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7.25.2012

Des "momies Frankenstein" parmi les découvertes des archéologues

Une équipe d'archéologues fouillant à ​​South Uist ont mis au jour l'un des sites les plus parlant sur la façon dont l'homme vivait au néolithique.

La «momie Frankenstein» a été assemblée avec des morceaux de corps de plusieurs cadavres

Des chercheurs des universités de Southampton et Liverpool ont choisi un endroit à An Doirlinn pour comprendre comment vivaient nos ancêtres préhistoriques.

Le Dr Fraser Sturt, de l'Université de Southampton, a décrit le site comme étant probablement le meilleur sur lequel il n'ait jamais travaillé dans les îles britanniques.
L'équipe a déjà trouvé des poteries décorées, des silex et un couteau peut-être utilisé par les premiers colons sur l'île.
D'après Sturt: "C'est toujours difficile de rechercher ce qui est le plus ancien, sachant que quelqu'un pourrait trouver quelque chose d'encore plus âgé, mais, pour le moment, c'est notre meilleure estimation comme étant l'un des plus anciens sites. Il y a eu une série de sites contemporains fouillés par le passé, mais ce que nous sommes en mesure de faire aujourd'hui est d'ajouter plus de détails par le biais de nouvelles méthodes et d'y ajouter une meilleure connaissance de cette période."

Le site est proche de Cladh Hallan, où l'archéologue Mike Parker Pearson, de Sheffield, avait découvert deux corps momifiés vieux de 3000 ans en 2001.

L'étude, publiée récemment, a révélé que les deux "momies Frankenstein" avaient été assemblées avec des parties de corps de plusieurs cadavres.
Le Dr Sturt a ajouté: "Mike Parker Pearson et son équipe viennent de révéler que, plutôt que d'être enterrés seuls, les corps étaient retravaillés et composés de différentes personnes. Dans l'une des momies, il y a trois personnes différentes réunies de différentes manières: la mâchoire d'une personne, le bas des jambes, et un bras d'une autre. Cette forme de pratique est remarquable, nous n'aurions pas pu la découvrir si nous n'avions pas bénéficié des avancés des travaux sur l'ADN. "


Source:

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10.03.2011

Le Mur d'Antonin comble des lacunes d'histoire dans l'occupation romaine de la Grande Bretagne

MAJ 04/06/17
Le mur d'Antonin est l'un des monuments les plus énigmatiques de l'Empire romain. Situé en Ecosse, entre les estuaires de la Firth of Forth et Clyde, il a brièvement marqué le point le plus septentrional de l'empire romain entre les années 140 et 160 après JC.

Le mur d'Antonin a été construit au début du règne d'Antonin le Pieux, successeur d'Hadrien comme empereur; il a repoussé la frontière romaine au nord du mur d'Hadrien en vue de garantir une victoire militaire qui devait bon effet pour son retour à Rome.


Selon le directeur du Musée Hunterian, le professeur David Gaimster, "ce fut un acte de propagande par un empereur qui n'avait pas réellement en main le commandement militaire, et son succès a assuré sa position."

Aujourd'hui, des dalles finement sculptées du mur sont rassemblées pour la première fois et forment la pièce maîtresse d'une nouvelle galerie au Musée Hunterian à Glasgow.


Les soldats des légions II Augusta, VI Victrix and XX Valeria Victrix qui ont construit cet imposant mur de tourbe ont gravé et sculpté ces pierres commémorant les sections qu'ils avaient construit.


L'étude de ces dalles apportent des informations supplémentaires sur l'occupation romaine à cette époque.

Les sculptures sont, en général, plus élaborées et richement décorés que leurs homologues sur le mur d'Hadrien, on peut voir sur l'une d'elles la Victoire plaçant une couronne de laurier sur des légionnaires romains, sur d'autres des mascottes distinctives des soldats des légions: un sanglier courant pour le XX ; un Pégase et un capricorne pour le VI...

 Pierre sculptée de la XXème  légion

Les sculptures montrent aussi clairement le déplacement vers le nord comme une splendide victoire militaire: plusieurs dépeignent des Calédoniens piétinés par la cavalerie romaine, ou simplement accroupis en signe de soumission, liés et nus.

La pointe la plus septentrionale de l'empire est souvent imaginé comme une terre inhospitalière, une zone de barbarie pour ses occupants: mais cette image est loin de la vérité, selon Gaimster: "les occupants jouissaient d'un style de vie Méditerranéen aussi sophistiqué que n'importe quel légionnaire romain ailleurs dans l'empire".
Par exemple, il y avait des bains publics le long du mur, y compris dans ce qui est aujourd'hui la banlieue de Glasgow à Bearsden. Des recherches ont aussi montré que les occupants avaient un régime à base d'olives, de figues et de vin.

Toujours dans cette nouvelle galerie , se trouvent des fragments d'un mausolée richement décoré trouvés près de Kirkintilloch, avec sculptés, des personnages en toges couchés sur des canapés.

D'autres fragments d'objets précieux comprennent du verre, des intailles, des poteries Samian rouges pour manger, et des sandales en cuir pour adultes et enfants.

Des éléments laissent aussi penser qu'il y avait un mélange ethnique avec l'occupant romain. L'aristocratie indigène semblait jouir des biens de prestige du monde romain avant même que le secteur n'ait été annexé.

Seize des 19 dalles sont exposées. Les trois manquantes (l'une est au Musée National d'Edinburgh , l'autre à la galerie d'art Kelvingrove Glasgow, et la dernière a disparu dans l'incendie de Chicago 1896) sont représentés par des moulages.


Source:
  • Past Horizons: "Antonine wall fills gaps in story of roman occupation of Britain"

Lectures:

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7.20.2011

Ecosse: une aire de repos vieille de 7000 ans

Les archéologues pensent avoir découverte les restes d'une ancienne halte à Nairn dans les Highlands.




Les restes d'un foyer ont été datés au radiocarbonne; ils remontent ainsi à la période mésolithique qui a commencé à la fin de la dernière ère glaciaire il y a 12.000 ans.

Dans un rapport publié sur le site du Highland Council's Historic Environment Record site, les archéologues ont déclaré que le feu semble avoir été fait pour fournir de la chaleur et non pas pour cuisiner; en effet, aucun déchet alimentaires n'a été trouvé.

L'activité dans la région au cours de la période mésolithique est connue depuis la découverte d'un certain nombre de petits outils en silex  le long de Culbin Sands  à Nairn.

L'absence de toute autre datation du mésolithique sur le site suggère qu'il y a eu absence d'habitat dans la région, et le foyer représente plus une halte temporaire.

Un gigantesque tsunami...

Les chasseurs-cueilleurs nomades peuvent avoir été attirés par la région de Culbin Sands en raison de la faune et flore de cette région boisée ou pour la pêche le long du littoral.

C'est au cours de la période mésolithique que la Grande-Bretagne, alors une péninsule, est devenue une île. On pense que des glissements de terrain en Norvège (les glissements de Storegga) ont déclenché un tsunami massif. L'eau a frappé le nord-est de l'Angleterre avec une telle force qu'elle est entrée jusqu'à 40 kilomètres à l'intérieur des terres;  les basses plaines ont été recouvertes de plans d'eau ou transformées en marécages.

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5.15.2011

Un site Ecossais pourrait détenir la clé de la légende du Roi Arthur

Voilà un mystère qui a dérouté des générations entières d'historiens, mais les secrets de la table ronde du roi Arthur pourraient enfin être mis à nu grâce à la technologie moderne.

Un monticule de terre circulaire près du château de Stirling a fait l'objet de nombreuses hypothèses: certaines le reliaient au roi légendaire, d'autres à des aristocrates britanniques, d'autres encore aux envahisseurs romains, mais ses origines restent encore enfouies dans l'histoire.


Maintenant, pour la première fois, une équipe d'archéologues de l'Université de Glasgow se prépare à utiliser des scanners high-tech afin d'étudier l'intérieur du sol: cela devrait fournir un aperçu clair de la butte à ses origines.

La structure, souvent appelée King’s Knot (noeud du roi), a longtemps fasciné les historiens nationaux. Malgré les mystères qu'elle peut contenir, elle est cependant restée intact, de peur de l'endommager. Ce nouveau projet, qui se déroulera la semaine prochaine, donnera un aperçu complet de la géophysique de toute la région.

Le SLHS (Stirling Local History Society) et Stirling Field and Archaeological Society ont obtenu des fonds de l' Historic Scotland et du Stirling City Heritage Trust pour mener à bien l'opération.


Le Dr Richard Jones, maître de conférences en archéologie à l'Université de Glasgow, a déclaré que son équipe avait une petite idée de ce qu'ils pourraient découvrir.
"Il s'agit d'une fabuleuse occasion d'en savoir plus sur un site qui a fasciné les gens à travers les siècles, et cela est très excitant, car nous ne savons vraiment pas ce que cela révélera", dit-il, "Le matériel d'étude que nous utiliserons sondera sous la terre, en nous montrant toutes les structures et les caractéristiques jusqu'à un mètre sous le sol, quelle que soit leur âge."

John Harrison, président de la société d'histoire locale, a expliqué qu'il existe plusieurs théories concurrentes sur ses dates d'origine: "Les gens ont raconté des histoires sur King's not pendant des centaines d'années et il a été relié à toutes sortes d'idées. Mais ses origines restent mystérieuses".

"La zone a été utilisée comme jardin dans le 16ème et 17ème siècles. Mais quand les formes de "tasse et soucoupe" du présent monticule ont été crées ?

"Cela a pu être aussi tard que les années 1620. Mais vers 1375 le poète John Barbour dit que "la table ronde était quelque part au sud du château de Stirling et la tradition a continué à situer la table ronde par ici. C'est un mystère que les documents ne peuvent pas résoudre. Mais la géophysique peut nous donner de nouvelles idées. "

L'archéologue Stephen Digney, qui coordonne le projet, a précisé que la région du château de Stirling contient "quelques-uns des plus beaux paysages médiévaux en Europe".

Selon Richard Strachan de l'Historic Scotland: "King's not n'est pas seulement un lieu fascinant, mais aussi un sujet très sensible, ce qui signifie que les techniques de levés géophysiques sont idéales car elles aideront à révéler toute l'archéologie sous la surface, sans lui causer aucun dommage."

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3.30.2011

L'Islande visitée par les Ecossais 70 ans avant les Vikings

De nouvelles découvertes archéologiques montrent que l'Islande était habitée vers l'an 800, soit près de 70 ans avant l'installation des Vikings.

Une des hypothèses serait que ces premiers habitants ont pu être liés à des communautés monastiques irlandaises que l'on trouvaient dans toutes les îles Écossaises à cette époque, et décrites dans les textes médiévaux et de la période Viking.

La grotte de Kverkarhellir est une profonde caverne artificielle qui a été creusée dans la roche tendre. Les récentes recherches indiquent que la construction a commencée en 800 après JC, soit près de 70 ans avant que les Vikings n'aient régné sur l'Islande. 


"Les questions entourant la première colonie de l'Islande au début de la période médiévale ont un intérêt de longue date pour les chercheurs", a expliqué le professeur Kristján Ahronson de l'Université de Bangor (Pays de Galles). Il a dirigé l'équipe qui a fait les découvertes. "En effet, ajout-t-il, Sir Daniel Wilson de l'Université de Toronto, avait soutenu en 1851 que lorsque Norseman avait visité l'Islande dans la seconde moitié du 9ème siècle, elle était inhabitée, mais des traces de l'ancienne présence des moines irlandais avaient été trouvées."

Une découverte a été faite dans la grotte de Kverkarhellir, au sud de l'Islande. La grotte est longue de 7,5 mètres, et a été creusée dans la roche tendre. 
Près de 200 de ces grottes artificielles ont été trouvées sur l'île. "Les marques d'outils sur les parois de la caverne illustrent clairement le caractère artificiel de ces sites", précise le professeur Ahronson.

Ce qui rend Kverkarhellir particulière est la préservation de couches de sédiments à l'entrée de la grotte, en particulier celles des volcans à proximité. L'Islande a connu de nombreuses éruptions volcaniques: lorsqu'une éruption a lieu, une couche de matériau cendrée connu sous le nom "tephra" se dépose à la surface. Cela permet de dater de façon très certaine les objets retrouvés dans ces couches.
Avec, cette idée en tête, l'équipe est donc allée creuser juste devant l'entrée de la grotte. Comme ils s'y attendaient, ils ont rencontré ces couches de tephra, dont une d'une éruption qui s'est produite vers l'an 871.

Mais quand ils ont creusé plus profond, déterrant d'autres couches de sédiments, ils ont découvert "les déchets d'un épisode de la construction" de la grotte. Cette découverte place la grotte de Kverkarhellir comme le site le plus ancien actuellement connu en Islande.
Afin de déterminer à quand remonte le début de cette présence, l'équipe a mesuré la quantité de sédiments déposés par le vent qui se trouve entre les tephras et les déchets. Bien que les facteurs locaux (affectant l'accumulation de sédiments) soient un défi pour une datation précise, les estimations donnent une date d'environ 800 après JC.

Pour en savoir plus sur le passé environnemental de l'Islande du Sud, l'équipe d'Ahronson a analysé la forme des couches de tephra, en observant la manière dont elles se sont déposées sur le sol.
Les chercheurs ont ainsi tracé ces irrégularités en 3D. Il s'agit d'une nouvelle technique impliquant les fouilles et la cartographie, d'abord testée sur une petite surface de trois mètres sur deux .
Néanmoins, l'équipe a obtenu des résultats clairs - y compris la découverte fascinante de possibles traces d'animaux. La taille, la forme et la distribution, permet de supposer qu'elles ont été créées par des herbivores de taille moyenne tels ques des moutons ou petites vaches.
Or le plus grand  mammifère de l'île avant l'arrivée des hommes était le renard arctique.
Une deuxième grotte à Seljaland, à proximité de Kverkarhellir, contient les preuves possibles d'une occupation précoce.

Le site, regroupant plusieurs cavernes, comprend de nombreuses gravures sur les murs représentant le symbole de la croix Chrétienne.

L'une des croix découverte dans la grotte de Seljalandshellar .


Ahronson souligne qu'il est difficile de dater ces gravures fermement, mais il note que leur style est similaire aux croix du début du Médiéval que l'on peut voir dans l'Ouest de l'Ecosse; et ces symboles datent de l'an 800 voir même avant.

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