8.31.2018

Les perles du chapelet de la cathédrale St Albans restent un mystère

Les restes avaient été mis au jour lors de travaux de fouilles à la cathédrale St Albans au nord de Londres.

D'après les spécialistes, les perles du chapelet suggèrent une inhumation catholique dans ce qui semblait être un cimetière de l'Église d'Angleterre.

Les perles du chapelet de la cathédrale St Albans restent un mystère
Photo: St Albans Cathedral 

Le directeur du site, Ross Lane, rapporte que cela est très inhabituel et que c'est la seule, parmi les 80 tombes mises au jour, à avoir des "artéfacts" qui lui sont associés. "Cela suggère que l'individu était catholique dans un cimetière majoritairement protestant" dit-il.

Des tests doivent être menés afin de savoir pourquoi cette tombe se trouvait en ce lieu.

La société archéologique de Canterbury a mené les fouilles sur le site pendant trois mois avant la construction d'un nouveau centre d'accueil.

Les données suggèrent que les restes de 170 personnes ont été enterrés dans la cour de l'église qui remonte aux années 1750 à 1850.


Des analyses scientifiques pour en savoir plus


Lane ajoute que les perles étaient "enveloppées" autour de la main droite d'un "jeune individu" et retombait sur ses jambes: "Ce serait une façon de faire catholique ... et c'est un mystère".

Les perles du chapelet de la cathédrale St Albans restent un mystère
Photo: St Albans Cathedral

Il pourrait y avoir plusieurs raisons pour cela: ce pourrait être une inhumation plus ancienne, ou bien un visiteur à St Albans venu de plus loin  pris dans une épidémie et enterré...

La cathédrale de St Albans remonte à l'époque normande et est le plus ancien lieu de culte chrétien continu dans le pays.

Elle se trouve sur le site où le premier saint britannique, St Alban, citoyen de Verulamium, a été martyrisé par les Romains. Verulamium était la troisième plus grande ville britto-romaine de la province romaine de Bretagne.
Relecture par Digitarium.fr

Source:

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sans vouloir être discourtois, cet article me semble sans intérêt, ou alors il pâtit d'une traduction déplorable...

Exemple:
"c'est la seule, parmi les 80 tombes mises au jour, à avoir des "artéfacts" qui lui sont associés."
Dois-je comprendre que les autres tombes ne disposaient pas d'artefacts (bouton, boucle, bague, collier ou autre artefact ?) "qui leur étaient associés" (sic). Bref tous les autres auraient été enterrés "à poil" donc ? (NB:entre 1750 et 1850 en Angleterre le "nécro-nudisme" n'était pas très courant il me semble).

Plus loin...:
"Les données suggèrent que les restes de 170 personnes ont été enterrés dans la cour de l'église qui remonte aux années 1750 à 1850."
Que doit-on comprendre ?
- L'église remonte aux années 1750/1850 ? (ça doit pas être difficile d'avoir une date précise de sa construction; les XVIIIe et XIXe siècles c'est pas le pléistocène !!!
- Est-ce la cour de l'église qui remonte aux années 1750 /1850 (remarque idem ci-dessus).
- Sont-ce enfin les inhumations qui datent de 1750/1850... les artefacts retrouvés dans les tombes (sauf à ce qu'ils soient tous à poil" devraient permettre une datation plus fine qu'un créneau de 100 ans tout de même !... surtout aux vues de la période concernée.)

Enfin...:
"Ce serait une façon de faire catholique ... et c'est un mystère"
Ah ça la vache !... un catho enterré en 1850 dans "ce qui semblait être un cimetière de l'Église d'Angleterre (sic)" (même pas fichu de savoir avec précision à quel culte le cimetière était ouvert pour la période 1750/1850)...
Whouaaaa ! en effet ça déchire cette trouvaille !...on est en pleine 4ème dimension là !

Bref si j'ai bien tout compris le but l'article c'est de raconter qu'on a retrouvé un catholique dans un cimetière majoritairement protestant de l’Angleterre du XIXe siècle". Fascinant en effet... je crois qu'on est sur la piste d'un truc capital qui va révolutionner notre regard sur l'histoire des rapports interreligieux dans l’Angleterre du XIXe siècle...


Sans rancune ;)