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9.13.2023

La tombe d'une adolescente de l'âge du bronze découverte au Kazakhstan

Les archéologues ont mis au jour un site funéraire datant de l'âge du bronze, contenant les restes d'une adolescente et de nombreux artéfacts au Kazakhstan. La tombe contenait 180 os de cheville de mouton, un disque de bronze avec une gravure représentant une grenouille, un miroir, ainsi que des pommeaux d'épée en métal, un récipient en bronze et divers autres objets. Les chercheurs suggèrent que ces éléments avaient probablement une signification cérémonielle.

La tombe d'une adolescente de l'âge du bronze découverte au Kazakhstan 

Enterrement d'une adolescente retrouvée avec 180 os de cheville de mouton. Photo: Ministère kazakh des Sciences et de l’Enseignement supérieur

Depuis 2017, l'équipe archéologique fouille un ancien cimetière situé à Ainabulak, un village de l'est du Kazakhstan. Plus de 100 tombes sur monticules ont été identifiées jusqu'à présent, datant de l'âge du bronze (3200 à 1000 avant JC). La tombe nouvellement découverte a été mise au jour lors d'une exploration de l'un de ces tumulus.

 

Même si son identité reste inconnue, la pléthore d'objets présents dans sa sépulture donne un aperçu de son importance dans sa communauté de l'âge du bronze.

L'âge précis de cette sépulture n'a pas été déterminé, mais d'autres tombes et reliques de ce lieu funéraire remontent à environ 2 500 à 1 800 avant JC.

Les tests au carbone 14 ont indiqué que la jeune fille était au début de l'adolescence au moment de son décès, entre 12 et 15 ans. Elle a été enterrée sur le côté, avec de délicates boucles d'oreilles en fil de fer aux deux oreilles et des bijoux en perles autour du cou. En outre, la tombe a révélé qu'elle reposait avec 180 os de cheville, probablement provenant de moutons ou de bovins, ainsi que trois omoplates de vaches.

La quantité impressionnante de morceaux d’os d’animaux dans sa tombe a surpris les chercheurs. Bien que les restes d'animaux dans les tombes ne soient pas rares dans les plaines eurasiennes, en particulier dans les tombes de jeunes individus, le grand nombre accompagnant cette jeune fille était particulièrement étonnant.

 
Disque en bronze avec gravure de grenouille trouvé dans la tombe. Photo: Ministère kazakh des Sciences et de l’Enseignement supérieur.
 

Alors que certains experts estiment que cette pratique consistant à enterrer les os de cheville pourrait avoir des connotations religieuses et que les os jouaient un rôle déterminant dans les rituels, d'autres perçoivent ces os comme des gages emblématiques de prospérité et de bénédictions, symbolisant l'espoir d'un passage en douceur entre les royaumes.

Les os de la cheville du mouton, ont des liens historiques avec les jeux traditionnels kazakhs, avec des racines remontant potentiellement à l'âge du bronze. Ces os, après avoir été polis et parfois finement conçus, se transforment en biens précieux. Dans le jeu Assyk traditionnel, les joueurs dirigent leurs assyks vers un os désigné, en essayant d'obtenir le score le plus élevé en le frappant d'une manière spécifique.

 

Une pyramide unique de l'âge du bronze

En plus de cette sépulture, les archéologues ont récemment fait la découverte significative d'une structure pyramidale à fondation hexagonale. 

Oulan Umitkaliyev, qui dirige le département d'archéologie et d'ethnologie de l'Université nationale eurasienne, a expliqué dans un communiqué que "La pyramide des steppes est construite avec une grande précision, elle est hexagonale. Il y a treize mètres et huit rangées de pierres entre chaque face. Il s'agit d'une structure complexe très sophistiquée avec plusieurs cercles au milieu. Les murs extérieurs de la structure de ce complexe sont dominés par des images de divers animaux, notamment des chevaux."

Cette pyramide monumentale des steppes du Kazakhstan, datant vraisemblablement du IIe millénaire avant JC, était restée cachée pendant des siècles. Compte tenu de son caractère unique dans les plaines d’Asie centrale, sa découverte est particulièrement significative.

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8.07.2018

Des bijoux en or découverts dans un tertre funéraire situé dans les montagnes du Kazakhstan

Près de 3000 objets précieux et en or ont été mis au jour par des archéologues fouillant un tertre funéraire dans les montagnes reculées de Tarbagataiau au Kazakhstan.
Le trésor, décrit comme princier, aurait appartenu à des membres de l'élite ou de la royauté du peuple Saka qui a régné en Asie centrale huit siècles avant notre ère.

Des bijoux en or découverts dans un tertre funéraire situé dans les montagnes du Kazakhstan
Une partie du trésor découvert par les archéologues dans un tumulus dans les montagnes reculées de Tarbagata. Photo: Oleg Belyalov-east2west news

Parmi les découvertes, vieilles de 2800 ans, se trouvent des boucles d'oreille en forme de cloche, des plaques en or avec des rivets, des chaines et un collier incrusté de pierres précieuses.

Des perles d'or décorant les vêtements ont été réalisées à l'aide de techniques sophistiquées de micro-soudure, ce qui indique un niveau exceptionnel de compétences en création de bijoux pour cette période.
La complexité des bijoux témoigne d'un artisanat sophistiqué il y a 2 800 ans. Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

 Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

 Les petites plaques en or avec des rivets. Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

Les archéologues s'attendent à trouver les restes d'un couple prestigieux, les propriétaires du trésor, mais ils n'ont pas encore accédé aux tombes.

Le Professeur Zainolla Samashey, en charge des fouilles rapporte qu'un "grand nombre de trouvailles de valeur dans ce tumulus nous laisse penser qu'un homme et une femme sont enterrés ici, des personnes régnantes ou des gens ayant appartenu à l'élite de la société Saka".

Pour Danial Akhmetov, responsable de la région de l'Est-Kazakhstan: "cette découverte nous donne une vision totalement différente de l'histoire de notre peuple".  Les anciens avaient manifestement des compétences exceptionnelles dans le domaine de l’extraction, de la vente et de la fabrication de bijoux, a-t-il déclaré.

Il y a quelque 200 tertres funéraires sur le plateau d'Eleke Sazy où ces trésors ont été découverts, mais de nombreux autres ont été pillés en des temps reculés. Le plateau aux riches pâturages était considéré comme un "paradis" par les rois Saka.

 Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

Photo: East-Kazakhstan region/east2west news

Les premiers bijoux ont été extraits ici il y a deux ans, même si, à l'époque du dirigeant russe Pierre le Grand, des trésors ont été retirés. Malgré cela, les experts espèrent trouver davantage de vestiges avec des artéfacts en or du peuple Saka. "Il y a beaucoup de tumulus ici et les perspectives sont très grandes," rapporte l'archéologue en chef kazakh, Yerben Oralbai.

Le peuple Saka était une branche des scythes, une civilisation nomade avancée en Asie centrale s'étendant jusqu'à la Sibérie.

Merci à Quentin pur l'info !

Relecture par Digitarium.fr

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12.08.2016

D'anciens monuments en pierre découverts près de la Mer Caspienne

Un complexe massif en pierre vieux de 1500 ans, probablement construit par des tribus nomades, a été découvert près de la côte est de la Mer Caspienne au Kazakhstan.

Le complexe comprend de nombreuses structures en pierre éparpillées sur 120 hectares. ont rapporté les archéologues dans la revue Ancient Civilizations from Scythia to Siberia.

D'anciens monuments en pierre découverts près de la Mer Caspienne
Une structure en pierre massive, remontant à 1500 ans, a été découverte le long de la Mer Caspienne.  Credit: Photo courtesy Evgeniï Bogdanov

"Lorsque la zone a été examinée en détails, plusieurs types de structures en pierre ont été identifiés" écrivent les archéologues Andrey Astafiev, du Mangistaus State Historical and Cultural Reserve, et Evgeniï Bogdanov, de l'Institut d'Archéologie et d'Ethnographie de la branche Sibérienne de l'Académie des Sciences de Russie.

Les plus petites structures en pierre ne font que 4x4m et les plus grandes 34x24m. Elles sont "faites de dalles de pierre insérées verticalement dans le sol", ajoutent les archéologues. Certaines des pierres, qui ressemblent un peu à celles de Stonehenge, ont des gravures représentant des armes et des créatures.

L'une des plus spectaculaires découvertes sont les restes d'une selle faite en partie avec de l'argent et recouverte d'images de verrats, de cerfs et de "bêtes de proies" qui pourraient être des lions. Les images ont été gravées en relief, ressortant sur le fond en argent. "Les décorations en relief ont été imprimées sur la face avant" écrivent Astafiev et Bogdanov.

Les deux chercheurs pensent que d'anciens artisans ont conçu les images en cuir avant de les coller sur des planches de bois. "Au final, des plaques d'argent auraient été posées sur les formes avant d'être fixées" disent-ils.


Une découverte qui remonte à 2010


En 2010, F. Akhmadulin de la ville d'Aktau, utilisait un détecteur de métaux à Altÿnkazgan, située près de la péninsule de Mangÿshlak, près de la côte est de la Mer Caspienne, lorsqu'il trouva des morceaux d'une selle en argent et d'autres artéfacts. Akhmadulin les rapporta à Astafiev qui travaillait à Aktau. "L'immense majorité du territoire est un désert d'armoise" écrivent Astafiev et Bogdanov.
Cependant, Astafiev a découvert que le lieu dans le désert où l'a emmené Akhmadulin contenait les restes d'un complexe en pierre inconnu sur 120 hectares.

D'anciens monuments en pierre découverts près de la Mer Caspienne

Akhmadulin avait localisé les artéfacts dans l'une de ces structures en pierre. "Malheureusement, la situation socioéconomique de la région n'est pas celle où il est facile d'engager des recherches archéologiques, et ce n'est pas avant 2014 que les auteurs de l'article ont pu fouiller certains éléments à l'intérieur du site" écrivent-ils.

Lorsque les fouilles ont été engagées en 2014, les archéologues ont étudié la structure en pierre où Akhmadulin avait trouvé la selle. Ils ont trouvé d'autres parties de l'objet, ainsi que d'autres artéfacts comprenant deux objets en bronze qui se sont avérés être les restes d'un fouet.


A qui appartenait la selle ?


Beaucoup de travail reste à faire pour fouiller et étudier les restes du complexe en pierre. "Certains éléments de la construction et certains détails formels des encadrements de pierre à Altÿnkazgan nous permettent de supposer que le complexe a été abandonné par des tribus nomades" écrivent Astafiev et Bogdanov.

La conception et les décorations sur la selle en argent indiquent qu'elle date d'une époque où l'Empire Romain était en train de s'effondrer, et où un groupe appelé "Huns" se déplaçait à travers l'Asie et l'Europe. "L'avancée des Huns a mené divers groupes ethniques des steppes eurasiennes à quitter leurs terres".

Le propriétaire de la selle devait être une personne d'une richesse et d'une puissance considérables sachant que les archéologues ont trouvé des symboles appelés "tamgas" gravés sur la selle en argent au-dessus des têtes des prédateurs, quelque chose qui peut être une indication sur le statut privilégié du propriétaire de la selle.




Vues des détails des restes de la selle

Ces signes pourraient aussi être liés au clan auquel appartenait le propriétaire du tamga. On ne sait pas exactement pourquoi la selle en argent a été placée dans la structure en pierre, bien qu'elle ait pu avoir été conçue pour une fonction rituelle ou comme un objet funéraire. 
Ils ont trouvé les restes d'un squelette enterré sous la structure en pierre; cependant la selle était sur le site bien des siècles avant.

Les recherches sont toujours en cours et l'équipe prévoit de publier un autre article sur les recherches concernant la selle en argent en 2017. Elle espère informer le public du site récemment trouvé. "J'espère qu'un jour il y aura un film concernant ces fouilles archéologiques dans le Mangÿshlak, concernant les anciennes civilisations et les habitants modernes" a ajouté Bogdanov.

Relecture par Digitarium.fr

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12.08.2014

Plus de 50 géoglyphes découverts au Kazakhstan

Plus de 50 géoglyphes de différentes tailles et formes, dont un immense swastika, ont été découverts au nord du Kazakhstan en Asie Centrale.

Ces grandes structures, qui sont la plupart du temps des monticules de terre, rappellent l'art paysager très connu dans la région de Nazca au Pérou.



Photo credit: Image copyright DigitalGlobe, courtesy Google Earth, via Live Science 
 
Découverts grâce à l'utilisation de Google Earth, ces géoglyphes ont différentes formes géométriques, comprenant des carrés, des cercles, des croix et des swastikas. Leur diamètre varie de 90 à 400 mètres.

S'ils sont difficiles à voir au sol, ils sont facilement repérables depuis le ciel.

Au cours de l'année dernière, une expédition archéologique de l'Université Kostanay du Kazakhstan, en collaboration avec l'Université de Vilnius en Lituanie, a étudié ces géoglyphes.

L'équipe, qui a mené des fouilles archéologiques, des relevés au radar à pénétration de sol, des photographies aériennes et des datations, a présenté ses résultats à la réunion annuelle de l'European Association of Archaeologists à Istanbul.

Beaucoup de géoglyphes ont été faits en tertres de terre, bien que l'un d'eux, un swastika, était fait en bois.
[Images: copyright DigitalGlobe, via Google Earth]

Les fouilles archéologiques ont mis au jour les restes de structures et de foyers sur les sites des géoglyphes, ce qui suggère que des rituels y avaient lieu, d'après l'archéologue Irina Shevnina et Andrew Logvin, de l'Université de Kostanay.

D'anciennes tribus ont pu utiliser les géoglyphes pour marquer la propriété du territoire, supposent les chercheurs. "Pour le moment, nous ne pouvons dire qu'une seule chose: les géoglyphes ont été construits par un ancien peuple. Par qui et dans quel but, cela reste un mystère" ajoutent Shevnina et Logvin.

La raison pour laquelle les constructeurs ont utilisés des formes géométriques est aussi un mystère, même si le swastika est un ancien symbole à travers l'Europe et l'Asie.

[Images: copyright DigitalGlobe, via Google Earth]

Les Géoglyphes dans le monde.

Bien que les Lignes de Nazca soient les géoglyphes les plus célèbres au monde, les recherches archéologiques ont montré qu'ils ont été construits dans de nombreuses régions autour du monde par différentes cultures.

Ainsi, au Moyen Orient, les archéologues ont trouvé des milliers de structures en forme de roue, facilement identifiables depuis le ciel, mais difficiles à voir au sol.

Récemment en Russie, les archéologues ont mis au jour un géoglyphe en forme d'élan qui serait plus ancien que les Lignes de Nazca.

D'anciens géoglyphes ont aussi été observés dans de nombreux autres pays, dont le Royaume Uni, le Brésil et même le sud-ouest des Etats-Unis.

L'utilisation de Google Earth, ces dernières années, a aidé les chercheurs professionnels, mais aussi amateurs, à détecter et étudier ces structures énigmatiques.

Relecture par Marion Juglin
Source:

Plus de liens sur ces géoglyphes:

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9.25.2014

La tombe d'un guerrier de l'élite Turque découverte au Kazakhstan

Une expédition archéologique, dans le District de Zhaksy à oblys d'Aqmola, a découvert la sépulture d'un guerrier de la période Turque datant du 6-7ème siècle après JC.

L'expédition internationale a travaillé sur le site situé dans le territoire du district rural de Zaporizhzhya près du village de Novochudnoye du 7 au 20 Juillet 2014.

Photo courtesy of "Akmola Media Ortalygy".
Il y avait deux monticules qui ont été fouillés par les archéologues le 18 juillet dernier. L'un des deux, dans la partie nord-ouest du tombeau, contenait les restes d'un guerrier enveloppé dans de l'écorce de bouleau.

Au cours de l'examen de la tombe, des restes de pointes de flèches en fer, des armes et une boucle d'oreille en bronze ont été trouvés.

L'autre monticule, situé dans le secteur est, était un enterrement rituel contenant des fragments d'un pichet et des ossements d'un cheval.
Les archéologues supposent qu'il a été enterré entièrement équipé et bridé car il y avait les restes d'un mors, une selle en bois, des sangles de selle, un étrier en fer et un tapis de feutre.

Les restes du cheval.  Photo courtesy of "Akmola Media Ortalygy".  
Ce tombeau a été classé comme appartenant à l'élite car les nomades étaient rarement enterrés avec leurs chevaux.
C'est l'une des quelques rares sépultures de ce style sur la rive de la rivière Ichim.

D'après Alexei Sviridov, Maître de Conférence au Département d'Archéologie et d'Ethnographie à l'Université Nationale Eurasienne Gumilyov, l'expédition comprenait des professeurs et étudiants de son université, deux membres de l'Institut d'Archéologie de l'Académie des Sciences Russes et deux membres de l'Institut de Bologne: "C'est notre troisième expédition cette année. Nous avons étudié quatre sites. Les deux premiers monticules étaient ce que les historiens appellent des cénotaphes (Une pierre tombale dans un lieu qui ne contient pas les restes du défunt, une tombe symbolique érigée en l'honneur de quelqu'un.). Nous espérons pouvoir en découvrir plus au sujet de ces deux tombes"
Relecture par Marion Juglin

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10.21.2013

Une sculpture en granite de l'ère Saka découverte au Kazakhstan

Des archéologues du Kazakhstan ont découvert une sculpture en granite de l'ère Saka, près de Karaganda.


La sculpture, rarissime, ressemble aux monuments scythes de la région de la mer Noire. Les archéologues pensent que cette découverte confirme l'existence d'un lien direct entre les anciennes tribus qui vivaient en Europe orientale et en Asie centrale.

Il y a trois ans, l'archéologue Arman Baissenov avait découvert de l'or dans une tombe Saka à Karkaralinsk.

Cette fois ci, il n'y avait pas de métaux précieux dans la tombe. Mais les archéologues sont très satisfaits de cette sculpture en granite de l'ère Saka.
"Nous avons constaté une butte circulaire de 34 mètres de diamètre à la base et de 2.5 mètres de hauteur", explique Beissenov, "nous avons travaillé pendant deux mois. La sculpture de granite a été découverte une semaine après le début des fouilles. Elle était couché à l'entrée de la butte. Elle a dû être installée dans la partie orientale de la tombe et est tombée, il y a très longtemps probablement car nous avons trouvé environ 30 centimètres d'herbe sous la sculpture".

La sculpture n'était pas ensevelie, elle était juste debout près de la tombe entourée de rochers. "Ce fut un bon emplacement. Si elle avait été placée au sommet de la tombe, elle n'aurait pas survécu jusqu'à aujourd'hui: dans les années 1960, lorsque le patrimoine historique a été détruit, les tracteurs l'auraient endommagé et retiré" explique Beissenov.

Pour l'archéologue, la sculpture ressemble à une femme, même si elle n'a pas de seins. Et, plus important, elle n'a pas de munitions militaires: ceinture, couteau, etc... On peut clairement voir ses yeux, son nez, sa bouche, sa tête et ses oreilles. Il y a deux lignes parallèles sur le cou pour montrer qu'elle portait une décoration autour du cou. Cela signifie qu'elle faisait partie de la noblesse. Apparemment, elle devait être une souveraine, chef de tribu ou l'épouse d'un souverain local, estime Beissenov.

La sculpture daterait du début de la période Saka, autour du 8ème siècle avant J.-C. Cependant, la définition de l'âge exact nécessiterait une analyse au radiocarbone en Europe, ce qui est coûteux...


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6.29.2013

Un squelette décapité découvert près du tombeau de la Princesse Saka

Souvenez-vous, il y a quelques semaines je publiais un article sur la découverte du tombeau d'une princesse Scythe au Kazakhstan.

Les fouilles ont continué et un autre squelette a été mis au jour...

Un célèbre restaurateur, Krym Altynbekov, était arrivé sur le site archéologique afin de préparer les restes pour le transport vers un laboratoire à Almaty. Le but étant de pouvoir procéder à une étude plus approfondie, et notamment de dater le site d'enfouissement avec plus de précision.

Krym Altynbekov, artiste et restaurateur. Photo by Daniyar Bozov©

Les archéologues ont annoncé la découverte d'un autre tombeau près de la tombe de la jeune femme. Il contenait un squelette humain décapité et sans la main droite.

Les experts ont estimé que cela pouvait être un lieu de sacrifice mais ils ont souligné que ce n'était qu'une supposition.
En outre, ils ont précisé que le deuxième corps avait été enterré assez négligemment et simplement recouvert de roches.

Il est tout à fait possible que cela avait été fait intentionnellement pour tromper les pilleurs de tombes potentiels.

Les dalles de pierre qui recouvraient la tombe. Photo by Daniyar Bozov©

Selon les experts, l'inhumation daterait autour du 3-4ème siècle avant JC.

Les restes de la «princesse» étaient seulement à quelques mètres d'une route locale en reconstruction.

La découverte est précieuse, pour les archéologues, car les restes sont bien conservés et le tombeau intact est en très bon état.
Elle a été appelé la "Princesse Saka" en raison d'un Saukele (un chapeau traditionnel) découvert à l'intérieur.

Les travaux de nettoyage du tombeau sont réalisés par l'Institut d'Archéologie Alkei Margulan.

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5.31.2013

Le tombeau d'une princesse Scythe découvert au Kazakhstan


Les archéologues ont découvert au Kazakhstan l'ancienne tombe d'une jeune femme qui a acquis le surnom de "Princesse des Scythes."


C'est au cours de travaux de rénovation de routes que le tombeau élaboré a été découvert, précise le chef d'expédition Timur Smagulov
Il se trouve dans la région d'Urdzhar dans l'est du Kazakhstan.

Une équipe de professeurs et d'étudiants a été appelée pour enquêter, et le groupe a déterré un sarcophage en pierre contenant le corps d'une jeune fille.

La "princesse des Scythes" était clairement un personnage important, à en juger par les trésors enterrés avec elle, notamment une coiffe en or ornée de figures d'animaux et garnie de pointes de flèches.

Cette coiffe est semblable à celle portée par "L'Homme d'Or", la plus célèbre découverte archéologique du Kazakhstan. Il s'agissait d'un prince guerrier Scythe inhumé avec quelque 4.000 ornements d'or.
Ce type de coiffure faisait partie du vêtement cérémoniel que les dirigeants des Scythes (qui habitaient la steppe eurasienne dans l'Antiquité) utilisaient pour défiler, explique Smagulov.

"Il est tout à fait possible que la femme enterrée était la fille d'un roi de la tribu Saka Tigrakhuda", ajoute-t-il.

La tombe, qui contenait aussi de la céramique et les os d'un mouton sacrifié, pourrait dater du 4ème ou 3ème siècle avant JC, la même période que le site funéraire de "L'Homme d'Or".

Ces incroyables découvertes archéologiques ne sont pas nouvelles au Kazakhstan: en 2010, les archéologues avaient découvert la tombe d'un ancien guerrier Scythe plaqué en or, surnommé "le Seigneur Soleil". Son torse était entièrement recouvert d'or.


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3.06.2009

Découvertes des plus anciennes traces de domestication du cheval

Chevaux dans la steppe du Kazakhstan.© Robin Bendrey

Des recherches, menées par les universités d'Exeter et de Bristol, suggèrent que les chevaux étaient élevés à la fois pour la viande et pour le lait.
Les résultats poindraient ainsi le tout début de la domestication du cheval et de l'origine des races de chevaux que nous connaissons aujourd'hui.

Les chercheurs ont retrouvé les origines de la domestication des chevaux dans la culture Botaï au Kazakhstan, il y a 5500 ans; soit 1000 ans plus tôt qu'on ne le croyait.

Leurs résultats suggèrent que les chevaux ont été domestiqués pour l'équitation, mais aussi pour les vivres (viande et lait).

L'analyse d'anciens restes osseux a montré que ces chevaux étaient similaires aux chevaux domestiques de l'âge du bronze et différents des chevaux sauvages de la même région.

Les éleveurs auraient dont sélectionnés les chevaux sauvages pour leurs caractéristiques physiques, qui ont ensuite été affinées grâce à l'élevage.
L'équipe a utilisé une nouvelle technique de recherche des dommages causés par les chevaux attelés ou bridés.
Les résultats ont montré que les chevaux ont été effectivement exploités et montés.

En utilisant aussi une nouvelle méthode d'analyse des résidus de lipides, les chercheurs ont également analysé la poterie Botaï et ont trouvé des traces de matières grasses provenant du lait de cheval.

Le Dr Alan Outram de l'Université d'Exeter, a ainsi déclaré: «La domestication du cheval est connu pour avoir eu une immense importance sociale et économique, à promouvoir les communications, les transports, la production alimentaire et la guerre. Nos résultats indiquent que les chevaux ont été domestiqués environ 1000 ans plus tôt qu'on ne le pensait. Ceci est important car cela modifie notre compréhension de la façon dont ces premières sociétés se sont développées ".

Les chevaux semblent avoir été domestiqués, de préférence à l'adoption d'une économie basée sur l'élevage domestique de bovins, d'ovins ou de caprins.
Ils ont l'avantage de pouvoir s'adapter à des hivers rigoureux et ils sont capables de paître toute l'année, même dans la neige.


Source:


Ils ont participé à cette étude: