7.03.2007

Les satellites au secours des égyptologues pour repérer de nouveaux sites archéologiques

MAJ 11/07/16
L'égyptologue Sarah Parcak, de l'université d'Alabama à Birmingham (UAB), mène une course contre la montre afin de retrouver, en Egypte, des milliers d'emplacements archéologiques en danger de destruction; que ce soit pour des raisons d'urbanisation, de développement ou de pillage...

Dans la seule région de l'Est du delta du Nil, ce sont 23% des sites antiques qui ont disparu durant les 30 dernières années. Si le même taux de destruction de ces emplacements continue et augmente, d'ici 2050, alors pratiquement tous les sites archéologiques à découvrir pourraient disparaitre de la région.

D'après Sarah Parcak, tout l'établissement de l'histoire égyptienne ne repose que sur quelques découvertes: « Ce que nous avons découvert jusqu'ici est juste le bout de l'iceberg. »

Sarah Parcak utilise ainsi la technologie satellitaire afin de localiser et identifier de nouveaux sites; au lieu de quelques années, cette méthode ne prend que quelques semaines.

Elle est ainsi devenue la première égyptologue à employer cette technique.

Sur la période 2003-2004, elle a pu localiser 132 emplacements, certains datant de 3.000 ans avant JC; on peut citer :

- Une ville importante dans le delta Est datant de la période des pyramides.
- Un grand temple de 400ans après JC en Egypte moyenne .
- Une ville massive et en grande partie enterrée sur le delta Est datée de 600 avant JC.



C'est la première étape vers l'utilisation générale de la télédétection satellite dans le domaine de l'égyptologie.
Son travail est soutenu par le Conseil suprême des antiquités en Egypte, dirigé par Zahi Hawass.

Sources:

A propos de Sarah Parcak :
A voir aussi:

    2 commentaires:

    Anonyme a dit…

    Bonjour, on ne dit pas "égyptologiste" mais simplement "égyptologue"....

    Jann a dit…

    Bonsoir,
    Oui effectivement: grosses coquilles...
    C'est corrigé,

    Merci !