4.13.2015

Corée: une femme enterrée avec un homme sacrifié

Enterrer les morts avec un sacrifice humain était une pratique courante dans l'ancienne Corée. Mais, dans un cas particulier, des archéologues coréens ont découvert une tombe du 5ème au 6ème siècle (Dynastie Silla - 57 avant JC à 935 après JC) dans laquelle une jeune femme et un homme étaient enterrés ensemble.

Photo: Cultural Heritage Administration

Les experts sont presque certains que la tombe était destinée à la femme après sa mort. L'homme aurait été tué pour être enterré avec elle.

La Fondation du Patrimoine Culturel Silla a annoncé qu'une exploration archéologique qui a commencé en Décembre 2014 a mis au jour une tombe datant de la fin du 5ème ou début du 6ème siècle.

Le tombeau, fait de terre et de pierre, est situé dans Hwangnam-dong à Gyeongju, dans le nord du Gyeongsang, qui fut la capitale Silla pendant presque 1000 ans.

 Dans la chambre principale où étaient enterrés les défunts, les restes d'une femme et d'un homme ont été trouvés. Tous les deux devaient avoir la vingtaine ou trentaine à leur mort.

Les chercheurs pensent que la tombe était destiné à la femme car son corps était sur le dos face au ciel et elle portait une boucle d'oreille en or finement décorée.

L'homme reposait près d'elle et certains de ces os étaient en fait sur elle. Il a probablement était le sacrifié humain.

Dans une pièce séparée du tombeau, les archéologues ont trouvé une épée, un harnais et une poterie.
D'après ces découvertes et les données historiques de la Dynastie Silla, la fondation estime que la femme était probablement de la noblesse, montait à cheval et utilisait des armes.

Boucles d'oreille Silla. Provided by Cultural Heritage Administration

Sous la Dynastie Silla, qui a eu une reine au pouvoir à un moment donné de son histoire, les femmes étaient relativement puissantes. L'homme enseveli n'avait pas d'accessoires lui appartenant, contrairement à la femme: un indice de plus faisant pencher vers le sacrifice humain.

La découverte d'un sacrifié masculin est rare mais pas unique; La plupart des sacrifices humain découverts dans les tombes coréennes étaient des femmes et des enfants. "Ce n'est pas le premier cas où un homme sacrifié est enterré dans la tombe d'une femme," rapporte Kim Kwon, chercheur de la fondation, "Cependant, les sacrifiés masculins étaient souvent enterrés dans la pièce avec les artéfacts, comme gardien, si l'on peut dire, pour la défunte".

Kim fait aussi remarquer que l'homme était placé très près de la femme de haute lignée. D'après les dents découvertes, leur tête était l'une à coté de l'autre. Cela est unique, selon lui, sachant que les sacrifiés humains enterrés dans la même chambre que le défunt sont en général trouvés à leurs pieds.

Certains historiens pensent qu'il n'est pas impossible que l'homme et la femme aient été disposés de façon à mettre en scène un couple faisant l'amour. Des os de la jambe de l'homme ont été trouvés sur ceux de la femme.

En plus de ses superbes couronnes en or, la culture Silla est connue pour leurs poupées d'argile explicites, symbolisant souvent leur souhait de fertilité et de prospérité: un homme et une femme ayant des rapports sexuels, un homme avec un pénis très long, une femme avec de gros seins...

Cependant, les chercheurs de la fondation pensent plutôt que l'homme n'était pas au-dessus de la femme. Une théorie possible serait que l'homme ait été placé sur un cadre en bois au-dessus d'elle, cadre qui aurait pourri avec le temps.

L'exploration archéologique de la tombe et de ses environs va continuer jusqu'à la fin Avril 2015.

Les spécialistes font remarquer que les tombes du début de la Dynastie Silla sont rares. 24 tombes ont été trouvées jusqu'ici dans la région.

Source:

4.09.2015

L'enfance en Egypte Romaine...

Au cours de la période Romaine en Egypte, les garçons de 14 ans étaient enrôlés dans une organisation de jeunesse afin d'apprendre les comportements de bon citoyen. C'est ce que rapporte Ville Vuolanto, de l'université d'Oslo.

Avec le Dr April Pudsey, de l'université de Newcastle, les chercheurs ont effectué un examen en profondeur de documents écrits sur des papyrus (environ 7500) afin de mieux comprendre la vie des enfants.

 Papyrus d'Oxyrhynchos.


La ville d'Oxyrhynchos

Les documents proviennent d'Oxyrhynchos en Egypte, qui, au cours des premiers 500 ans de l'Ere Commune, était une grande ville de plus de 25,000 habitants.
Oxyrhynchos avait la plus grande industrie de tissage d'Egypte, de plus elle était le centre administratif romain de la région.

Les archéologues qui avaient fait des fouilles il y a une centaine d'années avaient découvert des milliers de papyrus dans ce qui fut, à l'époque, les décharges de la ville.

Il semble que seuls les garçons, de citoyens né libres (égyptiens, grecs et romains), avaient le droit d'être membre des organisations de jeunesse de la ville, que l'on appelait "gymnasium".

Leurs familles devaient être relativement prospères, et avoir un revenu les plaçant dans la catégorie des impôts "12 drachmes".
On ne sait pas quelle proportion de la population était qualifiée, peut-être entre 10 et 25%, estime Vuolanto.

Les filles n'étaient pas inscrites au "gymnasium", mais étaient souvent mentionnées dans les documents administratifs comme étant les sœurs des garçons. Cela devait être lié au status de la famille ou à sa classe d'imposition.
Les filles comme les femmes avaient accès à la propriété, mais, en principe, elles devaient avoir un gardien masculin.


Les contrats d'apprentissage.

Pour les garçons issus de familles aisées de citoyens nés libres, la transition vers la vie adulte commençait avec l'inscription au "gymnasium"

Les autres garçons, quant à eux, commençaient à travailler avant leur adolescence, et pouvaient suivre un contrat d'apprentissage de 2 à 4 ans.

Les chercheurs ont trouvé environ 20 contrats d'apprentissage à Oxyrhynchos, la plupart en relation avec l'industrie du tissage.

Les hommes n'étaient pas considérés pleinement adulte jusqu'à leur mariage dans les débuts de leur vingtaine.
La plupart des filles restaient et travaillaient à la maison, et apprenaient ce qu'elles devaient savoir pour cela.

Elles se mariaient généralement à la fin de leur adolescence, un peu plus tôt que les garçons. "Nous avons trouvé uniquement un contrat où l'apprentie était une fille" remarque Vuolanto, "mais sa situation était plutôt inhabituelle: elle était non seulement orpheline mais avait aussi une dette de son père décédé à payer"

Sculpture d'un garçon Romain portant une coiffure de style égyptien avec une "mèche d'Horus". Cette mèche sur le côté était coupée et dédiée aux dieux lors de la cérémonie du passage à l'âge adulte. Première moitié au second siècle de l'Ere Commune. Museum of Cultural History, Oslo. (Photo: Museum of Cultural History)


Les enfants esclaves.

Les enfants esclaves pouvaient aussi devenir apprentis, et leur contrat était du même type que ceux des garçons de citoyens nés libres.
Les esclaves vivaient soit avec leur propriétaire, soit dans la même maison que leur maitre, alors que les enfants nés libres vivaient généralement chez leurs parents.

Toutefois, la vie était différente pour les enfants esclaves. Vuolanto rapporte qu'ils ont trouvé des documents montrant que les enfants, dès deux ans, étaient vendus et séparés de leurs parents.
Dans une lettre, un homme encourage son frère à vendre le plus jeune enfant esclave, ainsi que du vin, afin que ses neveux puissent être gâtés.

On en sait peu cependant sur la vie des enfants jusqu'à ce qu'ils apparaissent dans les documents officiels, soit pas avant le début de leur adolescence.

Il semble qu'ils commençaient à faire des petits travaux entre 7 et 9 ans. En général, ils devaient travailler comme chevriers, à la collecte du bois ou sécher les excréments d'animaux pour la combustion.

"C'est comme assembler un puzzle. En étudiant les papyri, les fragments de poterie portant des inscriptions, les jouets et d'autres objets, nous essayons de reproduire une image de la vie des enfants dans l'Egypte Romaine" explique Vuolando.


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4.07.2015

Une pyramide enterrée sur le site de Tiwanaku ?

Le gouvernement bolivien a annoncé le début de fouilles exploratoires sur le site de l'ancienne forteresse de Tiwanaku suite à la détection d'une pyramide enterrée.

Ludwing Cayo, directeur du Centre de Recherche Archéologique de Tiahuanaco, a expliqué que la formation a été localisée dans la zone de Kantatallita, à l'est de la pyramide d'Akapana.

Tiwanaku

Cayo a souligné qu'il y en avait pour cinq ans de nouvelles recherche à Tiwanaku, un site archéologique à 71 km de La Paz. C'était le berceau d'une civilisation ayant précédé les Incas.

Les fouilles devraient commencer en mai ou juin, cela dépendra du temps que prendront les accords de coopération avec les universités étrangères et instituts pour recruter plus d'experts en archéologie.

En plus de la pyramide, le radar à pénétration de sol a détecté "un certains nombre d'anomalies souterraines" qui pourraient être des monolithes; mais ces découvertes demandent des analyses plus détaillées.

Tiahuanaco fut la capitale d'une empire pré-Colombien, Tiwanaku, qui a laissé un héritage impressionnant de monuments en pierre comme Kalasasaya, le temple à moitié enterré, des sculptures au visage proéminent, la Porte du Soleil ainsi que des ruines et palais.

Les chercheurs boliviens pensent que Tiahuanaco fut un village agricole vers 1580 avant JC puis devint un état impérial vers 724 après JC avant de décliner vers la fin du 12ème siècle.

A son apogée, le royaume de Tiwanaku occupait 600,000 km²
 
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4.04.2015

Les raids Vikings étaient composés d'hommes et de femmes


Une étude de l'ADN scandinave a révélé l'importance des femmes dans l'assujettissement Scandinave des Iles Britanniques au cours du Moyen Âge.

 (Photo : Flickr: Runar Storeide) 

Les scientifiques ont trouvé que les hommes Viking amenaient avec eux un nombre significatif de femmes dans leurs bateaux lorsqu'ils naviguaient vers des lieux comme l'Ecosse Continentale, Shetland, Orkney et l'Islande.
Cela contredit les stéréotypes de l'homme uniquement menant des raids avec viol et pillage au passage.

Les chercheurs qui ont analysé le matériel génétique, de l'ADN mitochondrial hérité de la mère et extrait de 80 squelettes Vikings en Norvège, ont trouvé que les femmes Nordiques avaient joué un rôle central dans les implantations Viking en Grande-Bretagne et dans d'autres parties de l'Atlantique Nord.

Jusqu'à récemment, on pensait que c'était principalement les hommes qui prenaient la mer depuis la Norvège, le Danemark et la Suède, pour mener des raids sur des villages côtiers éloignés.

Mais les études, qui comprennent la reconstruction de 45 séquence d'ADN mitochondrial, montrent l'importance du lignage de la femme Viking dans l'expansion du peuple Nordique à travers les océans du nord.

D'après la professeur Erika Hagelberg, de l'université d'Oslo, "il semble qu'un nombre significatif de femmes furent impliquées dans les implantations dans de petites îles, ce qui contredit l'idée que les Vikings menaient des raids pour piller et violer. Il est vrai que les Vikings ont ramené des femmes des endroits où ils ont débarqué, mais l'étude ADN ainsi qu'une étude Islandaise, indiquent que les femmes Nordiques étaient impliquées dans le processus de colonisation. Cela contredit aussi l'idée que les Vikings menaient des raids à cause d'une pénurie de femmes chez eux."

L'étude compare l'ancien ADN mitochondrial des squelettes Viking, datant d'environ 1000 ans, et l'ADN mitochondrial de personnes vivant aujourd'hui en Norvège, dans les Îles Britanniques, en Islande et dans d'autres parties de l'Europe de l'ouest.

 Territoires et voyages viking (Wikipédia)

Cela nous donne une image de la façon dont le lignage maternel Nordique s'est répandu dans cette partie de l'Europe du Nord.
Les femmes ont ainsi joué un rôle aussi important que les hommes, rapporte le professeur Jan Bill, expert Viking à l'Université d'Oslo: "Les hommes aussi bien que les femmes ont pris part à la colonisation de l'Atlantique Nord".
Il admet que les Vikings étaient brutaux, mais il ajoute: "nous savons qu'ils transportaient des bovins, ovins et autres animaux d'élevage, aussi, pourquoi ne pas prendre les enfants ? Je pense qu'il faut y voir le déplacement de groupes familiaux plutôt que juste des hommes et des femmes..."

Source:

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4.02.2015

Un ancien temple Wari mis au jour au Pérou

Une équipe internationale d'archéologues a découvert un ancien temple Wari construit en forme de "D", dans la basse vallée Vitor au sud du Pérou.

L'équipe était sous la direction du Dr Maria Lozada, de l'Université de Chicago, du Dr Hans Barnard du Cotsen Institute of Archaeology de l'UCLA et Lic Augusto Cardona Roasas du Centro de Investigationes Arqueologicas Arequipa au Pérou.

Une vue du chantier de fouilles

"Nous avons identifié une vaste influence Wari, et leur possible présence à Vitor, comprenant un temple en forme de "D" et plusieurs céramiques de style Wari" écrivent Lozada et ses collègues à propose des découvertes sur le site.

Ils ont aussi trouvé une "forte présence des populations locales" indiquant un mélange de culture locale et d'influence Wari sur le site.

Les fouilles ont lieu à 40 km environ à l'ouest de la ville moderne d'Arequipa. L'équipe a mis au jour plusieurs restes de céramiques et de textiles sur le site, ainsi que les restes d'un squelette trouvé dans un cimetière local de la culture Ramada.

Se concentrant sur les éléments mis au jour concernant les périodes d'occupation de l'Intermédiaire Ancien (200 avant EC - 800 après EC) et de l'Horizon Moyen (500-1000 après EC), les scientifiques espèrent pouvoir répondre à la question concernant le degré d'incorporation de la culture locale Ramada à l'Empire Wari, ainsi que le rôle et l'influence de la culture Wari dans cette région des Andes.

La civilisation Wari, ou Huari, a prospéré dans le sud des Andes et les zones côtières de ce qui est aujourd'hui le Pérou, de 500 à 1000 après JC (période de l'Horizon Moyen).
Elle s'est étendue jusqu'à couvrir la plupart des hautes terres et côtes du Pérou, établissant des centres administratifs, développant une technologie d'agriculture en terrasse et un vaste réseau routier. 

Certains de leurs centres ont servi de base, plus tard, pour la civilisation Inca.


En 2015, l'équipe prévoit de continuer les fouilles dans le temple en forme de "D" sous la direction de Lic Augusto Cardona, ainsi que de continuer les études sous la direction de Dr Hans Barnard.

De plus, il devraient mener des analyses des matériaux mis au jour dans le temple et sur d'autres précédemment trouvés dans le cimetière Ramada entre 2012 et 2014. Les analyses comprendront l'examen des restes du squelette, des céramiques et des textiles.

Une vidéo du chantier de fouilles:

Vitor Archaeological Project . 


Source:

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3.31.2015

Des perles en verre Danoises de l'Age du Bronze proviendraient d'Egypte

Une collaboration internationale entre le Musée Moesgaard d'Aarhus, le Musée National du Danemark à Copenhague et l'Institut de Recherche sur les Archéomatériaux (IRAMAT) d'Orléans, a permis une découverte sensationnelle: des routes commerciales entre le Danemark et les anciennes civilisations en Egypte et Mésopotamie au cours de l'âge du Bronze il y a 3400 ans.



(

(A droite, la femme du site Ølby mis au jour en 1880 par Sophus Müller. Près du bras gauche de la femme, une perle de verre bleu (d'Egypte), deux perles d'ambre, et deux petites spirales en bronze. )


Cette découverte nous apporte aussi une nouvelle compréhension concernant le culte du soleil Nordique à l'Age du Bronze.

Les archéologues, Jeanette Varberg, du Musée Moesgaard, Flemming Kaul du Musée National et Bernard Gratuze, directeur de l'IRAMAT, ont analysé la composition de perles de verre bleu trouvées dans la sépulture d'une femme, datant de l'Âge du Bronze au Danemark.

Les analyses ont révélé que le verre était originaire des mêmes ateliers, en Egypte, qui avaient fourni le verre pour la tombe du Pharaon Toutankhamon en 1323 avant JC !


La globalisation à l'Age du Bronze

Vingt-trois perles en verre du Danemark ont ainsi été analysées avec un spectromètre à plasma . Sans avoir à détruire ses perles fragiles, cette technique permet de comparer la composition chimique des traces d'éléments dans les perles avec des matériaux de référence d'Amarna en Egypte et de Nippur en Mésopotamie (à environ 50km au sud de Bagdad en Irak).

La comparaison a montré que les compositions chimiques des deux ensembles de traces d'éléments correspondaient.

Le premier objet étudié par les chercheurs était une perle provenant de la tombe d'une femme fortunée à Ølby, à environ 40km au sud de Copenhague. La femme avait été enterrée d'une façon assez extravagante, reposant dans le tronc évidé d'un chêne et portant une remarquable boucle de ceinture, une jupe de cordelettes avec des petits tubes de bronze brillant et tintant, un bracelet en perles d'ambre, et une seule bille de verre bleue.

La bille en verre s'est avéré être égyptienne. C'est la première fois que du verre de cobalt Egyptien est trouvé en dehors de la région Méditerranéenne.

Les archéologues peuvent ainsi confirmer l'existence d'un lien entre les perles d'ambre et celles en verre. En effet, on sait depuis longtemps que l'ambre était exporté, à l'Âge du Bronze, des latitudes Nordiques vers le sud. Toutankhamon et d'autres pharaons Egyptiens avaient de grandes chaines en ambre dans des boites dans leur chambre funéraire.

 Les chercheurs sont entrain de relier l'ambre et le verre d'une manière inattendue: les cultes du soleil Nordiques et Egyptiens échangeaient donc des marchandises...

Une des propriétés commune au verre et à l'ambre est le fait que la lumière du soleil puisse les traverser. Il apparait que les perles de verre et d'ambre ont été trouvées ensemble sur des sites au Moyen Orient, en Turquie, en Grèce, en Italie et en Allemagne et ce jusqu'aux latitudes Nordiques.

Les archéologues pensent que cela serait la preuve d'un lien entre le culte du soleil Egyptien et le culte du soleil Nordique.
Lorsqu'une femme Danoise de l'Age du Bronze emporte un bijou fait en ambre et en verre bleu avec elle dans sa tombe, c'est comme une prière faite au soleil pour être réunie avec lui et partager son destin avec le voyage éternel du soleil.

L'ancienne route de l'ambre vers les pays de la Méditerranée a donc une contrepartie: la route du verre vers le Nord.

Jusqu'à présent, les chercheurs ont montré qu'il y avait des relations commerciales vers l'Egypte et la Mésopotamie entre 1400 et 1100 avant JC. Savoir si cette route a continué à l'Age du Bronze tardif est la prochaine étape pour cette équipe Franco-Danoise.

Source:

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3.30.2015

Un "bateau fantôme" intact découvert aux large des côtes d'Hawaï

Des chercheurs de la Mānoa’s School of Ocean and Earth Sciences and Technology de l'université d'Hawaï, ainsi que du National Oceanic and Atmospheric Administration’s Office du National Marine Sanctuaries, ont découvert un "bateau fantôme" intact à 610m de profondeur et 32km des côtes d'O'ahu.

Posé sur le fond, son mât solitaire est encore debout et la barre encore en place. La carcasse de l'ancien navire câblier Dickenson, plus tard l'USS Kailua, a été trouvé sur le fond marin l'année dernière lors d'une mission sous-marine du patrimoine maritime.

La barre du Dickenson étonnamment intacte.  (credit: UH HURL)

La mission a été effectuée par Terry Kerby (Laboratoire de recherche sous-marine d'Hawaï), James Delgado et Hans Van Tilburg (programme du patrimoine maritime de l'Office des Sanctuaires Marins Nationaux de la NOAA).

L'histoire du Dickenson commence à Chester, en Pennsylvanie et 1923, avec la compagnie Commercial Pacific Cable. Il a participé à la réalisation du réseau de câblage sous-marin permettant les télécommunications dans le monde entier.

Le bateau arrive à Hawaï et commence son travail au mois de juillet de cette année 1923. Réparant les câbles et transportant des fournitures, il desservait les stations éloignées des Iles Midway et Fanning entre 1923 et ce jusqu'à 1941.

Le Dickenson est aussi célèbre pour avoir été affrété par la compagnie Cable and Wireless, une société de télécommunications Britannique, qui opéra dans le Pacifique l'évacuation des employés de la société de l'ile Fanning. Avec la Grande-Bretagne en guerre contre l'Allemagne et ses partenaires de l'Axe, on craignait que la station ne soit une cible potentielle.

 L'USS Kailua, 1943 (credit: Naval History and Heritage Command)

Le bateau est arrivé à Pearl Harbourg avec les évacués de Fanning le matin du 7 Décembre 1941, naviguant dans un port en guerre. Certains des évacués sur le Dickenson avaient remarqué un sous-marin qui les suivait jusqu'à ce que les forces US l'attaquent et qu'il prenne le large.

Encore plus tard, il est affrété par l'US Navy et entre en service en tant qu'USS Kailua (IX-71) au service du câble et réseaux sous-marin dans le Pacifique Sud; puis il retourne à Pearl Harbor à la fin de la guerre.

N'ayant plus d'intérêt pour la Navy, l'ancien USS Kailu est coulé par une torpille sous-marine le 7 février 1946. La localisation exacte n'avait pas été enregistrée, et le dernier lieu de repos du bateau est resté un mystère.


"Cela donne toujours un frisson lorsque vous identifiez une grande cible sur le sonar du submersible Pisces et que vous ne savez pas quelle grande pièce historique est entrain de surgir de l'ombre" rapporte Kerby, le pilote  du submersible de l'HURL (Hawaii Undersea Research Laboratory), "Une de nos premières vues de l'USS Kailua fut la barre sur le pont. Le bateau était étonnamment intact pour un navire ayant été coulé par une torpille. Les structures du pont supérieur, de la proue à la poupe, ont été bien préservées et ne montraient aucun signe de dommage."

"Depuis son service inter-îles jusqu'à son rôle dans les communications du Pacifique puis dans la seconde Guerre Mondiale, le Dickenson est aujourd'hui un peu comme un musée reposant dans l'obscurité, nous rappelant ces éléments spécifiques de l'histoire du Pacifique" conclut Van Tilburg.


Source:

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