9.07.2018

Des fouilles archéologiques dans une station de métro australienne mettent au jour près de 1 000 dents humaines

Le dentiste australien J.J. Forster, qui pratiquait à Melbourne entre 1898 et les années 1930, attirait des patients avec sa promesse d'élimination des dents «vraiment sans douleur». Mais les quelque 1 000 molaires en décomposition mises au jour lors de la construction d'une ligne de métro près de la rue Swanston, qui fut l'ancienne maison du praticien Forster, nous racontent une histoire différente.

Des fouilles archéologiques dans une station de métro australienne mettent au jour près de 1 000 dents humaines
Des archéologues ont trouvé les dents en décomposition lors de la construction d'une nouvelle ligne de métro à Melbourne, en Australie (Metro Tunnel Project)

Ils ont probablement extrait les dents plutôt que d'essayer de les soigner.


Des échantillons trouvés sur les sites de deux nouvelles stations de métro, Town Hall et State Library, révèlent des signes clairs de dégradation de la cavité et d'exposition des racines, ce qui suggère que les patients arrivaient au cabinet dentaire dans l'espoir de soulager leur douleur chronique.
Malheureusement pour ces malades, les remèdes se révélaient souvent aussi douloureux que les maux initiaux, rapporte Mark Evans, endodontiste à l'université de Melbourne.

Bien que ceux qui cherchaient un traitement du canal dentaire ou l'enlèvement d'une dent aient reçu des anesthésiques contenant de la cocaïne, de la novocaïne ou de l'oxyde nitreux (également connu sous le nom de gaz hilarant), ces médicaments étaient beaucoup moins efficaces que les médicaments modernes.

Alors que les dentistes tournaient autour de la bouche des patients avec des leviers et des pinces,
les deux parties espéraient avec ferveur que l'anesthésie n’était pas sur le point de disparaître.

Ceux qui venaient au cabinet pour une simple obturation finissaient dans un état encore pire, car les dentistes échouaient souvent à fournir une anesthésie pour ces procédures simples.

"Cela devait être horrible" dit Evans, précisant que les dentistes utilisaient une fraise vibrante à pédale pour percer la dent malade. En plus d'extraire les dents avec brutalité, Forster et ses collègues ont négligé le sort de ces dents retirées qui ont été retrouvées éparpillées dans la propriété du dentiste et empilées dans un tuyau de plomberie en fer.

"Nous pensons qu'il n'était pas très bon pour se débarrasser des dents de manière hygiénique," rapporte la directrice des fouilles Megan Goulding, "il les a probablement vidés dans les toilettes ou le bassin du cabinet."

D'après un communiqué de presse, les fouilles qui ont mis au jour la collection de molaires de Forster font partie d'un projet de construction de métro. Cinq nouvelles stations de métro devraient ouvrir en 2025, mais entre-temps, les archéologues mènent deux fouilles de six mois dans le quartier central des affaires de Melbourne, qui a connu une croissance rapide depuis sa fondation en 1837.

Le cabinet du praticien Forster, situé au 11 rue Swanston, se tenait aux côtés de bâtiments historiques tels qu'une école pour filles, un hôtel et une quincaillerie.


L'ensemble des artéfacts déniché par les fouilles révèle un portrait intime de la vie domestique du XIXe siècle.


Des objets liée au jeu, comprenant 20 dés en os de bétail et d'ivoire, ont été trouvés sur le site de l'ancien hôtel. Les découvertes comprennent aussi une paire de boucles d'oreilles inspirées des vêtements de deuil de la reine Victoria.

Des fouilles archéologiques dans une station de métro australienne mettent au jour près de 1 000 dents humaines
Figurine en pierre d'un lion chinois, découvert sur le site archéologique de la Bibliothèque d'Etat. Il daterait de la fin des années 1860-1890. La figurine faisait probablement partie d'une théière de Chine lors du pic de la ruée vers l'or. (Metro Tunnel Project)

De nouvelles découvertes sont régulièrement postées sur le site du Metro Tunnel Project, permettant aux locaux et aux personnes intéressées de s'immerger dans l’histoire de la ville.

Une figurine de lion en pierre, censé s'être assis sur le couvercle d'une théière rapportée de Chine au plus fort de la ruée vers l'or, témoigne des liens internationaux de Melbourne, tandis qu'une bouteille de soda au gingembre James Dickson and Co. représente des entreprises lancées plus près de chez eux.
Des fouilles archéologiques dans une station de métro australienne mettent au jour près de 1 000 dents humaines
Au moins vingt dés faits d'os de bétail et d'ivoire ont été récupérés sur le site archéologique de la rue Swanston.  Ils dés proviennent de bars qui ont occupé le site pendant la seconde moitié du 19ème siècle. (Metro Tunnel Project)

Les habitants qui passent par les sites archéologiques sont libres d’observer les chercheurs en action grâce à des fenêtres de visualisation spéciales.

En septembre, une sélection d'objets provenant des fouilles sera exposée au centre d'accueil local. «C’est très évocateur», explique Goulding,"Tous les aspects de notre passé européen sont ici sur le site et vous pouvez toujours le voir."


Source:

Liens:

Derniers articles sur l'Australie:

8.31.2018

Les perles du chapelet de la cathédrale St Albans restent un mystère

Les restes avaient été mis au jour lors de travaux de fouilles à la cathédrale St Albans au nord de Londres.

D'après les spécialistes, les perles du chapelet suggèrent une inhumation catholique dans ce qui semblait être un cimetière de l'Église d'Angleterre.

Les perles du chapelet de la cathédrale St Albans restent un mystère
Photo: St Albans Cathedral 

Le directeur du site, Ross Lane, rapporte que cela est très inhabituel et que c'est la seule, parmi les 80 tombes mises au jour, à avoir des "artéfacts" qui lui sont associés. "Cela suggère que l'individu était catholique dans un cimetière majoritairement protestant" dit-il.

Des tests doivent être menés afin de savoir pourquoi cette tombe se trouvait en ce lieu.

La société archéologique de Canterbury a mené les fouilles sur le site pendant trois mois avant la construction d'un nouveau centre d'accueil.

Les données suggèrent que les restes de 170 personnes ont été enterrés dans la cour de l'église qui remonte aux années 1750 à 1850.


Des analyses scientifiques pour en savoir plus


Lane ajoute que les perles étaient "enveloppées" autour de la main droite d'un "jeune individu" et retombait sur ses jambes: "Ce serait une façon de faire catholique ... et c'est un mystère".

Les perles du chapelet de la cathédrale St Albans restent un mystère
Photo: St Albans Cathedral

Il pourrait y avoir plusieurs raisons pour cela: ce pourrait être une inhumation plus ancienne, ou bien un visiteur à St Albans venu de plus loin  pris dans une épidémie et enterré...

La cathédrale de St Albans remonte à l'époque normande et est le plus ancien lieu de culte chrétien continu dans le pays.

Elle se trouve sur le site où le premier saint britannique, St Alban, citoyen de Verulamium, a été martyrisé par les Romains. Verulamium était la troisième plus grande ville britto-romaine de la province romaine de Bretagne.
Relecture par Digitarium.fr

Source:

Derniers articles sur l'Angleterre:

8.21.2018

Une tombe intacte d'une ancienne femme noble mise au jour sur l'île de Sikinos dans les Cyclades

Des archéologues ont fait une découverte passionnante sur le site de fouilles d'Episkopi dans l'île de Sikinos en Grèce.

Une tombe intacte d'une ancienne femme noble mise au jour sur l'île de Sikinos dans les Cyclades

Ils ont en effet trouvé la tombe intacte d'une femme ornée de trésors et de bijoux. La découverte a été faite lors des travaux de restauration du monument d'Episkopi que le Ministère de la Culture et des Sports effectue depuis 2017 avec le Cyclades Ephorate of Antiquities: "La richesse des bijoux portés par la femme montre qu’elle était une figure importante de la société Sikinos Dans la tombe ont été trouvés des bracelets en or, des bagues, un collier, une broche en relief avec des vases en verre et en métal; d'autres plus petites trouvailles, ainsi que des fragments organiques du costume des morts, se trouvaient autour de la tombe".

La tombe en forme de boîte était située dans une partie cachée du site souterrain d'Episkopi, apparemment pour éviter les pilleurs de tombes.

Une tombe intacte d'une ancienne femme noble mise au jour sur l'île de Sikinos dans les Cyclades

Une tombe intacte d'une ancienne femme noble mise au jour sur l'île de Sikinos dans les Cyclades

D'après une estimation, le bâtiment, datant de l’antiquité tardive et qui a servi par la suite d’église chrétienne à l’ère byzantine, devait être un impressionnant mausolée bâtie pour cette femme.

Une inscription funéraire découverte sur le monument cite le nom de "NeikO", épelé Νεικώ, en grec.
.
Le monument en lui-même ressemble à un temple, et, en raison de sa hauteur, il est considéré comme unique dans le monde grec.

Un village a été construit autour du monument au cours des siècles suivants, ainsi qu'un monastère et des chapelles.


Merci à Audric pour l'info !

Source:
Tornos news: "Untouched grave of ancient noblewoman comes to light in island of Sikinos"


8.20.2018

Une boucle d'oreille en or rarissime découverte à Jérusalem

L'Autorité des antiquités d'Israël (IAA) et les archéologues de l’Université de Tel Aviv ont découvert une boucle d'oreille en or vieille de 2000 ans. Elle a été trouvée au cours des fouilles d'un parking dans le parc national de la Cité de David qui entoure les murs de la vieille ville de Jérusalem.

Une boucle d'oreille en or rarissime découverte à Jérusalem

Une boucle d'oreille en or rarissime découverte à Jérusalem
Photos de la boucle d'oreille qui porte la tête d'un animal à cornes avec de grands yeux, une bouche et d'autres traits du visage. (Israel Antiquities Authority)

La boucle d'oreille magnifiquement conçue a un animal à cornes au sommet. C'est la première découverte de ce genre concernant une époque où la vie juive était centrée autour du temple.

L'équipe a daté la boucle d'oreille au deuxième ou troisième siècle avant JC, lors de la période hellénistique.


C'est une découverte enthousiasmante car elle aide à comprendre l’influence de la culture grecque à Jérusalem à cette époque.

"Le bijou a été trouvé à l'intérieur d'une construction qui a été mise au jour pendant les fouilles; elle remontait au début de la période hellénistique, une époque fascinante sur laquelle nous en savons très peu de chose à Jérusalem" ont déclaré le professeur Yuval Gadot de l'Université de Tel Aviv, et l'archéologue de l'IAA, le Dr Yiftah Shalev, co-directeur des fouilles.

"On ne sait  pas si la boucle d'oreille était portée par un homme ou une femme, nous ne connaissons pas non plus leur identité culturelle ou religieuse, mais nous pouvons dire avec certitude que celle ou celui qui portait cette boucle d'oreille appartenait définitivement à la classe supérieure de Jérusalem" ajoutent-ils.
Une boucle d'oreille en or rarissime découverte à Jérusalem
La boucle d'oreille a été découverte dans le parc national de la cité de David encerclant les anciens remparts de la ville. (Israel Antiquities Authority)

Des boucles d'oreille comme celle-ci ont été découvertes en Grèce et dans d'autres régions du bassin méditerranéen, mais les archéologues israéliens ont en trouvé très peu, comme celle-ci, et la plupart sur la côte.

Ce qui rend cette boucle d'oreille unique est le fait qu'elle a été trouvée dans Jérusalem.

Source:


Derniers articles sur Jérusalem::

8.09.2018

La carte interactive des forts romains du Mur d'Hadrien

La carte intéractive des forts romains du Mur d'Hadrien

Le Mur d'Hadrien (Vallum Hadriani) était une fortification défensive construite par l'empire romain afin de séparer la province de Britannie des terres du nord de la Caledonie (Ecosse).

La construction a commencé en 122 après JC au cours du règne de l'empereur Hadrien et allait de la rivière Tyne près de la Mer du Nord jusqu'au golfe de Solway dans la mer d'Irlande.




Pour la version en plein écran, Cliquez ici
 
Source:

Les articles paru sur ce blog concernant le Mur d'Hadrien:

8.07.2018

Des bijoux en or découverts dans un tertre funéraire situé dans les montagnes du Kazakhstan

Près de 3000 objets précieux et en or ont été mis au jour par des archéologues fouillant un tertre funéraire dans les montagnes reculées de Tarbagataiau au Kazakhstan.
Le trésor, décrit comme princier, aurait appartenu à des membres de l'élite ou de la royauté du peuple Saka qui a régné en Asie centrale huit siècles avant notre ère.

Des bijoux en or découverts dans un tertre funéraire situé dans les montagnes du Kazakhstan
Une partie du trésor découvert par les archéologues dans un tumulus dans les montagnes reculées de Tarbagata. Photo: Oleg Belyalov-east2west news

Parmi les découvertes, vieilles de 2800 ans, se trouvent des boucles d'oreille en forme de cloche, des plaques en or avec des rivets, des chaines et un collier incrusté de pierres précieuses.

Des perles d'or décorant les vêtements ont été réalisées à l'aide de techniques sophistiquées de micro-soudure, ce qui indique un niveau exceptionnel de compétences en création de bijoux pour cette période.
La complexité des bijoux témoigne d'un artisanat sophistiqué il y a 2 800 ans. Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

 Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

 Les petites plaques en or avec des rivets. Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

Les archéologues s'attendent à trouver les restes d'un couple prestigieux, les propriétaires du trésor, mais ils n'ont pas encore accédé aux tombes.

Le Professeur Zainolla Samashey, en charge des fouilles rapporte qu'un "grand nombre de trouvailles de valeur dans ce tumulus nous laisse penser qu'un homme et une femme sont enterrés ici, des personnes régnantes ou des gens ayant appartenu à l'élite de la société Saka".

Pour Danial Akhmetov, responsable de la région de l'Est-Kazakhstan: "cette découverte nous donne une vision totalement différente de l'histoire de notre peuple".  Les anciens avaient manifestement des compétences exceptionnelles dans le domaine de l’extraction, de la vente et de la fabrication de bijoux, a-t-il déclaré.

Il y a quelque 200 tertres funéraires sur le plateau d'Eleke Sazy où ces trésors ont été découverts, mais de nombreux autres ont été pillés en des temps reculés. Le plateau aux riches pâturages était considéré comme un "paradis" par les rois Saka.

 Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

Les premiers bijoux ont été extraits ici il y a deux ans, même si, à l'époque du dirigeant russe Pierre le Grand, des trésors ont été retirés. Malgré cela, les experts espèrent trouver davantage de vestiges avec des artéfacts en or du peuple Saka. "Il y a beaucoup de tumulus ici et les perspectives sont très grandes," rapporte l'archéologue en chef kazakh, Yerben Oralbai.

Le peuple Saka était une branche des scythes, une civilisation nomade avancée en Asie centrale s'étendant jusqu'à la Sibérie.

Merci à Quentin pur l'info !

Relecture par Digitarium.fr

Source:

Derniers articles sur le Kazakhstan:

8.01.2018

Le dernier repas d'Otzi comprenait du gras, de la viande de gibier, et des céréales

D'après des scientifiques, Ötzi, l'Homme des Glaces, s'est rempli l'estomac de gras, avant de se lancer dans un voyage de chasse qui s'est terminé par sa mort sanglante sur un glacier dans les Alpes orientales il y a 5 300 ans.

La première analyse approfondie du contenu de l'estomac du chasseur a révélé que la moitié de son repas se composait de graisse animale, principalement d'une espèce de chèvre sauvage connue sous le nom de bouquetin des Alpes.

Les scientifiques prélèvent des échantillons de l'estomac d'Ötzi l'homme des glaces, mort dans les Alpes orientales il y a 5 300 ans. Photo: M.Samadelli/urac/Southtyrolarchaeologymuseum 

Alors que les chercheurs avaient déjà étudié les restes de nourriture dans les intestins d'Ötzi, un aperçu plus complet de son dernier festin avait été retardé parce qu'ils ne parvenaient pas à trouver son estomac. Il a finalement été localisé à l'aide d'un scanner, retroussé sous sa cage thoracique près de ses poumons rétrécis.


Un repas riche en graisse


"C'était surprenant de voir ce régime extraordinairement riche en graisses" rapporte Frank Maixner de l'Institut de Recherche Eurac pour l'Etude des Momies à Bolzano en Italie, "il savait clairement que la graisse était une source d'énergie importante et il a vraiment composé son régime alimentaire pour survivre à haute altitude." Le dernier repas d'Ötzi pourrait l'avoir fortifié pour un voyage de chasse qui a duré plusieurs jours dans les Alpes, mais cela n'a probablement pas été un festin des plus agréables.

Maixner a essayé le bouquetin. Il rapporte que la viande n'est pas trop mauvaise, mais n'a pas trouvé de mot pour décrire l'expérience consistant à manger la graisse sous-cutanée de l'animal: "Le goût est vraiment..., bon, c'est horrible. Et ils n'avaient pas de sel à l'époque".

A: Ötzi et le contenu de son estomac. B: fibres de viande de son estomac. C: restes de végétaux.  Photo: Frank Maixner/Eurac Research/Institute for Mummy Studies 

Des touristes allemands avaient découvert le corps de l'âge du cuivre en 1991 alors qu'ils randonnaient à 3200 mètres dans les Alpes de l'Ötztal près de la frontière entre l'Autriche et l'Italie. Ils croyaient que le corps, qui allait être plus tard surnommé Ötzi, était celui d'un alpiniste moderne. Mais, suite aux fouilles, les restes bien conservés ont été estimés à plus de 5000 ans d'âge.

Le chasseur, qui devait avoir 45 ans lorsqu'il est mort, était vêtu d'un manteau tissé et il portait des jambières et des chaussures en cuir. Il était recouvert de tatouages simples et portait une hache de cuivre, un couteau et des flèches à pointe de silex.


Des traces de fougère toxique dans son estomac


Le corps d'Ötzi est entreposé à -6 ° C pour s'assurer que les restes ne se détériorent pas. Aussi, pour analyser son contenu stomacal, Maixner, membre d'une équipe internationale de scientifiques, a dû décongeler partiellement le cadavre pour recueillir des échantillons afin de vérifier les restes de son dernier repas.

Grâce à une combinaison de méthodes comprenant des correspondances ADN et des inspections microscopiques, les chercheurs ont trouvé des traces de viande de cerf rouge et de bouquetin, du blé ancien et beaucoup de graisse de bouquetin.
Ils ont également découvert de multiples traces de fougères toxiques, ce qui a rendu les scientifiques perplexes.

Les chercheurs spéculent, dans Current Biology, sur le fait qu'Otzi mangeait de la fougère toxique pour se débarrasser des parasites responsables de la trichocéphalose, et qui avait été découvert dans ses intestins précédemment.

Mais Maixner préfère d'autres explications. Ötzi a pu manger les fougères comme supplément alimentaire, une pratique connue parmi certains groupes indigènes. "Une autre possibilité est qu'il avait enveloppé sa viande séchée dans des feuilles de fougère; une partie est  ainsi entrée dans son intestin involontairement," ajoute-t-il. En attendant, la plante ne lui a pas été fatale.

La découverte, en 2001, qu'une pointe de flèche avait brisé l'omoplate d'Ötzi, amène à penser que les événements ont mal tourné ce jour-là. "La théorie actuelle est qu'il a saigné et est mort sur le glacier" ajoute Maixner.

Merci à Audric pour l'info !
Relecture par Digitarium.fr

Source:

Liens:

Derniers articles sur Ötzi:

7.29.2018

Un fermier découvre des objets en or préhistoriques à Donegal, en Irlande

Un agriculteur du Comté de Donegal en Irlande, a découvert des objets en or  qui seraient vieux de plusieurs milliers d'années. Norman Witherow a trouvé ces artéfacts alors qu'il creusait une tranchée pour poser un drain dans un champ, près de Convoy.

Les objets sont restés dans un coffre jusqu'à ce qu'un ami, bijoutier, lui dise qu'il fallait le signaler.

Un fermier découvre des objets en or préhistoriques à Donegal, en Irlande
Les quatre objets en or trouvés à Co Donegal.

Les observations initiales faites par l'équipe du Musée National d’Irlande ont permis de dater l'or de la période de l'âge du bronze, voire plus tôt. Chaque pièce mesure environ 10cm de diamètre et ensemble, ils pèsent environ 30 grammes.

"Je ne pouvais pas savoir de quoi il s'agissait, ils étaient recouverts d'argile et nous ne savions pas s'ils étaient en or ou même en cuivre. Nous n'avions aucune idée de la valeur et nous n'avons certainement pas apprécié leur importance quand nous les avons découverts", rapporte M. Witherow

Maeve Sikora, conservateur de la collection antiquités irlandaises du Musée National, est arrivé de Dublin pour récupérer les objets. La trouvaille a été initialement remise au Donegal County Museum, qui a ensuite rapporté la découverte en raison de son importance archéologique.

Caroline Carr, assistante conservatrice au Donegal County Museum, a félicité M. Witherow pour l'avoir alertée: "Norman a contacté les autorités compétentes et a suivi toutes les procédures, puis je suis allée, en tant que représentante du musée national, vérifier le site et m'assurer que tout était légal, avant d'envoyer Maeve récupérer les objets pour une analyse complète."

L'endroit où les artéfacts en or ont été découverts. Photo: Margaret McLaughlin

"C'est une découverte unique dans notre comté et nous sommes absolument ravis" ajoute Carr. Elle ne pense pas que les artéfacts sont des bracelets mais peut-être une sorte de monnaie. Il est espéré que les articles retourneront au Donegal County Museum à une date ultérieure une fois que les analyses seront connues.

Le musée devra faire une demande pour leur retour, mais Carr dit "suivre l'affaire" et ajoute que les résultats sont une priorité et ils devraient arriver sous peu.

M. Witherow souhaite également visiter ses découvertes au musée de Dublin. "Bien sûr, nous allons voyager pour voir l'exposition, mais heureusement, ils devraient être de retour à Letterkenny assez rapidement."

Source:

Liens: