université Loránd Eötvös de Budapest...

Bon, en attendant, j'avais là un article idéal pour un poisson d'Avril ! Mais il y avait un risque que le poisson m'échappe et que la nouvelle soit partagée sur le net en temps que "vrai découverte"...

J'ai donc coupé la poire en deux: j'ai décidé de publier l'article ce premier avril en précisant bien qu'il s'agissait d'un faux.


Voulez-vous une part de fake ?

Voici la traduction de cet article, et bon poisson d'Avril !

"
Des ouvriers travaillant à la la construction des fondations d'un nouveau pont sur ​​le Danube, dans la capitale hongroise, ont mis au jour une sépulture spectaculaire du 5ème siècle .

(La photo ci-dessus, n'est pas la dépouille d'Attila le Hun, elle provient d'une découverte faite en Chine: Well conserved body found in ancient tomb.)

L'analyse du monument a révélé qu'il s'agissait de la chambre funéraire d'un grand chef des Huns, probablement celle du roi Attila lui-même.

"Ce site est absolument incroyable ! " s'est exclamé Albrecht Rümschtein, un historien de l'université Loránd Eötvös de Budapest et membre de l'équipe de spécialistes fouillant la tombe .

"Nous avons trouvé de nombreux squelettes de chevaux, ainsi que diverses armes et d'autres objets , tous traditionnellement associés aux Huns. Ces objets comprennent une grande épée en fer météorique, qui pourrait certainement être la légendaire "Epée de guerre sainte des Scythes" d'Attila, que lui aurait donné le dieu Mars lui-même. En fait, cela semble certainement être le lieu de repos d'Attila le tout-puissant, mais une analyse plus approfondie doit être faite pour le confirmer. "

Surnommé « le fléau de Dieu» par les historiens romains , Attila était le chef des Huns, un peuple nomade originaire probablement de l'Asie centrale.
Il a régné de 434 après JC, jusqu'à sa mort en 453 après une fête célébrant son dernier mariage avec une belle et jeune princesse gothique nommée Ildico.

Il a mené de nombreux raids militaires à la fois sur l'Est et l'Ouest de l'empires romains provoquant les fameuses "Invasions des barbares ou la Grande Migration", un vaste mouvement des populations germaniques qui a accéléré la chute de Rome et l'avènement du Moyen Age en Europe .

Il est considéré par la plupart des Hongrois, comme le fondateur du pays.

La découverte de ce site funéraire pourrait apporter de nombreuses précisions sur les origines et l'identité du peuple Hun et d'Attila lui-même, qui ont tous deux été sources de débat depuis des siècles.

L'analyse de morceaux de poterie et des bijoux trouvés sur le site devrait apporter un nouvel éclairage sur leurs origines culturelles et les réseaux commerciaux, et aider les scientifiques à mieux comprendre ce peuple mal documenté .
"
Source:
World News daily Report: "Hungary: Archeologists Discover Tomb of Attila the Hun"

3.31.2014

Le plus ancien système d'irrigation romain mis au jour par des archéologues de l'Université de Cambridge

Des fouilles dans le cadre du développement de l'Université de Cambridge ont révélé ce que les archéologues pensent être est le plus ancien système d'irrigation romain connu en Grande-Bretagne.

 Les plates-bandes ont pu servir à faire pousser de la vigne ou des asperges.

Des plates-bandes et des puits à ciel ouvert ont été découverts sur le site nord-ouest de Cambridge près de la route Huntingdon.

Selon Chris Evans de l'unité archéologique de l'université, ce système d'irrigation daterait entre 70 et 120 après JC .

Il s'agit d'une "découverte sans précédent" et "du premier système d'irrigation efficace que nous avons vu", a-t-il ajouté.

Les fouilles ont jusqu'ici permis la découverte d'anciennes traces d'occupation et d'habitats sur le site, remontant au néolithique, vers 2800 à 2200 avant JC, à l'âge du bronze, à l'âge du fer, à l'époque romaine mais aussi moderne, avec des tranchées de la Seconde Guerre mondiale.

L'équipe a étudié la façon dont les gens à travers les âges se sont adaptés à la vie dans une région éloignée des principales vallées fluviales.

 "Nous avons découvert des plates-bandes romaines bordées, sur leur côté Nord, par de nombreux puits à ciel ouvert", explique Evans, "les zones de plantation étaient étroitement définies et devaient être des vignes ou peut-être des asperges."

Lors des périodes de sécheresse l'eau devait être amenée, depuis les puits, dans les fossés pour irriguer les cultures:  "Je n'étais pas au courant d'un tel système d'irrigation auparavant. Il y a bien eu des jardins et des puits découvert, mais le fait qu'il y ait des plates-bandes, pour la plantation, disposées en parallèle le long d'une pente et reliées directement à une source d'eau, est nouveau." explique Evans.

Cela souligne la connaissance approfondie de l'hydrologie et de l'horticulture qu'avaient les Romains.

Les fouilles se poursuivent encore sur les 150 hectares de terres agricoles de l'Université de Cambridge entre Huntingdon Road, Madingley Road et l'autoroute M11.

Relecture par Marion Juglin

Source:

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