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8.09.2018

La carte interactive des forts romains du Mur d'Hadrien

La carte intéractive des forts romains du Mur d'Hadrien

Le Mur d'Hadrien (Vallum Hadriani) était une fortification défensive construite par l'empire romain afin de séparer la province de Britannie des terres du nord de la Caledonie (Ecosse).

La construction a commencé en 122 après JC au cours du règne de l'empereur Hadrien et allait de la rivière Tyne près de la Mer du Nord jusqu'au golfe de Solway dans la mer d'Irlande.




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Source:

Les articles paru sur ce blog concernant le Mur d'Hadrien:

12.28.2017

Mur d'Hadrien: de nouvelles découvertes à Vindolanda

Les archéologues travaillant sur le site du fort romain de Vindolanda ont fait de nouvelles découvertes remarquables après une année exceptionnelle pour les fouilles.

Les sondages d'exploration d'une fosse, sous les fondations en pierre de la dernière forteresse en pierre, ont révélé une couche de terre noire privée d'oxygène dans un endroit auquel ils ne s'attendaient pas.

Mur d'Hadrien: de nouvelles découvertes à Vindolanda
Les baraquements a été découverte sous le fort de pierre de Vindolanda du quatrième siècle. Photographie: Sonya Galloway

Enfoui dans le sol, il y avait des murs et planchers en bois, des clôtures, poteries et ossements d'animaux, provenant d'une caserne de cavalerie abandonnée. Les pièces fouillées comprenaient des écuries, des lieux de vie, des fours et foyers.


En mettant au jour les matériaux dans l'un des coins de l'une des pièces de vie, un fouilleur bénévole a fait une découverte exceptionnelle. 


La terre entourant l'objet a été lentement retirée sous une surveillance attentive pour révéler l'extrémité d'une lame de fer mince et tranchante, reposant dans son fourreau en bois. Au fur et à mesure que les archéologues creusaient, la forme d'un manche et d'une poignée ont émergé lentement du sol noir. Les romains avaient ainsi laissé derrière eux une épée complète à la pointe tordue.

Le Dr Andrew Birley a qualifié ce moment de «très émotif» et a ajouté: «on peut travailler en tant qu'archéologue toute une vie sur des sites militaires romains et, même à Vindolanda, nous ne nous attendions pas une seule seconde à voir un objet aussi rare et spécial tel que celui-ci. C'était comme si l'équipe avait gagné une forme de loterie archéologique".

Une fouilleuse bénévole, Sarah Baker, avec l'une des rares épées de cavalerie. Photographie: Sonya Galloway

Rupert Bainbridge, le bénévole qui a fait la découverte, décrit le moment comme intense: "j'étais si excité de mettre au jour un artéfact aussi extraordinaire, surtout quelque chose qui résonne tellement avec l'implantation du fort que nous examinions"

Quelques semaines plus tard, les archéologues de Vindolanda, accompagnés d'une nouvelle équipe de volontaires, ont terminé de travailler sur une pièce adjacente à celle où fut découverte l'épée.

Fait exceptionnel, ils y ont découvert une deuxième épée, cette fois sans poignée en bois, pommeau ou fourreau, mais avec la lame et la soie encore complète et reposant sur le sol exactement où elle avait été laissée des milliers d'années auparavant.

Pour le Dr Birley: "On ne s'attendait pas à avoir ce genre d'expérience deux fois en un mois donc c'était à la fois un moment délicieux et une énigme historique. On peut imaginer les circonstances dans lesquelles il est concevable de laisser une épée derrière soi comme étant rares ... mais deux ?"


Un départ précipité ?


Les deux épées proviennent de pièces séparées, et ont probablement appartenu à deux personnes différentes. L'une des théories est que la garnison a été forcée de partir précipitamment, et dans leur hâte, ils auraient laissé non seulement les épées, mais aussi un grand nombre d'autres objets parfaitement utiles qui auraient eu une grande valeur à leur époque.

Les épées sont vraiment remarquables, mais elles ne forment qu'une partie d'une collection exceptionnelle d'artéfacts laissés dans ces bâtiments de caserne de cavalerie.

Dans une autre pièce, il y avait deux petites épées en bois, presque exactement identiques à celles que peuvent acheter les touristes visitant le mur romain d'Hadrien aujourd'hui.

Des tablettes en bois pour écriture à l'encre romaine, des sabots de bain, des chaussures en cuir d'hommes, femmes et enfants ( voir à ce sujet l'article: "Le butin de chaussures romaines de Vindolanda"), des stylets, des couteaux, des peignes, des épingles à cheveux, des broches et un grand nombre d'autres armes, dont des lances de cavalerie, des pointes de flèches et des balistes, ont été retrouvés abandonnés sur les planchers des baraquements.

Tout aussi spectaculaire: des montures pour chevaux en alliage de cuire, des selles de cavalier, ainsi que des sangles de jonction et des harnais ont aussi été retrouvés. Ils sont dans un tel état de conservation, qu'ils brillent encore comme de l'or et sont presque complètement exempts de corrosion.

Quelques instants après avoir été découverte, la jonction de bride brille encore à cause des conditions sans air dans lesquelles elle a été préservée. Photographie: Sonya Galloway

Les épées et d'autres objets forment une découverte remarquable de l'une des collections les plus complètes et les plus importantes de ce type de matériel sur un site du Mur d'Hadrien.


Vindolanda: les faits historiques


La Garnison de Vindolanda à cette époque (120 après JC environ) était composée d'une combinaison de peuples, dont la 1ère cohorte de tongres provenant de la Belgique moderne.

Ils ont été rejoints pas un détachement de cavaliers vardules du nord de l'Espagne.

Il est probable que la base comprenait plus de 1000 soldats et probablement plusieurs milliers de personnes à charge, dont des esclaves et des affranchis, représentant l'une des communautés les plus multiculturelles et les plus dynamiques à la frontière de l'Empire romain à l'époque.

Les nouvelles découvertes donnent un aperçu intime de la vie de ces gens qui vivaient aux confints de l'Empire Romain à une époque de rébellion et de guerre avant la construction du Mur d'Hadrien en 122 après JC.


Source:
  • Past Horizons: "Roman cavalry finds unearthed at Hadrian’s Wall dig"

Derniers articles sur le Mur d'Hadrien:

 A lire:

7.22.2011

Mur d'Hadrien: des camps de réfugiés mis au jour

Une équipe archéologique a trouvé des centaines de bâtiments inhabituels susceptibles d'avoir abrité ceux qui étaient considérés comme des traîtres par les tribus de ce qui est maintenant l'Ecosse.

Le Mur d'Hadrien dans le Northumberland. Ce sont des fouilles non loin de là qui ont conduit aux découvertes. Photographie: Oliver Benn / Getty Images

D'importantes fouilles à proximité du Mur d'Hadrien ont révélé les traces de ce qui pourrait être un camp de réfugiés; il aurait logé ceux qui fuyaient vers le Sud au IIIe siècle après JC.

Les archéologues ont d'abord été intrigués en exhumant les fondations de structures temporaires, construites sur ​​le site d'un ancien fort, dans le périmètre de l'ancienne forteresse romaine de Vindolanda .

Aperçu de Vindolanda

D'après le directeur de fouilles du site, le Dr Andrew Birley, "Ces bâtiments sont très inhabituels et il semble qu'il y en avait plusieurs centaines. Des événements à grande échelles ont clairement eu lieu sur ce site pour aboutir à ce genre de construction.."

Les données concernant la garnison de la «zone blanche» entre Hexham et Haltwhistle dans le Northumberland ne laissent pas penser que les renforts de troupes romaines avaient besoin d'autant d'espace pour leur force d'invasion rassemblée le long du mur.

Les cabanes ont de plus une forme familière rappelant les vici (gros bourgs) pour les civils des colonies romaines basés à proximité des bases militaires (mais jamais utilisés par les troupes elles-mêmes).

"Les soldats romains ne construisaient pas de rotondes, mais de grands baraquements rectangulaires", explique Birley, qui a déjà travaillé à Vindolanda et mis au jour beaucoup de bâtiments militaires romains. "C'est unique de trouver de telles structures à l'intérieur d'un fort romain. Elles sont simples et sont tout à fait le genre de logement que l'on peut s'attendre à trouver au nord du Mur d'Hadrien en cette période, dans les colonies des petites communautés agricoles Il est très possible que ce que nous avons ici ait été fourni par l'armée romaine pour ces agriculteurs: il s'agirait d'un refuge temporaire pour les populations les plus vulnérables au nord du mur"

Ces gens peuvent avoir aidé à nourrir l'armée et ont du faire du commerce avec les soldats; ils ont donc été considérés comme des traîtres et collaborateurs aux yeux des tribus rebelles du nord - dans ce qui est maintenant l'Ecosse 

Les réfugiés ont dû franchir le mur, construit entre 122 et 128 après J.-C., pour échapper aux persécutions voire exécutions.

Source:

A voir:

2.26.2011

Des fouilles à venir sur un important site Romain où furent trouvés 17 autels le long du mur d'Hadrien

Des archéologues de l'Université de Newcastle sont entrain de planifier des fouilles sur un important site romain international à Maryport dans le comté de Cumbria. Les travaux devraient commencer le 31 Mai 2011.

 Maçonnerie romaine...


L'équipe de fouille sera dirigée par le professeur Ian Haynes. L'attention sera portée sur la zone dans laquelle 17 autels romains ont été découverts par Humphrey Senhouse en 1870.

Le lieu fait maintenant partie du site romain Maryport à Camp farm appartenant au Hadrian's Wall Heritage .

Le groupement du Musée Senhouse, qui travaille en partenariat avec l'Hadrian's Wall Heritage pour le développement de l'ensemble du site romain Maryport, finance et contrôle les travaux d'excavation.

Peter Greggains, président du groupe a déclaré: "Les autels qui ont été trouvés par Humphrey Senhouse en 1870 sont une partie importante de la collection de sculptures romaines du site Maryport que l'on peut voir dans notre musée. C'est très excitant de pouvoir revenir sur le site où les autels ont été trouvés et, avec des méthodes modernes, d'en savoir plus sur leur sépulture et d'autres activités dans ce domaine plus de 1800 ans auparavant."

Le Musée Senhouse à Maryport

Linda Tuttiett, directrice du Hadrian's Wall Heritage, précise: "Ce travail sera une étape importante vers l'établissement d'un programme à long terme de travaux de recherche archéologique, un élément clé dans le développement du Maryport de l'époque romaine. "



Selon le professeur Ian Haynes, De l'Université de Newcastle, "Les autels de Maryports ont été  au centre d'un débat international sur la nature de la religion dans l'armée romaine pendant maintenant des décennies. Nous en savons encore très peu sur le contexte dans lequel ils ont été initialement déposés. Un relevé géophysique mené en 2010 par Alan Biggins du TimeScape Surveys de l'Université de Newcastle, en partenariat avec l'Université de Southampton, nous a donné une meilleure compréhension du site, mais les fouilles sont le seul moyen de faire avancer le débat. Ce projet représente une merveilleuse opportunité. "

Source:

Mise à jour 2013: