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2.26.2025

Des archéologues révèlent un complexe de traitement de l'or vieux de 3 000 ans en Egypte

Des archéologues du Conseil suprême des antiquités (SCA) ont achevé un projet de deux ans visant à mettre au jour un complexe de traitement de l'or vieux de 3 000 ans à Jabal Sukari, au sud-ouest de la ville de Marsa Alam, dans le gouvernorat de la mer Rouge en Égypte.

Des archéologues révèlent un complexe de traitement de l'or vieux de 3 000 ans en Egypte 
Credit: Ministry of Tourism and Antiquities

Le projet, mené en partenariat avec l'administration de la mine d'or de Sukari, comprenait l'excavation, la documentation et le déplacement minutieux du complexe vers une zone sûre au-delà des opérations minières actives, à trois kilomètres de son site de découverte d'origine.

Le complexe date d'il y a 3 000 ans, au cours de la troisième période intermédiaire de l'Égypte.

Cette période est considérée comme une période de déclin et d'instabilité politique caractérisée par la fragmentation de l'État. Elle a coïncidé avec l'effondrement de l'âge du bronze tardif, qui a vu la chute des civilisations à travers l'ancien Proche-Orient et la Méditerranée orientale, dont le début des siècles obscurs grecs.

Le secrétaire général de la SCA, Mohamed Ismail Khaled, a déclaré : "Les fouilles ont révélé un complexe de traitement de l'or vieux de 3 000 ans, comprenant des stations de broyage et de concassage, des bassins de filtration et de sédimentation et d'anciens fours en argile utilisés pour fondre l'or extrait des veines de quartz."

Les fouilles ont également révélé un quartier résidentiel associé qui servait de résidence aux mineurs d'or et aux ouvriers du complexe, ainsi que des ateliers, des temples, des bâtiments administratifs et des bains datant de l'époque ptolémaïque.

Les vestiges architecturaux des périodes romaine et islamique indiquent que le site est resté actif pendant au moins 1 000 ans, soulignant l'importance historique de la région pour l'extraction et le traitement de l'or parmi les différentes cultures dirigeantes de l'Égypte.

Les autres découvertes comprennent 628 ostraca inscrits avec des textes hiéroglyphiques, démotiques et grecs, ainsi que des pièces de bronze ptolémaïques. De plus, les archéologues ont mis au jour des figurines en terre cuite représentant des formes humaines et animales de la période gréco-romaine, ainsi que des statuettes en pierre de divinités telles que Bastet et Harpocrate.

"Cette découverte est importante car elle améliore notre compréhension des techniques d’exploitation minière de l’Égypte ancienne", a noté Khaled, expliquant que les résultats fournissent des informations précieuses sur la vie sociale, religieuse et économique des mineurs d’or dans les colonies historiques du désert.

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2.19.2025

Découverte de la tombe du roi Thoutmosis II vieille de 3 500 ans : la première sépulture royale mise au jour depuis celle du roi Toutankhamon

Les autorités égyptiennes ont annoncé une découverte spectaculaire: la tombe du roi Thoutmosis II, longtemps perdue, qui constitue la dernière des tombes royales de la XVIIIe dynastie de l’Égypte antique. 

Cette découverte importante intervient plus d’un siècle après la découverte de la tombe du roi Toutankhamon en 1922, et elle jette un nouvel éclairage sur une période qui s’est déroulée d’environ 1550 av. J.-C. à 1292 av. J.-C.

Découverte de la tombe du roi Thoutmosis II vieille de 3 500 ans : la première sépulture royale mise au jour depuis celle du roi Toutankhamon 
Les archéologues ont découvert une tombe simple près de Louxor et l'ont identifiée comme étant le lieu de sépulture du roi Thoutmosis II. Crédit : Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités

Une mission archéologique conjointe composée d’équipes britanniques et égyptiennes a découvert la tombe, désignée sous le numéro C4, située à quelques kilomètres à l’ouest de Louxor, dans la zone connue sous le nom de mont de Thèbes. L’entrée et le passage principal ont été initialement découverts en 2022, et bien que l’équipe ait initialement émis l’hypothèse que la tombe pourrait appartenir à l’une des épouses des rois en raison de sa proximité avec les tombes de la reine Hatchepsout et des épouses du roi Thoutmosis III, des fouilles ultérieures ont révélé des preuves convaincantes la reliant directement au roi Thoutmosis II.

Parmi les objets découverts, on trouve plusieurs fragments de vases en albâtre portant l’inscription du nom du roi Thoutmosis II, le désignant comme le « roi défunt ». En outre, des sections d’un texte religieux associé à des sépultures royales égyptiennes antiques et des fragments de plâtre ornés de peinture bleue et d’étoiles jaunes ont été découverts. Ces découvertes ont conduit les archéologues à conclure que la tombe n° C4 était bien le lieu de repos final du roi Thoutmosis II.

 
Objets trouvés dans la tombe n° C4 et liés au roi Thoutmosis II. Crédit : Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités

Le Dr Mohamed Ismail Khaled, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités égyptiennes, a souligné l’importance de cette découverte, la décrivant comme l’une des plus importantes découvertes archéologiques de ces dernières années. 

La tombe est cependant dans un état de conservation médiocre, probablement en raison des dégâts causés par les inondations peu après la mort du roi. Les premières études suggèrent qu’une grande partie du contenu original de la tombe pourrait avoir été déplacée à la suite de ces inondations anciennes.

La conception architecturale de la tombe se caractérise par sa simplicité, avec une entrée, un couloir principal en pente et une chambre funéraire. Le Dr Piers Litherland, chef de l’équipe anglaise sur le site, a noté que la mission continuerait d’enquêter sur la tombe et chercherait à découvrir d’autres secrets qui pourraient se trouver sous terre.

Si la momie du roi Thoutmosis II a été découverte au XIXe siècle sur un autre site connu sous le nom de Cachette de Deir el-Bahari, cette découverte récente fournit un lien crucial pour comprendre sa vie et son règne. Alors que les travaux sur la tombe progressent, de nombreuses questions subsistent concernant les circonstances entourant le retrait de la momie du roi de son lieu de sépulture d'origine.

Cette découverte remarquable non seulement améliore notre compréhension de la vie et du règne du roi Thoutmosis II, mais souligne également l’importance de poursuivre les efforts archéologiques pour révéler les complexités de l’histoire de l’Égypte ancienne. 

En approfondissant l’étude de la tombe et de ses artéfacts, les chercheurs sont sur le point de découvrir de nouvelles informations qui pourraient remodeler notre connaissance de cette époque charnière du passé de l’Égypte. 

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1.21.2025

Des archéologues découvrent des éléments architecturaux du temple funéraire de la reine Hatchepsout

Des archéologues effectuant des fouilles à Deir el-Bahari à Louxor, en Égypte, ont découvert des éléments architecturaux qui appartenaient autrefois au temple funéraire de la reine Hatchepsout.

Des archéologues découvrent des éléments architecturaux du temple funéraire de la reine Hatchepsout 
Image Credit : State Information Service


Le temple funéraire d'Hatchepsout, également connu sous le nom de Djeser-Djeseru (qui signifie « Saint des saints »), est un grand complexe de temples construit au 15e siècle avant J.-C. sous le règne de la reine Hatchepsout, sixième pharaon de la 18e dynastie d'Égypte.

Le temple se compose d'une série de grandes terrasses reliées par des rampes, qui, selon les archéologues, ont été influencées par le temple adjacent de Mentuhotep II de la XIe dynastie.

Les fouilles près de la chaussée du temple ont mis au jour des éléments architecturaux présentant des reliefs et des sculptures remarquablement bien préservés, avec leur peinture polychrome vibrante toujours intacte.

Selon un communiqué de presse publié par le Service d’information de l’État égyptien, les découvertes apportent des informations précieuses sur la transition de l’Empire du Milieu à l’âge d’or de la XVIIIe dynastie, ainsi que sur les pratiques funéraires, les réalisations artistiques et l’importance du temple de la reine Hatchepsout en tant que monument culturel et historique.

Mohamed Ismail Khaled, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, a déclaré que "Ces blocs remarquables conservent leurs couleurs vives et offrent un aperçu de l’art de l’époque".

Hatchepsout était la fille du pharaon Thoutmosis Ier et de la reine Ahmose. Après la mort de son demi-frère, Thoutmosis II (qu’elle a épousé), elle a assumé le rôle de régente pour son jeune beau-fils et héritier légitime, Thoutmosis III.

Cependant, plutôt que de se contenter d’agir en tant que gardienne du trône, Hatchepsout a progressivement consolidé son pouvoir et, en quelques années, s’est proclamée pharaon.

Après sa mort en 1458 av. J.-C., Thoutmosis III ordonna une campagne systématique pour effacer sa mémoire afin de restaurer la lignée royale traditionnelle masculine.

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12.18.2024

Des langues en or découvertes dans la bouche des momies d'Oxyrhynque

Des fouilles dans l'ancienne cité d'Oxyrhynque, près d'Al-Bahansa, en Égypte, ont permis de découvrir 52 momies de l'époque ptolémaïque, dont certaines ont des langues en or placées dans leur bouche.

Cet acte rituel avait pour but de garantir que les morts puissent communiquer dans l’au-delà et parler devant la cour du dieu égyptien antique Osiris.

Des langues en or découvertes dans la bouche des momies d'Oxyrhynque 
Image Credit : University of Barcelona

Les fouilles, menées par des archéologues de l’Université de Barcelone et de l’Institut du Moyen-Orient ancien, sont en cours depuis 1992.

Les découvertes de cette saison comprennent des textes rituels et des représentations de divinités dans des peintures murales, offrant de nouvelles informations précieuses sur les pratiques religieuses de la région pendant la période ptolémaïque (305-30 av. J.-C.).

Les archéologues ont d’abord trouvé un puits funéraire rectangulaire en pierre menant à une tombe voûtée contenant trois chambres. Ces chambres contenaient jusqu’à 300 momies placées dans un cadre communautaire, tandis qu’un puits adjacent menait à d’autres chambres avec des inscriptions hiéroglyphiques et des peintures murales richement décorées.

Selon un communiqué de presse, ce dernier puits et ces chambres sont le lieu de sépulture de Wen Nefer, comme l'indiquent des œuvres d'art qui le représentent avec sa famille faisant des offrandes aux dieux.

Le plafond de la tombe présente une scène céleste représentant la déesse Nout, représentée comme une figure blanche, torse nu sur un fond bleu étoilé. Une scène particulièrement significative montre le défunt embaumé par Anubis, où le visage de la momie est recouvert d'une fine couche d'or.

Une autre tombe a été découverte encore scellée, contenant un sarcophage avec les restes momifiés d'un homme adulte avec une langue en or. Les offrandes funéraires comprennent une amulette en forme de scarabée en forme de cœur, quatre vases canopes contenant les organes embaumés du défunt et 400 pièces de céramique funéraire.

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9.10.2024

Découverte d'un ancien observatoire astronomique à Kafr El-Sheikh en Egypte

Des archéologues ont annoncé la découverte d'un ancien observatoire astronomique lors de fouilles sur le site archéologique de Tell El Fara'in, dans le gouvernorat de Kafr El Sheikh en Égypte.

Tell El Fara'in est située entre les branches Taly (Bolbitine) et Thermuthiac (Sebennytic) du Nil, à quelques kilomètres au nord de la rivière Butic, le long de la rive sud du lac Butic.

Découverte d'un ancien observatoire astronomique à Kafr El-Sheikh en Egypte 
Source: Ahramonline


La ville était un centre cérémoniel dédié à la déesse Ouadjet, la matrone et protectrice de l'Égypte.

Depuis 2017, les archéologues fouillent les vestiges du temple de Buto, où ils ont récemment découvert un ancien observatoire astronomique du 6e siècle avant J.-C.

Selon un communiqué de presse du ministère du Tourisme et des Antiquités, l'observatoire est une construction en briques de terre qui servait à observer et à enregistrer les mouvements astronomiques des corps célestes.

Les astrologues des temples étaient particulièrement doués pour observer les étoiles, suivre les conjonctions et les levers du Soleil, de la Lune et des planètes, et surveiller les phases lunaires. L'astronomie jouait également un rôle important dans l'établissement des dates des fêtes religieuses et la détermination des heures de la nuit.

L'observatoire comprend un hall central en forme de L construit en briques de terre, ressemblant aux entrées des pylônes des anciens temples égyptiens. Il comprend une plate-forme en pierre ornée de gravures représentant les alignements astronomiques du lever et du coucher du soleil au fil des saisons.

À l'intérieur, les archéologues ont également trouvé un cadran solaire en pierre incliné (connu sous le nom d'horloge à ombres) qui indique l'heure en utilisant un point lumineux ou une ombre projetée par la position du Soleil.

Ayman Ashmawy, du secteur des antiquités de l'Égypte ancienne, a déclaré que la mission a également découvert plusieurs artéfacts, dont une statue de la 26e dynastie, un outil de mesure merkhet et divers objets religieux et poteries liés à la vie quotidienne et aux rituels.

Selon les chercheurs, l'observatoire est le plus grand exemple connu qui offre de nouvelles perspectives sur les pratiques scientifiques et religieuses pendant l'Antiquité.

Source:

Photos des découvertes:

7.28.2024

La pyramide de Djéser aurait été construite à l’aide d’un ascenseur hydraulique

La pyramide de Djéser, également connue sous le nom de pyramide à degrés, est une proto-pyramide construite pour servir de lieu de repos final à Djéser, premier ou deuxième pharaon de la 3e dynastie égyptienne (2670-2650 av. J.-C.) pendant la période de l'Ancien Empire.

 
La pyramide de Djéser. Photo: Vyacheslav Argenberg, Wikipédia


La pyramide s'élève du plateau de Saqqarah en six marches jusqu'à une hauteur d'environ 60 à 62 mètres, servant de centre à un vaste complexe funéraire.

En raison de l'absence de sources authentiques provenant de la sphère de travail des architectes de la pyramide, il n'existe actuellement aucun modèle complet confirmé de la méthode utilisée dans la construction de la pyramide.

La théorie dominante suggère que les lourds blocs de pierre étaient transportés sur des appareils tels que des rouleaux et élevés à hauteur à l'aide d'une série de rampes.

Dans une récente étude, l'examen des bassins versants proches de la pyramide indique que le Gisr el-Mudir (Grande Enceinte) présente les caractéristiques d'un barrage de retenue pour piéger les sédiments et l'eau. De plus, la topographie au-delà du « barrage » montre un possible lac éphémère à l’ouest du complexe de Djéser, et un écoulement d’eau à l’intérieur du fossé qui l’entoure.

Les auteurs de l’étude expliquent: "Dans la partie sud du fossé, nous montrons que la structure monumentale linéaire taillée dans la roche, composée de compartiments successifs et profonds, combine les exigences techniques d’une installation de traitement des eaux : un bassin de décantation, un bassin de rétention et un système de purification."

Sur la base de cette découverte, l’étude propose que le Gisr el-Mudir et la section sud intérieure du fossé fonctionnaient comme un système hydraulique unifié pour réguler le débit et améliorer la qualité de l’eau.

De plus, l’architecture interne de la pyramide est cohérente avec un mécanisme d’élévation hydraulique jamais décrit auparavant. 

La première pyramide d’Égypte aurait été construite à l’aide d’un ascenseur hydraulique 
Croquis du principe de l'ascenseur hydraulique. La plate-forme de l'ascenseur (ligne rouge) et le support d'extension (ligne orange) pendant le dépliage de l'élément inférieur sont représentés. Source: ResearchGate: "On the possible use of hydraulic force to assist with building the Step Pyramid of Saqqara"

"Les architectes antiques ont probablement élevé les pierres du centre de la pyramide à la manière d’un volcan en utilisant l’eau exempte de sédiments de la section sud du fossé sec. Les anciens Égyptiens sont célèbres pour leur maîtrise de l’hydraulique à travers des canaux à des fins d’irrigation et l'utilisation de bargess pour transporter d’énormes pierres. Ce travail ouvre une nouvelle voie de recherche : l’utilisation de la force hydraulique pour ériger les structures massives construites par les pharaons", ont déclaré les auteurs de l’étude.

Lien vers l'étude:

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5.13.2024

Une structure enterrée en forme de L et des anomalies détectées près des pyramides de Gizeh

Une étude géophysique menée par des archéologues de l'Université internationale Higashi Nippon, de l'Université du Tohoku et de l'Institut national de recherche en astronomie et géophysique (NRIAG) a détecté une structure en forme de L et plusieurs anomalies à proximité des pyramides de Gizeh grâce à la géophysique.

Une structure enterrée en forme de L et des anomalies détectées près des pyramides de Gizeh 
Photo: Archaeological Prospection
 

Les archéologues ont détecté la structure en utilisant une combinaison de radar à pénétration de sol (GPR) et de tomographie à résistivité électrique (ERT) lors d'une étude du cimetière occidental.

Le cimetière occidental, également connu sous le nom de Champ Ouest de Gizeh, est situé sur le plateau de Gizeh, à l'ouest de la Grande Pyramide de Gizeh. Il est divisé en cimetières plus petits, constitués d’alignements linéaires de mastabas et de structures souterraines.

Les mastabas servaient de structure funéraire pour la famille royale et les officiers de haut rang, caractérisés par leur toit plat et leur conception rectangulaire construite en pierre calcaire ou en briques crues. Au centre de sa construction se trouve un puits vertical relié à une chambre souterraine.

 

Selon les chercheurs, la structure en forme de L était située à une profondeur de 2 mètres directement au sud du mastaba G4000. 

La structure semble avoir été remplie de sable et aurait pu servir de tunnel d'entrée à une structure plus profonde.

Ceci est corroboré par la détection d'anomalies plus profondes sous la structure en forme de L, concentrées à une profondeur de 3,5 à 5 mètres, avec deux caractéristiques persistant jusqu'à une profondeur de 11 mètres.

Selon l'article publié dans la revue Archaeological Prospection : "Les données montrent des anomalies évidentes qui pourraient être attribuées à un potentiel archéologique (taches de contour à haute résistivité) dans la région étudiée. Les caractéristiques ont montré une extension supplémentaire, jusqu'à 3 à 5 m de plus que la profondeur détectée par l'enquête GPR. Nous concluons de ces résultats que la structure à l’origine des anomalies pourrait être des parois verticales en calcaire ou des puits menant à une structure funéraire. Nous pensons que la continuité de la structure peu profonde et de la grande structure profonde est importante. À partir des résultats de l’enquête, nous ne pouvons pas déterminer le matériau à l’origine de l’anomalie, mais il pourrait s’agir d’une grande structure archéologique souterraine ", ont déclaré les auteurs de l’étude.

Lien vers l'étude:

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1.09.2024

Des archéologues découvrent les toutes premières tombes de l'ère romaine creusées directement dans la roche en Égypte

Des archéologues espagnols ont fait une découverte révolutionnaire dans la ville historique d'Al Bahnasa, dans le gouvernorat de Minya.: des tombeaux ptolémaïques et romains creusés dans la roche, des momies, des cercueils, des masques dorés et des statues en terre cuite

Des archéologues découvrent les toutes premières tombes de l'ère romaine creusées directement dans la roche en Égypte 
Photo: Ministry of Tourism and Antiquities of Egypt


Les fouilles archéologiques ont été dirigées par le Dr Mayte Mascorro et le Dr Esther Pons Melado de l'Université de Barcelone et de l'Institut du Proche-Orient ancien.

Le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, le Dr Mustafa Waziri, a expliqué que les tombes de l'époque romaine découvertes étaient situées dans la partie orientale du cimetière supérieur d'El-Bahnasa. 

 

Ces tombes présentent un nouveau style funéraire, directement creusées dans la roche naturelle sous terre.

"La nouvelle découverte jette davantage de lumière sur la riche histoire de la région, car l'équipe a trouvé une série de tombes creusées dans la roche remontant à la fois aux périodes ptolémaïque [305-30 avant JC] et romaine [30 avant JC-641 après JC], mettant en valeur des pratiques funéraires uniques et des expressions artistiques de l’époque ", a déclaré Mostafa Waziri.

 
Photo: Ministry of Tourism and Antiquities of Egypt

 
Photo: Ministry of Tourism and Antiquities of Egypt

Il a souligné que l'une des découvertes les plus remarquables est la mise au jour de statues en terre cuite représentant la divinité Isis-Aphrodite ornées de couronnes de feuilles, ce qui représente un ajout important aux archives archéologiques.

Des figurines en terre cuite représentant des déesses telles qu'Isis et Aphrodite avec des couronnes florales ont également été trouvées pour la première fois à El-Bahnasa. Cela suggère que la région recèle encore de nombreux secrets sur les rituels funéraires des différentes périodes historiques.

Les fouilles ont également révélé des momies de l’époque romaine, dont certaines étaient ornées de masques funéraires dorés et colorés. Dans la bouche de deux momies, des langues dorées ont été découvertes, une pratique funéraire connue dès l’époque romaine à El-Bahnasa pour préserver la capacité de parole du défunt.

"L'équipe a découvert des parties d'une structure en ruine ornée de dessins captivants représentant des détails complexes de plantes, de vignes et de divers animaux, fournissant des informations précieuses sur la vie quotidienne et l'importance culturelle d'Al Bahnasa dans les temps anciens", a expliqué Adel Okasah, chef du Département de l'Administration Centrale des Antiquités de Moyenne Egypte.

La mission continuera à travailler sur le site lors de futures campagnes pour révéler davantage de secrets sur Al Bahnasa.

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10.03.2023

Une mission archéologique découvre des centaines de jarres scellées dans la tombe de Merit-Neith

Merit-Neith, qui signifie « Bien-aimée de Neith », était épouse et régente de la première dynastie. Bien que son nom ne figure pas sur la liste des rois du Nouvel Empire, Merit-Neith a peut-être été la première femme pharaon de l'Égypte ancienne.

 
Photo: Ministry of Tourism and Antiquities

Elle est liée aux rois Djer, Djet et Den dans de nombreuses empreintes de sceaux et d'inscriptions sur des bols. Cela suggèrerait que Merit-Neith était la mère de Den et l'épouse de Djet.

Les archéologues ont fouillé sa tombe dans la région d'Umm al-Qaab à Abydos, en Égypte, qui a été découverte pour la première fois en 1900 par Flinders Petrie. Les fouilles de Petrie avaient permis de mettre au jour une grande chambre souterraine entourée de rangées de petites sépultures satellites et d'au moins 40 tombes pour les serviteurs.

La dernière mission archéologique a découvert des centaines de jarres scellées dans lesquelles l'équipe a identifié des traces de vin datant d'il y a 5 000 ans.


Une industrie vinicole royale florissante s'est établie vers 3000 avant JC dans le delta du Nil, lorsque la culture du raisin du Levant a été introduite en Égypte. Cette industrie est apparue pour la première fois grâce aux relations commerciales entre l’Égypte et Canaan au début de l’âge du bronze.

Le Dr Dietrich Rau, directeur de l'Institut allemand du Caire, a déclaré que "Les travaux de fouille dans la tombe ont également permis de révéler de nouvelles informations historiques sur la vie de Merit-Neith et la période de son règne."

L'équipe a trouvé des tablettes à l'intérieur de la tombe avec des inscriptions décrivant Merit-Neith comme étant responsable des bureaux du gouvernement central, renforçant ainsi la croyance selon laquelle Merit-Neith gouvernait avec la position de pharaon.

Source:

Heritage Daily: "Archaeological mission finds hundreds of sealed jars in tomb of Merit-Neith"

5.28.2023

D'anciens ateliers et des tombes découverts dans la nécropole de Saqqarah

Les découvertes comprennent la mise au jour de deux ateliers d'embaumement distincts, l'un dédié à la momification des humains et des animaux, tandis que l'autre se concentre exclusivement sur la momification humaine. De plus, les tombes de deux prêtres ont également été mises au jour.  

D'anciens ateliers et des tombes découverts dans la nécropole de Saqqarah 
Le lieu où ont récemment été mis au jour d'anciens ateliers d'embaumement à Saqqarah, en Égypte. Photo: Amr Nabil, Associated Press
 

D'après Mostafa Waziri, le chef du Conseil suprême des antiquités égyptiennes: "Nous avons trouvé deux grands ateliers, l'un pour les humains, puis utilisé pour momifier les animaux, tandis que le second atelier est réservé aux humains. Nous avons également trouvé des lits, des outils de momification et des matériaux."

Les fouilles ont mis en lumière les processus et techniques complexes employés dans les pratiques d'embaumement de l'Égypte ancienne. Parmi les découvertes notables figurait la tombe de Ne Hesut Ba, un prêtre qui a servi pendant la cinquième dynastie de l'ancien royaume il y a environ 4 500 ans.

 

Cette importante trouvaille offre un aperçu inestimable des pratiques religieuses et culturelles de cette époque.  

Ce qui distingue ces découvertes, c'est leur association avec les temples. Mohamed Youssef, le directeur du site archéologique de Saqqarah, a souligné leur importance en déclarant : "C'est la première fois que nous découvrons des ateliers d'embaumement associés aux temples. Tous les ateliers d'embaumement précédents étaient liés à Apis, l'ancien dieu égyptien de la fertilité et de la mort, à Memphis. Cela montre l'importance d'avoir trouvé des ateliers d'embaumement ici à Saqqarah."

 
Des vases canopes, conçus pour contenir des organes qui ont été retirés du corps lors du processus de momification. Ils ont été mis au jour sur le site de la pyramide à degrés de Djoser à Saqqarah. Photo AP/Amr Nabil

Youssef a en outre révélé que les fouilles avaient fourni une multitude d'artéfacts captivants, notamment des statues illustrant l'éclat artistique de l'ancien royaume, datant de 4 500 ans.  

De plus, des antiquités et des objets du nouveau royaume, datant de 3 300 ans, ont été découverts, ainsi que des bijoux et des accessoires.  

Parmi les découvertes, il y avait notamment un fromage égyptien antique conservé dans des pots en poterie et placé à côté du défunt.

 

Source:

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5.30.2022

Une mission archéologique égyptienne met au jour le plus grand ensemble de statues de bronze jamais trouvé à Saqqarah

Une mission archéologique égyptienne dans le cimetière Bubastian de la nécropole de Saqqarah a mis au jour une collection de 250 cercueils en bois peints ainsi qu'un 150 statues en bronze de divinités égyptiennes antiques de différentes tailles. 

Une mission archéologique égyptienne met au jour le plus grand ensemble de statues de bronze jamais trouvé à Saqqarah


 

La mission était dirigée par Mostafa Waziri, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités. Les statues représentent les anciennes divinités égyptiennes Bastet, Anubis, Osiris, Amunmeen, Isis, Nefertum et Hathor, ainsi que des instruments utilisés lors des rituels d'Isis, comme le sistre.

Une statue sans tête très bien sculptée de l'ingénieur Imhotep a également été découverte.

Un ensemble de cercueils en bois intacts peints, datant de la période tardive, et contenant des momies a également été déterré à l'intérieur des puits funéraires, ainsi que des amulettes, des boîtes en bois et des statues aux visages dorés.

De plus, une statue peinte en duo représentant les divinités Isis et Neftis pleurant les morts a également été trouvée. 

Waziri explique qu'un papyrus écrit en hiéroglyphes a été trouvé lors de fouilles à l'intérieur de l'un des cercueils et pourrait contenir des versets du Livre des Morts, ajoutant qu'il a été transféré au laboratoire du Musée égyptien de Tahrir pour l'étudier et découvrir ce qu'il contient.

Une collection de cosmétiques a également été trouvée, comprenant des peignes, du khôl, des récipients, des bracelets, des boucles d'oreilles et des colliers de graines, ainsi que certains outils utilisés dans la vie de tous les jours.  

Les cercueils seront transférés au Grand Musée égyptien (GEM) qui sera bientôt inauguré. Cette mission archéologique travaille dans cette zone de la nécropole de Saqqarah depuis 2018 et a jusqu'à présent fait plusieurs découvertes, notamment des collections d'artéfacts, de cercueils et de momies humaines et animales.


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8.05.2021

De nouvelles découvertes sur le site d'Héracléion

Des trésors archéologiques, notamment des céramiques grecques et des paniers en osier vieux de 2 400 ans remplis de fruits, ont été découverts sur le site de l'ancienne ville engloutie de Thonis-Heracléion, au large des côtes égyptiennes.

Thonis-Heracléion était le plus grand port méditerranéen d'Égypte avant qu'Alexandre le Grand ne fonde Alexandrie en 331 avant notre ère. 

De précieux dons faits de céramiques importées de l'Attique ont été déposés à des fins funéraires par les colons grecs de Thonis-Heracleion. Fin Ve, début IVe siècle avant notre ère. Photo : Christoph Gerigk ©Franck Goddio/Fondation Hilti

Une équipe de l'Institut européen d'archéologie sous-marine (IEASM), dirigée par l'archéologue marin français Franck Goddio, étudie la région depuis des années. 

Leur mission de 2021, menée en étroite coopération avec le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités, a révélé des résultats extrêmement intéressants sur le site de Thonis-Heracléion dans la baie d'Aboukir.

 

Le long du canal d'entrée nord-est de la ville submergée, l'équipe a trouvé les restes d'un grand tumulus, en fait une zone funéraire grecque. 

Il était "couvert de somptueuses offrandes funéraires" remontant au début du IVe siècle avant notre ère.

Le tumulus mesure environ 60 mètres de long et huit mètres de large, et "ressemble à une sorte d'île entourée de canaux", a précisé l'IEASM. 

"Partout, nous avons trouvé des traces de matériel brûlé", a déclaré Goddio, "Des cérémonies spectaculaires ont dû avoir lieu là-bas. L'endroit doit avoir été scellé pendant des centaines d'années car nous n'avons trouvé aucun objet datant de plus du début du IVe siècle avant notre ère, même si la ville a vécu plusieurs centaines d'années après cela." 

 
Un fragment de panier ramené à la surface par l'équipe. Photo: Christoph Gerigk/Franck Goddio/Fondation Hilti

 Parmi les offrandes, qui comprenaient des céramiques grecques de luxe importées, les archéologues ont fait une découverte encore plus étonnante: des paniers en osier encore remplis de pépins de raisin et de fruits de doum, le fruit d'un palmier africain, que l'on trouve souvent dans les tombes.

"Ils sont restés intacts sous l'eau depuis 2 400 ans, peut-être parce qu'ils ont été placés dans une pièce souterraine ou ont été enterrés peu de temps après avoir été offerts", a dit l'IEASM, "La découverte illustre magnifiquement la présence de marchands et de mercenaires grecs qui vivaient à Thonis-Héracléion, la ville qui contrôlait l'entrée de l'Égypte à l'embouchure de la branche canope du Nil".

Les Grecs ont été autorisés à s'installer dans la ville à la fin de la période pharaonique et ont construit leurs propres sanctuaires à proximité du temple massif d'Amon. 

Cependant, les chercheurs ont déclaré que plusieurs tremblements de terre suivis de raz de marée ont causé l'effondrement sous la mer d'une portion de 110 kilomètres carrés du delta du Nil, entraînant avec elle les villes de Thonis-Heracleion et de Canopus. 

 

Thonis-Heracleion a été redécouvert en 2000 et Canopus en 1999. 

Lors de leur mission de 2021, dans un autre quartier de la ville, Goddio et son équipe ont retrouvé immergé sous les eaux une galère ptolémaïque, qui a coulé après avoir été heurtée par d'énormes blocs du temple d'Amon. 

La galère était amarrée dans le canal qui coulait le long de la face sud du temple lorsque le bâtiment a été détruit lors d'un événement cataclysmique au IIe siècle avant notre ère. Les chutes de blocs du temple ont protégé la galère coulée en la clouant au fond du canal, qui était alors rempli de débris.

Les archéologues ont pu détecter la galère en utilisant "un prototype pour profiler les fonds marins", a précisé l'IEASM. Cette technologie de pointe est capable de déterminer les propriétés physiques du fond marin et de définir des informations géologiques à quelques mètres sous le fond marin. 

"Les trouvailles de galères rapides de cette période restent extrêmement rares", a expliqué Goddio. "Le seul autre exemple à ce jour étant le navire punique Marsala (235 avant notre ère). Avant cette découverte, les navires hellénistiques de ce type étaient complètement inconnus des archéologues."

 

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1.17.2021

Mise au jour du temple funéraire de la reine Néarit à Saqqarah ainsi que de nombreuses autres découvertes majeures

Le ministre du tourisme et des antiquités a annoncé un nouveau lot de découvertes exceptionnelles dans le site archéologique de la nécropole de Saqqarah. Elles remontent à la période du Nouvel Empire.

L'égyptologue Zahi Hawass, qui est à la tête de la mission archéologique égyptienne opérant dans la nécropole de Saqqarah, a déclaré que ces découvertes feraient de Saqqarah une destination touristique et culturelle importante.

Photo: AhramOnline

Elles devraient aussi réécrire l'histoire de Saqqarah sous le Nouvel Empire et confirmer l'importance du culte du roi Teti pendant la 19e dynastie du Nouvel Empire.

Déjà en novembre dernier, lors d'une découverte de premier plan, une collection de 100 cercueils intacts de la 26e dynastie a été exhumée dans la nécropole, en plus de masques funéraires dorés et de 40 statues en bois de la déesse Ptah Soker.

La nécropole de Saqqarah est située près de la pyramide du roi Teti, le premier roi de la sixième dynastie de l'Ancien Empire.

Ces dernières découvertes vont réécrire l'histoire de la région, plus spécialement au cours des 18ème et 19ème dynasties du Nouvel Empire, au cours desquelles le roi Teti était vénéré, et où les citoyens se faisaient enterrer autour de sa pyramide.

 

Ce qui a été trouvé

La mission a découvert le temple funéraire de la reine Néarit, la femme du roi Teti, dont une partie avait déjà était mise au jour.

Elle a aussi trouvé la disposition du temple dans lequel le tombeau de la reine était en train d'être rétabli. Trois entrepôts en brique de terre crue rattachés au temple du côté sud-est ont aussi été trouvés. Ils servaient à stocker les provisions, les offrandes et les outils utilisés dans le tombeau de la reine.

Parmi les découvertes les plus importantes de la mission sur le site, il faut citer la mise au jour de 52 puits funéraires, de 10 à 12 mètres de profondeur, contenant des centaines de cercueils en bois datant du Nouvel Empire. 


C'est la première fois que des cercueils vieux de 3000 ans sont découverts dans la région de Saqqarah. 

Sur la surface des cercueils anthropoïdes sont peints des scènes des dieux qui étaient adorés pendant cette période, en plus de divers extraits du Livre des morts qui aident le défunt à traverser l'autre monde. 

Photo: AhramOnline
Photo: AhramOnline
Photo: AhramOnline


La mission a découvert un luxueux sanctuaire en briques de terre crue datant du Nouvel Empire, situé à 24 m sous le niveau du sol sans avoir encore atteint la chambre funéraire. La cour ouverte du puits était pavée de dalles de calcaire bien polies et brillantes. C'est la première fois qu'un puits de cette profondeur est mise au jour. Hawass pense que le puits n'a pas été pillé et sera entièrement intact.

L'existence de nombreux ateliers qui ont produit ces cercueils, qui ont été achetés par les locaux, ainsi que des ateliers de momification, a été confirmée.

À l'intérieur des puits, les chercheurs ont découvert un grand nombre d'artéfacts archéologiques et des statues représentant des divinités, comme le dieu Osiris et Ptah-Soker-Osiris

Parmi les découvertes uniques, il y avait un papyrus de 4 m de long et 1 m de large, représentant le chapitre 17 du Livre des Morts. Le nom de son propriétaire (Pw-Kha-Ef) y est inscrit. Le même nom a été trouvé sur quatre statues ushabti et un cercueil anthropoïde en bois.

 

De nombreuses belles figurines ushabti en bois, pierre et faïence datant du Nouvel Empire ont également été déterrées.

La mission a découvert de nombreux masques funéraires en bois ainsi qu'un sanctuaire dédié au dieu Anubis (gardien du cimetière), et de belles statues de celui-ci. Elle a également découvert de nombreux jeux que le défunt avait l'habitude de jouer dans l'autre monde, comme le Senet, qui est similaire aux échecs modernes, ainsi que le jeu des 20 cases avec le nom du joueur écrit dessus.

Photo: AhramOnline


De nombreux artéfacts en forme d'oiseaux, dont des oies, ont été trouvés ainsi qu'une magnifique hache en bronze, indiquant que son propriétaire était l'un des chefs de l'armée pendant le Nouvel Empire.

Une très belle stèle de calcaire bien conservée a été trouvée dans l'un des puits excavés. Elle appartient à un homme nommé Kha-Ptah et sa femme Mwt-em-wia

La partie supérieure représente le défunt et sa femme dans un geste d'adoration devant le dieu Osiris, tandis que la partie inférieure représente le défunt assis et derrière lui sa femme assise sur une chaise. Devant l'homme et sa femme, on peut voir six de leurs filles et fils, qui étaient représentés sur deux parties, celle du haut pour les filles assises sentant les fleurs de lotus et au-dessus de leurs têtes se trouvent les flacons d'onguent, et celle du bas pour les fils debout. 

L'une des filles s'appelle Néfertary, du nom de l'épouse du roi Ramsès II, qui lui a construit une tombe dans la vallée des reines et un temple à Abou Simbel. L'un des fils est nommé Kha-em-waset en l'honneur de l'un des fils du roi Ramsès II, connu pour avoir été un homme sage. Il était également connu comme le premier égyptologue à restaurer les antiquités de ses ancêtres. Quant aux titres du propriétaire de la stèle, il était le surveillant du char militaire du roi, ce qui indique sa position prestigieuse pendant la 19e dynastie. 

Photo: AhramOnline

 

La mission a également découvert des quantités impressionnantes de poteries datant du Nouvel Empire, dont de la poterie apportant des preuves sur les relations commerciales entre l'Égypte et la Crète, la Syrie et la Palestine..

 

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2.18.2020

Une ancienne grotte remplie de peintures rupestres vieilles de 10000 ans découverte en Egypte

Une nouvelle découverte dans une grotte du Sinaï, en Egypte, s'avère être la première de la sorte dans la région. Elle est en effet décorée du sol au plafond avec des peintures anciennes colorées.

Une ancienne grotte remplie de peintures rupestres vieilles de 10000 ans découverte en Egypte

Des égyptologues du ministère du Tourisme et des Antiquités de la République arabe d'Égypte ont découvert la grotte dans une région située à 30 kilomètres au nord de la ville de Sainte-Catherine et à 60 kilomètres au sud-est de Sarabit el-Khadem, une ancienne cité égyptienne célèbre pour ses mines de turquoise.

La grotte de grès est située dans une zone difficile d'accès; elle mesure environ 3 mètres de profondeur par 3,5 mètres de large, a déclaré le ministre Dr Mustafa, secrétaire général du Conseil supérieur des antiquités.


Des peintures remontant jusqu'à 10000 avant notre ère.


Les peintures rouges foncées d'animaux, dont des ânes et des mulets sur le plafond, sont considérées comme les plus anciennes, remontant entre 5500 et 10000 avant notre ère.

Les corps des animaux de cette époque sont cohérents dans toute la grotte. Cinq des mêmes animaux sont vus sur le plafond à l'entrée de l'abri, ainsi qu'un ensemble d'empreintes humaines au plafond et sur un rocher au centre de la grotte.

Un deuxième groupe de dessins se caractérise par des peintures qui semblent être des femmes et des animaux pendant la période chalcolithique, ou l'âge du cuivre, l'ère entre le néolithique et l'âge du bronze, qui est une transition entre l'utilisation de l'outil en pierre et le travail du métal.

 Photo: Ministry of Tourism and Antiquities, Arab Republic of Egypt
  Photo: Ministry of Tourism and Antiquities, Arab Republic of Egypt
  Photo: Ministry of Tourism and Antiquities, Arab Republic of Egypt
 Photo: Ministry of Tourism and Antiquities, Arab Republic of Egypt

La péninsule du Sinaï est une grande masse désertique terrestre entre le golfe de Suez et le Canal de Suez.

La région a été habitée depuis l'époque préhistorique avec les plus anciens documents écrits datant de 3000 avant l'ère commune, lorsque les anciens égyptiens enregistraient leurs explorations pour la recherche de minerai de cuivre.

L'art rupestre égyptien est répandu dans tout le pays et largement divisé entre les peintures anciennes découvertes dans les collines de la mer Rouge à l'est et dans la vallée centrale du Nil et à l'ouest vers le désert occidental, selon le Trust for Africa Rock Art.

L'art rupestre le plus ancien remonte à environ 17 000 ans et a été découvert récemment. Parmi les nombreuses grottes d'art rupestre du continent se trouve la fameuse «grotte des nageurs» du plateau montagneux du Sahara égyptien, Gilf Kebir.


Merci à Audric pour l'info !

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12.05.2019

Mais où les anciens égyptiens ont-ils trouvé des millions d'ibis à momifier ?

Les anciens égyptiens nous ont laissé beaucoup d'énigmes. Comment ont-ils réellement construit les pyramides? Où est enterrée la reine Néfertiti? Qu'y a-t-il dans ce vide mystérieux de la grande pyramide de Gizeh?

Mais, il y a aussi des interrogations plus spécifiques. Par exemple: Où les égyptiens ont-ils trouvé les millions d'ibis sacrés africains qu'ils ont momifié comme offrandes au dieu Thoth?

Mais où les anciens égyptiens ont-ils trouvé des millions d'ibis à momifier ?
Une momie d'ibis datant d'entre 400 avant JC et 100 après JC. Metropolitan Museum of Art

Les spécialistes ont avancé un certain nombre d’explications, notamment des grandes fermes d’élevage d'ibis. Cependant, l'analyse ADN d'une étude publiée dans la revue PLOS One compromet cette hypothèse.

Les auteurs de l'étude ont également réussi à obtenir des génomes mitochondriaux complets de plus d'une dizaine d'ibis momifiés. Cela prouve en plus "la faisabilité des études sur l'ADN ancien des momies égyptiennes", a déclaré Albert Zink, directeur de l'Institut pour les études sur les momies chez Eurac Research à Bolzano, en Italie.

Les catacombes d'Egypte sont remplies d'animaux momifiés, depuis de minuscules scarabées enveloppés jusqu'aux babouins enchâssés dans des sarcophages. Les prêtres préparaient les momies, les décoraient et les vendaient au public à divers prix. Les experts estiment qu'ils les achetaient pour montrer leur gratitude envers les dieux, ou bien pour renforcer leurs prières. C'était un peu comme "aller à l'église et offrir une bougie" dit Sally Wasef, paléogénéticienne au Centre de Recherche Australien pour l'Evolution Humaine à l'Université Griffith, et auteure principale de l'article.

Toth, le dieu de la magie, de l'écriture et de la sagesse, entre autres, était généralement dépeint avec une tête d'ibis sacré africain, un échassier avec un bec en forme de faux.

Thoth, au centre, un ancien dieu égyptien de l'écriture, qui était représenté avec la tête d'un ibis. Credit: British Museum, via Wikimedia Commons

Lorsque l'on descend dans une partie des catacombes à Saqqarah, rapporte Wasef, "les salles sont remplies du sol au plafond" avec des ibis momifiés qui furent offerts à Thoth dans l’espoir que la divinité aide les fidèles à améliorer leurs compétences en écriture ou à s'en prendre à un méchant patron.

C'était une affaire florissante pour les prêtres. Plus de cinq millions de ces momies ont été découvertes dans diverses nécropoles, probablement déposées entre 664 avant JC et 250après JC.


Toute la question est de savoir où ils ont eu ce nombre impressionnant d'ibis


Certains ont supposé que les prêtres remplissaient leurs quotas en attrapant et nourrissant des ibis sauvages. Les ibis sacrés d’Afrique ont disparu d'Égypte depuis le XIXe siècle. Il est donc difficile de savoir s’ils y ont déjà afflué en nombre suffisant pour répondre à la demande, bien qu’il y a des populations importantes ailleurs en Afrique aujourd’hui.

D'autres ont suggéré que dans les grandes exploitations d'ibis, les prêtres élevaient ces oiseaux domestiqués au même titre que les gens élèvent des poulets et d'autres volatiles. Cette hypothèse a été étayée par des textes anciens qui semblent se référer à de telles fermes: un prêtre écrit à propos de l'alimentation des oiseaux «du trèfle et du pain».

Au moins une momie avait un os de l'aile cassé et guéri, suggérant que quelqu'un s'occupait de l'ibis. Mais personne n’a trouvé la preuve d’une installation d’élevage d'ibis en Égypte.

Pour répondre à cette question, les chercheurs ont donc prélevé des échantillons de tissus de différentes momies d'ibis. Le matériel génétique a tendance à se dégrader rapidement, en particulier dans les environnements chauds et humides tels que les catacombes. Mais le processus de momification préféré des égyptiens retirait beaucoup d’eau du corps, ainsi que des organes internes qui auraient normalement laissé échappé des bactéries destructrices. C’est presque "comme s’ils avaient su comment préserver l’ADN", dit Wasef.

Un ibis sacré africain au Botswana.Crédit: Dickie Duckett / Minden Pictures, via AP Images

L'équipe a ainsi pu séquencer les génomes complets des mitochondries de 14 oiseaux momifiés. Si les ibis momifiés avaient été domestiqués, ces génomes auraient probablement beaucoup en commun, comme les «poulets de la même ferme», selon Wasef. Au lieu de cela, l'ADN des momies présentaient beaucoup de variations; à peu près la même quantité que celle que l'on trouve dans les ibis sacrés africains d'aujourd'hui. La variation est équivalente à «ce que vous voyez dans une population sauvage, se déplaçant librement et se métissant librement», a-t-elle ajouté, et cela sape la théorie de la domestication.

Salima Ikram, experte en momie animale et autre auteure de l’étude, a averti que «de nombreux autres tests doivent encore être effectués» avant que l’idée des anciennes fermes d’Ibis égyptiennes puisse être fermement rejetée.


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10.29.2019

Une trentaine de sarcophages découverts à Louxor

L'Egypte a révélé les détails concernant 30 anciens cercueils en bois contenant des momies. Ils ont été découverts dans le sud de la ville de Louxor.

Une équipe d'archéologues a trouvé "un groupe distinct de 30 cercueils en bois peint contenant des femmes, des hommes et des enfants" dans une cache du cimetière Al-Asasif, sur la rive ouest de Louxor.

Une trentaine de sarcophages découverts à Louxor
Les cercueils ont été trouvés sur le site d'El-Assasif, une ancienne nécropole située près de Louxor, en Égypte. Photo: Egyptian Ministry of Antiquities

"Il s'agit de la plus grande cache de sarcophages humains découverte depuis la fin du dix-neuvième siècle" a rapporté le ministre des antiquités égyptiennes, Khaled El-Enany.

Les cercueils, vieux de 3000 ans, minutieusement sculptés et peints, étaient fermés et contenaient des momies. Ils se trouvaient dans un bon état de conservation, avec des couleurs et des inscriptions complètes. 

Les momies à l'intérieur des 30 cercueils sont composées de 23 hommes adultes, de cinq femmes adultes et de deux enfants. Photo: Egyptian Ministry of Antiquities

Ils étaient destinés aux prêtresses, aux prêtres et aux enfants, a dit Mostafa Waziri, le chef de l'équipe de fouilles, et ils remontent à l'an 1000 av. J.-C. sous le règne de la 22e dynastie pharaonique. 
 
 Les cercueils sont peints de couleurs vives avec des images montrant des motifs complexes, des divinités égyptiennes et des écritures hiéroglyphiques. Photo: Egyptian Ministry of Antiquities

Les cercueils ont été enterrés en deux couches, avec 18 cercueils sur la couche supérieure et 12 cercueils sur la couche inférieure. Photo: Egyptian Ministry of Antiquities

Les cercueils seront restaurés avant d'être transférés dans une salle d'exposition du Grand Musée égyptien, qui devrait ouvrir l'année prochaine à côté des pyramides de Gizeh.

Cette trouvaille est la dernière d'une série de découvertes de vestiges antiques découverts. Plus tôt ce mois-ci, l’Égypte a dévoilé deux découvertes archéologiques à Louxor, dont une zone industrielle située dans la Vallée de l'Ouest, également connue sous le nom de «Vallée des singes».

Merci à Frédéric et Audric pour l'info !


Sources:

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