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12.06.2007

Les pyramides en béton reconstitué ?

MAJ 13/10/17
Une théorie concernant la construction des pyramides refait son apparition, malgré le rejet catégorique des égyptologues classiques.

En effet, des chercheurs français et américains soutiennent que certaines sections des pyramides égyptiennes ont pu être fabriquées en pierre synthétique et coulées comme du béton.

La composition des pierres de ces monuments serait plus complexe que celle des pierres des carrières de Toura et de Maadi, d'où auraient été extraits les éléments des tombeaux de Gizeh.

Les pyramides en béton reconstitué ?

Le professeur Michel Barsoum devant l'une des pyramide égyptiennes dont des blocs de pierres seraient constitués et non taillés. CREDIT: Michel Barsoum, Drexel University 


Selon le Français Gilles Hug, de l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA), et selon l'Américain Michel Barsoum, de l'Université de Drexel, des géopolymères auraient été utilisés.

Une analyse menée par radiographie et à l'aide d'une torche plasma montre que certains constituants de ces pierres présentent les traces d'une réaction chimique rapide ne leur ayant pas permis une cristallisation naturelle.
Cette réaction ne s'explique pas si les pierres ont été taillées. Par contre, elle est compréhensible si l'on admet qu'elles ont été coulées comme du béton, estiment les spécialistes.

Le chimiste français Joseph Davidovits défend depuis 30 ans la thèse de l'utilisation de béton géopolymère pour l'édification des tombeaux des pharaons. Selon lui, des blocs de calcaire naturel reconstitués auraient été coulés sur place. Ils auraient été constitués en grande majorité d'agrégats de calcaire naturel et d'un peu d'argile kaolinitique, un silico-aluminate qui se désagrège dans l'eau et auquel aurait été ajouté de la chaux éteinte.



Source:

En savoir plus sur les géopolymères:

A lire:

Actualisation au 16/12/2006:

ARE-USA research team from Ain Shams university: "Electromagnetic Sounder Experiments at the Pyramids of Giza"


Actualisation au 05/02/2007:
Gilles Hug, chercheur à l'Onera, et Michel Barsoum, spécialiste des matériaux à l'Université Drexel de Philadelphie, ont entrepris les investigations à la manière d'une police scientifique, avec pour objectif de faire parler les pierres, celles qui justement étaient présumées ne pas être naturelles.
Des échantillons ont été examinés par diverses méthodes. Les "observations" – en fait de la spectrométrie et de la diffraction électronique ou photonique – ont permis de connaître les compositions élémentaires, d'identifier des microstructures cristallines ou des agrégats amorphes.
Il est apparu que les proportions d'éléments en présence ne sont pas celles des pierres des carrières exploitées, et surtout que les cristaux et agrégats en présence n'existent pas à l'état naturel dans les roches sédimentaires.
Conclusion : les échantillons ne sont pas de pierre sédimentaire mais bien synthétique. Et nécessairement, les égyptiens maîtrisaient cette chimie particulière du ciment géopolymère, dont les composants (cendres, sels de Natron, chaux, calcaire, gypse...) étaient disponibles à proximité des constructions...

Source:



Une démonstration, de l'insitut de géopolymère, par l'image sur la possibilité de réaliser les blocs des pyramides en béton archaïque avec les moyens dont disposaient les Egyptiens, sans avoir recours à de la vraie pierre de taille:



Dernière informations:

08/06/2007:
17/01/2013:

9.06.2007

Egypte: identification de la momie d'Hatchepsout

Egypte: identification de la momie d'Hatchepsout
MAJ 23/02/17
C'est grâce à des tests ADN et à l'analyse d'une dent que les autorités égyptiennes ont pu déclaré qu'une momie découverte il y a plus d'un siècle était celle de la reine Hatchepsout, l'une des rares femmes pharaons et l'un des souverains de l'Egypte antique les moins connus.
La momie avait été mise au jour sur le site de la Vallée des rois en 1903 mais n'avait pas été identifiée avant d'être amenée il y a deux mois au Musée égyptien du Caire pour analyse.


Selon Zahi Hawass. " Cette découverte archéologique est considérée en Egypte comme la plus importante depuis celle de la tombe du pharaon Toutankhamon en 1922."

Des tests ADN et l'analyse d'une molaire trouvée dans une boîte contenant des organes embaumés de la reine se sont avérés déterminants pour procéder à l'identification. La forme de la dent correspondait parfaitement à un trou dans la mâchoire de la momie.
Hatchepsout, qui se désignait sous le nom de pharaonne, s'habillait comme un homme et portait une barbe postiche, a régné au 15e siècle av. J-C., exerçant plus de pouvoir que deux autres femmes célèbres de l'Egypte antique: Cléopâtre et Néfertiti.

Lorsque son règne a pris fin, toutes les traces de la souveraine de la 18e dynastie ont mystérieusement disparu, y compris sa momie.

Les experts avaient initialement mené l'enquête pour déterminer si une autre momie, conservée au Musée égyptien depuis des décennies et considérée depuis longtemps comme la nourrice de la reine, n'était pas en fait celle d'Hatchepsout.

D'après l'égyptologue Donald P. Ryan, la momie identifiée comme étant Hatchepsout est celle d'une femme obèse, morte à l'âge d'une cinquantaine d'années, qui souffrait probablement de diabète et d'un cancer du foie. Sa main gauche est placée contre sa poitrine, un signe d'appartenance à la famille royale dans l'Egypte ancienne.

De l'ADN d'os prélevé sur la hanche et le fémur de la momie a été comparé à des échantillons provenant de la grand-mère d'Hatchepsout, Amos Nefreteri, explique la spécialiste de génétique moléculaire égyptienne Yehia Zakaria Gad.
Le biologiste moléculaire Scott Woodward, directeur de la Fondation de généalogie moléculaire Sorenson à Salt Lake City, se montrait toutefois prudent car: "Obtenir de l'ADN à partir d'une momie est un processus très difficile".

M. Hawass, qui dirige les recherches, a créé un laboratoire ADN dans les sous-sols du Musée du Caire avec une équipe internationale de scientifiques.

Hatchepsout aurait volé le trône à son jeune beau-fils, Thoutmosis III. Son règne de 21 ans fut le plus long parmi les reines de l'ancienne Egypte, s'achevant en -1483 avant J-C.

Le site antique de Thèbes, sur la rive gauche du Nil dans l'actuelle ville de Louxor, abrite un temple funéraire construit en hommage à Hatchepsout, au milieu de la Vallée des rois et de la Vallée des reines. Après la mort de la souveraine, son nom a été effacé des écrits officiels suite à une probable vengeance de son beau-fils. Elle fut l'un des pharaons bâtisseurs les plus prolifiques...

Sources:

Plus d'informations:
Actualités en rapport avec l'Egypte:

2.24.2007

Découverte d'une tombe de l'époque du pharaon Akhenaton

MAJ 18/11/15
Une équipe archéologique néerlandaise, de l'université de Leiden (Saqqara online), a mis au jour une tombe dans la nécropole de Saqqara, au sud-ouest du Caire, datant de l'époque du pharaon monothéiste Akhenaton, qui régna il y a quelque 3300 ans, a annoncé mercredi le Conseil supérieur des antiquités égyptiennes.


Maarten Raven, du musée national des antiquités à Leiden est le directeur des fouilles.
Cette découverte montre que les notables contemporains de l'époque étaient enterrés à Saqqara, donc les traditions religieuses se sont maintenues même durant le règne d'Akhenaton.
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Le pharaon Akhenaton, de la XVIIIe dynastie égyptienne, a rompu avec la tradition millénaire de l'Égypte antique. Il a décidé d'abandonner le culte du dieu dynastique Amon, le «dieu caché» et d'imposer le culte exclusif d'Aton, représenté par le soleil. Il a quitté la capitale traditionnelle de l'Égypte pour bâtir une nouvelle cité, Tell al-Amarna, dédiée au dieu soleil.

La tombe, dont la découverte a été annoncée mercredi, montre un cartouche royal portant le nom du porteur du sceau royal Ptah Am Waya. Les peintures murales ont été faites dans le style réaliste de l'époque, à un moment où les conventions artistiques classiques avaient été abandonnées.
Les peintures murales montrent Ptah se dirigeant vers l'autre vie dans l'au-delà, des scènes de la vie quotidienne, ainsi que des singes mangeant des dattes.

La mission néerlandaise mène des fouilles à Saqqara depuis les années 1990 et se concentre sur les tombes du Nouvel Empire, particulièrement celles de l'époque d'Akhenaton. Les membres de la mission avaient déjà découvert la tombe du prêtre Meri Neet, de la même époque.


Sources:
  • Saqqara online: "Archaeologists from Leiden discover 3300-year-old tomb in Egypte"





Trois sarcophages en bois peint découverts à Saqqara

MAJ 18/11/15
Une équipe archéologique japonaise a mis au jour trois sarcophages pharaoniques en bois datant du XXème siècle avant Jésus-Christ.

Le premier sarcophage anthropoïde, en forme de corps humain, est recouvert de peintures représentant les quatre fils du dieux à tête de faucon Horus. Il date du l'époque du Nouvel Empire (entre 1500 et 1000 avant JC).


Les deux autres seraient vieux de quelque 4000 ans et sont décorés de pièces de verre noir. Les objets datant de cette époque du Moyen Empire sont très rares, et cette découverte permettra d'en savoir plus sur la civilisation égyptienne, a estimé le chef des Antiquités.


Sources:
  • Al Ahram: "Buried treasure"
  • Al Ahram: "Secrets unearthed"

2.10.2007

La pharmacopée des anciens Egyptiens...

 MAJ 18/11/15
Le centre biomédical egyptologique KNH de la "University of Manchester" ainsi que l'organisme Egyptien "projet de conservation des plantes médicinales" ont formé un partenariat pour étudier la pharmacopée au temps des pharaons.

Cette collaboration permettra de comparer les espèces de plantes actuelles de la région du Sinai avec des restes de plantes trouvées dans les tombes, et devrait aider à déterminer l'origine de la médecine des anciens égyptiens.


Source:
  • University of Manchester: "Discovering the pharmacy of the pharaohs"
Plus d'information sur la pharmacopée des anciens égyptiens: