Une méthode innovante permet aux archéologues sous-marins de travailler efficacement même en cas de visibilité minimale. Le travail, effectué par le National Maritime Museum (NMM) de Gdańsk, implique des plongeurs qui prennent un grand nombre de photos de tous les éléments de l'épave et de ses environs, sous différents angles.
Ensuite, avec l'aide d'un logiciel spécialisé, ces photographies sont combinées pour créer de la photogrammétrie, plus précisément, une image tridimensionnelle du bateau.
Une documentation non-invasive
Cette méthode permet, de façon non-invasive, de documenter les bateaux sur le lieu de leur découverte. C'est une alternative au traditionnel dessin archéologique sous-marin, qui est beaucoup plus long et généralement moins précis.
"La construction de la modélisation spatiale en 3D de l'épave, se basant sur des photogrammes, donne l'opportunité de montrer l'état de préservation et l'organisation spatiale de ses éléments individuels" explique Tomasz Bednarz, archéologue sous-marin et développeur 3D en chef de l'Undersea Research Department du NMM.
La méthode a d'abord été utilisée en 2013 pour documenter l'épave du 19è siècle appelée "Porcelanowiec" (bateau porcelaine) en raison de sa cargaison de céramique, principalement de la porcelaine et des poteries anglaises du Staffordshire.
La photogrammétrie du bateau était le premier essai en Pologne et l'un des premiers au monde à préparer une documentation 3D d'un site archéologie sous-marin.
Une méthode améliorée
Cette année, les archéologues sous-marins ont utilisé cette nouvelle méthode pour documenter le "Głazik" (petit rocher), qui a plus de 200 ans qui et transportait des pierres comme marchandise.
Tomasz Bednarz a expliqué que la méthode de documentation a été améliorée après l'expérience de l'année précédente avec le "Porcelanowiec".
"Le modèle 3D de l'épave a été fait d'après 6000 photogrammes. C'est une bien meilleure qualité que le modèle 3D du Porcelanowiec l'année dernière" ajoute Tomasz Bednarz, "Nous sommes contents de pouvoir créer ces modélisations. Même lorsque l'eau est peu claire, il n'y a pas de perte de qualité. Seuls quelques pieds de visibilité suffisent pour créer un tel modèle".
Bednarz estime que ces modèles sont une excellente manière de documenter les sites et peuvent être utilisés pour déterminer l'état de conservation d'objets sous-marins, et leur évolution.
Un important aspect de la technologie réside dans la possibilité de créer des animations et des photos virtuelles de sites sous-marins et de leurs composants, aussi bien pour des expositions que pour des objectifs éducatifs.
Depuis 2013, la méthode a été simultanément développée et utilisée par deux centres de recherches: le National Maritime Museum de Gdańsk et la Texas A&M University.
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Ensuite, avec l'aide d'un logiciel spécialisé, ces photographies sont combinées pour créer de la photogrammétrie, plus précisément, une image tridimensionnelle du bateau.
Image photogrammétrique d'un bateau vieux de 200 ans, le "Głazik". Image: National Maritime Museum in Gdańsk
Une documentation non-invasive
Cette méthode permet, de façon non-invasive, de documenter les bateaux sur le lieu de leur découverte. C'est une alternative au traditionnel dessin archéologique sous-marin, qui est beaucoup plus long et généralement moins précis.
"La construction de la modélisation spatiale en 3D de l'épave, se basant sur des photogrammes, donne l'opportunité de montrer l'état de préservation et l'organisation spatiale de ses éléments individuels" explique Tomasz Bednarz, archéologue sous-marin et développeur 3D en chef de l'Undersea Research Department du NMM.
La méthode a d'abord été utilisée en 2013 pour documenter l'épave du 19è siècle appelée "Porcelanowiec" (bateau porcelaine) en raison de sa cargaison de céramique, principalement de la porcelaine et des poteries anglaises du Staffordshire.
La photogrammétrie du bateau était le premier essai en Pologne et l'un des premiers au monde à préparer une documentation 3D d'un site archéologie sous-marin.
Une méthode améliorée
Cette année, les archéologues sous-marins ont utilisé cette nouvelle méthode pour documenter le "Głazik" (petit rocher), qui a plus de 200 ans qui et transportait des pierres comme marchandise.
Tomasz Bednarz a expliqué que la méthode de documentation a été améliorée après l'expérience de l'année précédente avec le "Porcelanowiec".
"Le modèle 3D de l'épave a été fait d'après 6000 photogrammes. C'est une bien meilleure qualité que le modèle 3D du Porcelanowiec l'année dernière" ajoute Tomasz Bednarz, "Nous sommes contents de pouvoir créer ces modélisations. Même lorsque l'eau est peu claire, il n'y a pas de perte de qualité. Seuls quelques pieds de visibilité suffisent pour créer un tel modèle".
Bednarz estime que ces modèles sont une excellente manière de documenter les sites et peuvent être utilisés pour déterminer l'état de conservation d'objets sous-marins, et leur évolution.
Un important aspect de la technologie réside dans la possibilité de créer des animations et des photos virtuelles de sites sous-marins et de leurs composants, aussi bien pour des expositions que pour des objectifs éducatifs.
Depuis 2013, la méthode a été simultanément développée et utilisée par deux centres de recherches: le National Maritime Museum de Gdańsk et la Texas A&M University.
Relecture par Marion Juglin
Source:- Past Horizons: "An innovative method of documenting shipwrecks"
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