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3.03.2024

Une étude génétique suggère une stratégie à l’âge de pierre pour éviter la consanguinité

Les liens du sang et la parenté n’étaient pas d’une importance capitale dans la façon dont vivaient les communautés de chasseurs-cueilleurs à l’âge de pierre en Europe occidentale. 

Cependant, une nouvelle étude génétique, menée sur plusieurs lieux de sépulture français bien connus de cette période, révèle que plusieurs familles distinctes vivaient ensemble. Il s'agissait probablement d'un système délibéré visant à éviter la consanguinité. 

Une étude génétique suggère une stratégie de l’âge de pierre pour éviter la consanguinité 
Localisation des individus et des tombes discutées dans le texte. Source: Actes de l’Académie nationale des sciences (2024). DOI : 10.1073/pnas.2310545121
 

Les travaux ont été menée par des chercheurs de l’Université d’Uppsala en collaboration avec plusieurs institutions françaises. Les résultats ont été publiés dans la revue PNAS.

Dans cette étude, les chercheurs ont réussi à obtenir des données biomoléculaires sur des squelettes humains enterrés dans des sites emblématiques de France, comme Téviec et Hoedic en Bretagne, ainsi que Champigny. 

Les vestiges ont été datés des toutes dernières étapes du Mésolithique (il y a environ 6 700 ans), lorsque vivaient les derniers chasseurs-cueilleurs d'Europe occidentale, chevauchant le Néolithique, où les agriculteurs sédentaires ont pris le relais.

Il s'agit de la première étude analysant le génome de plusieurs chasseurs-cueilleurs de l'âge de pierre d'un même endroit, qui vivaient en même temps et à proximité de communautés agricoles néolithiques nouvellement arrivées.

"Cela donne une nouvelle image des dernières populations de chasseurs-cueilleurs de l'âge de pierre en Europe occidentale. Notre étude offre une opportunité unique d'analyser ces groupes et leur dynamique sociale", explique le professeur Mattias Jakobsson de l'université d'Uppsala, qui a dirigé l'étude.

 

Il y a environ 7 500 ans, les dernières populations de chasseurs-cueilleurs d’Europe occidentale ont rencontré des agriculteurs néolithiques et ont été progressivement remplacées et assimilées. 

La coexistence de ces groupes a soulevé de nombreuses questions sur la façon dont ils interagissaient.

Des travaux antérieurs, basées sur des données isotopiques, ont suggéré que les dernières communautés de chasseurs-cueilleurs avaient délibérément assimilé les femmes de communautés agricoles néolithiques. 

Cette nouvelle étude montre plutôt que les groupes de chasseurs-cueilleurs se sont mélangés à d'autres groupes de chasseurs-cueilleurs mais pas aux agriculteurs néolithiques.

"Nos analyses génomiques montrent que même si ces groupes étaient constitués de quelques individus, ils n'étaient généralement pas étroitement liés. De plus, il n'y avait aucun signe de consanguinité. Cependant, nous savons qu'il existait des unités sociales distinctes, avec des habitudes alimentaires différentes. Ainsi, un modèle de groupes émerge, et cela faisait probablement partie d'une stratégie visant à éviter la consanguinité", explique Luciana G. Simões, chercheuse à l'Université d'Uppsala et première auteure de l'étude.

La recherche a été menée en collaboration avec des chercheurs de plusieurs institutions françaises, dont l'Université de Rennes en Bretagne et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) à Paris.

Les sites bien connus de Téviec et Hoedic en Bretagne sud contiennent de nombreuses tombes où plusieurs individus ont été enterrés ensemble. Ceci est inhabituel sur les sites funéraires mésolithiques. On pensait auparavant qu’être enterré ensemble signifiait que les individus étaient biologiquement liés.

"Nos résultats montrent que dans de nombreux cas, même dans le cas de femmes et d'enfants dans la même tombe, les individus n'étaient pas apparentés. Cela suggère qu'il existait des liens sociaux forts qui n'avaient rien à voir avec la parenté biologique et que ces relations restaient importantes. même après la mort", explique le Dr Amélie Vialet du Muséum national d'Histoire naturelle.


Lien vers l'étude:

 

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10.18.2018

Des habitats utilisés sur plus de 1000 ans au cours de l'âge de pierre en Norvège

De simples petites cabanes en terre de l'âge de pierre semblent avoir été utilisées pendant près de 1000 ans. Elles sont peut-être restées vides pendant 40 à 50 ans, en tout, avant d'être entretenues et réutilisées.

L'archéologue Silje Fretheim, du département d'archéologie et d'histoire culturelle de l'Université norvégienne de sciences et de technologie (NTNU), a trouvé cela incroyable: "Peu de constructions de nos jours ont duré pendant 1000 ans. Leur utilisation sur une aussi longue durée nous montre l'importance pour eux d'entretenir les maisons"

Fouille du site d'une tente réutilisée à Mohalsen dans la municipalité de Vega. Le site remonterait environ à 8300 avant notre ère.  (Photo: Hein B. Bjerck)

Elle a récemment discuté de sa thèse de doctorat sur le logement et les traditions d'implantation en Norvège au cours de la période mésolithique. Ses recherches révèlent une image différente des peuples de l'âge de pierre de celle enseignée à l'école de nos jours. "J'ai moi-même des enfants en âge d'aller à l'école et j'ai découvert que la plupart des écoles enseignent encore que les habitants de l'âge de pierre vivaient principalement dans des grottes. Mais ce n'était absolument pas le cas" dit-elle.

La période mésolithique en Norvège couvre environ 5500 ans, commençant vers 9500 avant l'ère commune, lorsque les peuples étaient nomades et chasseurs-cueilleurs. Au début de cette période, les gens vivaient dans des tentes dont on pense qu'elles étaient faites en peaux d'animaux, bien qu'aucune couverture de tente de cette époque n'ait été trouvé. Puis, finalement, les habitats sont devenus plus permanents.


Unique pour la Norvège


Fretheim a analysé les informations de 150 habitats de l'âge de pierre, s'étendant du comté le plus au nord du Finnmark jusqu'au sud de la Norvège.

Plus de la moitié d'entre eux ont été fouillés au cours de ces 15 dernières années, et c'est la première fois que quelqu'un compare les informations basées sur ces fouilles.

Le nombre d'habitations mésolithiques relativement bien préservées en Norvège est unique en Europe du Nord, et la thèse de Fretheim donne ainsi une nouvelle image de la population de l’âge de pierre qui dépasse également les frontières de la Norvège.

Dans d'autres parties du monde, les restes d'habitats et les traces des individus de l'âge de pierre sont enfouis sous les terres agricoles actuelles, ou bien sont sous l'eau parce que les terres le long des côtes ont été englouties après la dernière période glaciaire.

"En Norvège, cependant, les restes de l'âge de pierre ont été préservés car les endroits le long des côtes se sont élevés avec la diminution du poids des glaces de la dernière période glaciaire. Une autre raison, est que l'agriculture en Norvège a été moins extensive, et n'a donc pas recouvert les traces de l'âge de pierre. Dans le Finnmark, où les terres cultivées sont le moins répandues, il est possible de voir de nombreuses traces des anciens habitats" rapporte Fretheim.


Des tentes aux maisons semi-enfouies


Il n’est pas surprenant de constater que les traces d'habitats datant de 10000 à 11500 ans pendant la période mésolithique restent limitées

Fretheim dit que les archéologues ont trouvé des cercles de tente, qui sont des pierres placées sur les rabats de la tente. Ils ont aussi trouvé des surfaces nettoyées, avec des concentrations clairement définies de restes d'outils. Produire des outils en pierre à laissé de nombreux débris.

Les habitats les plus anciens étaient petits. La surface de ces anciennes maisons "est presque toujours entre 5 et 10 mètres carrés" ajoute Fretheim, "ce qui indique que des familles nucléaires se déplaçaient dans les alentours avec des tentes démontables. Je pense que les tentes faisaient probablement partie du style de vie mobile de ces gens qui voyageaient avec."

Les restes d'une maison semi-enfouie en Norvège (projet Ormen-Lange) à Nyhamna. Cet habitat a été utilisé pendant 1100 ans, entre 5200 et 4100 avant notre ère. La phot montre. La photo montre la surface arrondie du plancher enfoncé, avec une cheminée centrale en pierre et des trous pour les poteaux le long des murs. Credit: NTNU University Museum

Plusieurs choses se sont passées il y a 9500 ans et ont impacté les schémas d'implantation et d'habitat en Norvège: la forêt s'est étendue vers de nouvelles zones, le niveau de la mer le long de la côte s'est stabilisé et les dernières couches de glace de la dernière période glaciaire se sont retirées de l'intérieur.

Les habitations sont devenues plus grandes. Au lieu de planter une tente sur le sol, le sol a été partiellement creusé dans ce qu’on appelle des maisons semi-enfouies. Le reste de la maison était construit avec un ouvrage en bois et gazon. Les plus grandes de ces maisons pouvaient atteindre ainsi les 40 mètres carrés. "Plusieurs familles devaient vivre ensemble, ou peut-être des équipes de chasse qui partageaient la maison" ajoute Fretheim.


Des points de repère attractifs


Alors que le niveau de la mer s'est stabilisé, Fretheim pense qu'il est devenu possible pour ces peuples de construire leur propre connaissance des ressources naturelles de la région, comme les bons endroits où pêcher. Cela a diminué le besoin de suivre un animal, comme les rennes ou les phoques, sur son trajet migratoire.

Les gens ont commencé à préférer vivre dans des endroits avec des conditions de pêche et de chasses plus stables et variées.

Les maisons semi-enfouies étaient conservées et réutilisées à grande échelle, dont les plus utilisées ont été maintenues plus de 1000 ans.

"Les objets physiques fabriqués par des individus continuent à affecter les habitants et les paysages longtemps après. J'imagine que les fosses visibles dans le paysage à l'époque ont contribué à créer le premier paysage culturel. C'étaient les premières traces visibles laissées derrière, aussi les gens ont reconnu ces endroits et ont choisi de les reconstruire plutôt que de choisir de nouveaux emplacements. Les gens sont devenus plus sédentaires et liés à certains sites car ils les considéraient comme de bons endroits" explique Fretheim.

Relecture par Marion Juglin (Archeow.fr)
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8.11.2017

Crémation et démembrement faisaient partie des anciennes pratiques funéraires irlandaises

De nouveaux aperçus du mode de vie, et des rites funéraires, de l'ancien peuple irlandais ont été fournis grâce à des études funéraires menées par un chercheur du département d'anatomie de l'Université d'Otago en Nouvel-Zélande.

Les découvertes, qui ont été publiées dans le journal Bioarchaeology International, font partie d'un projet d'application de techniques modernes et de questions de recherche sur des restes humains qui ont été mis au jour il y a plus de 100 ans.

Crémation et démembrement faisaient partie des anciennes pratiques funréaires irlandaises
Cairn K fait partie d'un complexe de tombeaux à couloir vieux de 5000 ans à Carrowkeel en Irlande. Image: Sam Moore

L'article, dont l'auteur principal est le Dr Jonny Geber, se focalise sur les complexes de tombeaux à couloir vieux de 5000 ans à Carrowkeel, dans le comté de Sligo dans le nord-ouest de l'Irlande. Il s'agit de l'un des paysages rituels les plus impressionnants en Europe, et pourtant, il reste relativement mal connu.

L'équipe de recherche a analysé les ossements de sept tombeaux à couloir qui comprenaient à la fois des restes humains non brûlés et d'autres incinérés d'environ 40 individus.


On en sait encore très peu sur les populations de l'âge de pierre.


Le Dr Geber et ses collègues ont déterminé que les ossements non incinérés provenaient de démembrements: "nous avons trouvé des traces de coupes faites par des outils en pierre au niveau des tendons et ligaments autour des articulations principales, tels que l'épaule, le coude, la hanche, la cheville"

Il pense que ces nouveaux éléments suggèrent qu'un rite funéraire complexe avait lieu à Carrowkeel. Cela impliquait un rite funéraire qui mettait l'accent sur la «déconstruction» du corps: "Cela semble impliquer que les corps des morts étaient traités par leurs parents et leur communauté de diverses façons, dont la crémation et le démembrement. Cela a probablement été fait dans le but d'aider les âmes des morts à atteindre les prochaines étapes de leur existence."

Cette étude a pu montrer que le complexe de Carrowkeel était probablement un endroit d'une très haute importance dans la société néolithique en Irlande, et qui permettait interaction et connexion spirituelle avec les ancêtres.

Les éléments recueillis suggèrent que les populations du néolithique ont pu partager des croyances et idéologies similaires, concernant le traitement des morts, avec les communautés au-delà de la mer d'Irlande, selon les chercheurs.



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2.10.2014

Des plongeurs suédois découvrent un site de l'âge de pierre


"Ce que nous avons ici est peut-être l'une des plus anciennes colonies des premiers sites permanents en Scanie et dans toute la Suède", a déclaré Björn Nilsson, chef de projet et professeur d'archéologie à l'Université de Södertörn.

 Un plongeur examine un tronc vieux de 11.000 ans. Photo: Arne Sjöström


L'équipe de Nilsson a plongé à Hanö, une baie de sable au large de la côte de la Scanie (province suédoise). Il a obtenu du Conseil national suédois du patrimoine (Riksantikvarieämbetet), les ressources nécessaires pour une fouille de trois ans d'une zone à 16 mètres sous la surface de l'eau.

Jusqu'à présent, ils ont découvert un certain nombre de vestiges qui semblent avoir été jetés dans l'eau par les nomades suédois de l'âge de pierre.
Les objets ont été préservés grâce à l'absence d'oxygène et à l'abondance de gyttja (variété de boue).

Une des plus grandes découvertes est, ce que Nilsson pense être une sculpture de harpon à partir d'os d'animaux, qui a été jetée dans l'eau avec une foule d'autres objets: "il y a du bois, des cornes d'animaux et des outils qui ont été jetés ici", a-t-il poursuivi, "il y a environ 11000 ans il y avait un talus dans cette zone, une lagune ou quelque chose d'équivalent... et tous les arbres ou ossements y ont été conservés. Si l'implantation avait été sur la terre ferme, nous n'aurions que des éléments à base de pierre, rien d'organique."

Des objets en matières textiles, comme de la corde, peuvent survivre là où il y a une forte concentration de gyttja, qui sont des sédiments riches en matière organique au fond d'un lac eutrophique (riche en substances nutritives et en humus pauvre en oxygène).

L'équipe a également récupéré des morceaux de bois, des outils de silex, des cornes d'animaux, et des ossements d'aurochs, l'ancêtre des bovins domestiques, dont le dernier est mort dans les années 1600.

Les archéologues gardent un œil attentif sur tous les sites d'enfouissement potentiels.


Les médias suédois se sont empressés de surnommer la découverte "L'Atlantide Suédoise", même si les restes n'ont jamais appartenu à un véritable village: les gens étaient tous nomades à l'époque.

Cela n'empêche pas que ces découvertes sont uniques; il est extrêmement rare de trouver des éléments de l'âge de pierre aussi intacts.

Relecture par Marion Juglin
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5.20.2013

L'engrais était déjà utilisé il y a 5000 ans


Des chercheurs de l'Université de Göteborg ont passé de nombreuses années à étudier les vestiges d'une communauté de l'âge de pierre sur le site de Karleby près de la ville de Falköping, en Suède.

Actuellement, ils cherchent à montrer que les engrais étaient déjà utilisées au cours de l'âge de pierre scandinave. Les résultats de leurs premières analyses semblent apporter cette confirmation.


 Photo: university of Gothenburg

En utilisant des restes de céréales et d'autres plantes et à l'aide de certaines techniques d'analyse très avancées, les deux chercheurs et archéologues Tony Axelsson et Karl-Göran Sjögren ont pu identifier des composantes de l'alimentation de leurs ancêtres de l'âge de pierre.

«Notre première tâche était de trouver des macro-fossiles, comme d'anciennes graines de mauvaises herbes ou des morceaux de grains. Par l'analyse macro-fossile, nous pouvons apprendre beaucoup de choses sur l'agriculture de l'âge de pierre et sur l'importance de la relation entre l'agriculture et l'élevage du bétail», explique Axelsson.

Un autre objectif a été de recueillir les os d'animaux, c'est-à-dire des restes de nourriture vieux de 5000 ans. Les chercheurs savent que des fragments d'os de bovins, de porcs et de moutons peuvent être trouvés sur le site. «En étudiant les niveaux d'isotopes dans les os, nous pouvons par exemple savoir où les animaux ont été élevés, ce qui peut donner des informations importantes au sujet de leur rôle dans le commerce», dit Sjögren.

Les résultats des premières analyses de céréales montrent que l'orge et le blé étaient cultivés sur le site. Les analyses révèlent des niveaux élevés de l'isotope N15 (azote 15). Cela voudrait dire que des engrais étaient utilisés dans la région de Karleby il y a déjà 5000 ans.

«Nous allons poursuivre nos analyses à la fois sur le terrain et en laboratoire, et espérons trouver plus de macro-fossiles. J'espère que nous trouverons des graines de mauvaises herbes, car elles peuvent aider à confirmer que les engrais ont été effectivement utilisés», explique Axelsson.


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9.03.2012

Des figurines agées de 9500 ans découvertes près de Jérusalem



Des archéologues ont récemment découvert des figurines d'animaux, lors de l'expansion de l'autoroute de Tel-aviv, remontant à l'âge de pierre, il y a environ 9500 ans.
Ils ont découvert les figurines d'un bélier et d'un bovin sauvage à Tel Moza, un site archéologique dans les collines de Judée autour de Jérusalem.
Le bélier en calcaire (photo ci-dessous), a des cornes finement sculptées et mesure environ 15 centimètres de long.

Photo: Israel Antiquities Authority/Yael Yolovitch

"La sculpture est extraordinaire et montre précisément les détails de l'image de l'animal, la tête et les cornes font saillies en avant du corps et leurs proportions sont extrêmement précises," a déclaré le Dr. Hamoudi Khalaily, l'un des co-directeurs de la fouille, de l'Autorité des Antiquités d'Israel.

La seconde figurine est plus abstraite et représente un grand animal avec des cornes en avant qui pourrait être un bovin sauvage ou un bison.

D'après Khalaidy, ces objets remontent probablement à l'époque où les premiers hommes ont commencé la transition d'une vie nomade de chasse et de cueillette à une vie sédentaire basée sur l'agriculture et le pâturage avec des établissements permanents: "Le néolithique pré-céramique période B (le huitième millénaire avant notre ère) est considéré comme l'un des chapitres les plus fascinants de l'histoire de l'humanité; de nombreux changements ont eu lieu et ont eu un impact sur la société humaine sur les milliers d'années à venir".

Anna Eirikh, co-directrice des fouilles, pense que les figurines sont liées au processus de domestication des animaux, lorsque les habitants ont commencé à construire des sociétés plus complexes et des villages agricoles.

Khalaily pense plutôt que ces figurines ont été utilisées comme talismans: "Vraisemblablement, les figurines ont servi de statues porte-bonheur pour assurer le succès de la chasse et ont du faire l'objet d'une cérémonie traditionnelle par les chasseurs avant d'aller sur le terrain pour poursuivre leur proie".

Les archéologues ont découvert une foule d'objets à Tel Moza, y compris des outils de l'âge de pierre, des objets associés à des funérailles, des rituels de culte, et d'autres objets artistiques.

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11.18.2007

Découverte de tombes d'enfants de l'âge de pierre en Autriche

MAJ 06/10/17
Trois sites de l'âge de pierre contenant des squelettes d'enfants, dont des jumeaux, ont été mis au jour en Autriche.


Découverte de tombes d'enfants de l'âge de pierre en Autriche

D'après Christine Neugebauer-Maresch du département de Préhistoire de l'Académie des sciences autrichienne à Vienne, les jumeaux ont été remarquablement préservés des éléments grâce à une omoplate de mammouth.

Cette découverte pourrait permettre d'apporter des éléments de confirmation quant aux croisements entre Néandertaliens et hommes modernes (voir l'article: Un cerveau plus développé grâce aux croisements entre Homme Moderne et Néanderthalien ?)


Sources:
  • Scientific American: " Stone Age Twins Discovered Buried Under Mammoth's Shoulder Blade"

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